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La capitale togolaise abrite depuis lundi 24 juin, une rencontre consacrée au déploiement du Système interconnecté de gestion des marchandises en transit (SIGMAT). Les travaux qui réunissent les administrations douanières de la sous-région, s’inscrivent dans le cadre des activités de la commission de la CEDEAO.

Pendant quelques jours, il s’agira pour les parties prenantes de plancher sur les dysfonctionnements liés au déploiement du système.

« La présente réunion devrait nous permettre d'identifier les derniers obstacles administratifs et techniques au déploiement des segments et d'y apporter des solutions idéales dans les délais les meilleurs », a indiqué Mohamed Ibn Chambas, représentant la commission de la CEDEAO.

Notons que le SIGMAT est initié pour faciliter l’échange des informations relatives aux marchandises en transit entre les douanes des pays de la CEDEAO. L’objectif est de réduire considérablement les temps d’attente aux frontières. Le dispositif permet de suivre les marchandises depuis leur lieu de départ jusqu’à leur destination.

« L'échange des informations à travers le SIGMAT favorisera à terme, la sécurisation des marchandises et des biens, la lutte contre la fraude, la maîtrise des recettes fiscales et douanières, ainsi que la fiabilité des données statistiques dans les États membres », a expliqué Piguendéléwè Akaya, directeur des opérations douanières de Lomé-Port, représentant le commissaire de l'OTR.

Pour rappel, le SIGMAT est en vigueur entre le Togo, le Burkina Faso et le Niger, à la faveur d’un protocole d’accord signé entre ces trois pays en 2019. Le mécanisme est aussi opérationnel depuis 2022 entre les douanes togolaises et béninoises.

Au Togo, la politique de transition numérique en milieu scolaire se poursuit. Le ministère en charge des enseignements primaire et secondaire a en effet procédé lundi 24 juin, à la remise de nouvelles tables aux directeurs régionaux de l’éducation.

Ces tablettes destinées aux écoles, visent à favoriser la mise en œuvre des activités péri et parascolaires. L’initiative s’inscrit également dans le Plan Sectoriel de l'Éducation (PSE 2020-2030).

Concrètement, ces nouveaux outils permettront d’améliorer la qualité de l’éducation et de relancer les acteurs de terrain pour la mise en œuvre des activités, en dehors des heures de cours.

Pour rappel, dans une récente note du ministre de tutelle, les différents acteurs ont été invités à prendre les dispositions pour une intégration effective des activités péri et parascolaires dès la rentrée scolaire 2024-2025.

Quelques mois après avoir conclu un protocole d’accord, le Togo et le Kazakhstan matérialisent un peu plus leur volonté de collaboration dans le secteur de la transformation digitale. L’Agence Togo Digital (ATD) et son homologue kazakhstanaise, la National Information Technologies (NITEC), viennent de sceller un partenariat stratégique dans ce sens. 

L’entente, paraphée par les responsables des deux entités, doit permettre à l’agence gouvernementale togolaise de bénéficier de l'expertise de la NITEC sur divers sujets, pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations. Pour l’ATD qui a affirmé son ambition d’accélérer, ce partenariat viendra notamment renforcer le dispositif mis en place, pour permettre aux administrations publiques d’offrir de meilleurs services aux usagers. 

Pour rappel, ce rapprochement entre les deux institutions s’inscrit dans le cadre d’un partenariat bilatéral renforcé que le Président de la République, Faure Gnassingbé et son homologue, Kassym-Jomart Tokayev ont souhaité, à la faveur de la visite officielle du n°1 togolais dans le pays d’Asie centrale en fin d’année dernière.

Le Togo a bouclé ce lundi 24 juin, une nouvelle opération sur le marché financier régional. En quête de 30 milliards FCFA via une émission simultanée de Bons (BAT) et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT), le Trésor public a finalement levé 32,1 milliards FCFA. Ceci correspond à un taux de couverture de 107,04% de l’opération.

Selon le compte rendu de l’agence Umoa-Titres, le trésor public a collecté 26,2 milliards FCFA sur les BAT émis sur la maturité de 364 jours aux taux d'intérêts multiples et 5,9 milliards FCFA via les OAT émises à des taux d'intérêt annuels de 6,15% et 6,40% sur des maturités respectives de 3 et 5 ans.

Ce nouveau succès porte à 463 milliards FCFA le total de ressources mobilisées cette année sur le marché financier régional par le Togo alors que sa cible est de 607 milliards FCFA.

Au Togo, les populations de la préfecture de Tchamba ont célébré le weekend dernier, l’apothéose de leur fête traditionnelle N’dobiti (citoyenneté). Les festivités organisées dans la commune Tchamba 1 ont enregistré la présence d’une délégation gouvernementale conduite par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires, Atcha-Dedji Affoh.

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Cette 4ème édition placée sous le thème : « Une culture du renforcement de la paix et de la cohésion sociale au Togo », a permis aux fils et filles de plancher sur les questions de développement du milieu.

L’occasion pour le ministre Atcha-Dédji d’exhorter la population à la fraternité et à la cohésion sociale afin que la paix règne.

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La célébration a été marquée par une ferveur populaire, des danses folkloriques et la dégustation des mets locaux.

Au Togo, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche donne un ultimatum aux établissements privés en situation irrégulière. Leurs promoteurs ont jusqu’au 19 juillet pour régulariser leurs nouvelles filières.

