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La capitale togolaise a abrité du mardi 15 au jeudi 17 avril, une rencontre régionale consacrée à la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN). Les travaux organisés par le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique ont réuni plus de 45 responsables de programmes nationaux, des représentants d’organisations de la société civile ainsi que plusieurs partenaires techniques et financiers engagés dans la santé publique.

Concrètement, il était question pour les participants d’évaluer les progrès réalisés à mi-parcours de la feuille de route 2021-2030 de l’OMS et d’examiner les défis persistants. Ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer le leadership des pays, améliorer les systèmes de surveillance et accélérer l’adoption de technologies innovantes pour le diagnostic et le traitement des MTN.

Les discussions ont aussi mis en avant l’importance d’un financement durable des programmes nationaux. Les parties prenantes ont souligné la nécessité d’élaborer des plans d’action concrets et de garantir l’accès aux services de prévention et de soins.

Le Togo, pays hôte, a été salué pour ses avancées remarquables dans l’élimination de quatre maladies tropicales négligées (ver de Guinée, la filariose lymphatique, la trypanosomiase humaine africaine et le trachome). “Ce succès est le fruit d’un engagement politique fort, d’une collaboration étroite avec les partenaires et d’une participation communautaire exemplaire”, a indiqué le secrétaire général du ministère de la Santé, Kokou Wotobe.

Pour le pays qui a été distingué en 2022 par l’OMS sur la question, il s’agira désormais de préserver les acquis, tout en poursuivant les efforts pour éliminer les autres maladies.

Le Togo initie une nouvelle opération sur le marché régional financier. Dans le viseur du Trésor public, 20 milliards FCFA.

L’opération qui sera bouclée le 25 avril prochain est une émission simultanée de Bons assimilables du Trésor (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les BAT qui sont d’un nominal de 1 million FCFA, seront émis sur la maturité de 350 jours, avec des taux d'intérêt multiples. Quant aux OAT dont le nominal est de 10.000 FCFA, elles seront rémunérées sur la maturité de 3 ans assortie d’un taux d’intérêt fixe de 6,25 %.

Pour rappel, le Togo qui compte mobiliser 332 milliards FCFA en 2025 sur le marché financier régional, a déjà levé 143,5 milliards FCFA.

Le Togo abritera en 2026, la prochaine conférence des présidents d’assemblées de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). L’annonce a été faite jeudi 17 avril à Brazzaville, lors de la clôture de la 16ème conférence, ouverte en début de semaine

Les travaux, auxquels a pris part une délégation conduite par le président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, ont permis d’aborder plusieurs sujets. Pour le Togo, il s’agit d’une reconnaissance du rôle actif du pays en matière de coopération interparlementaire, a salué le chef du Parlement.

Du reste, les travaux de Brazzaville ont été sanctionnés par l’adhésion unanime de la Conférence à la désignation du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, comme Médiateur de l’UA dans la crise dans l’Est de la RDC. 

Au Togo, les travaux de maintenance sont achevés sur une unité de production thermique du parc national, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Démarrés le 4 mars dernier, ces travaux visaient à renforcer les capacités de production d’électricité et à assurer une meilleure stabilité du réseau national.

L’unité concernée est désormais opérationnelle et apte à contribuer pleinement à l’approvisionnement du pays en énergie électrique. Cette remise en service permettra d’améliorer la disponibilité de l’électricité sur le réseau national, de renforcer la stabilité de la fourniture et de réduire les risques de perturbations.

Pour rappel, au cours de la période de maintenance, des dispositifs ont été mis en place pour limiter l’impact sur la distribution de l’électricité. Ces dernières années, le Togo intensifie ses investissements dans le secteur de l’énergie pour répondre à la demande croissante en électricité et diversifier ses sources d’approvisionnement.

Au Togo, le gouvernement vient de lancer un nouveau projet d’alimentation scolaire intégrée basée sur la production locale (Home Grown School Feeding - HGSF) pour renforcer la couverture dans les régions de la Kara et des Savanes. L’initiative, officiellement déployée le 17 avril dans la commune Kozah 1, bénéficie d’un financement de 7,2 milliards FCFA (11 millions d’euros) du gouvernement allemand, à travers la KfW.

Le projet, mis en œuvre en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), prévoit de fournir chaque jour des repas sains et équilibrés à plus de 36.000 enfants dans 130 écoles maternelles et primaires. Il vise non seulement à améliorer la nutrition et les performances scolaires des élèves, mais aussi à dynamiser les économies rurales.

Les aliments destinés aux repas seront acquis directement auprès de petits exploitants agricoles et de coopératives de femmes, favorisant ainsi l’ancrage local de l’approvisionnement. En complément, le projet envisage la réhabilitation de cuisines scolaires, l’installation de foyers améliorés, la création de jardins pédagogiques et l’organisation de séances de sensibilisation à la nutrition.

Il cible en particulier des communautés touchées par les effets de la crise du Sahel, notamment celles accueillant des réfugiés et des personnes déplacées internes. En collaboration avec la FAO, le ministère de l’agriculture et d’autres acteurs locaux, des appuis techniques, du matériel agricole et des intrants seront également fournis à 8250 producteurs et à 1000 femmes engagées dans la transformation des produits.

