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Au Togo, l’éducation nationale continue de bénéficier d’une attention particulière des pouvoirs publics. Après avoir connu une multiplication par sept (+620%) entre 2005 et 2020, le montant alloué à l’éducation primaire et secondaire a maintenu sa progression au cours des quatre dernières années. 

Avec une dotation de 191 milliards accordée pour 2024, soit près de 12% du budget national, l’enveloppe dédiée à l’éducation a ainsi augmenté de 52% depuis 2020. Une performance saluée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance, dans une note émise jeudi 13 juin en prélude à la Journée de l’enfant africain (16 juin).

Selon l’UNICEF, cette progression “traduit l’engagement continu du Gouvernement à atteindre les Objectifs de Développement Durable d’ici à 2030 dans le domaine de l’éducation”.

Taux de scolarisation en hausse, quasi-parité filles-garçons

Alors que plusieurs pays africains ont été invités à accélérer les efforts en matière d’allocation de meilleures parts (au moins 15 à 20%) de leurs dépenses publiques à l’éducation, le Togo s’illustre dans plusieurs domaines.

Le pays a ainsi progressé en termes d’accès, enregistrant l’an dernier, un taux net de scolarisation de 93.17% au primaire, grâce notamment à la politique gouvernementale d’alimentation scolaire.  A cela, s’ajoute une amélioration des indicateurs de scolarisation des filles, qui ont conduit à l’atteinte d’une quasi-parité au niveau des enseignements primaire et secondaire. 

Pour l’exécutif, il s’agit de poursuivre la dynamique de renforcement du secteur, conformément aux ambitions de la feuille de route. En rappel, à l’orée de la nouvelle année académique, 10 priorités ont été définies par le gouvernement.

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Au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et postes (Arcep) organise jusqu’au 23 juin, une enquête de satisfaction client. L’opération vise à évaluer la perception globale des consommateurs à l'égard de leurs opérateurs de télécommunications.

Concrètement, cette nouvelle enquête permettra au régulateur d'identifier les éventuels motifs d'insatisfaction et les domaines nécessitant des améliorations.

S’ils sont contactés par le centre d’appel de l’institution, les clients qui le souhaitent peuvent également participer, via soit code USSD, soit appel gratuit, soit le site web de l’autorité, ou encore en téléchargeant l’application « ARCEP TOGO » conçu par le gendarme des télécommunications.

Pour rappel, l’Arcep organise régulièrement ces enquêtes pour garantir la qualité des services de télécommunications dans le pays. En 2022, le régulateur avait lancé une enquête auprès des consommateurs, à l’issue de laquelle les opérateurs avaient été épinglés

Au Togo, le Comité de pilotage local (COPIL) du projet GEDEC (Projet de gestion des déchets et décentralisation) a officiellement lancé ses activités à Sokodé. C’était à la faveur d’une visité effectuée jeudi 13 juin au Centre communal de traitement pour l’assainissement (CECOTRA).

Cette visite qui intervient dans le contexte de la Quinzaine de l’environnement a permis de présenter aux autorités et acteurs locaux, le fonctionnement du Centre d’enfouissement technique des déchets (CET) et de la Station de traitement des boues de vidanges (STBV) dans la commune Tchaoudjo 1.

L’occasion pour le maire, Korodowou Ahini-Mankana, de souligner l’importance du projet GEDEC. « A travers le projet GEDEC, nous mettons autour de la table tous les acteurs, ce qui permet à notre commune à qui incombe la gestion des déchets et l’assainissement, de créer des services adaptés et réellement fonctionnels ».

Financé par l’Union européenne, à hauteur de plus de 3 milliards FCFA, le projet GEDEC s’inscrit dans le cadre du Programme de Renforcement des Services Publics Locaux-Assainissement et déchets (PRSPL) et vient compléter d'autres initiatives, notamment le projet Eau et Assainissement (PEAT 1 et 2) lancé en 2015 pour améliorer la gestion des ordures ménagères et des boues de vidange au Togo. Outre Tchaoudjo 1, les communes Tone 1, Kozah 1, Ogou 1 et Zio 1 sont bénéficiaires du projet.

