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Le Togo s’apprête à célébrer le 27 avril prochain le 64ème anniversaire de son indépendance. En attendant le démarrage officiel des festivités, le logotype de cette commémoration, Togo 64, a été dévoilé. 

Disponible en téléchargement dans des ensembles optimisés pour toutes les catégories, ce logotype officiel est la pierre angulaire de l’identité visuelle de la célébration. et le premier symbole d’identification des différentes activités qui y sont liées.

Dans les détails, il combine le chiffre 64 survolé par le drapeau togolais et à l’extrémité droite des deux chiffres, un homme, représentant le peuple togolais mâture, se libérant de ses chaînes, symbolisant l’ancrage culturel et historique.

Comme chaque année, les couleurs du logotype sont à l’image des différentes couleurs du drapeau togolais.

Au Togo, la Cour Constitutionnelle est désormais au complet. L’Assemblée nationale a procédé vendredi 19 avril à l’élection de Meyisso Kwame comme 9ème et dernier membre, au titre des membres à élire par le Parlement. 

Jusque-là, Président de la cour des comptes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), Kwame Meyisso remplace l’ancien président de la juridiction, Aboudou Assouma, décédé il y a un an.

Désormais, la Cour pourra notamment s’atteler à la résolution des éventuels contentieux électoraux ainsi qu’aux autres missions qui lui sont assignées. Pour rappel, les membres sont désignés pour un mandat de six (06) ans renouvelable une seule fois.

Le Togo s’apprête à commémorer dans quelques jours le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Dans le cadre des festivités, une série d’offices religieux est prévue sur toute l’étendue du territoire, a annoncé le ministère de l’administration territoriale. 

Ces offices, qui concernent plusieurs confessions (catholiques, presbytériens, musulmans) se dérouleront du 21 au 26 avril, aussi bien à Lomé que dans les chefs-lieux de régions.  

En attendant, les préparatifs se poursuivent. A la Place de l’indépendance située dans la capitale, des travaux de rénovation du monument de l’indépendance ont été lancés depuis plusieurs semaines. 

La Représentation nationale a adopté vendredi 19 avril 2024 en seconde lecture la proposition de Loi sur la Constitution de la Vème République au Togo. Le texte, adopté une première fois il y a quelques semaines, avait fait l’objet d’une relecture à la demande du Président de la République

La nouvelle mouture, approuvée à l’unanimité des 87 députés présents, a pris en compte les préoccupations de tous les acteurs, entre temps écoutés, en vue d’assurer un processus institutionnel, inclusif et participatif. 

Changements notables

Si elle consacre le passage de la 4ème République à la 5ème République, et celui du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, la nouvelle Constitution togolaise positionne, au centre de la vie politique, l’Assemblée nationale et le Sénat, désormais appelés à jouer un rôle de premier plan dans le pays.

Dans le détail, la nouvelle Loi fondamentale introduit des changements notables comme le rôle prépondérant des groupes parlementaires pour présenter les candidats à la fonction de Président de la République, la durée du mandat du Président de la République, désormais de 4 ans renouvelable une fois, la prestation de serment du Président de la République devant le Congrès, la définition du candidat à la fonction de Président du Conseil, la consécration de deux ordres de juridictions séparés, la consécration du statut des anciens présidents de la République, ou encore la création du conseil d’Etat et du tribunal des conflits au titre des juridictions ordinaires.  

Favoriser un contrôle efficace des citoyens sur les dirigeants

Pour les élus, la démarche est claire : favoriser l’exercice d’un contrôle efficace des citoyens sur leurs dirigeants et leurs politiques, tout en participant directement et de façon inclusive à la prise de décision politique.

Cette approche démocratique basée sur une collaboration étroite entre les élus et les citoyens est essentielle et participe de la nécessité de s’assurer que les réformes constitutionnelles et institutionnelles reflètent les aspirations et les préoccupations de nos concitoyens”, a déclaré la cheffe du Parlement à l’issue du vote. 

La prochaine étape sera celle de la transmission du nouveau texte au chef de l’Etat pour sa promulgation. 

Au Togo, les préparatifs se poursuivent, à un peu plus d’une semaine du scrutin couplé (législatives-régionales) du 29 avril. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a mis en place un numéro vert, le “1010” afin d’aider les citoyens à se retrouver le jour du vote. 

Concrètement, chaque électeur pourra envoyer par SMS et sans frais, le numéro de sa carte, pour avoir des informations sur le centre de recensement et de vote (CRV) ainsi que le bureau de vote (BV) où il doit voter. 

La démarche intervient alors que la Commission s’est également engagée dans un processus de désengorgement de certains centres, où le nombre de salles est notamment insuffisant. 

Pour rappel, le dépouillement aura lieu le jour du scrutin général, après le vote de l’ensemble du corps électoral.

Au Togo, le système statistique national (SSN), à travers l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED), a récemment lancé les travaux d’élaboration du cadre national d’assurance qualité (CNAQ).

