Au Togo, la saison de la chasse est officiellement ouverte dans la préfecture de la Kozah. Le coup d’envoi de cette période, d’une durée d’environ un mois, a été donné lundi 10 mars à Pya Hodo, à la faveur de la danse des chasseurs.
La manifestation culturelle, organisée en présence du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a mobilisé les chasseurs issus de différents cantons, munis d’outils traditionnels et exhibant les produits de chasse. L’occasion pour ces derniers d’exprimer leur reconnaissance à Dieu et aux mânes des ancêtres pour l’abondance des récoltes.
Au cours de leurs prestations, les chasseurs et danseurs ont en outre salué la présence du chef de l’Etat, et exprimé leur attachement à sa politique de paix, de sécurité et de promotion des valeurs culturelles du pays. Symbole fort de la Kozah, la chasse traditionnelle intervient en période d’inactivité, entre les récoltes et la future saison des pluies.
La fourniture d’électricité connaîtra des interruptions dans certains quartiers et zones périphériques de la capitale à partir du mercredi 12 mars jusqu’au dimanche 16 mars, a annoncé la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison de travaux de raccordement et de mise en service de nouveaux ouvrages.
Les coupures interviendront entre 8h et 20h au plus tard, selon les zones ciblées. À cet effet, la compagnie publique « recommande que les appareils soient débranchés lorsqu’une coupure intervient ».
Programme des interruptions
Mercredi 12 mars 2025
08h30 à 12h30: Planète Love, Gbomamé, Balíssimé, Gendarmerie Sagbado et leurs environs.
09h à 11h : Écho de Zanguéra, La Madonne Zanguéra, Lycée les AS, Régina Pacis, Kohé, Zanguéra Klémé, Attila Monou et leurs environs.
18h30 à 20h00 : Zanguéra, Ogomédékpo, Klémé Kpodji, Ségbé, Akato Démé, Akato, Ségbégan, Lankouvi et leurs environs.
Jeudi 13 mars 2025
08h00 à 12h00 : Klémé Kpodzi, Ogomédékpo, Zanguéra Dékpo et leurs environs.
09h00 à 13h00 : Flouzito, Zanguéra Adjidjironkpo, Zanguéra Klikamé et leurs environs.
Vendredi 14 mars 2025
09h00 à 13h00: Ségbé, Akato Démé, Klémé Démé et leurs environs.
Samedi 15 mars 2025
09h00 à 13h00 : Zone Légbassito, Vokiké et leurs environs.
Dimanche 16 mars 2025
08h00 à 12h00 : CEG Zanguéra, Sanyramé, Bar Commissaire et leurs environs.
09h00 à 13h00 : Zone Smart, Mibem, Gold Seed et leurs environs.
Au Togo, la chefferie traditionnelle va connaître une restructuration visant à mieux organiser son fonctionnement. Une tournée nationale de collecte des données de base sur les chefs de cantons et de villages est en cours afin d'établir un répertoire actualisé.
L'initiative portée par le ministère de l'Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Chefferie Coutumière, vise à créer un fichier national fiable, permettant de centraliser les informations relatives aux chefs traditionnels. Il s’agit, non seulement de rendre cette chefferie plus visible, mais aussi, de confronter les données actuelles à la réalité du terrain.
Pour rappel, les chefs traditionnels sont garants des us et coutumes de leurs communautés. Leur rôle s’étend à la médiation sociale, à la préservation du patrimoine culturel et à l’appui aux autorités locales dans la gestion des affaires communautaires.
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Au Togo, les préparatifs ont démarré pour la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme national de développement du secteur de l’Eau au Togo (PND Eau). Une réunion conjointe de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de l’Agence Française de Développement (AFD) a eu lieu dans ce sens, le 4 mars dernier à Lomé.
