Les usagers de la route nationale N°1 enregistreront une perturbation du trafic en particulier dans la région de la Kara les mercredi 05 et jeudi 06 février. Ceci, en raison des activités marquant la commémoration des 20 ans du rappel à Dieu du Père de la Nation, a annoncé mardi le ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires.
Communiqué à l'endroit des usagers de la route nationale n°1, sur le tronçon Sokodé-Sadori #GouvTg pic.twitter.com/3bmt0ASDdi
— Gouvernement Togolais/Togolese Government (@GouvTg) February 4, 2025
Pour assurer la fluidité de la circulation, les camions poids lourds seront déviés sur la RN17 suivant le tronçon Sokodé - Bassar - Kabou - Guérin Kouka - Katchamba - Nali - Sadori, de 05h à 18h.
La capitale togolaise a abrité lundi 03 février un colloque international en hommage au Général Gnassingbé Eyadéma. L’événement, organisé dans le cadre de la commémoration des 20 ans du décès de l’ancien président, a réuni des scientifiques et intervenants d’une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe.
Je salue la tenue du colloque international en hommage au Général Eyadema, père de la nation togolaise. Ce fut une belle occasion de rappeler les valeurs d'unité dans la diversité, de culture de la paix et d'engagement patriotique qui nous sont chères.
— Victoire Dogbe (@DogbeVictoire) February 4, 2025
Je félicite les… pic.twitter.com/RZ7FmVrJNY
Les échanges, structurés autour de plusieurs thématiques, ont notamment permis de réfléchir sur l'œuvre politique de l’illustre disparu, sa vision, et son engagement en faveur de la paix, du progrès économique, du développement socioculturel, et aussi de l’intégration régionale et continentale. “Le général Eyadéma était un homme aux multiples facettes. Il était doté de qualités naturelles exceptionnelles, une force de la nature, reconnu pour son courage et sa droiture. Ses qualités lui permirent de mener une carrière militaire enviable, décrochant tout au long de celle-ci des félicitations et des reconnaissances. Son action politique à la tête du pays s’inscrira constamment dans l’optique d’une construction collective, d’un bien commun, le Togo. Les mots qui reviennent le plus pour parler de son action sont unité nationale, solidarité et paix”, a notamment détaillé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malik Natchaba, lors de son propos.
Plusieurs intervenants ont en outre, tour à tour, mis en exergue au cours des travaux, l’implication de l’ex-dirigeant dans la résolution des conflits et la stabilité sur le continent. Pour rappel, d’autres activités sont prévues sur le territoire, dans le cadre de la commémoration.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) dispose d’un nouveau membre. Kassoumina-Hadabia Barène, désigné par le Nouvel Engagement Togolais (NET) a officiellement rejoint l’institution lundi 3 février, en remplacement de Atto-Mensah Nokabou, issu de la même formation politique. Ceci, à l’issue d’une prestation de serment devant la Cour constitutionnelle à Lomé.
« Je jure solennellement de remplir fidèlement et en toute impartialité les fonctions de membre de la CENI dans le respect de la Constitution, du Code électoral, des lois et règlements en vigueur », a formulé la nouvelle responsable, en présence des autorités politiques, administratives et des responsables des partis.
L’acte s’inscrit conformément aux dispositions du code électoral, qui précisent notamment qu’en cas de démission, de décès ou d’empêchement définitif d’un membre, il est pourvu, sans délai, à son remplacement. Ce remplacement peut se faire exceptionnellement par la Commission, sur proposition de son parti, en période de vacances de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, la CENI est composée de 17 membres. Les membres actuels ont été élus en mars 2022 par la Représentation nationale.
Au Togo, il sera observé sur tout le territoire, une situation météorologique contrastée durant les mois de février et mars. Selon des prévisions partagées en fin de semaine écoulée par l’Agence nationale de la météorologie (ANAMET), une période relativement sèche est attendue sur l’ensemble du territoire, tandis que les régions Maritime et des Plateaux verront de faibles pluies localisées.
Au cours des deux mois, les températures varieront entre 20 et 40°C. Ces conditions, légèrement supérieures à la normale, pourraient accentuer la sensation de chaleur dans plusieurs localités, a expliqué l’Agence.
Déficit de pluie en 2024
Par ailleurs, un point, effectué sur la situation de 2024, a permis de s’apercevoir que l’année a connu un déficit de pluie non seulement par rapport à l’année précédente (2023), mais aussi par rapport aux tendances à moyen (cinq dernières années) et long terme (trente dernières années).
Pour l’ANAMET qui publie régulièrement des prévisions saisonnières depuis plusieurs années, l’objectif est de renforcer la résilience des communautés, et en particulier des acteurs agricoles, face aux changements climatiques en fournissant des prévisions précises et fiables.
