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Au Togo, les efforts réalisés ces dernières années dans le domaine de la santé ont particulièrement impacté un indicateur : l’accessibilité géographique aux soins de santé. En trois ans (de 2020 à 2023), il est passé de 71% à 90,7%, selon les dernières statistiques. 

Pour y parvenir, le gouvernement a lancé une série d’initiatives, allant du renforcement des capacités d’accueil à celui du personnel de santé, en passant par des mécanismes innovants. Dans ce sens, 86 nouvelles formations sanitaires ont ainsi été construites et 60 autres rénovées, dans le cadre du projet de “Services de santé essentiels de qualité pour couverture sanitaire universelle” (SSEQCU), pour un coût de 40 milliards FCFA.

Si le pays a dans la foulée ouvert son tout premier hôpital de référence, baptisé Dogta Lafiè, les chantiers se sont multipliés sur le volet infrastructurel. Plusieurs formations sanitaires, notamment des centres hospitaliers préfectoraux (CHP) et régionaux (CHR), ainsi qu’un Centre médico-social (CMS) ont été rénovés et équipés. La réhabilitation devrait également bientôt être effective au sein des centres hospitaliers universitaires (CHU) de Lomé et Kara, avec le projet Ellipse dont les bases ont été jetées il y a un an.

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Sur le plan du personnel, plusieurs recrutements ont été lancés depuis 2020 dans diverses spécialités, dans le but de renforcer les ressources humaines, et d’améliorer le maillage du territoire. A ce jour, plus de 2.500 professionnels médicaux et paramédicaux ont ainsi été enrôlés par l’Etat, tandis que les agents de santé communautaires (ASC) ont vu leur présence et implication renforcées

La démarche a ainsi permis d’améliorer la couverture des besoins en personnel de santé au niveau primaire de soins surtout, qui est passée de 36% en 2020 à 46% l’année dernière.

Enfin, l’accessibilité aux soins a également été boostée par des initiatives comme le Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né ‘Wezou’, qui a permis à ce jour de toucher plus de 400.000 femmes enceintes et faciliter près de 222.000 accouchements, d’après les derniers chiffres.

Maintenir la dynamique

Pour le gouvernement, il s’agit de maintenir cette dynamique, qui a notamment permis au pays d’obtenir de bonnes performances au niveau de l’indice de développement humain (IDH). 

Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours, à l’instar de celui des hôpitaux Mère-enfant, avec deux déjà achevés et quatre en cours de construction. En outre, l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle (AMU) devrait permettre de renforcer les acquis. 

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Formation, infrastructures, équipements…, le Togo améliore son système sanitaire

Au Togo, les données statistiques devraient être mieux exploitées. L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques et Démographiques (INSEED) a en effet signé il y a quelques jours, un mémorandum d'accord avec le Centre Africain pour le Développement Équitable (ACED).

L’entente paraphée par les responsables des deux institutions vise à accompagner l’INSEED sur plusieurs volets. Entre autres, la mise en place du visa statistique, l'amélioration des capacités de recherche et l'organisation de voyages d'études.

« Ce partenariat stratégique avec l'INSEED constitue une étape majeure vers une culture du recours systématique aux données dans la prise de décision en Afrique de l'Ouest. Il nous permettra de conjuguer nos efforts et nos expertises pour promouvoir une prise de décision fondée sur des données probantes dans les domaines clés du développement durable au Togo », a indiqué Fréjus Thoto, directeur exécutif de l'ACED.

Pour sa part, le Secrétaire général de l'INSEED, Tchiou Animaou, a salué la mise en place de ce cadre de partenariat qui permettra de faciliter l'accès des utilisateurs (décideurs politiques et praticiens) aux données.

En rappel, l’ACED est un centré basé au Bénin qui accompagne et assiste les décideurs politiques et les praticiens de développement dans la prise de décisions éclairées, équitables et inclusives. Il intervient dans les domaines comme l'économie de la nature, l'économie numérique et le développement humain.

Au Togo, l’Agence nationale de la cybersécurité a échangé jeudi 04 juillet avec les startups et les PME du secteur numérique. La rencontre qui a réuni une quarantaine de participants, a permis de discuter de leurs défis en matière de cybersécurité.

Concrètement, il s’agissait d’outiller les parties prenantes sur les techniques permettant de mieux faire face aux cyberattaques.

