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Un accord signé entre le Togo et la Centrafrique, le dimanche 29 juillet à Lomé, porte sur une exemption réciproque de visas.

L’exigence de visas entre les deux pays est donc supprimée. L’accord  paraphé entre le Professeur Robert Dussey et son homologue centrafricain Charles Armel Doubane,  intervient  en marge du sommet CEDEAO-CEEAC, ouvert ce lundi 30 juillet dans la capitale togolaise.

L’exemption réciproque de visas concerne, entre autres, les passeports ordinaires, diplomatiques et les passeports de service.

Selon Robert Dussey, ce modèle d’intégration est possible grâce à la volonté des deux Chefs d’Etat. Pour son homologue Charles Armel Doubane, cet accord vient donner un nouveau départ à l’histoire des relations entre le Togo et la Centrafrique.

Le Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé vient de boucler 12 mois à la tête de la Cedeao. Et selon les résultats d’un sondage réalisé du 15 juin au 18 juillet par l’institut de Prospective et sécurité,  ce 29 juillet,  auprès  de 1783 députés africains des 15 pays ouest africains, cette mandature mérite 7,9 sur 10.

Selon Bruno Panucchi, de l’institut de Prospective et de sécurité, ce sondage donne une photocopie instantanée des députés africains des 15 pays de la CEDEAO, se prononçant sur les problèmes de la communauté, qui vont être traités ce lundi à Lomé.

Il ressort de ce sondage, commente-t-il, que la CEDEAO, sous la présidence du Togo a fait un bon travail. A la lumière du résultat de l’évaluation, Bruno Panucchi estime que la CEDEAO, marque son territoire.  Il ajoute qu’elle va peut-être s’élargir au Maroc et à la Mauritanie qui fait son grand retour.

En effet ce résultat couronne un an d’implication active du Chef de l’Etat togolais dans la vision  communautaire. Elu le 4 juin 2017, à l’issue du sommet de l’organisation à Monrovia au Libéria, il s’est donné pour mission, d’accélérer le processus d’intégration dans la communauté.

A ce titre, il a, entre autres, engagé des efforts dans le cadre  du renforcement de la sécurité, notamment au Nord Mali, et de la paix en Guinée Bissau. Des efforts qui lui ont valu une reconnaissance de ses pairs qui ont porté son pays à la tête du Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine au dernier sommet de l’institution.

Le discours d’ouverture de Faure Gnassingbé, à l’occasion du Sommet conjoint Cedeao-Ceeac, ce 30 juillet 2018 :

Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et Président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC)

Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC et de la CEDEAO

Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale Togolaise

Mesdames et Messieurs les Ministres des Affaires Etrangères, de la Défense ou de la Sécurité des Etats membres de la CEDEAO et de la CEEAC,

Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO

Monsieur le Secrétaire Général de la Communauté des Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC)

Monsieur le Représentant Spécial du Secrétaire Général Nations Unies et Chef du Bureau des nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS)

Monsieur le Représentant Spécial du secrétaire Général des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA)

Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement Togolais

Mesdames et Messieurs les Hauts Responsables des Institutions de la République Togolaise

Honorables Députés à l’Assemblée Nationale,

Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales et missions diplomatiques accréditées auprès de la République Togolaise

Distingués Invités,

Mesdames et Messieurs de la Presse

C’est avec un réel plaisir que je voudrais vous souhaiter, la bienvenue à Lomé, à l’occasion de ce Sommet Conjoint  des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur la Paix, la Stabilité, la Sécurité, et la Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme Violent

Je voudrais surtout vous exprimer ma gratitude pour les efforts consentis par tous pour que ce Sommet Conjoint tant attendu se tienne en ce jour et pour avoir fait honneur au Togo de l’abriter. Ma gratitude va plus particulièrement au Président Ali BONGO ONDIMBA, pour tout son engagement et sa détermination en tant que Président en exercice de la CEEAC grâce auxquels notre volonté commune de nous réunir s’est concrétisée.

