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Le gouvernement togolais a en ligne de mire une politique nationale plus inclusive en ce qui concerne le développement de la petite enfance.

 A cet effet, les acteurs de l’éducation ont eu à apporter, le mardi 14 août 2018, au cours d’une rencontre, leur contribution à l’amélioration du document de politique nationale, élaboré en 2014 et réactualisé en 2017. L’idée était de rendre ce document plus inclusif et de le valider. 

Avec ce document, les autorités togolaises ont à cœur une meilleure prise en charge de l’enfant, dans une approche de son développement et de son épanouissement, au travers, notamment, d’une éducation préscolaire de qualité. 

La validation du document permet de relever durablement le défi de la prise en charge de la petite enfance au Togo. «  La politique nationale de développement  de la petite enfance constitue désormais donc, le cadre de référence pour toutes les interventions des acteurs sur la cible concernée, en attendant qu’il soit possible d’aborder la mise en œuvre de toute la politique dans son intégralité », indique Komi Palaamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire et de la Formation Professionnelle.

La Fédération des organisations d’orthophonistes d’Afrique francophone tient, du 20 au 22 août prochain à Lomé, son premier congrès scientifique international.  L’événement bénéficie de la collaboration et du parrainage du ministère en charge de la Santé. 

Placé sous le  thème : « Trouble spécifique du langage et des apprentissages : enjeux et défis », il sera coordonné par un comité scientifique composé de plusieurs professeurs et chercheurs africains.

Cette rencontre  se veut un cadre d’échanges d’expériences entre professionnels de la santé, monde de l’éducation et organisations de la société civile, pour une meilleure prise en charge des enfants souffrant des troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage scolaire. 

Elle devra, selon Kossi Koré, Président national du congrès scientifique d’orthophonistes d’Afrique francophone, partager les savoirs et expériences sur les différentes troubles de langage des enfants.

D’après les études de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre d’enfants souffrant de troubles spécifiques du langage et de l’apprentissage est estimé à 10% de la population.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm a représenté le Chef de l’Etat à l’inauguration, en fin de semaine dernière, du siège de la Fondation Nana Anè XV, sis à Anèho-Nlessi (46 km de Lomé).

Le nouveau siège de la fondation est un bâtiment de forme trapézoïdale de 2 étages comprenant un auditorium, une salle de spectacles moderne, une salle informatique, des bureaux et un appartement, ainsi qu’une aire aménagée à l’extérieur et éclairée à l’énergie solaire. 

Le coût global des travaux s’élève à 400 millions de Fcfa. La fondation promeut le développement humain durable dans un espace socio-culturel. Elle œuvre dans les domaines de l’éducation, la santé, l’humanitaire, la culture et le développement. 

Le représentant du Chef de l’Etat a souligné, par son témoignage, la contribution de la fondation à un mieux-être collectif : « Le chef de l’Etat et le gouvernement apprécient à sa juste valeur, ce qui se fait à travers cette Fondation. Sa réputation a dépassé les limites de la préfecture et le gouvernement vous dit Merci », a-t-il déclaré. 

La cérémonie, présidée par Sa Majesté Nana Anè Ohiniko Quam Dessou XV, Roi des Mina, Chef traditionnel de la ville d’Anèho et promoteur de la Fondation, s’est déroulée en présence de David Gilmour, ambassadeur des USA au Togo, et d’un représentant de l’Union Européenne. 

De nombreuses autres personnalités du corps diplomatique, autorités politiques, administratives et religieuses, de la chefferie traditionnelle de Lomé, des Lacs et du Ghana ainsi que des dignitaires du Trône Royal Adjigo et Alliés, ont également pris part à l’inauguration du bâtiment, érigé à quelques mètres du Palais Royal de Nlessi. 

Selon Sa Majesté Nana Anè XV, « il faut penser positivement et prendre surtout ce qu’il y a de meilleur partout »

Les différents intervenants ont félicité et encouragé le monarque des Mina pour son implication et son dévouement à la cause de la population d’Anèho et des Lacs. 

