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Au Togo, les efforts en faveur de la résilience climatique et d’adaptation aux changements climatiques enregistrent un appui significatif. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a annoncé mardi 18 février, l’approbation par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) du projet axé sur le « Renforcement de la résilience des communautés vulnérables dans les zones à haut risque climatique et de catastrophes ».

Doté d’un financement de 17 milliards FCFA sous forme de dons, le projet vise à améliorer les services d’information climatique, les systèmes d’alerte précoce multi-aléas et les mesures d’adaptation locales. Il sera mis en œuvre sur cinq ans, par l’Agence nationale de protection civile (ANPC), sous l’égide du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Depuis plusieurs années, le Togo multiplie les initiatives pour renforcer sa résilience face aux catastrophes et aux aléas naturels. Mi-2024, les actions ont connu une accélération avec l’élaboration d’un schéma national d’analyse et de couverture des risques et le lancement de travaux de construction d’un centre national d’opérations d’urgence.

Au Togo, un examen blanc du Baccalauréat est en préparation sur l’ensemble du territoire. L’évaluation, prévue par le ministère des enseignements primaire et secondaire, se tiendra du 24 au 27 mars, avec correction immédiate, a annoncé le ministre Dodzi Kokoroko dans une lettre adressée aux responsables éducatifs régionaux. 

La démarche, qui s’inscrit dans le contexte de la réforme curriculaire en cours et du changement d’approche méthodologique, vise surtout à mieux préparer les candidats à la session annuelle du baccalauréat, en particulier les redoublants et les enseignants, potentiels correcteurs. L’objectif est notamment d’évaluer les acquis des élèves et d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées. Il s’agit en outre de fournir aux enseignants un outil de diagnostic afin d’adapter leurs stratégies pédagogiques et d’améliorer l’encadrement en vue de l’examen officiel.

Pour rappel, le Bac 2025 aura lieu du 17 au 21 juin. Depuis 2023, le cumul des points des matières facultatives est plafonné à 4, une décision prise en prélude à l’harmonisation de l’examen au sein de l’Uemoa.

Au Togo, le traitement des maladies cutanées devrait connaître une révolution avec l’introduction de solutions numériques. La Société togolaise de dermatologie et des infections sexuellement transmissibles (SOTODERM) a lancé en fin de semaine écoulée un projet de télédermatologie dans ce sens.

Soutenue par l’Aide allemande contre la lèpre et la tuberculose (DAHW), l’initiative est axée sur l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge des Maladies tropicales négligées (MTN) cutanées grâce aux Technologies de l’information et de la communication (TIC). L’objectif est de faciliter l’accès aux soins aux populations surtout dans les zones rurales grâce aux outils numériques.

Le projet, étalé sur une période de 4 ans (51 mois) pour un coût global de plus de 350 millions de FCFA, prend en compte 15 districts sanitaires répartis dans les régions Maritime, Plateaux, Centrale, Kara et Savanes. Plusieurs affections cutanées sont ciblées, comme l’ulcère de Buruli, la lèpre, le pian, la gale et la leishmaniose, ainsi que des maladies nécessitant un traitement préventif comme l’onchocercose et la filariose lymphatique.

« Grâce à la télédermatologie, nous avons l’opportunité de révolutionner le diagnostic et la prise en charge des MTN cutanées. Ce projet permettra d’apporter des soins aux populations les plus éloignées et vulnérables », a expliqué le coordinateur du Programme national des MTN, Gnossike Pitam.

En 2014, les maladies cutanées représentaient la septième cause des consultations médicales au Togo, avec un taux de morbidité national de 1,2 %. L’ambition pour le pays, qui a déjà éliminé quatre MTN, est de renforcer davantage la prise en charge de ces pathologies en misant sur l’innovation et l’accessibilité des soins.

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA) réunie en session ordinaire le dimanche 16 février dernier à Addis-Abeba, a adopté la Décision sur la “Qualification de l'esclavage, de la déportation et de la colonisation comme des crimes contre l'humanité et de génocide contre les peuples d'Afrique”. L’acte, initié et introduit par le Togo, s'inscrit dans le thème de l'année 2025 de l'organisation continentale, qui met l’accent sur la “Justice pour les Africains et les personnes d'ascendance africaine par les réparations”. 

Dans une déclaration publiée par le ministre des affaires étrangères peu après l’adoption de cette décision, le pays a salué cet événement, et s’est félicité d’une étape historique qui représente beaucoup pour l'Afrique. 

L’intégralité de la déclaration

L’Agence nationale de formation des collectivités territoriales (ANFCT) a entamé une formation à l'endroit des acteurs régionaux sur le territoire national. Le coup d’envoi de ces sessions a été donné le lundi 17 février à Dapaong pour le compte de la région des Savanes.