Au cours des échanges, la BEI a exprimé sa volonté d’accompagner la mise en œuvre de cette phase 2, qui s’étendra jusqu’au 31 décembre 2026. Un accent particulier sera mis sur le renforcement de l’approvisionnement en eau potable dans les centres urbains de la région des Savanes, ainsi que dans les centres semi-urbains des régions de la Kara et des Plateaux.
La rencontre a également été l'occasion de faire le point sur l'avancement de la première phase du programme, financée par l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 40 millions d’euros (26 milliards FCFA). Cette phase a permis l’extension des réseaux d’eau potable dans les zones non couvertes par la TdE et la réalisation d’études stratégiques essentielles pour la suite du projet.
Pour rappel, l’objectif global du projet est de contribuer significativement à l’amélioration de la qualité de vie et au développement économique dans les centres urbains de la région des Savanes et les zones semi-urbaines de la région des Plateaux et de la Kara. L'ambition du Togo qui a enregistré des progrès significatifs au cours des dix dernières années, est d’atteindre un taux d’accès de 80% d’ici à la fin de l’année 2025.
L’Association des grandes entreprises du Togo (AGET) a présenté vendredi 07 mars à Lomé, la 5ème édition de son ‘Livre Blanc’, principal document d’expression du secteur privé sur l’économie nationale. La nouvelle mouture, qui intervient après celles de 2008, 2011, 2015 et 2020, a été élaborée autour de trois piliers essentiels (innovations, investissements et politiques publiques), à l’issue de consultations multisectorielles.
Dans ses grandes lignes, le Livre Blanc 2024 prend en compte les nouveaux défis, analyse 22 secteurs clés, et propose 181 recommandations structurées autour de quatre axes stratégiques : la modernisation des infrastructures, l’inclusion sociale, la compétitivité des entreprises et le renforcement de l’attractivité du pays. En outre, le document met particulièrement en lumière des problématiques récurrentes liées au foncier, à l’énergie, ou encore au financement des entreprises, et énumère des pistes de solutions pour doter le Togo d’une « économie diversifiée, moderne, et compétitive à l’échelle nationale ».
« Nous avons choisi comme thème spécial cette année l’innovation, l’investissement et la politique publique, car ces trois éléments sont essentiels pour réinventer notre développement et notre force économique », a expliqué le président de l’AGET, Jonas Daou, lors de la présentation. Le gouvernement, représenté par la ministre en charge du commerce, Rose Kayi Mivedor, a salué la publication du Livre, qui est désormais une tradition, et qui illustre la « vitalité du dialogue public-privé et de l’engagement du secteur privé de continuer à jouer, aux côtés des pouvoirs publics, un rôle déterminant dans la construction d’une économie dynamique, résiliente et compétitive ».
Pour rappel, l’AGET recensait en fin d’année écoulée, 89 entreprises membres évoluant dans divers secteurs, représentant un chiffre d’affaires de 1456,42 milliards FCFA (en 2023) et employant 14.658 employés. Quant à sa contribution aux recettes fiscales nationales, elle était estimée à 1312,83 milliards FCFA.
Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, Foli-Bazi Katari, a tenu en fin de semaine écoulée une séance de travail avec une mission d’inspection de la commission européenne, conduite par l’ambassadeur de la délégation de l’Union européenne (UE), Jones Gwilym. La rencontre a permis d’évaluer l’état d’avancement des projets financés par l’UE et d’explorer de nouvelles stratégies de coopération.
Les échanges ont porté sur plusieurs sujets, notamment le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC+), la gestion des aires protégées, le rôle des ONG et l’assistance technique. S’agissant du PALCC+, le ministre a évoqué quelques difficultés rencontrées au début, avant d’assurer que des ajustements ont été apportés et que le projet se déroule désormais normalement.