Pour sa part, Sa Majesté Nana Anè, promoteur de la Fondation qui prend en charge plus de 400 élèves dont 130 boursiers de la 6ème en Terminale, a, dans son adresse, remercié tous les partenaires et a invité les uns et les autres à se joindre à lui pour relever le défi du développement humain, social et économique : « La mondialisation qui vise également le développement de nos milieux ruraux, nous interpelle à sortir pour mieux palper les réalités précaires de nos couches sociales et voir quelle part active nous avons à y tenir », a affirmé le monarque. Et de marteler : « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».    

Les différents partenaires de la Fondation également honorés

La cérémonie a aussi été l’occasion pour la Fondation de signer deux accords de partenariat. Le premier avec la Société Moov-Togo, partenaire stratégique, qui a notamment offert à la fondation, entre autres dons, un lot de 35 ordinateurs. La société de téléphonie mobile en a profité pour remettre un chèque de 1 million de Fcfa et de nombreux lots au groupement de femmes démunies Weena.

Le second accord de partenariat a été signé avec la Section Aného de la Jeune Chambre Internationale dont les actions rejoignent celles de la Fondation.

La cérémonie s’est achevée par la visite guidée de l’immeuble, précédée par la coupure symbolique du ruban et le dévoilement de la plaque inaugurale, par le Roi et le représentant du Chef de l’Etat.

 

Sous la supervision du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières, la coordination du projet de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (Redd+) a lancé officiellement, le  lundi 13 août à Lomé, l’examen de deux études analytiques dont l’objectif est d’améliorer la couverture forestière au Togo.

La première étude définit la méthodologie et l’évaluation de la biomasse végétale au Togo. L’estimation de la biomasse végétale, dans le cadre de la première étude, a pour objectif principal de développer des outils permettant de faire des estimations de carbone au niveau des différentes espèces  de notre pays, renseigne Hémou Assih, Coordonnateur du projet Redd+.

La seconde étude s’intéresse à l’interprétation des données historiques et à la conception des systèmes nationaux de suivi des forêts dans le cadre du Redd+. L’interprétation devrait plus exactement porter sur des données historiques réalisées sur la couverture forestière au Togo de 1975 à 1982. Ce travail d’analyse historique devrait permettre d’établir la ligne de référence pour une amélioration de cette couverture forestière. 

En effet, la superficie des forêts du Togo n’a cessé de régresser au fil des années. Evaluée à 449 000 hectares en 1970, elle est tombée à 287 000 hectares en 1980 pour atteindre 140 000 hectares en 1990. D’après  les résultats du premier inventaire forestier mené  entre  2015 et 2016, le Togo ne dispose plus que d’un taux de couverture en ressources forestières de 24,24%. 

Cette forte tendance à la dégradation et à la déforestation a orienté le pays à s’engager dans le processus Redd+, a indiqué Kudadzé Kodjo, directeur de Cabinet du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières.

 

Le Président de l’Assemblée Nationale, Dama Dramani a lancé, ce lundi 13 août 2018 à Lomé, la 42ème session ordinaire du Comité interparlementaire (CIP) de l’Union économique et monétaire ouest  africaine (Uemoa).

Prévue pour durer une semaine, cette session extraordinaire sera  consacrée à la revue du fonctionnement et du budget de l’institution. Hormis ce point, les parlementaires exploreront des pistes de solutions susceptibles de donner un coup d’accélérateur au processus d’intégration économique et politique dans la sous-région.

Dans les détails, selon  le Président du Comité Inter parlementaire de l’Uemoa, Jérémie Ngouan, les travaux porteront sur l’examen du budget du CIP, de son  cadre budgétaire à moyen terme (sur  la  période qui va de 2019 à 2021) et  des problèmes liés au dividende démographique dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a célébré les 10 et 11 août 2018 à Lomé et à Mango, la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ), qui se commémore le 12 août de chaque année.

Dans une interview accordée le vendredi, 10 août 2018, Victoire Tomégah-Dogbé, ministre en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes évoque le bien-fondé de cette initiative onusienne : « L’objectif poursuivi par cette célébration est de promouvoir la participation effective des jeunes dans le processus de prise de décision de nos sociétés ».

La célébration de cette année s’organise autour du thème: « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». Un thème que la ministre trouve « évocateur » et « qui nous invite à renforcer les stratégies de mise en place de ces espaces ».