Je voudrais également, en votre nom à tous, saluer l’important travail préparatoire effectué par le Président de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Jean Claude Kassi BROU et le Secrétaire Général de la CEEAC, Monsieur Ahmad ALLAM-MI et leurs équipes respectives.

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Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Distingués Invités,

La proximité géographique, socio-culturelle et économique entre l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest crée des liens, des interdépendances et des influences aux niveaux des Etats et des populations de ces deux ensembles qui font que les deux régions partagent les mêmes problématiques sécuritaires.

En effet, le partage de frontières terrestres et maritimes communes rend nos deux régions vulnérables aux nombreuses menaces sécuritaires et environnementales dans le Golfe de Guinée notamment la piraterie, le trafic de pétrole, la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et le déversement de déchets toxiques dans la mer, etc. Nos deux régions subissent également d’autres activités illicites transfrontalières, notamment le trafic des armes, le trafic d’êtres humains, le trafic de drogue, le blanchiment d’argent.

Il est donc impérieux que nous trouvions ensemble la meilleure  approche pour nous attaquer à ces menaces et garantir la paix et la sécurité de nos populations.

C’est dans cette perspective que nous tenons notre Sommet Conjoint de ce jour, avec la ferme volonté de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions à travers l’adoption d’une vision partagée des menaces et d’une approche commune des solutions à y apporter.

Nos deux Communautés ont prouvé par le passé leur volonté de travailler ensemble comme en témoigne notre Sommet Conjoint tenu le 25 juin 2013 à Yaoundé, République du Cameroun, sur la question de la sécurité et de la sûreté maritimes dans le Golfe de Guinée. Notre initiative a débouché sur ce qui est aujourd’hui connu comme le « Processus de Yaoundé » qui a doté nos deux Communautés Economiques Régionales d’une architecture effective de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le Centre Inter-régional de Coordination basée à Yaoundé, au Cameroun.

Aujourd’hui nous écrivons une nouvelle page de notre coopération qui, j’en suis certain, marquera l’Histoire de nos deux Communautés. En effet, nos deux Communautés économiques régionales ont décidé de travailler conjointement pour évaluer les menaces sécuritaires auxquelles elles font face et d’y répondre collectivement par la définition et la mise en œuvre une approche commune et holistique des questions de paix, de sécurité et de stabilité. Ceci est une première dans l’histoire de l’intégration africaine et entre en droite ligne des orientations actuelles au niveau de l’Union africaine visant entre autres, à renforcer le rôle des Communautés économiques régionales et la coopération inter-régionale dans l’approfondissement de l’intégration africaine.

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Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Distingués Invités,

La nature transfrontalière des menaces auxquelles nous faisons face doit nous obliger à faire en sorte que nos frontières ne soient pas un obstacle à l’action effective et efficace de nos forces de défense et de sécurité.  Nous nous devons de régler au cours de ce Sommet les problèmes qui se posent à la coopération opérationnelle effective et efficace entre nos forces de défense et de sécurité en levant notamment les obstacles à l’entraide judiciaire, à l’extradition, à la coopération en matière de police criminelle, au droit de poursuite.

Je suis certain que la détermination que nous partageons tous dans cette salle nous guidera vers des décisions courageuses, ambitieuses et concrètes pour que ce Sommet marque notre Histoire commune.

Dans cette même perspective, je voudrais en appeler aux Etats membres, à l’Union Africaine, aux Nations Unies et à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux à accompagner la mise en œuvre effective des décisions qui seront issues de Ce Sommet.

Je voudrais clore mon propos, en réitérant à tous, la gratitude du Peuple togolais pour votre présence effective aux travaux de ce Sommet Conjoint.

Je vous souhaite de fructueuses délibérations.

Vive la coopération inter-régionale

Vive l’intégration africaine

Je vous remercie de votre attention

Dans le cadre du sommet CEDEAO/CEEAC qui s’ouvre ce 30 juillet 2018 dans la capitale togolaise sur la paix, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, Robert Dussey, ministre togolais des Affaires Etrangères et de la Coopération a présidé une réunion des ministres des Affaires Etrangères et ceux de la Défense Nationale des différents pays, le 28 juillet 2018.