Sur la gestion des aires protégées, l’officiel a mis en avant l’engagement du gouvernement à mieux structurer ces espaces naturels, notamment les parcs Oti-Kéran, Fazao-Malfakassa et Togodo, à travers une nouvelle loi et l’opérationnalisation très bientôt de l’Office national des aires protégées. Foli-Bazi Katari a en outre insisté sur l’implication des communautés riveraines et la nécessité pour les ONG engagées dans le domaine de respecter la réglementation en vigueur.
“La priorité du gouvernement est d’organiser et d’aménager les aires protégées afin qu’elles soient bien entretenues et surveillées, avec l’implication des populations riveraines”, a indiqué le ministre.
Financé à hauteur de 30 millions d’euros, soit environ 19,6 milliards FCFA, le PALCC+ vise à mieux gérer les aires protégées de Fazao-Malfakassa, d’Abdoulaye et de Togodo. Il ambitionne également de renforcer la résilience des populations face aux effets du changement climatique.
En rappel, le Togo et l’UE sont liés depuis 2021 par un nouveau cadre de partenariat.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) renforce son ancrage territorial. L’institution a officiellement activé jeudi 6 mars, ses représentations régionales consulaires à la faveur d’une rencontre à Kpalimé.
L’initiative s’inscrit dans une stratégie de décentralisation visant à rapprocher la CCI-Togo des opérateurs économiques et à dynamiser l’activité du secteur privé à l’échelle nationale. De fait, les représentations régionales consulaires auront pour mission d’assurer la présence de la CCI-Togo auprès des acteurs économiques et des pouvoirs publics locaux.
Dans cette dynamique, des journées portes ouvertes seront organisées dans chaque région afin de mieux faire connaître l’institution consulaire et ses représentations régionales. Le but est de renforcer la collaboration avec les autorités locales et de mobiliser davantage d’opérateurs économiques autour des actions de la CCI-Togo.
Pour rappel, la CCI-Togo est la principale interface entre le secteur privé et les pouvoirs publics. Elle a pour mission de soutenir le développement des entreprises et de promouvoir l’investissement.
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La Représentation nationale a adopté vendredi 07 mars à Lomé, les projets de loi de règlement du budget de l’Etat, pour les exercices 2020 et 2021. Le vote, qui s’est déroulé en présence de commissaires du gouvernement, est intervenu lors de la troisième séance plénière de la première session extraordinaire de l’année, ouverte en début de semaine.
Ce 7 mars 2025, les députés de la première législature de la Ve République ont adopté à l'unanimité les projets de loi de règlement du budget de l'État pour les exercices 2020 et 2021.
— Assemblée Nationale Togolaise (@assnatTogo) March 7, 2025
Ce vote traduit la volonté de garantir une gestion efficace et responsable des finances… pic.twitter.com/fDYwlmRBQE
Les textes, soumis par l’exécutif, visaient notamment à présenter et analyser l’exécution du budget de l’État pour les exercices 2020 et 2021, et à démontrer comment les recettes fiscales et non fiscales ont été mobilisées.
Concrètement, il ressort, pour l’exécution des deux lois de finances, des résultats positifs respectifs de 102,8 milliards FCFA et 27,3 milliards FCFA. Dans le détail, on note pour l’exercice 2020, un montant total de 1612,6 milliards FCFA de ressources réellement perçues sur des prévisions initiales de 1676,8 milliards, soit un taux d’exécution de 96,2%. Quant aux charges exécutées au titre des programmes et dotations, il s’élève à 1509,9 milliards FCFA contre une prévision de 1676,8 milliards, soit un taux d’exécution de 90%.
En ce qui concerne l’exercice suivanr, le montant total des ressources réellement perçues est de 1641,2 milliards FCFA, sur des prévisions initiales de 1702,9 milliards. Soit, un taux d’exécution de 96,4%. Le montant des charges exécutées est, au titre des programmes et dotations, d’une valeur de 1 613,9 milliards sur une prévision de 1702,9 milliards, soit un taux d’exécution de 94,8%.