De fait, détaille-t-elle, « depuis 2012, le gouvernement togolais a pris conscience de la nécessité de créer ces espaces pour les jeunes. Il existe un vaste programme de maisons et centres de jeunes qui ont abouti à la création d’une quinzaine d’espaces.  Ce sont des espaces qui favorisent la pratique des activités socio-éducatives et citoyennes et qui leur permettent de s’épanouir ainsi que de s’insérer efficacement dans la vie socio-professionnelle ».

Dans le cadre de la commémoration de cette année, le ministère en charge de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes a initié plusieurs activités pour marquer l’événement.

Ainsi, à Mango, près de 300 jeunes se sont mobilisés le vendredi 10 août au Centre communautaire de la ville pour une conférence-débat autour de la culture de la paix et de la cohésion sociale.

24 heures plus tard, ce sont 500 jeunes qui ont pris d’assaut les artères du chef-lieu de la préfecture de l’Oti pour une course populaire.

Les festivités de la JIJ se poursuivront à Lomé le jeudi 16 août avec une conférence publique au Centre des jeunes d’Avédji sur la thématique « les traits de caractère des jeunes modèles de réussite en entrepreneuriat ». Près de 250 jeunes y sont attendus.

La Journée Internationale de la Jeunesse se célèbre dans le monde chaque 12 août. Cette année, le thème retenu par la communauté internationale est : « Des espaces sécurisés pour les jeunes ». A l’occasion de cette célébration au Togo, la ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a accordé le vendredi 10 août 2018, une interview à un panel de médias dont République Togolaise.

République Togolaise : Pourquoi les Nations Unies ont-elles instauré une journée internationale de la jeunesse ?

V.T-D : Depuis l’année 1999, la date du 12 août a été retenue par les Nations Unies, pour, non seulement reconnaître le plein potentiel de la jeunesse dans le monde, mais aussi, célébrer le rôle majeur que la jeunesse joue dans le développement de nos sociétés, surtout dans la construction des sociétés pacifiques. L’objectif poursuivi par cette célébration est de promouvoir la participation effective des jeunes dans le processus de prise de décision de nos sociétés. 

 RT: Comment le gouvernement fait-il face à la question que soulève le thème de cette année ?

V.T-D : Le thème retenu cette année est « Des espaces sécurisés pour les jeunes ».

La question qu’il faut se poser alors est : Pourquoi justement des espaces sécurisés pour les jeunes ? 

Les jeunes ont leurs préoccupations. Ils ont des besoins spécifiques, propres à eux. Ils ont besoin de se retrouver entre eux pour échanger. Ils ont du potentiel et des talents et ont besoin d’espaces qui leur permettent de démontrer ce potentiel. Il apparaît donc tout à fait normal que l’on puisse identifier ce thème et approcher les dirigeants pour qu’ils accordent un peu plus d’importance à la mise en place des espaces dédiés aux jeunes. Pour notre pays, c’est un thème évocateur qui nous invite à renforcer les stratégies de mise en place de ces espaces.

Depuis 2012, le gouvernement togolais a pris conscience de la nécessité de créer ces espaces pour les jeunes. Il existe un vaste programme de maisons et centres de jeunes qui ont abouti à la création d’une quinzaine d’espaces. Ce sont des espaces qui favorisent la pratique des activités socio-éducatives et citoyennes et qui leur permettent de s’épanouir ainsi que de s’insérer efficacement dans la vie socio-professionnelle.

Je voudrais saisir l’occasion pour féliciter et remercier très sincèrement les hautes autorités du pays qui ont compris très tôt la nécessité de mise en place de ces cadres et qui œuvrent sans cesse pour que des investissements soient faits pour ces jeunes.

Les maisons des jeunes viennent compléter l’arsenal mis en place par le gouvernement pour assurer l’avenir des jeunes et les amener à être des citoyens capables, actifs et impliqués dans la construction de notre pays. 

RT : Voudriez-vous nous préciser le rôle de ces maisons et centres de jeunes dans la politique globale de promotion de la jeunesse du Togo ?

V.T-D : Les maisons ou centres des jeunes sont des structures multifonctionnelles qui ont vocation à œuvrer pour le plein épanouissement et l’insertion socio-économique des jeunes. Lorsque vous prenez une maison de jeunes, vous y trouvez des activités socio-éducatives, des activités sportives et culturelles qui se complètent. L’objectif poursuivi est de faire du jeune un citoyen complet qui libère tout son potentiel.