Jusqu’au 5 mars, dans les chefs-lieux des régions du pays, les participants seront formés aux fondamentaux de la décentralisation et de la déconcentration, aux compétences des collectivités territoriales et sur leurs interactions avec les autres acteurs institutionnels. L'objectif est de renforcer leurs capacités pour une gouvernance locale plus efficace et mieux coordonnée. “Cet atelier est une opportunité pour mieux appréhender les responsabilités incombant aux acteurs locaux et favoriser l’émergence d’idées novatrices pour dynamiser la mise en œuvre de la politique de décentralisation”, a indiqué le président du bureau exécutif du conseil régional des Savanes, Banlepo Nabaguedjoa.

Pour rappel, l’ANFCT, créée en 2022, a non seulement pour mission de former les élus locaux et les acteurs impliqués dans le processus de décentralisation, mais aussi de soutenir la performance des collectivités territoriales.

Le Centre hospitalier préfectoral (CHP) de Bassar dispose d’une nouvelle unité de pédiatrie. L’infrastructure a été inaugurée en fin de semaine écoulée au cours d’une cérémonie qui s’est tenue en présence des responsables du secteur de la santé.

La nouvelle unité, fruit d’un partenariat entre l’ONG Fi Bassar et des acteurs allemands, vient renforcer l’offre de soins pour les nourrissons et les enfants de la préfecture. D’un coût global de 300 millions FCFA, elle est dotée d’équipements modernes et d’une capacité de 30 lits d’hospitalisation.

« Cette infrastructure marque une avancée majeure dans l’amélioration de la prise en charge des enfants. Elle permettra une prise en charge plus rapide et efficace des jeunes patients, réduisant ainsi la mortalité infantile hospitalière », a indiqué le directeur régional de la santé, Dr Agoro Sebabé.

Ces dernières années, les efforts déployés par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires ont nettement contribué à l’amélioration du taux d’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71 % à 90,7 %, selon les dernières statistiques.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a proclamé ce dimanche 16 février les résultats provisoires des élections sénatoriales. Le parti Union pour la République (UNIR) arrive largement en tête, avec 34 sièges obtenus sur les 41 à pourvoir. 

Les autres sièges se répartissent entre les formations BATIR (2), ADDI (1), UFC (1) et des partis indépendants. 

Les résultats définitifs seront proclamés dans les prochains jours par la Cour constitutionnelle.

L’Institut national de la propriété intellectuelle et de la technologie (INPIT) va se doter d’une nouvelle identité visuelle. Le ministère de l’industrie et de la promotion des investissements a lancé un concours de conception de logo et de charte graphique dans ce sens.

Ouvert jusqu’au 10 mars prochain, le concours s’adresse à tous les Togolais sans distinction de sexe. Le nouveau logo, qui s’inscrit dans le contexte de modernisation, doit faire ressortir la protection des titres de propriété industrielle, le développement technologique et l’émergence.

L'utilisation d'éléments tels que les armoiries de la République ou d'autres symboles officiels comme base de travail est proscrite”, a précisé le ministère. Les consignes de création ainsi que les détails de soumission des propositions peuvent être consultés via ce lien dédié.

En rappel, l’INPIT, créé en 2001, est la structure nationale de liaison (SNL) du Togo avec l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) et d’autres organismes internationaux, notamment l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Il a pour mission de sensibiliser à l’importance de la propriété industrielle et de la technologie, ainsi qu’à la nécessité de se protéger contre la contrefaçon.

samedi, 15 février 2025 13:47

Jour de vote : le Togo élit ses sénateurs

Après plusieurs mois de préparatifs, le Togo élit ce samedi 15 février ses sénateurs. 1706 grands électeurs, essentiellement des conseillers municipaux (1527) et régionaux (179) représentant les collectivités territoriales au niveau national, sont en effet convoqués aux urnes pour ce scrutin inédit. 

Les bureaux de vote ont été ouverts à 7h sur toute l’étendue du territoire et se refermeront à 16h. Les opérations mobilisent notamment, en dehors des agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des observateurs ainsi que des agents de maintien de l’ordre déployés au sein d’une force de sécurisation (FOSES).   

Au total, 41 sénateurs, soit les ¾ des membres de la future institution, seront élus à l’issue du vote. 20 autres seront nommés par le Président de la République. 

Pour rappel, l’opérationnalisation du Sénat permettra au Parlement de disposer désormais de deux chambres, conformément aux nouvelles dispositions qui consacrent la Vème République. 

Nouvelle sortie du Togo sur le marché financier régional. Le pays sollicite en effet 15 milliards FCFA.

L’opération, qui sera bouclée le 21 février, est une émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT). Dans le détail, le nominal est fixé à un million FCFA sur une maturité de 91 jours, à des taux d'intérêt multiples.

Conformément à sa stratégie de mobilisation, les ressources collectées serviront à financer le budget exercice 2025, établi à 2 397 milliards FCFA. Notons que 71,5 milliards FCFA ont déjà été mobilisés sur l’objectif annuel fixé à 332 milliards FCFA.

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