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En 2023, les opérateurs Togocom et Moov Africa Togo ont dominé le classement de la connectivité mobile en Afrique de l'Ouest, faisant du Togo, le pays ayant proposé les meilleures performances de l’internet mobile dans la sous-région. C’est ce qui ressort du dernier baromètre du spécialiste mondial de l’évaluation des réseaux de télécommunications, nPerf

L’évaluation, rapportée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), a notamment porté sur les diverses performances des connexions internet mobiles dans les zones Uemoa et Cedeao. 

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Dans le détail, le Togo affiche les meilleures performances au niveau de la qualité des débits (montants et descendants), du temps de réponse, de la navigation, ou encore du streaming vidéo. 

Au classement, Togocom et Moov Togo devancent de loin leurs homologues du Bénin (Moov), du Sénégal (Orange), et de la Côte d’Ivoire (Orange), dans le Top 5.  

Dans une note publiée ce mercredi 08 mai, le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale, cheville ouvrière des dernières réformes impulsées sur le plan de la connectivité internet, a félicité le régulateur et les opérateurs. 

Pour le Togo, l’ambition est claire, maintenir le rythme et se rapprocher des meilleures pratiques internationales en la matière, en ligne avec la stratégie Togo Digital 2025 qui aspire à faire du Togo, un hub digital. 

La capitale togolaise abrite depuis lundi 06 mai, une rencontre consacrée à la création d’un fonds dédié à la recherche et l’innovation. Les travaux réunissent les experts et cadres des universités de 20 pays membres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP).

A ces assises qui prennent fin ce mercredi 08 mai, des initiatives seront prises pour renforcer les instruments de financement dans le domaine de la recherche et de l'innovation.

Concrètement, il s’agit pour les participants de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour créer des fonds nationaux qui seront destinés à la recherche et à l’innovation. Dans ce sens, un manuel qui servira de guide sera élaboré à la fin des travaux.

La rencontre de Lomé permettra en outre de mettre en place un réseau transnational des acteurs en charge de la recherche et de l’innovation. Ce réseau « va poser les bases d’une collaboration régionale et sous-régionale visant à garantir des réponses efficaces et efficientes aux problèmes nationaux complexes et transfrontaliers, en matière de financement de la recherche et de l’innovation », a expliqué Dzifa Gameti, directrice de cabinet du ministère en charge de l’enseignement supérieur.

Au Togo, des efforts se poursuivent pour mobiliser des fonds en faveur de la recherche et de l’innovation. Le pays a d'ailleurs créé un comité d’experts, chargé de travailler sur la faisabilité de la mise en place de ce fonds.

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a procédé le lundi 06 mai à la mise en demeure de la chaîne de radio française RFI (Radio France Internationale). Ceci, en raison d’un “traitement inéquitable de l’information” et de la “diffusion de fausses informations sur le Togo”.

La mesure, communiquée par le président de l’institution, Pitalounani Telou, fait suite à une série de rappels effectués par le régulateur, sur l’obligation de neutralité et d’équité dans le traitement de l’actualité sur le pays. 

Selon le gendarme de l’audiovisuel, les dernières illustrations concernent notamment un segment diffusé le dimanche 5 mai dernier dans lequel il a été incorrectement fait mention d’une interdiction formelle de toutes les manifestations contre la Vème République en vigueur dans le pays, ainsi que la couverture des récentes élections. 

Ces inexactitudes répétées dans vos reportages ne sont pas seulement préjudiciables à l’image du Togo, mais violent également les principes fondamentaux du journalisme. Si de tels agissements se répètent, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication se verra contrainte d’envisager des mesures appropriées, y compris la suspension de votre droit de diffusion sur le territoire national jusqu’à nouvel ordre”, a sommé l’institution.

En outre, une réponse formelle a été demandée au média public français dans un délai de quinze jours. 

Le Togo, représenté par une délégation du ministère du commerce, prend part depuis le lundi 06 mai à Genève (Suisse), à la 7ème session du Groupe intergouvernemental d’experts (GIE) du commerce électronique et de l’économie numérique. Les travaux, organisés par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), portent sur la préparation au numérique des pays en développement membres de l’institution. 

Durant trois jours, les assises offriront l’occasion de plancher sur le niveau d’avancement des pays, dans le domaine du commerce électronique et de l’économie numérique. Pour le Togo qui s’est engagé depuis plusieurs années dans un processus devant lui permettre de tirer pleinement profit de ces secteurs, la session de Genève sera également l’opportunité de s’imprégner des différentes stratégies développées dans les autres pays.

Pour rappel, depuis 2021, le Togo consacre une semaine à la promotion du e-commerce.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié lundi 06 mai à Lomé, les résultats provisoires des élections régionales du 29 avril dernier. Comme aux Législatives, le parti Union pour la République (UNIR) arrive largement en tête, avec un score de 137 conseillers régionaux obtenus sur les 179 à pourvoir

Le reste des sièges se répartit entre l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) qui obtient 9 conseillers, l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) ? 8 sièges, le Bloc Alternatif Togolais pour une Innovation Républicaine (BATIR) et l’Union des Forces de Changement (UFC) qui obtiennent chacun 5 sièges, la Dynamique de la Majorité du Peuple (DMP), 4 sièges, les Forces démocratiques républicaines (FDR) et le Pacte socialiste pour le renouveau (PSR), respectivement 3 et 2 sièges. 

