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Au Togo, les conjoints (légalement unis) des acteurs de l’artisanat disposent désormais d’un statut bien codifié. Le ministère chargé du secteur a en effet défini depuis le 20 mars dernier à travers un arrêté, les grandes lignes de ce statut.

Le texte détaille notamment les spécificités de chaque statut, les obligations des différentes parties, ainsi que les dispositions transitoires.

Concrètement, le conjoint de l’artisan, qui participe de manière régulière à l’entreprise artisanale, devra dorénavant opter pour un statut précis parmi trois proposés : “conjoint associé, conjoint salarié ou conjoint aide familial”. Dans le détail, le conjoint associé est “copropriétaire de l’entreprise artisanale, quel que soit son niveau d’engagement”, tandis que le conjoint salarié “est un salarié ordinaire soumis aux mêmes droits et obligations que tous les autres salariés”. Enfin, explique l’arrêté, le conjoint aide familial est considéré comme bénévole. 

Pour acter la mise en œuvre de l’un quelconque des différents statuts, le chef de l’entreprise artisanale a l’obligation de déclarer son conjoint selon son statut à la chambre de métier de sa localité. 

Pour le gouvernement qui s’est engagé à booster ce secteur important de l’économie nationale, la nouvelle disposition devrait permettre d’améliorer les conditions de travail et de vie des acteurs. Pour rappel, l’artisanat au Togo contribue à hauteur de 18% au PIB et emploie près d’un million de personnes sur tout le territoire.

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu jeudi 02 mai à Lomé, une délégation de Revival Ministries International (RMI), une organisation chrétienne basée aux USA. L’audience s’inscrivait dans le cadre de la clôture de l’activité ‘Africa Tour’, organisée par l’entité du 30 avril au 1er mai au Palais des congrès de Lomé.

Au cours de l’entretien, le leader de l’organisation, le Dr Rodney Howard-Browne, a fait le point des activités au chef de l’Etat, puis réitéré ses ambitions : “Nous sommes venus au Togo pour trois objectifs, renforcer l’église sans distinction d’obédience, aider les hommes d’affaires et renforcer nos relations avec le gouvernement”, a précisé l’évangéliste américain.

Pour rappel, l’Africa Tour, qui a concerné six autres pays en dehors du Togo, est un rendez-vous spirituel et d’affaires qui mobilise des pasteurs et évangélistes, des leaders religieux, politiques et d’opinion ainsi que des investisseurs et opérateurs économiques.

Éligible depuis fin 2022, le Togo poursuit activement la formulation de ses projets pour concrétiser l'entrée en vigueur du programme Compact du Millennium Challenge Corporation (MCC). La Cellule de Mise en Œuvre du Compact du Togo vient en effet de recruter les cabinets KPMG et McKinsey pour la réalisation des études de faisabilité des projets.

Ces deux sociétés reconnues sur le plan mondial auront à travailler sur les deux secteurs identifiés dans le cadre du programme notamment l'énergie et les technologies de l'information et de la communication (TIC).

De façon concrète, le cabinet KPMG aura pour mission de mener des études liées aux projets TIC sur une période de 12 mois. Sa filiale KPMG Advisory s'occupera des études de faisabilité sur la digitalisation des paiements.

Pour sa part, McKinsey, expert dans divers domaines, se chargera des études de faisabilité sur le développement d'un hub d'innovation sur une durée de 6 mois. Quant aux études de faisabilité dans le secteur de l’énergie, elles ont été confiées à CPCS Transcom Limited, une structure basée à Ottawa au Canada et spécialisée dans la participation du secteur privé aux infrastructures de transport et d'énergie.

Avec le démarrage du Programme Compact prévu en janvier 2026, le Togo pourrait bénéficier d’un important financement des États-Unis, en fonction de la qualité et de la pertinence des projets proposés.

L’Office togolais des recettes effectuera le mercredi 08 mai prochain une vente aux enchères publiques au parc des véhicules de la Division de lutte contre la fraude et les trafics illicites à Tsévié et à la base de l’USID.

En tout, 11 véhicules usagés et 1.157 colis divers seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non-remboursable de 5 000 FCFA. Le paiement se fera au comptant et sur place majoré de 12%, avec enlèvement immédiat des biens adjugés.

Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies, ou en souffrance sous douanes.

Le Togo a célébré mercredi 1er mai, comme dans presque tous les autres pays de la planète, la Fête du Travail. L’événement qui donne généralement lieu à des festivités de divers ordres, a de nouveau été marqué par une rencontre entre le gouvernement et ses partenaires sociaux, notamment les centrales syndicales et le patronat. 

Au menu de la discussion, les grands enjeux du dialogue social dans le pays, et leurs modalités d’amélioration. Face aux représentants syndicaux, le ministre chargé du travail, Gilbert Bawara, est revenu sur les sujets clés de l’actualité sociale nationale comme l’assurance maladie universelle (AMU), la sécurité sociale, et les conditions de vie des travailleurs, avec la promesse de discussions approfondies bientôt. 

Quant au traditionnel cahier des doléances remis chaque année à l’exécutif et au patronat, il sera transmis lors d’une seconde phase de célébration différée du 1er mai. 

Un peu plus tôt dans la journée, le Président de la République avait dans son message annuel, encouragé “les travailleurs de notre pays à maintenir constamment la quête de l’excellence, la poursuite de l’intérêt général et la culture du résultat”. 

Initialement prévue ce 02 mai, l’ouverture de la phase des candidatures pour le renouvellement des instances de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo) est reportée à une date ultérieure. L’annonce est faite ce jeudi 02 mai via un communiqué du président de la commission électorale consulaire.