Au Togo, le Programme alimentaire mondial (PAM) a un nouveau Représentant-résident, Moïse Ballo. Le nouveau responsable a été reçu jeudi 13 juin par le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.

Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur le renforcement du partenariat entre l’agence onusienne et le gouvernement togolais.

« En tant que nouveau représentant, mon devoir est de renforcer les acquis et d’aller au-delà de l’appui que nous apportons au gouvernement », a indiqué le successeur de Aboubacar Koisha.

Notons que dans le cadre du financement de son plan stratégique 2022-2026, qui s’aligne sur la feuille de route gouvernementale, le PAM a déjà mobilisé près de 90% des ressources globales fixées à plus de 10 milliards FCFA (17,6 millions de dollars).

Le PAM qui intervient au Togo depuis 2005, dispose depuis trois ans, d’une représentation entière avec des interventions à l’endroit des personnes en situation de vulnérabilité.

Au Togo, la Nouvelle Société Cotonnière (NSCT) détenue à 51% par le groupe singapourien Olam et la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton du Togo (FNGPC) sont parvenues à un compromis. A la suite d’une rencontre de concertation en milieu de semaine, d’importantes décisions ont été prises pour améliorer la production et assurer des revenus décents pour les cotonculteurs.

Comme la fixation du prix d'achat du coton graine à 300 FCFA le kilogramme pour le premier choix et à 280 FCFA pour le second choix, garantissant ainsi un tarif compétitif pour les producteurs. De plus, les engrais NPKSB 12-20-18-5-1 et Urée 46 % N seront vendus aux producteurs à un prix subventionné de 14 000 FCFA le sac de 50 kilogrammes.

Une autre mesure importante consiste en la création d'un comité tripartite regroupant des représentants de la FNGPC, de la NSCT et de l'État, représenté par les ministères de l'agriculture et des finances. Ce comité aura pour mission de superviser les questions stratégiques et d'assurer une coordination harmonieuse de la filière cotonnière.

« Ces décisions visent à soutenir les producteurs dans leurs efforts et à les encourager à améliorer la productivité de leur culture », a déclaré Antoine Gbegbeni, ministre en charge de l’agriculture. Elles ouvrent également la voie à une nouvelle campagne (2024-2025) réussie.

Il est à noter qu'en début juin, les producteurs de coton, ont fait état de mauvaise gestion de la filière cotonnière du Togo par Olam. L'accord conclu entre la NSCT et la FNGPC représente donc un pas significatif vers de meilleurs jours pour la filière cotonnière au Togo.

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Interrompus depuis la fin du premier trimestre, les transferts de conteneurs en transit du port de Lomé vers le port sec de la plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) s’apprêtent à reprendre. De nouveaux échanges ont été organisés dans ce sens il y a quelques jours, entre le ministre de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue, et la communauté portuaire. 

La rencontre, qui s’inscrit dans la logique de dynamisation du secteur voulue par le gouvernement, a également permis de plancher sur le transit des marchandises du Niger via le Port de Lomé, dans un contexte de renforcement des échanges commerciaux entre les deux pays. 

Une fois relancés, les transferts devraient permettre au port sec de la plateforme de remplir pleinement son rôle de pôle logistique. Il y a quelques mois déjà, plusieurs géants du transport maritime (MSC, Maersk, CMA CGM…) se sont ralliés à l’infrastructure, dans une perspective de reprise des activités.

Au Togo, la croissance économique est restée solide au cours de l’année 2023 et s’est établie à environ 5,6%. C’est l’une des principales conclusions de la dernière mission du Fonds monétaire international (FMI) effectuée du 29 mai au 07 juin dernier dans le pays.

Globalement, plusieurs progrès significatifs ont été relevés. “Les autorités ont réalisé des progrès substantiels en matière de mobilisation des recettes, portant les recettes budgétaires globales à 16,8 % du PIB en 2023. Les autorités ont également bien démarré l’assainissement budgétaire”, a notamment souligné l’équipe dirigée par Hans Weisfeld.