Cette mise en demeure fait suite au constat selon lequel certains établissements ont ouvert de nouvelles filières sans avoir préalablement procédé aux formalités d’accréditation.

« Cette situation préjudiciable aux apprenants pose le problème de fiabilité des formations délivrées dans ces établissements privés », a indiqué le ministre Ihou Watéba, chargé de l’enseignement supérieur.

Et de préciser que « toute demande de régularisation de filières est assujettie au paiement des frais contre une quittance au Trésor public ».

L’occasion également pour le ministre de rappeler aux responsables d’établissements, l’obligation de demander une autorisation préalable du ministère de tutelle avant toute ouverture de filière. « Tout contrevenant à cette règle se verra refuser la régulation à l’avenir ».

Notons que l’an dernier, le Togo a lancé un processus d’harmonisation des offres de formation universitaire. La démarche qui concerne les parcours Licence des établissements privés d’enseignement supérieur, vise à rendre officiels tous les curricula.

Le Togo renforce un peu plus son engagement pour la cause environnementale. Le pays a lancé il y a quelques jours, l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT). Le programme, appuyé par le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), vise à soutenir les pays bénéficiaires dans la mise en place d’un cadre de transparence renforcé pour l’action climatique.

Financé à hauteur de 168 645 de dollars américains, soit un peu plus de 103 millions FCFA, le projet permettra au Togo de renforcer sa gouvernance climatique ainsi que son cadre de Mesures Notifications et Vérifications (MRV) et de développer un système de suivi de ses contributions déterminées au niveau national (CDN).

Concrètement, sur une période de 14 mois, il s’agira d’améliorer la qualité des données d’inventaire des gaz à effet de serre (GES) et d’instaurer des dispositifs et des procédures pouvant garantir l’exactitude des données aux fins de son intégration à des niveaux infranationaux, puis dans le processus d’élaboration des rapports.

En s’appuyant sur cette initiative, le Togo pourra mettre en place un cadre qui répond aux priorités nationales en matière de gestion des problèmes climatiques.

Outre le projet ICAT réalisé actuellement dans huit pays (Namibie, Ouganda, Madagascar, Côte d’Ivoire, Mali, Malawi, Guinée et Togo), plusieurs actions sont mises en œuvre par le gouvernement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre et assurer la transparence dans l’action climatique.

Au Togo, la mobilisation fiscale connaît une tendance positive depuis le début de l’année 2024. Au premier trimestre, l'Office Togolais des Recettes (OTR) a enregistré un total de 207 milliards FCFA de recettes. 

Ces résultats, dévoilés par le ministère de l’économie et des finances dans ses récents tableaux des opérations financières de l'État (TOFE), révèlent une hausse de 17% par rapport aux 176,8 milliards FCFA collectés durant la même période en 2023. 

Concrètement, 108,6 milliards FCFA ont été mobilisés par le Commissariat des impôts (soit 23,6% de l'objectif annuel de 460 milliards FCFA), en hausse de 14,7% par rapport à l’an dernier, tandis que le Commissariat des douanes et droits indirects a levé 99,3 milliards FCFA, (22,8% de l’objectif de 434 milliards FCFA). Là également, on observe une hausse de 21,1% par rapport aux 82 milliards obtenus de janvier à mars 2023. 

Dans le détail des contributions spécifiques, plusieurs taxes et impôts ont connu des augmentations significatives. La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations a ainsi atteint 43,69 milliards FCFA, soit plus du double des 21 milliards FCFA perçus sur la période l’an dernier, la TVA sur les marchandises consommées localement et la taxe sur les activités financières (TAF) ont généré ensemble 35,9 milliards FCFA, et les droits de douane se sont élevés à 35 milliards FCFA. Quant à l'impôt sur les sociétés (IS), il a rapporté 30 milliards FCFA. 

Pour rappel, cette année 2024, l’Office devra collecter un peu plus de 1.000 milliards de recettes fiscales, dont 895 milliards FCFA de recettes fiscales liquides. 

Au Togo, le processus de renouvellement des instances de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-Togo) est entré dans sa dernière ligne droite, depuis le 15 juin dernier et le lancement de la campagne électorale. Au total, 277 opérateurs économiques ont été retenus comme électeurs sur les 597 dossiers reçus, a annoncé en fin de semaine écoulée la Commission électorale consulaire. 

Sur le terrain, la campagne se poursuivra normalement jusqu’au 28 juin, avant le scrutin prévu deux jours plus tard (30 juin). A l’issue du processus, une nouvelle Assemblée consulaire de 75 membres sera mise sur pied, conformément aux réformes initiées par le gouvernement.

Pour rappel, la Chambre de commerce et d’industrie est la principale interface entre les opérateurs économiques et les pouvoirs publics.

Les officiels togolais ainsi que les fonctionnaires détenteurs de passeports de service n’ont plus besoin de visa pour se rendre en Afrique du Sud. Les deux pays ont en effet scellé depuis le 18 juin dernier un accord dans ce sens. 

Avec cette nouvelle facilité, la Nation arc-en-ciel rejoint la liste des pays avec lesquels le Togo a conclu des ententes similaires, comme le Gabon, le Maroc, la Russie, le Brésil, ou encore le Qatar. 

Nous travaillons d’ores et déjà pour les autres catégories de passeports”, a rassuré le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, qui a remercié son homologue, Naledi Pandor pour son engagement à oeuvrer également pour le renforcement de la coopération bilatérale entre Lomé et Prétoria.

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