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La Coordination du Projet de développement de gouvernance minière, a ouvert lundi 20 août 2018 à Lomé, une consultation publique sur l’évaluation environnementale et sociale du secteur minier au Togo.

Deuxième du genre après celle intervenue en mars 2018, l’initiative se veut un cadre de concertation publique, politique, juridique et institutionnelle pour une meilleure gestion environnementale et sociale du secteur minier togolais. 

Elle vise à promouvoir les meilleures pratiques en vue de réduire les impacts négatifs que peut engendrer l’exploitation des ressources minières sur le bien-être des populations, et de réduire les conséquences sur l’environnement. 

Selon le Directeur des mines et de la géologie, Marcel Sogle, l’évaluation environnementale et sociale du secteur minier du Togo est une composante essentielle du Projet de Développement et de Gouvernance Minière. Elle est prévue pour mobiliser l’attention des acteurs impliqués dans l’exploitation et la gouvernance minières sur les questions environnementales et sociales autour du développement du secteur minier.

Le projet de  développement de gouvernance minière bénéficie d’un financement de 15 millions $ de la Banque Mondiale.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit ses activités dans le cadre des élections législatives annoncées pour le 20 décembre 2018. Hier, 19 août 2018, elle a procédé à l’installation des membres des Commissions électorales locales indépendantes (CELI) des préfectures du Golfe et d’Agoè Nyivé.

Après cette installation,  les membres des deux CELI ont pris connaissance de leur cahier de charge et échangé  avec leurs superviseurs, sur le rôle à jouer au sein de leurs circonscriptions respectives en vue de la réussite des élections.

Dans la même optique, ils ont été invités à faire preuve de professionnalisme et de patriotisme dans l’exercice de leur mission afin de garantir un scrutin libre et transparent. 

Selon Kantaga Kodjona, Président de la CENI : « Les missions des Celi sont, entre autres, d’exécuter les décisions de la Ceni, de superviser le recensement électoral ou les opérations de révision des listes électorales, les opérations référendaires dans les bureaux de vote et circonscriptions électorales ». En outre, il s'agira pour ces démembrements de la CENI « d’apporter aux autres démembrements des Celi, tout concours nécessaire à la réalisation de leur mission et d’adresser un rapport écrit à la Ceni dans les 24 heures qui suivent le scrutin », a-t-il ajouté.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu le vendredi, 17 août 2018 au Palais de la Présidence, le nouvel ambassadeur de la République Populaire de Chine accrédité auprès du Togo, Chao Weidong.

Nommé en remplacement de Liu Yuxi, dont le mandat est arrivé à terme en juin dernier après 4 ans de bons offices, le diplomate de 51 ans entend maintenir la dynamique amorcée par son prédécesseur en renforçant les relations déjà au beau fixe et multiformes qui unissent les deux Etats. « Je vais œuvrer au raffermissement des liens d’amitié et à l’approfondissement de la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et le Togo », a déclaré Chao Weidong à sa sortie d’audience.

Le nouveau visage de l’Empire du Milieu au Togo a également précisé que le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) qui s’ouvrira le 2 septembre prochain à Pékin « sera une nouvelle opportunité pour approfondir davantage ces relations entre les deux pays ».

La Chine est l’un des premiers partenaires économiques et commerciaux du Togo, à travers sa présence dans tous les secteurs de développement et son implication dans la réalisation d’infrastructures.

Chao Weidong a déjà occupé le poste d’ambassadeur à Tunis et également à Paris. 

Un panel de haut niveau s’est tenu au cours de la semaine entre le groupe britannique Eagle Scientific Ltd et une délégation gouvernementale de plusieurs ministres. Entre autres, Victoire Tomégah-Dogbé, ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, son homologue des Infrastructures et des Transports, Ninsao Gnofam, ainsi que Sandra Ablamaba Johnson, Conseillère du Président de la République et Coordonnatrice de la Cellule Climat des Affaires.