Enfin, les formations politiques ou listes indépendantes telles que le CAR, le NET, le PDP, le HP, le ND, et le VSV obtiennent chacune un siège.   

Au total, a précisé la Commission, 21 sièges seront occupés par des femmes. 

Selon les estimations, un peu plus de 2,5 millions d’électeurs ont pris part au vote, soit un taux de participation de 62,03%. 

Les résultats seront transmis à la Cour Suprême, qui se chargera de leur proclamation définitive. 

Au Togo, les discussions se poursuivent en vue d’une meilleure mise en œuvre de l’Assurance maladie universelle (AMU), opérationnelle depuis le 1er janvier. Lundi 06 mai à Lomé, une rencontre a réuni dans ce sens les centrales syndicales.

L’assise initiée par le Cadre permanent de concertation bipartite (CPCB) avec le soutien du Bureau international du travail (BIT), vise à réfléchir sur les différents mécanismes d’application de l'AMU.

Durant trois jours, il s’agira d’échanger sur les orientations du gouvernement en matière d’AMU et de relever les défis rencontrés par les partenaires sociaux dans la mise en œuvre de ce régime.

« L’adoption de cette assurance est un tournant, une réponse audacieuse à un problème urgent, mais dont la mise en œuvre requiert de profondes réflexions et une action concertée de tous, car sa mise en œuvre suscite des préoccupations relatives à son financement », a indiqué Yawovi Fantowou, directeur régional du travail.

Pour sa part, le président du Conseil national du patronat (CNP), Laurent Coami Tamegnon, a expliqué que cette rencontre est une occasion pour les participants de se pencher sur les défis concrets et les opportunités de l’AMU.

Créé en 2020, le CPCB est une plateforme d’échanges entre les centrales syndicales et le Conseil National du Patronat. Il a pour mission de traiter de toutes les questions d’intérêt commun ou spécifique aux employeurs et travailleurs relevant du secteur privé.

Le processus de recrutement du nouveau directeur général de Cyber Defense Africa (CDA) connaît une nouvelle extension. Le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale a en effet reporté jusqu’au 31 mai prochain la date limite du dépôt de candidatures. 

Le profil du futur responsable demeure le même, celui-ci devra notamment justifier d’au moins une décennie “d’expérience professionnelle réussie dans le domaine de la cybersécurité, des services informatiques ou des télécommunications”. Une fois sélectionné, il sera basé à Lomé durant la durée de son mandat de deux ans, renouvelable.

Entre autres missions, il devra, en collaboration avec le Conseil d’administration, “définir et exécuter les objectifs stratégiques de la société et améliorer son efficacité opérationnelle”.

Pour rappel, Cyber Defense Africa, créée en 2019 à la faveur d’une joint-venture entre le gouvernement et le spécialiste polonais de la cybersécurité Asseco, est chargée d’assurer la sécurisation des systèmes d’information au Togo et par-delà ses frontières.

C’est désormais officiel, le Togo passe à une nouvelle république et franchit un nouveau cap de sa vie institutionnelle. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a procédé ce lundi 06 mai 2024, à la promulgation de la loi portant révision de constitution togolaise. 

Adoptée en seconde lecture le 19 avril dernier par l’Assemblée nationale, cette révision constitutionnelle est le fruit d’une initiative parlementaire, enrichie des contributions des forces vives de la nation. 

Le texte introduit notamment des changements notables comme le passage du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, l’avènement de la fonction du Président du Conseil, ou encore la création d’un Conseil d’Etat. 

La nouvelle loi constitutionnelle sera publiée au Journal Officiel de la République Togolaise. 

Le Togo, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a pris part ce weekend, à la 15ème session de la Conférence islamique. L’événement, organisé à Banjul (Gambie), a réuni pendant deux jours, plus d’une cinquantaine de dirigeants des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). 

Les travaux, présidés par le leader gambien Adama Barrow, ont porté sur plusieurs dossiers clés dans les secteurs politique, économique, humanitaire, social et culturel, avec en point d’orgue la question palestinienne et la guerre au Proche-Orient. 

A l’issue de la conférence, une Déclaration, dite de Banjul, a été adoptée par l’ensemble des États, afin de “renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable”, et d’accélérer les efforts pour mettre fin au conflit israélo-palestinien.

En marge des travaux, le chef de la diplomatie togolaise a effectué plusieurs rencontres parallèles. 

Pour rappel, le Togo est membre de l’OCI depuis 1997. 

Au Togo, l’Ordre national des architectes (ONAT) a dévoilé en fin de semaine écoulée, son tableau pour l’année 2024. En tout, 126 architectes et 58 cabinets sont enregistrés.

Concrètement, le tableau énumère les architectes agréés et légalement habilités à exercer sur le territoire national ainsi que dans l'espace UEMOA. Sur les 126 architectes, l’on recense 20 femmes et 12 stagiaires.

« C’est désormais sur cette liste que tout demandeur de prestation doit pouvoir choisir son architecte pour mener les travaux, faire le suivi et construire notre pays. Ces architectes sont également habilités à exercer dans l’espace UEMOA », a indiqué Péyébinesso Limazie, président du conseil supérieur de l'ONAT

Selon le bureau exécutif de l’ordre, cet exercice de mise à jour du tableau « permet de rassurer la population que ceux qui y figurent sont habilités à exercer ».

Créé en 1990 par l’Etat, l’ONAT regroupe les professionnels agréés de l’architecture et veille au respect des normes professionnelles et déontologiques dans le domaine.

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