L’Office Togolais des Recettes (OTR) effectuera le mardi 4 février et les jours suivants, une nouvelle vente aux enchères publiques. L’opération qui s’inscrit dans le cadre d’une série entamée le 28 janvier dernier, se déroulera à la direction des opérations douanières de Lomé-Port.
Au total, 11 conteneurs de diverses marchandises seront mis en vente. La participation est soumise au paiement d’une quittance non remboursable de 25.000 FCFA.
Le paiement se fera au comptant et sur place, majoré de 12 %, avec enlèvement immédiat des biens adjugés. « Les adjudicataires qui n’auront pas acquitté le montant des effets qui leur sont adjugés avant 17 h 30 le jour de leur achat verront leur adjudication annulée », a précisé l'OTR.
Ces ventes aux enchères, organisées régulièrement par l’OTR sur tout le territoire, concernent généralement des marchandises issues de saisies ou en souffrance sous douanes.
Au Togo, la fourniture d’électricité pourrait connaître des interruptions du 05 février au 02 mars, a annoncé la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET). Ceci, en raison des travaux de maintenance sur le gazoduc Ouest-Africain, infrastructure qui assure l’acheminement du gaz naturel vers les centrales thermiques du Bénin, du Ghana et du Togo.
L'opération, initialement prévue à une fréquence quinquennale avant d’être plusieurs fois reportée, consiste en une maintenance technique qui permettra de garantir l’intégrité du gazoduc. “Pendant toute la durée des travaux, l'acheminement du gaz sera interrompu pour nos centrales thermiques”, a précisé la CEET.
Face à cette situation, plusieurs dispositions ont été prises pour limiter les perturbations et assurer la continuité du service. Entre autres, le recours aux combustibles liquides pour le fonctionnement des centrales thermiques, l’importation d'une quantité additionnelle d'électricité, représentant une capacité maximale de 35 Mw, et la mise en service accélérée de la turbine de 25 Mw de WAPG (West African Gas Pipeline), en cours d'installation.
Depuis quelques années, le Togo intensifie ses investissements dans le secteur de l'énergie pour répondre à la demande croissante en électricité et diversifier ses sources d'approvisionnement. Plusieurs projets, notamment dans les énergies renouvelables, ont ainsi été initiés pour réduire la dépendance aux importations énergétiques et garantir une fourniture continue et stable d'électricité.
Le Togo et l’Allemagne balisent la voie pour les prochaines négociations intergouvernementales. Des consultations bilatérales se sont déroulées dans ce sens la semaine écoulée à Lomé.
Les présentes consultations ont permis de jeter les bases des prochaines négociations de fin 2025 à travers les échanges sectoriels et l’adoption de nouveaux piliers du dialogue stratégique qui seront alignés sur la prochaine stratégie de développement post Feuille de route Togo. pic.twitter.com/4xcBhMobD2
— Ministère en charge de la Planification du Togo (@planificateurtg) January 30, 2025
Les travaux, conduits par le Secrétaire général du ministère de la planification du développement et de la coopération, Bèguèdouwoè Paneto et Bärbel Kofler, Secrétaire d’Etat parlementaire auprès du ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement, ont permis d’effectuer des échanges sectoriels, et d’adopter de nouveaux piliers stratégiques de dialogue. Également, un bilan a été fait pour les trois années du partenariat pour les réformes, engagé depuis 2021.
?????? Renforcement de la cooperation bilatérale ? Du 27 au 30 janvier, les consultations inter-gouvernementales ont eu lieu à Lomé pour faire le point sur les projets en cours et la #coopération au #développement
— Inge Baumgarten (@IngeBaumgarten) January 30, 2025
⬇️ Thread ?? pic.twitter.com/5087VEK3Yl
Il en ressort notamment que de 2021 à 2024, les engagements de l’Allemagne au Togo se sont établis à 294,3 millions d’euros, soit environ 193,03 milliards FCFA. Quant au portefeuille global en cours jusqu’en 2027, il s’estime à 530,91 millions d’euros (347,75 milliards FCFA), comprenant les engagements du partenariat sur les réformes.
Pour Lomé et Berlin, l’ambition est de renforcer la coopération des secteurs essentiels comme la santé, la formation professionnelle, l’agriculture, la décentralisation, ou encore la promotion du secteur privé. Les négociations proprement dites auront lieu en fin d’année à Berlin.
Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de moyens pour financer son budget exercice 2025, établi à 2397 milliards FCFA. Pour sa première sortie du mois de février sur le marché sous-régional des titres publics, le Trésor public recherche 25 milliards FCFA.
L’opération, qui sera bouclée le 07 février prochain, est une émission de Bons assimilables du trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur une maturité de 91 jours à des taux d'intérêt multiples.
En rappel, pour l’année en cours, le Togo s’est fixé l’objectif de lever un total de 332 milliards de FCFA sur le marché financier de la sous-région.