« C’est le rôle de l’État de protéger le cyberespace national, et vous êtes des acteurs de ce cyberespace national », a indiqué Gbota Gwaliba, directeur général de l’ANCy.

Et de préciser qu’il est « important de protéger les startups contre les cybermenaces à travers la mise en place de bonnes pratiques ».

Notons que cette rencontre fait suite à celle déjà organisée avec les acteurs communaux, la presse ou encore les agents de la fonction publique.

Pour rappel, le Togo s’est engagé dans la transformation digitale ces dernières années. A travers l’Ancy, plusieurs initiatives sont prises pour sécuriser le cyberespace. Le pays s’est même doté, il y a quelques jours d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2028.

Deux semaines après avoir été dévoilé, le dernier rapport national sur le développement humain (IDH) entame sa dissémination auprès des différentes couches de la population. Les résultats ont été officiellement présentés jeudi 04 juillet aux médias, lors d’un atelier à Lomé. 

Les travaux, présidés par la Secrétaire générale de la Présidence de la République, Sandra Johnson, en présence de la ministre de la communication, Yawa Kouigan, visaient à échanger avec les acteurs des médias sur les performances enregistrées par le pays en matière de développement humain. Il s’agissait en outre de présenter les facteurs explicatifs de ces progrès, particulièrement les réalisations enregistrées dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale.

Selon le rapport, le Togo a de nouveau confirmé ses progrès observés depuis plusieurs années, en améliorant son indice (0,539 en 2021-2022 à 0,547 en 2023-2024) et en se classant 1er dans l’espace Uemoa (pour la cinquième année consécutive) et 4ème dans la Cedeao.

Le Togo a fait le choix du développement centré sur l'homme, le processus le plus difficile en économie”, a notamment rappelé Sandra Johnson aux professionnels des médias. 

Santé, éducation, niveau de vie..., des efforts louables  

Pour réaliser ces performances, le pays, qui s’est doté en 2020 d’une nouvelle feuille de route quinquennale de développement, a multiplié les efforts dans les secteurs qui s’alignent parfaitement sur les composantes de l’IDH.

Ainsi, que ce soit dans la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et à l’électricité, l’amélioration du cadre de vie, les infrastructures ou encore le secteur agricole et l’amélioration de la sécurité alimentaire, de nombreux progrès ont été réalisés et présentés. 

Pour le gouvernement, l’objectif est désormais de passer à un nouveau palier, celui de la catégorie des pays à IDH moyen, dont le score est au moins égal à 0,550.

Au Togo, la cascade de Souroukou, située dans la Préfecture de Mô (Région Centrale), va bientôt faire l’objet d’une meilleure valorisation. Une étude, initiée il y a quelques mois, a été validée récemment par des experts et cadres de la localité. 

Le projet, porté par le ministère du tourisme, s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement qui veut créer et promouvoir une offre touristique de loisirs. En outre, il répond à l’objectif du département dirigé par Gbenyo Lamadokou, de valoriser au moins un site par région afin de donner à chacune, un pôle d’attraction touristique.

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Concrètement, une série de travaux, notamment d’infrastructures, seront engagés pour valoriser le “potentiel exceptionnel” de ce joyau naturel niché à 15km de Djarkpanga, et renforcer son attractivité. Selon le ministre, il s’agit également de mettre l'accent sur les bénéfices pour les communautés locales du Mô. “La valorisation de la cascade de Souroukou représente une étape cruciale dans la réalisation de cette vision ambitieuse, visant à renforcer l'attractivité touristique du Togo et à stimuler le développement économique régional”, a souligné l’officiel. 

Pour rappel, la cascade de Souroukou est réputée être la plus grande de la sous-région ouest-africaine. 

Le Togo poursuit sa stratégie de mobilisation de moyens pour financer son budget exercice 2024, qui s’équilibre en ressources et en charges à 2 179 milliards FCFA. Pour sa première sortie du mois de juillet sur le marché sous-régional des titres publics, le Trésor public veut emprunter 35 milliards FCFA.

L’opération qui doit être bouclée le vendredi 12 juillet 2024, est une émission simultanée de Bons (BAT) et d'Obligations Assimilables du Trésor (OAT).