Dans son discours de bienvenue, il a salué la présence des différentes délégations engagées à relever le défi de la coopération interrégionale pour mieux faire face à certains défis cruciaux communs auxquels sont confrontées les deux régions Cedeao / Ceeac.

Le ministre justifie l’exigence d’une coopération entre les deux entités par la nécessité d’inscrire dans un cadre collectif la recherche d’un rempart à ces fléaux : « le défi est collectif ; la riposte ou l’action doit l’être aussi », a-t-il indiqué. L’adhésion  des deux ensembles régionaux à cette initiative est, selon le ministre, la preuve de ce que « les deux Institutions communautaires ont compris que la forme qu’ont pris aujourd’hui les défis sécuritaires et les incertitudes qu’ils induisent en termes de développement et de sécurité humaine, rend indispensable l’agir synergique ».

Abordant la forme de la riposte contre ces fléaux, Robert Dussey a estimé que l’option militaire s’imposait.  Mais il a relativisé son efficacité. « Elle n’est pas un remède suffisant ».

Pour gagner cette guerre, « nos deux régions sont appelées à gagner la guerre contre l’ignorance, la radicalisation, les fondamentalismes et les extrémismes. Il s’agit de sevrer le terrorisme de ses terreaux favorables par la prévention qui implique l’éducation à la lucidité ». Et ce sera par « l’éducation à la lucidité que les endoctrinements, les radicalismes et les extrémismes dont se nourrit le terrorisme » seront boutés hors des deux sous-régions.

En prélude au sommet conjoint des Chefs d’Etats et de gouvernement de la Cedeao et de la Ceeac qui s’ouvre ce lundi 30 juillet à Lomé, l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de Lomé est le théâtre depuis hier d’un intense ballet d’arrivées de délégations de haut niveau.

C’est le président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera, qui a le premier, foulé le sol togolais. Il a été accueilli à sa descente par le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

Le président centrafricain a été suivi par ses homologues Roch Marc Christian Kaboré, Dénis Sassou-N’guesso, Macky Sall, José Mario Vaz, Adama Barrow, Mahamadou Issoufou, Georges Weah, Muhammadu Buhari, Nana Akufo-Addo, Alpha Condé, Julius Maada Bio et Alassane Ouattara. Respectivement présidents du Burkina Faso, du Congo, du Sénégal, de la Guinée Bissau, de la Gambie, du Niger, du Libéria, du Nigéria, du Ghana, de la Guinée Conakry, du Sierra Léone et de la Côte d’Ivoire.

Les délégations burundaise, angolaise, équato-guinéenne et santoméenne ont été également accueillies à leur arrivée sur le tarmac par le chef de l’Etat et président en exercice de la Cedeao, Faure Essozimna Gnassingbé.

Les autres délégations sont attendues ce matin pour ce sommet de haut niveau consacré à la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre l’extrémisme violent.

Outre ce sommet inédit entre les deux organisations régionales, Lomé abrite également du 30 au 31 juillet 2018, deux autres rencontres internationales que sont la 20ème session des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA et le sommet ordinaire de la CEDEAO. 

Le Togo, par l’entremise du ministre des transports, Ninsao Gnofam, a pris vendredi 27 juillet dernier, la présidence du comité des ministres de l’Asecna qui tenait à Lomé sa 62ème session.

Cette réunion des ministres de tutelle des 18 pays membres de l’Agence visait à explorer les voies et moyens pour améliorer l’efficacité des systèmes de l’institution crée en 1959. Elle était également l’occasion pour le Togo, de succéder officiellement à Madagascar à la tête du Comité des ministres de l’agence.

La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du chef du gouvernement Komi Selom Klassou, du Dg de l’institution aérienne Mohamed Moussa et du Colonel Gnama Latta, patron de l’aviation civile togolaise.

Le président sortant, le ministre malgache des transports et de la météorologie Beboarimisa Ralava, a donc transmis à son homologue togolais Ninsao Gnofam, les rênes de l’instance suprême de l’organisation, pour un mandat d’un an.