L’objectif, pour le groupe britannique spécialisé dans la fabrication d’équipements scientifiques et fournisseur mondial de formation scientifique, médicale et professionnelle, était de prospecter des opportunités d’investissements au Togo où il ambitionne de s’installer prochainement. Il s’agit d’accompagner le développement du secteur industriel et la création d’emplois.

Selon les représentants du groupe, le Togo est un réservoir d’opportunités pour tout investisseur, de par ses atouts infrastructurels, sa situation géographique et le leadership de son Président.

Les investissements envisagés devraient avoir un impact significatif sur le développement économique du pays, a indiqué Emmanuel Finndoro-Obasi, chargé de la promotion du commerce entre le Royaume-Uni et l’Afrique.

Suite à l’élection de Madame Evelyne Hohoeto à l’un des cinq postes très convoités de magistrat de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), Pius Agbétomey, Garde des Sceaux, Ministre togolais de la justice, Chargé des relations avec les Institutions de la République,  s’est entretenu, le  jeudi 16 août 2018,  avec les médias.

RT: Monsieur le ministre, une Togolaise à la cour commune de justice et d’arbitrage de l’OHADA, que ressentez-vous ?

P.A : C’est un honneur pour notre pays, c’est une fierté, je crois, qui doit être partagée par tous les Togolais de voir une de leurs compatriotes élue à la CCJA de l’Ohada qui a son siège à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Pour nous,  c’est une première dans la mesure où, jusqu’ici, aucun Togolais n’a eu à siéger au sein de cette cour commune de justice qui est la plus haute instance judiciaire de l’institution. Si aujourd’hui le Togo a pu avoir cette place, je pense que c’est pour nous, un sujet de joie et  un honneur pour notre pays. Je voudrais indiquer que le Togo a contribué à asseoir l’Ohada dans la mesure où, dès sa création, le premier secrétaire permanent de cette institution fut un Togolais, le deuxième aussi. Ce n’est qu’à partir d’un certain moment et compte tenu du changement des règles que le pays a  perdu sa place sur cet échiquier. Mais aujourd’hui, le Togo rebondit et c’est la raison pour laquelle nous allons continuer à jouer le rôle que, dès le départ, nous avons commencé à assumer dans le rayonnement de cette institution régionale.

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Mme Evelyne Hohoeto

RT : Que formulez-vous comme souhait pour sa mission ?

P.A: Je connais le juge qui est élu à cette cour, c’est une haute magistrate de notre institution judiciaire togolaise. Elle fut à la Cour Suprême de notre pays pendant quelques temps avant d’être élue à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Ohada. Elle a occupé le poste de Secrétaire Exécutif de la commission nationale de l’Ohada de 2012 à ce jour.  C’est donc une femme rompue à la matière qui  a toujours été l’expert du Togo quand les réunions des conseils des ministres devaient avoir lieu et qui maitrise parfaitement sa matière. Nous avons confiance en elle et nous savons qu’elle fera un bon travail au sein du collège des autres juges des pays qui sont représentés au sein de cette cour.

Nommée en novembre 2017 parmi les 5 juges devant siéger à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), Evelyne Hohoueto, haut magistrat, Secrétaire exécutif de la Commission nationale-Ohada a accordé, le jeudi 16 août 2018, une entrevue aux gens de médias, au ministère de la Justice. Togo First a recueilli ses propos.

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TF : Vous êtes récemment élue magistrat à la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA (CCJA). Comment s’est déroulé le processus de désignation sur la « short list » des nouveaux magistrats de cette juridiction?

E.H : D’abord, je remercie le Chef de l’Etat d’avoir permis au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de présenter ma candidature,  lorsque le poste de juge a été ouvert à la CCJA.  Nous étions  treize (13) candidats et cinq (05) ont été retenus parmi lesquels ma personne. Nous avons donc été élus par le Conseil des ministres de l’Ohada, tenu les 23 et 24 novembre 2017 à Conakry en Guinée et, à la suite, nous avons prêté serment le 28 juin 2018 à Abidjan, suivi de notre prise de fonction.