Ce processus électoral s’inscrit dans le cadre d’une vaste restructuration de la Chambre, souhaitée par le gouvernement. Ceci, avec pour objectif  de doter le pays d’une entité inclusive, facilitant la représentation des divers acteurs des secteurs du commerce et de l’industrie.

Il y a une semaine, les listes définitives des électeurs inscrits pour ces élections ont été dévoilées.

Au Togo, le Fonds Tinga, mécanisme facilitant l'accès à l'électricité pour les populations à faibles revenus, continue de se déployer à grande vitesse. En 2023, 20 971 branchements ont été effectués dans trois régions.

Ce chiffre, dévoilé par le ministère de l'Économie dans le "Rapport de mise en œuvre des réformes pour l'année 2023", correspond à un taux de réalisation de 52,42 % sur les 40 000 branchements initialement prévus.

Ces branchements électriques, réalisés dans les régions des Savanes, de la Kara et des Plateaux, ont contribué à accroître le taux d'électrification. Plus précisément, le taux est passé de 22 % à 33 % entre 2022 et 2023 dans la région des Savanes. Sur la même période, la couverture est passée de 35 % à 44 % dans la région de la Kara, et de 29 % à 39 % dans la région des Plateaux, soit une progression de 10 %.

Opérationnel depuis avril 2022, le Fonds Tinga permet aux ménages défavorisés de se connecter au réseau électrique moyennant un paiement mensuel de 1000 FCFA, étalé sur une période pouvant aller de 4 à 10 ans.

À ce jour, le programme récemment lancé dans les régions Centrale et Maritime a permis de raccorder près de 42 000 foyers, soit près de 300 000 personnes.

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a accueilli le mardi 30 avril la délégation d’observation électorale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’objectif de cette rencontre était de présenter un bilan de la mission de cette organisation au chef de l’État, au lendemain des élections législatives et régionales.

La délégation, menée par l’ancienne Vice-présidente de la Gambie, Fatoumata Jallow-Tambajang, a salué le déroulement fluide et transparent du processus électoral, ainsi que son caractère paisible, ouvert et inclusif. « Selon ce que nous avons observé dans les cinq régions du pays, les élections étaient transparentes et inclusives. Toutes les parties prenantes étaient présentes », a déclaré la cheffe de mission de la CEDEAO. « La CENI a bien travaillé et assuré une communication efficace. Les citoyens sont venus voter conformément aux procédures établies », a-t-elle ajouté avant d’affirmer : « Nous avons également constaté une forte mobilisation de la jeunesse. »

Pour rappel, une mission d’information de la CEDEAO était présente au Togo depuis le 15 avril afin de suivre les préparatifs du double scrutin législatif et régional.

Le Chef de l’État, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est entretenu mardi 30 avril 2024 avec la délégation de la Mission d'observation électorale de l'Union africaine (MOE UA), menée par l'ambassadeur Calixte Aristide Mbari. Présente sur le territoire togolais depuis le 21 avril, cette mission a surveillé le déroulement des élections législatives et régionales qui ont eu lieu le lundi 29 avril dernier à travers le pays.

Lors de cette rencontre, l'ambassadeur Mbari a présenté un compte rendu de leur mission au chef de l'État, exprimant l'espoir que le double scrutin contribue significativement au renforcement de la démocratie, ainsi qu'à la paix et à la stabilité nationales.

« Nous avons observé les élections. Il est alors nécessaire, en ce moment, que nous puissions également rencontrer la plus haute autorité afin de partager nos observations sur la conduite du processus et échanger avec Son Excellence sur un certain nombre d’éléments dont il était nécessaire de tenir compte pour le renforcement de la démocratie dans le pays, » a confié l'ambassadeur Calixte Aristide Mbari.

« Nous sommes satisfaits de ces entretiens et nous souhaitons que les résultats puissent contribuer à l’ancrage démocratique, à la consolidation de la paix et à la stabilité dans le pays, » a-t-il poursuivi.

La délégation a particulièrement salué la bonne conduite et l'inclusivité du processus électoral, notamment le fait que tous les partis politiques ont pu participer à ce processus. « Un élément fondamental », à l’actif, selon lui, de « tous les acteurs politiques togolais qui ont pris l’engagement de se présenter dans cette course afin de renforcer l’ancrage démocratique et donc la cohésion dans le pays ».

L'Union africaine s'est également réjouie de la participation croissante des femmes à ces élections, surtout leur présence marquée sur les listes électorales. L'organisation a encouragé le Togo à poursuivre les efforts pour garantir une représentation féminine plus importante à l'Assemblée nationale et au sein des conseils régionaux.

La Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) a déclaré que les élections législatives et régionales du 29 avril étaient « libres, équitables et transparentes ». C'est ce qu'a affirmé la mission électorale de l'organisation, déployée le lundi 29 avril, dans son rapport publié mardi.

Dirigé par Sangaré Youssouf, le groupe d'observateurs a surtout souligné la qualité du « matériel électoral », « l'emplacement des urnes et celui des isoloirs dans les bureaux de vote qui garantissaient respectivement la transparence et la discrétion des élections ». La mission a également salué le « professionnalisme des forces de sécurité, mobilisées pour les élections législatives et régionales ».

Bien que quelques incidents mineurs, notamment une répartition inégale des délégués des partis politiques et des observateurs internationaux, aient été relevés, ils n'ont pas remis en cause l'intégrité du scrutin, indique l'institution qui regroupe 29 États africains avec pour objectif de promouvoir les échanges économiques et les liens socio-culturels entre ses membres.

Ces élections dont les résultats provisoires sont attendus au cours de la semaine, permettront de renouveler l’Assemblée nationale qui comptera 113 députés, et d’élire pour la première fois, les conseillers régionaux, au nombre de 179.

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