En marge de cette réunion, de nombreux accords ont été signés entre les pays membres, dans le but de renforcer les activités de l’agence basée à Dakar, au Sénégal. Le Togo a notamment signé deux accords aériens avec le Niger et le Congo.

L’Asecna, qui supervise un ensemble de 103 aéroports dont 27 internationaux a obtenu le 30 avril dernier, la certification Iso 9001 version 2015, pour l’ensemble de ses performances.

Le Chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, Faure Gnassingbé, était à son grand oral le 27 juillet 2018. C’était à l’occasion de la séance de dialogue BRICS-Afrique, placée sous le thème « Comment renforcer la coopération entre les BRICS et l’Afrique pour une croissance inclusive et une prospérité partagée ? ». Il avait à ses côtés le Président Macky Sall du Sénégal.

Dans un discours concis, il a, au nom de la Cedeao, adressé ses remerciements aux leaders des BRICS pour l’invitation à participer à ce sommet. Une preuve, selon lui, de leur l’esprit d’ouverture et sens de solidarité. Il a ensuite présenté à l’auditoire la CEDEAO, une organisation qui regroupe quinze (15) Etats et représente une population d’environ 320 millions d’habitants.

Une vision commune BRICS-CEDEAO

Le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao a, après avoir déclaré adhérer au thème de la rencontre, mis en relief « les efforts inlassables » déployés au sein de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour « plus d’intégration économique et le bien-être des populations », avec pour socle, la croissance inclusive et le développement partagé.

A cet effet, il rappelle « la vision 2020 » baptisée « Vers une communauté démocratique et prospère », élaborée par l’institution sous régionale afin de parvenir à une région de paix et de prospérité, découlant des engagements de développement à long terme pris par l’ensemble des pays membres.

Cette vision, souligne-t-il, « repose sur cinq piliers transformationnels pour le développement intégré de l’Afrique de l’Ouest à savoir la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, la mise en valeur des ressources de la région, l’intégration économique et monétaire et la promotion du secteur privé ». Elle s’est traduite par un programme communautaire de développement dont la version révisée, adoptée par les chefs d’Etat en décembre 2016, comporte des projets prioritaires dans le domaine des infrastructures de transport, de l’énergie, de l’agriculture et de la santé.

Faure Gnassingbé a, plus concrètement, indiqué que l’un des projets majeurs de ce programme communautaire de développement, est le projet de construction d’une autoroute Lagos-Dakar en deux phases, à savoir Lagos-Abidjan et Abidjan-Dakar. Il a ajouté, à cet égard, que « la première phase est le tronçon par lequel transitent 70% des marchandises de la région et relie les deux grandes capitales économiques que sont Abidjan pour la République de Côte d’Ivoire et Lagos pour la République Fédérale du Nigéria ».

Des pistes de partenariat et de coopération BRICS-CEDEAO

Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exploré des pistes de partenariat et de coopération entre la Cedeao et les BRICS. « Pour mettre en œuvre efficacement ces chantiers lancés dans le cadre de la «vision 2020 », fait-il observer, « des Task Force de haut niveau composées des chefs d’Etat de la sous-région sont mises en place, notamment sur le programme de la Monnaie unique de la CEDEAO et sur le programme de libéralisation des échangesSur l’ensemble de ces chantiers, il existe de bonnes opportunités de coopération avec les BRICS car, nous savons que vos pays excellent dans le domaine de la construction des infrastructures ».

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Faure Gnassingbé et Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud.

Dans cette volonté de coopération entre les deux entités, le Chef de l’Etat adresse un appel solennel aux pays membres des deux organisations: « Nous invitons donc les pays de nos deux organisations, les BRICS et la CEDEAO, à se rapprocher pour étudier les possibilités de coopération et de partenariat ». Et ajoute : « Dans cette perspective, un partenariat gagnant-gagnant avec la nouvelle banque de développement créée par les BRICS en 2016 pourrait se nouer avec la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Je pense que ce sont deux bras financiers au service du développement qui pourraient se rapprocher peut-être par une prise de participation croisée dans les structures pyramidales de chacune des deux institutions ».

