RTG

RTG

Le Togo, représenté par le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze, a participé en fin de semaine dernière à Brazzaville, à la première conférence internationale sur l’afforrestation et le reboisement. L’événement, initié par le leader congolais, Denis Sassou N’Guesso et placé sous l’égide de l’Union africaine, a réuni des centaines de participants de haut niveau, parmi lesquels des chefs d’Etat et de gouvernement. 

Les travaux ont été l’occasion de plancher sur l’urgence climatique, et la nécessité pour le continent de remédier à la déforestation qui a atteint, selon les dernières statistiques, des limites critiques. 

Au cours de son intervention, le chef du parlement a rappelé l’engagement du Togo sur le sujet, et présenté les différentes initiatives prises par le gouvernement dans ce sens. Entre autres, l’extension de la couverture forestière nationale, la restauration des paysages dégradés, la campagne de reboisement massif illustrée par l’ambition décennale de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030, ou encore l'implantation de forêts cantonales et communales

Le Togo appelle à une coopération internationale renforcée pour l'afforestation et le reboisement afin de lutter contre le changement climatique et préserver nos écosystèmes”, a notamment déclaré Kodjo Adedze.

A l’issue du sommet, plusieurs engagements ont été pris par les différentes parties.

En séjour à Brazzaville en fin de semaine dernière où il a participé à la première conférence internationale sur l'afforestation et le reboisement, le Président de l’Assemblée nationale, Kodjo Adedze a rencontré son homologue congolais, Isidore Mvouba. 

Au centre des échanges entre les deux personnalités, l’approfondissement des relations bilatérales entre les deux institutions parlementaires au profit des populations, ainsi qu’un tour d’horizon de la coopération entre les deux pays, matérialisée par les fréquentes concertations entre leurs dirigeants. 

Le Togo et le Congo entretiennent en effet d’excellentes relations multiformes. Ces dernières années, les deux pays ont engagé plusieurs initiatives, afin de dynamiser davantage leur partenariat.

Les pèlerins togolais ont achevé il y a quelques jours leur retour au pays, après leur séjour à la Mecque. Conformément aux dispositions sanitaires édictées le 28 juin dernier par le gouvernement pour sécuriser leur retour, les fidèles ont été soumis à une série de mesures préventives, dont les résultats ont été concluants, a annoncé lundi 08 juillet l’exécutif. 

De façon concrète, les mesures de prévention contre la Covid-19 et les autres agents pathogènes respiratoires ont été bien appliquées. En conséquence, sur les tests-Covid effectués sur l’ensemble des 2.348 pèlerins à leur retour, seuls 17 ont été détectés positifs, ce qui équivaut à un taux de 0,7% sans incidence, comparativement à la population générale. 

En outre, aucun des pèlerins testés positifs ne présentait de symptôme et tous avaient une faible charge virale évoquant une ancienne infection, selon les analyses. D’ailleurs, ces derniers ont été soumis aux mesures appropriées. 

Face à ces résultats, le gouvernement a félicité les pèlerins pour leur adhésion aux dispositions prises, et a invité la population au maintien de la vigilance.

La conférence régionale de l’Afrique de l’Est, organisée en prélude au 9ème Congrès panafricain au Togo, s’est tenue en fin de semaine écoulée à Dar-es-Salam (Tanzanie). L'événement organisé par le Togo et la Tanzanie s’est déroulé en visioconférence sous le thème : « Africanophonie, cultures, éducation et identité panafricaine ».

Les travaux, co-présidés par les chefs de la diplomatie des deux pays Mbarouk Nasor Mbarouk et Robert Dussey, ont été l'occasion de plancher sur la promotion de l’africanophonie, qui désigne tous les peuples africains, la diaspora et les descendants d’Africains qui parlent une ou plusieurs langues africaines.

Dans ce sens, une déclaration dite de Dar-es-Salam a été adoptée à l’issue de la rencontre appelant à « la valorisation du potentiel intégrateur des langues africaines transfrontalières qui sont de véritables vecteurs d’intégration et de renforcement de l’harmonie entre les peuples du continent dans le contexte actuel du renouveau du panafricanisme ».

Pour rappel, cette conférence régionale de l’Afrique de l’Est est la cinquième du genre après celle de l’Afrique de l'Ouest, du Nord, du Centre et australe.

Au Togo, la cinquième édition de la Foire « Made in Togo » dédiée à la promotion et à la consommation des produits locaux, ouvrira ses portes le vendredi 26 juillet prochain. L'événement aura lieu sur le site du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF).

Pendant près de dix jours, les visiteurs auront l’occasion de parcourir les stands occupés par plus d’une centaine d’exposants, proposant des produits et mets exclusivement locaux. L’initiative vise à promouvoir d’une part les produits d’origine togolaise afin de favoriser et d’encourager leur consommation et d’autre part, la culture togolaise.

« Cette foire constitue un cadre de promotion de la consommation des produits locaux, tant matériels qu’immatériels (chants, danses, sonorités musicales, etc.) », a indiqué Alexandre de Souza.

Notons que la foire Made in Togo se tiendra en prélude à la 19è Foire Internationale de Lomé (FIL) prévue du 22 novembre au 8 décembre 2024.

Au Togo, les pratiques et investissements devraient connaître une amélioration dans le secteur de l’eau et de l’assainissement. L’ONG Plan international Togo et le Cadre de concertation des acteurs de l’eau et de l’assainissement de base au Togo (CCEABT) ont signé en fin de semaine écoulée, un mémorandum d’entente dans ce sens.