Activement impliqué depuis plusieurs années dans les mécanismes de promotion de marché commun régional et continental, le Togo accentue un peu plus son plaidoyer. Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, présent samedi 02 février à Accra dans le cadre de la 3ème édition des Dialogues sur la Prospérité en Afrique (APD 2025), a partagé la vision du Togo pour un marché commun solide et durable, et pour une Afrique prospère.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, Champion du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), a partagé ce 1er février 2025 à Accra, sa vision pour l’intégration économique de l’Afrique à partir des investissements dans le secteur des transports et… pic.twitter.com/pzG691DpI6
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 2, 2025
Dans une allocution prononcée devant un parterre de dirigeants du continent, de partenaires multilatéraux, d’investisseurs et d’opérateurs économiques entre autres, le chef de l’Etat a mis en lumière trois approches majeures, comme axes stratégiques pour le financement et le développement des infrastructures économiques et sociales, gages d’une prospérité intégrée sur le continent.
Nécessité d’un marché africain plus résilient
Faure Gnassingbé a d’abord insisté sur la nécessité d’un marché africain plus résilient et d’une intégration régionale pour faire face aux crises mondiales et réduire la dépendance dans les secteurs stratégiques. Pour le n°1 togolais, le marché commun africain doit être “conçu comme un espace de résilience où la coopération régionale sert à renforcer les capacités locales et à protéger notre indépendance stratégique”. L’idée, a-t-il expliqué, “n’est pas seulement de libéraliser le commerce, mais de bâtir un écosystème économique souverain”.
Un marché commun à construire de manière pragmatique et solidaire
Face aux enseignements tirés de l’histoire du continent, le Président de la République a proposé un modèle d’intégration économique équilibré, garantissant une répartition équitable des bénéfices du marché commun.
“Notre marché commun doit se construire de manière pragmatique et solidaire. L’intégration économique ne va pas résoudre d’elle-même les problèmes structurels en Afrique, comme les inégalités économiques ou les disparités géographiques. Elle doit être un moteur d’économie et de prospérité partagée. Pour cela, nous devons commencer par reconnaître les asymétries entre pays et proposer des solutions adaptées. Typiquement, le chemin vers l’intégration ne se fera pas de la même façon pour les petites économies africaines que pour les grandes. Un modèle d’intégration flexible est possible, mais cela demande des stratégies bien pensées, des institutions solides et des engagements clairs”, a-t-il détaillé.
Des infrastructures comme socle de souveraineté économique
Enfin, le Président de la République, Champion du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA), a insisté sur le rôle des infrastructures dans cette démarche de marché commun et de souveraineté.
“L’infrastructure est bien plus qu’un simple réseau de routes, de ports ou de lignes électriques. C’est ce qui permet à nos échanges de se faire. C’est ce qui relie nos communautés. C’est le socle sur lequel repose notre capacité à échanger, à produire, et à prospérer. Sans elle, l’idée même de marché commun reste théorique”, a-t-il ajouté, avant de suggérer une utilisation inclusive de la digitalisation.
A la fin des travaux, le Président de la République a participé à une cérémonie d’allumage symbolique de la flamme du commerce africain.
Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part ce samedi 1er février à Accra (Ghana), à la troisième édition des Dialogues sur la Prospérité en Afrique (APD 2025). Les travaux, organisés conjointement par l’Africa prosperity network (APN) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), réunissent plusieurs dirigeants africains, des investisseurs et opérateurs économiques autour du thème “Réaliser les marchés uniques de l’Afrique grâce aux infrastructures : investir, connecter et intégrer”.
Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé prend part, ce samedi 1er février 2025 à Accra au Ghana, aux travaux de la troisième édition des Dialogues sur la prospérité en Afrique (APD 2025). Les détails dans le communiqué ci-dessous.#PresidenceTg ??#APD2025 pic.twitter.com/soMvaGl6QB
— Présidence Togolaise/Togolese Presidency (@PresidenceTg) February 1, 2025
Concrètement, il s'agit pour les participants à ce forum international d'examiner les rapports sur les approches de financement innovantes des infrastructures dans un partenariat public-privé. L'objectif est notamment de définir de nouvelles actions communes pouvant permettre de relever les défis de l’intégration économique entre les pays africains, conformément aux ambitions de l’Union Africaine.
Au cours de son intervention, le chef de l’Etat partagera l’expérience du Togo en matière de mobilisation des investissements privés directs étrangers et nationaux, basée sur des réformes structurelles et l’amélioration du climat des affaires.
Pour rappel, l’Africa Prosperity Network (APN) est une organisation panafricaine dédiée à la mise en œuvre de la vision de “l’Afrique que nous voulons” telle que définie dans l’Agenda 2063 de l’UA. Elle intervient dans plusieurs secteurs (économie, industrie, infrastructures, finances, ou encore sécurité).