En marge de ce sommet de haut niveau, le Chef de l’Etat a eu, pêle-mêle, à s’entretenir avec Cyril Ramaphosa, président de la nation Arc-En-Ciel, Vladimir Poutine de la Russie, Xi Jinping de la Chine.

L’Union Economique et Monétaire ouest africaine (UEMOA), tient le 30 juillet prochain à Lomé, sa 20ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement (CCEG), l’organisation suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union et qui se réunit au moins une fois l’an en session ordinaire.

Le Chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de l’UEMOA, figure parmi les personnalités attendues à cette rencontre. Outre ces personnalités de marque, l’on notera également la présence des différents chefs d’institutions.

Au menu des travaux, il est prévu l’examen du Rapport sur l’état de l’Union économique et monétaire ouest africaine, ainsi que l’état de la mise en œuvre des chantiers de haut niveau sur l’Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED).

Les questions liées à la paix et la sécurité, ainsi que celles liées à la sécurité alimentaire, devront également être abordées.

La ministre des Postes et de l’Economie Numérique a procédé ce 26 juillet 2018 à la réception de l’étude du Consortium SFERE-SOFRECOM-AUF relative à la conception de modules de formations spécialisées en technologies de l’information et de la communication (TIC), à l’issue d’un atelier de restitution.

Cette étude a consisté d’une part, à faire un état des lieux des programmes de formation en TIC au Togo et d’autre part, à dresser un inventaire des besoins en compétences TIC, afin de recueillir les observations de l’ensemble des parties prenantes et des potentiels acteurs de l’écosystème. Suivant une démarche « très pragmatique » qui a permis de « questionner les entreprises pour savoir quels étaient leurs besoins de recrutements pour les étudiants », précise la ministre.

Relevant le bien-fondé de cette étude, Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie Numérique, souligne que « l’investissement dans le secteur des TIC doit s’accompagner d’un modèle pédagogique innovant, favorisant à la fois des savoirs procéduraux, déclaratifs, critiques et réflexifs des apprenants ».

En effet, de nombreuses responsabilités jusqu’alors « inédites » au sein des entreprises, pourront nécessiter la disponibilité de profils émergents, aussi bien en quantité qu’en qualité, fait observer la ministre. Et la satisfaction de ce besoin devrait faire appel au « recrutement d’une masse critique de ressources humaines disposant de compétences durables et adaptables au caractère versatile des TIC », indique-t-elle.

Après l’analyse de ces besoins dans la 1ère phase dont la restitution vient d’avoir lieu, la seconde étape devrait consister à créer des modules de formation et à trouver, au besoin, à l’extérieur, des solutions pour les enseigner sur place. A cette étape, il s’agira de former les formateurs afin qu’ils puissent assurer l’enseignement de ces  cours aux apprenants, en adéquation avec les exigences du marché de l'emploi.

Le Centre autonome d’étude et de renforcement des capacités pour le développement du Togo (CADERT), a ouvert ce jeudi 26 juillet à Lomé, une rencontre de 2 jours sur le Partenariat public privé (PPP).

La rencontre se tient en prélude à un forum de haut  niveau sur ce mode de partenariat et vise à créer un cadre d’échange entre les secteurs privé et public impliqués dans le montage des PPP. Les participants devraient, au cours des travaux qui s’achèvent ce vendredi 27 juillet 2018, relever les défis et enjeux liés à ce mode de partenariat et formuler des recommandations en vue de promouvoir le développement du  pays.

Il s’agit également de sensibiliser les acteurs issus du secteur privé, de la société civile, des institutions financières, réunis à l’occasion, sur les recherches menées par l’institution dans le sens du développement du Togo.  En particulier, la mobilisation du partenariat public privé au développement du secteur agricole.

Selon les organisateurs, « l’idée c’est de créer un cadre d’échange et de partage d’expérience avec des entrepreneurs locaux, les secteurs privés, l’Etat et les invités venus d’autres pays, pour voir comment on peut avoir un cadre de partenariat public privé permettant de conduire le développement ».