Ce partenariat parrainé par le ministère de l’eau et de l’hydraulique villageoise, vise à renforcer les efforts pour améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement durable dans toutes les communautés.

De façon concrète, cette alliance crée une passerelle entre le monde de la recherche et les actions de terrain, pour une meilleure approche des interventions, en prenant en compte les réalités socioculturelles et géographiques du pays.

« En parrainant ce mémorandum d’entente, nous nous engageons à travailler main dans la main pour un Togo meilleur, plus résilient et plus durable », a indiqué le directeur de cabinet du ministère de l'Eau, Adjama Affo Bôni.

Pour rappel, au Togo le taux d’accès à l’eau est en nette progression ces dernières années. L'ambition du pays est d’atteindre 85% de taux d’accès à la fin de l’année 2025.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé sera à nouveau médiateur dans la résolution de questions régionales. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), réunie le dimanche 07 juillet en session ordinaire à Abuja (Nigéria), a en effet sollicité le chef de l’Etat, aux côtés de son homologue du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, désigné Facilitateur de la Cedeao, dans les discussions de la Communauté avec l'Alliance des Etats du Sahel (AES). 

Les deux chefs d’Etat devront notamment poursuivre les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui ont conjointement annoncé il y a quelques mois, leur retrait de l’organisation communautaire et la création d’une nouvelle entité tripartite.

En attendant les nouvelles consultations, la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement a lancé les démarches en vue de disposer d’un plan, afin de faire face aux éventualités. 

Pour rappel, Faure Gnassingbé avait été désigné pour faire partie d’un groupe de dialogue avec le Niger

L’Agence Togo Digital (ATD), principale structure gouvernementale de coordination et d’exécution des projets digitaux, s'apprête à lancer une tournée de sensibilisation à l’endroit des Très petites et moyennes entreprises (TPME). L’opération prévue du 29 juillet au 10 août prochains se déroulera dans les cinq régions administratives du pays.

Dénommé « DigiTour », ce périple vise à édifier les responsables des TPME sur les opportunités qu’offre la digitalisation et les potentiels usages du numérique dans la gestion quotidienne de leurs affaires.

Concrètement, ces entrepreneurs seront renseignés sur les outils de gestion financière, la protection des données et l’optimisation de la présence en ligne. Les modules porteront également sur les outils de gestion de stock et la présentation des plateformes de visibilité et de compétitivité en Afrique.

Les entreprises intéressées devront figurer dans la base de données d’une structure d’appui (SAEI, FAIEJ, CNP, GTPME-PMI, ANPGF) ou d’un regroupement d’entreprises. Elles doivent également disposer de la carte CFE et comptabiliser au moins deux années d’activités.

Les inscriptions dont la clôture est prévue le 14 juillet se font via le lien dédié.

Au Togo, les établissements de tourisme et autres lieux assimilés devront désormais, mettre davantage en avant la télévision nationale (TVT) dans leurs espaces. La demande a été faite aux promoteurs le vendredi 05 juillet dernier par le ministre en charge du secteur, Gbenyo Lamadokou.

La décision, prise dans un contexte de promotion de la ‘Destination Togo’ et de poursuite des initiatives d’incitation à la consommation locale, vise à assurer la promotion et la visibilité des richesses et valeurs culturelles du pays. 

Surtout, elle se justifie par la faible visibilité de la chaîne nationale d’information, au détriment de chaînes étrangères. “Il arrive qu’elle ne figure même pas dans les bouquets numériques offerts aux usagers desdits établissements”, a d’ailleurs déploré le ministre, avant de demander aux acteurs concernés de “prendre les dispositions idoines pour faire de la TVT, la chaîne de référence et de premier choix dans la programmation [des] postes téléviseurs”.  

“On n’oblige pas les gens à suivre la TVT”

Si des contrôles inopinés sont envisagés, comme pour les autres initiatives d’incitation à la promotion du local, il ne s’agit pas d’une obligation à suivre la télévision nationale. 

On n’oblige pas les gens à suivre la TVT mais qu’elle fasse partie des options pour permettre à ceux qui veulent suivre la chaîne nationale de l’avoir. C’est la solution aux plaintes récurrentes des clients des hôtels”, a précisé le ministre dans une clarification accordée à un média local après la publication de la note circulaire.

Le processus d’admission au Collège militaire Eyadema suit son cours. Le ministère des armées a publié vendredi 05 juillet, la liste des candidats retenus pour le concours d’entrée en 6ème et Seconde dans cet établissement.

En tout, ils sont 611 candidats, attendus mardi 16 juillet prochain pour la session écrite. Les épreuves se dérouleront dans six centres, répartis sur tout le territoire : EPP du camp Général Gnassingbé Eyadema à Lomé, le Lycée de Tsévié Ville 1, le Lycée d’Atakpamé, l'École du camp de la Gendarmerie Nationale de Sokodé, le Collège militaire Eyadema à Tchitchao, et l’École centrale de Dapaong.

Les candidats devront se présenter dans les différents centres, munis d’une pièce d’identité en cours de validité. En outre, ils devront impérativement compléter leurs dossiers de candidature avec les relevés de notes du CEPD et du BEPC le jour de l’écrit ou au plus tard, le vendredi 26 juillet 2024, a rappelé le ministère.

Page 4 sur 765