L’initiative qui avait réuni les différents acteurs impliqués dans le projet, s’inscrivait dans un processus visant à garantir l’exactitude, la fiabilité et la confidentialité des données statistiques officielles.

Concrètement, le cadre national d’assurance qualité permettra de renforcer la confiance des utilisateurs des données sur la qualité des données statistiques produites par le SSN.

Pour rappel, l’élaboration du CNAQ s’inscrit dans le cadre du processus de réforme de l’appareil statistique national initiée depuis 2006. L’ambition est de bâtir un cadre institutionnel fonctionnel qui régit l’activité statistique.

Au Togo, la délivrance des accréditations dans le cadre de la couverture médiatique des élections législatives et régionales est provisoirement suspendue. La décision a été prise le 15 avril dernier par la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC). 

Cette mesure fait suite à une série d’observations en lien notamment avec les problèmes liés à un envoyé spécial de la chaîne Africa XXI ou encore les manquements constatés dans la couverture de l’actualité politique sur le Togo par RFI et France 24 ces derniers temps, “en violation des règles déontologiques du métier de journalisme”, a précisé le gendarme de l’audiovisuel.   

Toutefois, les correspondants des médias étrangers déjà sur place sont invités à poursuivre la couverture des activités de la campagne électorale, ouverte depuis le 13 avril dernier.

Les préparatifs du 9ème Congrès Panafricain de Lomé se poursuivent. Après l’Afrique australe et occidentale, l’Afrique du Nord a organisé jeudi 18 avril sa conférence ministérielle préparatoire régionale. 

L’événement, organisé par le Maroc et le Togo, s’est déroulé en visioconférence sous le thème : ‘Panafricanisme et Migration’. Les travaux, co-présidés par les chefs de la diplomatie des deux pays, Nasser Bourita et Robert Dussey, ont été l’occasion de plancher sur l’importance pour les pays africains de mettre en cohérence leurs stratégies nationales de gestion de la migration avec les objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Les différents participants à la rencontre ont dans ce sens, insisté sur la nécessité de renforcer le rôle des Communautés Économiques Régionales en tant que pivots centraux des actions de la diaspora africaine sur le continent.

Une Déclaration, dite de Rabat, a été adoptée à l’issue des assises, appelant entre autres à “mobiliser les migrants et les Afro-descendants dans le cadre du renouveau du panafricanisme autour de la question de réforme des institutions multilatérales et d’une meilleure représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale”.

Pour rappel, le 9ème Congrès Panafricain se déroulera dans la capitale togolaise du 29 octobre au 02 novembre prochain.

La capitale togolaise abrite depuis mercredi 17 avril une rencontre consacrée à la mise à jour des protocoles d'enquête sur les foyers de grippe hautement pathogènes en Afrique. L’activité organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réunit les experts de 47 pays.

Durant trois jours, il s’agira pour les participants de plancher sur la situation de la grippe aviaire hautement pathogène dans leurs pays respectifs et d'évaluer les outils d’investigation dans un cadre de partage d’expérience. L’objectif est de permettre aux pays de renforcer leurs dispositifs de surveillance, d’améliorer leur réactivité en vue de protéger leurs communautés.

« Les protocoles qui seront élaborés ici permettront d’améliorer nos capacités de surveillance et d’intervention afin de contenir les éventuelles épidémies sans générer des crises sanitaires majeures », a indiqué Ouédraogo Romain Hilaire, chargé du bureau de l’OMS au Togo.

En outre, la réunion de Lomé qui s’inscrit dans la préparation et la lutte contre les infections par le virus de la grippe aviaire, va aboutir à l'élaboration des stratégies de lutte commune qui seront soumises à l’OMS pour financement.

Au Togo, un plan de riposte est opérationnel depuis 2020. Aussi, des opérations de contrôle sont régulièrement menées par des services compétents de l’exécutif.

Pour rappel, la grippe aviaire est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux, avec une mortalité très élevée chez les oiseaux d’élevage. Néanmoins, certains sous-types de virus aviaires constituent une véritable menace pour l’humain, c’est le cas du virus H5N1, cause des épidémies hautement mortelles pour l’homme.

Au Togo, le canton de Tchifama dans la commune de Blitta 3 sera bientôt doté de nouveaux ouvrages marchands. L’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) a en effet procédé mercredi 17 avril à la remise du site pour la construction du nouveau marché.

La nouvelle infrastructure qui sera réalisée dans le cadre du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (PSMICO) est financée par le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV).

Avec un budget de 168 millions FCFA, le nouveau marché sera composé de hangars de type cantonal, de magasins de stockage et d’ouvrages connexes (forage photovoltaïque, dépotoir). L’objectif est d’améliorer le cadre de travail des commerçants et d’augmenter la capacité de stockage des produits.

Les travaux sont confiés à neuf entreprises, pour une durée prévisionnelle de quatre mois.

Pour rappel, plusieurs localités ont bénéficié de nouveaux ouvrages marchands dans le cadre du PSMICO.

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