Dans le détail, les OAT, d’un nominal de 10 000 FCFA et rémunérées à des taux d'intérêts de 6,15% et 6,40% sur des maturités respectives de 3 et 5 ans, devront permettre de mobiliser 25 milliards FCFA. Quant aux BAT, d’un nominal de 1 million FCFA et émis sur la maturité de 364 jours à des taux d’intérêt multiples, ils visent à collecter 10 milliards FCFA.

Pour rappel, depuis le début de l’année, le Togo a levé 463 milliards FCFA sur les 607 milliards FCFA.

Les préparatifs se poursuivent pour le 9ème Congrès panafricain. Après l’Afrique du Sud, le Mali, le Congo et le Maroc, la Tanzanie s'apprête à accueillir le 06 juillet prochain, la conférence préparatoire régionale de l’Afrique de l’Est.

L'événement prévu en ligne, se déroulera autour du thème : « Africanophonie, Cultures, Éducation et identité panafricaine ».

Au cours des échanges, il s’agira de créer un cadre de concertation entre les pays de la région de l’Est et leurs diasporas, en prélude au 9eme congrès panafricain. En outre, les participants examineront des propositions concrètes à soumettre lors de la rencontre de Lomé.

Pour rappel, le 9ème Congrès Panafricain se déroulera dans la capitale togolaise du 29 octobre au 02 novembre prochain.

La capitale togolaise abrite à partir de ce jeudi 04 juillet, le 23e Forum pharmaceutique international. L'événement réunit près de 1.500 participants du secteur pharmaceutique autour du thème : « Accès universel aux soins, défis, enjeux et perspectives pour le secteur pharmaceutique ».

Pendant trois jours, il s’agira de renforcer les capacités de ces acteurs de la santé afin de garantir à chaque citoyen un accès universel à des services de santé de qualité et à des médicaments efficaces et abordables.

« Pour nous, acteurs du secteur pharmaceutique, il est essentiel de nous aligner sur cet objectif majeur. Le médicament est le nerf de la guerre en matière de santé, et les pharmaciens togolais, à travers ce thème, souhaitent réunir leurs confrères africains pour affirmer notre soutien à l'appel de notre gouvernement pour assurer un accès équitable aux soins de santé à nos populations », a indiqué Dr Koundé Innocent Kpeto, ancien président de l'Ordre national des pharmaciens du Togo (ONPT).

Pour rappel, depuis quelques années, le gouvernement multiplie les efforts pour atteindre une Couverture sanitaire universelle (CSU).

Le Togo, représenté par le ministre des affaires étrangères, Robert Dussey, a pris part les 02 et 03 juillet à la quatrième édition du Forum d'Assouan pour la paix et le développement durable. L'événement organisé au Caire (Égypte) avait pour but de renforcer les mécanismes de prévention des conflits.

Les travaux ont réuni des décideurs africains, des dirigeants d’organisations internationales et régionales, le secteur privé ainsi que la société civile autour du thème : « L’Afrique dans un monde en mutation : repenser la gouvernance mondiale pour la paix et le développement ».

Dans son intervention, le chef de la diplomatie togolaise a mis l’accent sur le rôle des acteurs politiques dans l’édification d’une société de paix et de développement.

« Pour une paix et un développement durable en Afrique, notre priorité en tant que politiciens africains doit être le bien-être de nos populations. Nous devons respecter nos propres décisions », a indiqué Robert Dussey.

Lancé en 2019 pendant la présidence égyptienne de l’Union africaine, le Forum d’Assouan qui se tient chaque année sous les auspices du président de la République arabe d’Égypte, Abdelfattah al-Sissi, constitue une plateforme de haut niveau pour discuter des questions de paix et de développement durable.

48h après les élections de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCI-Togo), les résultats provisoires sont disponibles et affichés. L’annonce a été faite mardi 02 juillet par la Commission électorale. 

En tout, 75 opérateurs économiques ont été déclarés provisoirement élus au niveau national (48) et régional (27) selon les premiers résultats. Une fois confirmés, ils constitueront l’Assemblée consulaire de la CCI-Togo, chargée de redonner un nouveau souffle à l’institution et de dynamiser davantage l’environnement des affaires dans le pays. 

Les électeurs et les candidats sont invités à consulter ces résultats et à faire des requêtes en réclamation, si nécessaire”, a exhorté la Commission, précisant que les requêtes seront reçues du 04 au 06 juillet. 

Pour rappel, les élections se sont déroulées dimanche 30 juin dernier sur tout le territoire. 

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