TF : Quelles sont, à ce titre, vos principales attributions ?

E.H : Je précise que c’est une sélection des candidats et il ne peut pas y avoir plus d’un candidat d’une même nationalité. La cour  représente l’instance judiciaire suprême de l’Ohada qui sert de cour de cassation ou de cour suprême commune à tous les 17 Etats membres. Donc le rôle des juges qui composent la cour est de former la jurisprudence de l’Ohada et c’est notre mission principale.  Cette jurisprudence a  pour but d’harmoniser les textes et les pratiques au sein de l’Ohada qui participe grandement à l’amélioration du climat des affaires dans les Etats et les rend attractifs aux investisseurs. La CCJA intervient donc, lorsque deux parties  sont en litige dans une matière du droit des affaires, par exemple en droit des sociétés.  Dans ce processus judiciaire, lorsqu’une partie n’est pas satisfaite en première instance et qu’elle va en appel, elle ne peut plus former un pourvoi au niveau de la cour suprême ou de la cour de cassation nationale, elle porte donc l’affaire à la CCJA qui est un organe très important dans l’élaboration du droit Ohada.

T.F : Vous êtes la première dame élue venant du Togo, donc c’est un honneur pour vous et également pour le Togo…

E.H : Evidemment, c’est un honneur pour mon pays et pour moi-même d’avoir été choisie, sélectionnée et élue. Je vais représenter le Togo avec beaucoup de fierté et beaucoup  de dynamisme pour toujours faire honneur au pays.

T.F : Quel sera la durée de votre mandat au sein de cette institution judiciaire communautaire ?

EH : Le juge est élu pour 7 ans non renouvelables, donc je suis à la cour pour 7 ans.

TF : Avez-vous déjà déposé vos valises à Abidjan ?

EH : Je réside à Abidjan depuis le 28 juin 2018 où j’ai prêté serment.

TF : Votre mot pour conclure cet entretien ?

E.H : Mon pays a toujours contribué au rayonnement de l’Ohada. C’est le Togo, en sa qualité de secrétaire permanent, qui a monté tout cet échafaudage de l’Ohada, ses premiers moments, et qui représente également un fidèle contributeur de son rayonnement. Je suis fière de représenter le Togo, parce que j’ai derrière moi le pays et également la rigueur des Togolais en ce qui concerne le travail bien fait.

Propos recueillis par Caleb Akponou (Stagiaire)

En marge des 19èmes Journées scientifiques que Lomé a abritées du 14 au 17 août 2018 avec comme thème « la contribution des sciences chimiques à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) », une délégation conduite par Dominique Sohounhloué a rencontré hier, 16 août 2018, le Premier ministre Komi Sélom Klassou. Objectif : remettre au Premier ministre les conclusions de leurs travaux.

Komi Sélom Klassou a estimé, au cours des échanges qu’il a eus avec la délégation de la Société Ouest Africaine de Chimie, que  le thème était en ligne avec la vision du Chef de l’Etat et des autorités politiques togolaises en matière d’investissement dans le volet « recherche scientifique ».

« La vision du Président de la République est de faire en sorte que nous puissions donner beaucoup plus de moyens et de crédits à la recherche parce que la première ressource d’un pays, ce sont les ressources humaines », a-t-il indiqué.  

Les autorités bissau guinéennes ne tarissent pas d’éloges et de remerciements à l’endroit du Chef de l’Etat togolais pour sa forte implication dans la résolution de la crise qui a secoué leur pays pendant des années.

Après le président bissau guinéen José Mario Vaz et le Premier ministre de consensus Aristide Gomes, c’est le président de l’Assemblée nationale de la Guinée Bissau Cipriano Cassama, qui a exprimé  également toute sa reconnaissance et celle de son pays, au Chef de l’Etat togolais et à toutes les autorités togolaises pour leur engagement en faveur du retour de la paix dans leur pays. C’était hier, le 16 août 2018, alors qu’il était reçu en audience par son homologue à Lomé, Dama Dramani.