« Ce projet illustre notre ambition d'une transformation économique inclusive, fondée sur la souveraineté alimentaire et le développement rural », a souligné le ministre délégué Abdul-Fattah Fofana, qui a procédé au lancement des travaux.

Cette nouvelle initiative vient renforcer le Programme national d’alimentation scolaire (ProNAS), qui couvre déjà plus de 173.000 enfants dans 783 écoles à travers le pays. L’ambition du gouvernement est d’étendre cette couverture à 300.000 écoliers dès la prochaine rentrée.

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Le centre hospitalier préfectoral (CHP) de Notsè franchit une nouvelle étape dans l’amélioration des soins qu’il administre. Mercredi 16 avril, le ministre en charge de la santé, Tchin Darre, a procédé à la remise officielle à ce centre, d’un service de maternité, entièrement rénové et doté d’équipements modernes.

Concrètement, le projet a permis la réhabilitation et l’extension du service de maternité, avec la création de nouveaux espaces fonctionnels. Les travaux ont notamment inclus l’aménagement d’une salle de pré-travail, d’un bloc d’accouchement, d’un espace dédié aux soins postnataux immédiats, ainsi que de locaux pour le personnel médical.

Financé à hauteur de 120 millions de FCFA par l’État à travers le projet Accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive (AUSSSR), ce chantier s’inscrit dans la dynamique de renforcement du système de santé, avec un accent particulier sur la santé de la mère et de l’enfant. L’objectif est de garantir aux femmes enceintes un environnement sûr, fonctionnel et respectueux pour l’ensemble du parcours de maternité.

Au Togo, la santé de la mère et de l’enfant est une priorité inscrite au cœur des politiques publiques. Des hôpitaux mère-enfant sont d’ailleurs en construction pour renforcer l’offre de soins spécialisés et améliorer la prise en charge des femmes enceintes, des nouveau-nés et des jeunes enfants.

Au Togo, la gestion des risques de catastrophes dans la région des Savanes se renforce un peu plus. Une formation a été organisée les lundi 14 et mardi 15 avril à Dapaong au profit des membres des plateformes préfectorales de prévention des risques de catastrophes de Tône et de Cinkassé.

Initiée par l’Agence nationale de protection civile (ANPC) avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), cette session a permis d’outiller une soixantaine d’acteurs locaux sur les bonnes pratiques en matière de prestation de services en période de crise. Les participants ont été instruits notamment sur la gestion des urgences, la planification inclusive des services sociaux et la résilience communautaire face aux risques, y compris l’extrémisme violent.

« Cette activité représente une étape importante dans l’amélioration de nos prestations de service en cette période de crise sécuritaire que subit la région des Savanes », a indiqué la directrice de la planification et des opérations d’urgence à l’ANPC, Yaya Seydatou.

Pour rappel, le Togo dispose d’un Schéma national d’analyse et de couverture des risques (SNACR), un outil destiné à identifier les menaces majeures sur l’ensemble du territoire et à guider les actions de prévention, de préparation et de réponse.

A la suite des échanges de Luanda avec son homologue angolais, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a entamé le mercredi 16 avril les consultations diplomatiques pour la résolution de la crise dans l’Est de la RDC. Le nouveau médiateur de l’Union africaine s’est rendu dans ce sens à Kinshasa, pour une première discussion avec le dirigeant congolais, Félix Antoine Tshisekedi-Tshilombo. 

Cette mission de bons offices s’inscrit dans une démarche progressive de consultation des différentes parties prenantes, en vue de poser les bases d’un processus de paix et de réconciliation durable. 

Au cours de l’entretien, Faure Gnassingbé a réitéré sa disponibilité à œuvrer pour la restauration d’un dialogue constructif entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, en vue d’un retour de la paix dans l’Est du pays.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a effectué mercredi 16 avril, une visite de travail à Luanda en Angola. Ce déplacement intervenait quelques jours après la désignation du chef de l'État comme Médiateur de l’Union africaine (UA) entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC).

Accueilli dans la capitale angolaise, Faure Gnassingbé a eu des entretiens avec son homologue, João Lourenço, actuel Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, sur l’évolution de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Les deux dirigeants ont également passé en revue les initiatives en cours pour le retour au dialogue entre Kinshasa et Kigali, ainsi que le rôle du Togo en tant que Médiateur africain pour la paix et la stabilité entre les deux pays.

Le leader angolais a, au cours des échanges, réaffirmé son  plein soutien à la mission confiée au Président de la République, et salué sa diplomatie active sur l’échiquier continental.

Au Togo, la 8ᵉ édition du Festival national des danses traditionnelles (FESNAD) connaîtra son apothéose le 26 avril prochain au Centre togolais des expositions et foires (CETEF). L'annonce a été faite par la ministre en charge de la Culture, Yawa Kouigan.

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L'événement, organisé en collaboration avec le Conseil de l’Entente et placé sous le haut parrainage du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’inscrit dans le cadre de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance. Les groupes folkloriques issus des différentes régions administratives du pays prendront part aux manifestations, autour du thème : « Nos danses, notre identité, notre fierté ».

Le festival représente un cadre d’expression authentique de la richesse culturelle. Il met en valeur la diversité des rythmes et des pas de danse propres à chaque communauté, tout en favorisant la transmission intergénérationnelle du patrimoine immatériel.

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