Nous avons par exemple la Maison des Jeunes d’Amadahomé qui a été réalisée sur fonds propres de l’Etat, tout comme celle de Kara. On peut citer également celles de Mango, Dapaong, Sokodé en construction, Tandjouaré, Gando…, plein de localités. C’est tout un programme qui se met en place progressivement. Nous intensifions les activités qui se déroulent souvent dans ces centres, à l’instar des Vacances Utiles qui vont démarrer très bientôt. L’ambition du gouvernement togolais est de rendre plus constantes ces activités tout le long de l’année. 

Propos recueillis par Octave Aholnko Bruce (Stagiaire)

Après avoir annoncé, 24 heures plus tôt, la reprise de ses activités, la Commission Electorale Nationale Indépendante a invité, par correspondance en date du 09 août 2018, tous les partis politiques de l’opposition parlementaire à « transmettre à la Ceni, la liste de leurs représentants dans les Celi (Commissions électorales locales indépendantes)», le 13 août 2018 au plus tard.

Cette démarche s’inscrit, selon l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des élections, dans le cadre du respect de la feuille de route proposée par la Cédéao le 31 juillet dernier, lors de son sommet à Lomé.

En ce même sens, l’institution dirigée par le Professeur Kodjona Kadanga, a officialisé le jeudi, 09 août 2018, la nomination de Esso Alassani Rachid au poste de président de la CELI de Doufelgou. Cette nomination a été faite sur proposition du ministre de la Justice, chargé des Relations avec les Institutions de la République. Le nouveau président de la CELI de Doufelgou, remplace à ce poste, Pougou Badidja.

 

En session extraordinaire, en fin de semaine dernière, l’Assemblée nationale a étudié et adopté deux projets de loi dans le sens de la valorisation et de la protection des biens culturels. C’était en présence du ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation civique, Guy Madjé Lorenzo.

Le premier texte adopté par  les députés autorise le Togo, à ratifier  la convention concernant les mesures et dispositions à  prendre pour empêcher l’importation et l’exportation illicite des biens culturels.

Cette loi adoptée le 17 novembre 1970 à Paris, par la Conférence générale des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), vise à lutter contre les vols dans les musées et dans les lieux de culte et à promouvoir le développement culturel. Une fois ratifiée, elle  permettra au Togo de mieux lutter contre ce phénomène, de stopper le pillage des sites archéologiques et, dans une large mesure, de renforcer la protection autour de ses biens culturels afin d’en faire un véritable facteur de développement 

Le second texte autorise l’adhésion du Togo à la conférence d’Unidroit  sur les biens culturels volés ou illicitement exportés. Il s’agit d’un instrument d’harmonisation des régimes nationaux de restitution des biens culturels à leur territoire d’origine. 

Adopté le 24 juin 1995 à Rome, en Italie, cet instrument permettra au Togo, avec la coopération des autres Etats membres de la convention, de récupérer ses biens culturels qui se retrouveraient sous d’autres cieux.

Selon Guy Madjé Lorenzo : « l’adoption de ces deux instruments, vient marquer la fin du long processus d’adhésion du Togo à toutes les conventions culturelles de l’Unesco dans lequel s’est engagé le pays, dans le  cadre de la mise en œuvre de sa politique culturelle».

 

En collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Société ouest africaine de chimie (SOA CHIM) assure du 14 au  17 août prochain à Lomé, ses 19èmes journées scientifiques annuelles.

Placée sous le thème : « Contribution des sciences chimiques dans la mise en œuvre des ODD», cette rencontre devrait permettre aux scientifiques, chercheurs et enseignants venus de tous les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, de partager à travers des conférences plénières et différents panels, les résultats de leurs recherches, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Les exposés porteront, selon Gado Tchangbédji, Doyen de la faculté des sciences de l’Université de Lomé, sur des angles thématiques en relation avec le développement agricole, et la transformation des produits agricoles. Les échanges se focaliseront également sur la santé, l’environnement, les ressources naturelles et le rôle du scientifique dans l’atteinte des ODD.