Cette rencontre a été précédée, au cours de la même journée, par  des échanges du N°1 de la Représentation nationale togolaise avec une délégation du Comité Interparlementaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CIP-UEMOA), conduite par son président,  Jérémie N’Gouan : « Nous sommes venus rendre visite à un aîné qui a été longtemps président du CIP. En plus, nous avons échangé avec lui sur des questions d’ordre général, notamment le passage du CIP en parlement ».  « En ce sens, le président Dramani nous a fait une synthèse de la situation du Togo », a-t-il ajouté à sa sortie d’audience.

Lancée le 10 août dernier à Mango, dans l’Extrême nord du pays, la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), s’est poursuivie ce jeudi 16 août 2018 à Lomé.

La ministre en charge de la jeunesse, Victoire Tomégah-Dogbé, entourée de Damien Mama et Saturnin Epié, respectivement Coordonnateur Résident du PNUD et Représentant Résident de l’UNFPA au Togo, a échangé avec près de 500 jeunes, réunis au centre qui leur est dédié, à Avédji, dans la capitale togolaise.

La conférence-débat, axée sur le thème « Des espaces sécurisés pour les jeunes », retenu cette année par la communauté internationale, a précédé deux autres activités solennelles. L’ouverture officielle de la salle de conférence du Centre des Jeunes d’Avédji et le lancement de la première édition du « Prix J’NOV pour les ODD », initié par le PNUD, en collaboration avec les autorités en charge de la jeunesse.

Dans son mot à l’endroit des participants, la ministre a rappelé que la création de ces espaces, entamée depuis 2012,  « constitue un acte majeur de la politique du gouvernement pour assurer efficacement l’éducation et l’encadrement de la jeunesse ».

Le pays compte en effet une quinzaine de centres de jeunes, implantés dans plusieurs localités du pays, et de nouveaux sont en construction.

Il sera d’ailleurs prochainement procédé à la pose de la première pierre de la salle de conférence du Centre des jeunes d’Adétikopé. Celle qui a été inaugurée, ce jeudi est une infrastructure multifonctionnelle de 500 places, entièrement construite par l’Etat et dédiée à la jeunesse, d’un montant de 63 millions de Fcfa. Victoire Tomégah-Dogbé a invité les jeunes à en « prendre soin et y exprimer tout leur potentiel et leur génie, afin de contribuer au développement du pays ».

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Instaurée en 1999 par les Nations Unies, la JIJ est célébrée dans le monde chaque 12 août afin de promouvoir le rôle capital que joue la jeunesse dans le développement des Etats.

Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sont des partenaires qui accompagnent les autorités dans la mise en œuvre des politiques de jeunesse. 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a annoncé le 14 août 2018, par un communiqué lu au Journal de la Télévision Togolaise, la nomination des membres des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI), démembrements locaux de la CENI dans les préfectures du pays. C’était à l’issue d’une séance plénière de la CENI le 14 août 2018 et « suivant les propositions reçues des partis et de l’administration », apprend-on également sur le site officiel de l’institution.

Pêle-mêle, les nouveaux membres des CELI sont issus de la majorité parlementaire UNIR ainsi que d’autres partis comme OBUTS, UFC, NET et PDR.

Ces nominations marquent la reprise effective des activités de la CENI, dans la perspective des élections législatives du 20 décembre prochain. Les places attribuées dans les CELI aux membres de l’opposition parlementaire sont restées vacantes. De fait, ces formations contestent la procédure en cours. 

En principe, ces démembrements de la CENI se composent de 7 membres chacun : le président qui est un magistrat, un représentant de l’administration, deux membres de la majorité parlementaire, deux de l’opposition et un représentant des partis politiques extra-parlementaires.