En outre, le Togo a réussi durant l’année écoulée, à faire reculer l’extrême pauvreté (25,8% de la population contre 28,4% en 2018) et à progresser dans la réalisation des objectifs de développement durable (56,3 sur 100 désormais). 

Ces progrès, réalisés malgré les chocs des dernières années, (Covid-19, hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, défis sécuritaires régionaux), ont été possibles grâce aux initiatives gouvernementales destinées à stimuler la croissance par le biais de réformes structurelles, à améliorer le climat des affaires et à renforcer l'inclusion sociale par des dépenses focalisées sur les populations vulnérables.

L’embellie devrait se poursuivre

Sauf chocs exogènes, les performances économiques devraient rester robustes et les résultats sociaux continuer de s'améliorer”, a d’ailleurs conclu l’institution de Bretton Woods à l’issue de sa visite. 

Pour rappel, en mars dernier, le Fonds avait débloqué une enveloppe de 68,3 millions $ pour soutenir les réformes économiques du pays.

Au Togo, le Centre hospitalier régional de Kara (CHR Kara) dispose désormais d’un centre de prise en charge des victimes de violences basées sur le genre. Le directeur de cabinet du ministère en charge de l’action sociale, Kofi Gani, a en effet procédé à l’inauguration de la nouvelle infrastructure, mardi 11 juin.

Dénommé « One Stop Center de Kara », le centre est une initiative du gouvernement via le ministère de l’action sociale avec le soutien de l’ambassade de France dans le cadre du projet FSPI (Fonds spécial pour les projets innovants). Sa construction répond à l’ambition de renforcer les actions de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Ce nouveau centre qui vient s’ajouter à celui de Lomé, permettra d’assurer une prise en charge holistique des victimes de violences basées sur le genre.

Pour rappel, le Togo dans le cadre de la lutte contre les VBG, a mis en place plusieurs dispositifs juridiques. Entre autres, le code des personnes et de la famille, le code de l’enfant et la loi portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel.

Engagé ces dernières années dans un paradigme de développement orienté vers une transformation structurelle de l’économie, le Togo a fait le pari stratégique de miser sur le digital. Ce choix a de nouveau été rappelé par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Ablamba Johnson, dans une analyse scientifique publiée par le ‘SSRG International Journal of Economics and Management Studies’, une revue économique indexée. 

En abordant l’angle de “l'effet de la numérisation sur la performance des entreprises non agricoles au Togo”, la ministre est notamment revenue sur l’impact significatif de l’adoption des technologies numériques sur le tissu économique. 

En modernisant ses infrastructures technologiques et en encourageant l'innovation numérique, le pays a pu stabiliser son économie dans des périodes troubles. Cette transformation digitale a permis de diversifier les sources de revenus, de renforcer la gouvernance économique et de créer un environnement propice à l’amélioration du climat des affaires”, a expliqué l’officielle.

Au Togo, plusieurs projets sont ainsi en cours dans divers domaines, portés par les pouvoirs publics et les partenaires, et connaissent divers niveaux d’avancement. L’objectif affiché par le gouvernement, est de faire du pays, un hub numérique sous-régional. 

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La Société autonome de financement de l’entretien routier (SAFER) a procédé en fin de semaine dernière à l’ouverture d’un nouveau péage sur la nationale 17. Le nouveau poste érigé dans la préfecture de Dankpen plus précisément à Djabignon, est le 18ème sur le territoire.

La nouvelle infrastructure compte 6 voies dont 2 couloirs destinés aux véhicules à deux roues ; 2 pour les véhicules poids lourd et 2 voies intermédiaires pour le passage de toutes les autres catégories. Elle permettra de renforcer les capacités de la SAFER en matière de financement de l’entretien du réseau routier national.

En rappel, pour le compte de cette année, la SAFER ambitionne de mobiliser au moins 23 milliards FCFA.

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