« L’exercice de ce jour traduit la volonté commune du gouvernement et de la représentation nationale à œuvrer dans le sens de la démocratie et de la transparence financières en vue du développement et du bien-être des populations, une gestion rigoureuse malgré les contingences, une amélioration notable de la qualité des documents budgétaires, un respect méticuleux des procédures d’exécution budgétaire, une meilleure mobilisation des ressources internes ainsi qu’une meilleure traçabilité des ressources publiques », a déclaré le président de l’assemblée nationale, Kodjo Adedze lors des discussions législatives.
Outils essentiels de reddition des comptes de la nation, les lois de règlement permettent de constater les résultats définitifs de l’exécution budgétaire et d’assurer un contrôle rigoureux a posteriori.
Une délégation du National Defense College (NDC) du Nigéria a effectué mercredi 5 mars, une visite d’études à l’Office Togolais des Recettes (OTR) à Lomé. La mission s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale d’études menée dans six pays africains, dont le Togo, afin de mieux comprendre les enjeux économiques et sécuritaires dans la sous-région.
Les échanges ont porté sur les missions de l’OTR, son rôle dans le développement socio-économique du pays, ainsi que les efforts déployés pour lutter contre la fraude et les trafics illicites. La collaboration entre l’administration fiscale et les forces de sécurité a également été au cœur des discussions.
Créé en 1992, le National Defense College est la plus haute institution de formation militaire du Nigéria, spécialisée dans la formation stratégique des officiers supérieurs. Depuis son ouverture, il a formé de nombreux cadres militaires et civils, y compris des officiers issus de plusieurs pays africains.
Au Togo, l’OTR est chargé de la mobilisation des recettes fiscales et douanières. Pour l’année en cours, 1208 milliards de FCFA de recettes sont attendues.
En prévision de la saison des pluies qui est imminente, le gouvernement se mobilise. Une rencontre présidée par le Premier ministre, Victoire Dogbé, a réuni, mardi 4 mars, à la Primature, les ministres, préfets, maires et organes chargés de la gestion des risques. Objectif : faire le bilan des actions mises en œuvre en 2024 dans le cadre du Plan de préparation et de réponse (PPR) aux inondations et définir les mesures à renforcer pour l’année en cours.
Concrètement, dans le Grand Lomé, sur les 38 activités prévues dans le PPR, 37 ont été réalisées, avec un financement de 50 millions FCFA complété par un appui additionnel de 1,69 milliard FCFA. Il s’agit entre autres de l’évaluation des sites d’accueil des sinistrés, l’entretien des équipements d’intervention, l’acquisition de motopompes et de la mise en place d’un dispositif de drainage des eaux. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation ont été menées à travers les médias et sur le terrain afin d’inciter les populations à adopter des comportements préventifs.
Des mesures renforcées pour 2025
Pour l’année en cours, 26 nouvelles actions viennent compléter les efforts déjà engagés. Elles portent sur l’intensification des travaux d’assainissement, l’amélioration du matériel d’intervention et le renforcement des activités de sensibilisation. Le curage des caniveaux, le dragage des bassins de rétention et l’installation d’équipements de pompage figurent parmi les priorités identifiées.
Dans cette dynamique, un comité de suivi sera mis en place pour assurer une meilleure coordination des interventions. L’occasion pour la cheffe du gouvernement d’insister sur la nécessité d’une mobilisation et d’une synergie entre tous les acteurs impliqués, notamment l’Agence nationale pour la protection civile (ANPC), l’Agence nationale d’assainissement et de salubrité publique (ANASAP) et l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET).
« Nous devons continuer à agir avec anticipation, engagement collectif et réactivité. Des mesures préventives robustes doivent être mises en place pour renforcer la résilience du pays face aux inondations », a indiqué Victoire Dogbé.
Pour rappel, depuis l’an dernier, une étude est en cours pour élaborer un modèle de gestion des inondations dans le Grand Lomé, avec le soutien de la Banque mondiale.