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Ce lundi 23 juillet 2018, s’est ouvert à Lomé, la 136e session du conseil d’administration de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Pour le Nigérien Moussa Mohamed (photo), Directeur général de l’institution, la rencontre de Lomé revêt une importance capitale. Elle permettra d’une part, à la commission chargée de la sécurité, de mener des réflexions sur  le renforcement de la sécurité au sein de l’espace Asecna qui couvre plus de 16 millions de km2, à l’exception de la France. Et d’autre part, de discuter des aspects financiers et comptables de l’institution. 

En effet, à partir du 27 juillet prochain, sera ouverte la réunion du Conseil des ministres. Une rencontre qui permettra également, à en croire  les acteurs, de jeter les nouvelles bases d’amélioration des mécanismes de gouvernance de l’agence créée en 1959.

Selon Medezi Tagba Damsou, Représentant Résident de l’Asecna, l’institution a enregistré ces dernières années des avancées dont la dernière en date est l’adoption et l’expansion du contrôle radar du trafic aérien dans l’espace. « Dans un premier temps c’était la surveillance, et début mars dernier, nous sommes passés au guidage radar par 3 centres pilotes dont le Togo, le Ghana et le Bénin. A travers cette technologie on peut maitriser le ciel et anticiper les accidents » a-t-il notamment déclaré.  

Le Togo, qui fait partie des pays africains dont le trafic aérien pourrait enregistrer un taux de croissance de 8% l’an, à l’horizon 2035, selon l’IATA (Association internationale du transport aérien), prendra la tête du comité directoire de l’Asecna, dans le courant de l’année, selon Moussa Mohamed.

Si ce poste est rotatif, il vient couronner les efforts du Togo dans la mise en œuvre du MUTAA (Marché aérien du transport aérien en Afrique). Une initiative panafricaine dont le Chef d’Etat togolais, Faure Gnassingbé a été désigné par ses pairs, « champion » en raison de ses engagements personnels dans le sens de l’ouverture de l’espace aérien africain.

En rappel, l’Asecna est une agence en charge de la sécurité dans le secteur aérien qui regroupe 18 Etats membres dont 17 pays africains et la France.

Le Togo réussit un nouveau pari sur le marché financier régional. A la recherche de 50 milliards FCFA dans le cadre d’une émission simultanée par adjudication ciblée d’Obligations Assimilables du Trésor, le pays vient de conclure une belle opération. A l’arrivée, 57,49 milliards FCFA ont été servis par les investisseurs de la sous-région dont 55 milliards finalement retenus. Un taux de couverture de 114% à la clé.

 Un mois plus tôt, le pays pour qui tout est au vert sur le marché, réussissait à engranger 21 milliard sur une demande de 20 milliards, confirmant la dynamique qui se dessine depuis le deuxième trimestre sur un marché peu favorable en début d’année.

Concrètement, l’opération qui a livré son verdict vendredi dernier, ciblait deux obligations. La première de 3 ans de maturité assortie d’un coupon fixe de 6,25%, aura permis de mobiliser 51,04 milliards dont 48,55 milliards FCFA retenus. La deuxième, quant à elle, arrivant à échéance dans 5 ans, le 23 juillet 2023 précisément, et offrant un taux d’intérêt de 6,5%, a permis de lever 6,45 milliards FCFA.

Majoritairement, les soumissions viennent des Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) du Togo (Boa Togo, Coris Bank, Ecobank, Orabank et UTB), qui auront servi, 45,34 milliards dont 43,86 milliards retenus sur l’obligation de 3 ans et l’intégration de celle de 5 ans. Les SVT burkinabé étaient également au rendez-vous avec 5,7 milliards investis sur les OAT de 3 ans.

Pour ce troisième trimestre, le Togo envisage de lever 130 milliards dont 110 milliards sous forme d’OAT et 20 milliards FCFA en bons assimilables du Trésor (BAT). Selon le calendrier, la prochaine émission du Togo portant sur un montant de 40 milliards FCFA est prévue pour le mois d’août.

Un guide pratique à l’usage des officiers et agents d’état civil a été validé ce jeudi 19 juillet 2018 à Lomé par les acteurs du domaine. Le document qui a été élaboré par l’UCT (Union des Communes du Togo), permettra d’améliorer le système d’Etat civil national.

Les responsables de l’union ont en effet constaté que les agents ne maîtrisent pas les procédures d’enregistrement, de délivrance ou de conservation des actes d’état civil. Ce qui se matérialise par la qualité douteuse des actes produits, affectant de ce fait, les citoyens lors des démarches administratives tout au long de leur vie.

C’est cette situation qui a conduit l’UTC à élaborer ce guide qui vise à corriger ces lacunes, comme l’indique Tchandao Wella, vice-président de l’institution : « Ce guide va d’abord nous permettre d’uniformiser les pratiques dans l’enregistrement des actes d’Etat civil. Lorsque l’enregistrement est bien fait, le propriétaire de cet acte civil va s’en servir sans problème ».

La responsable du programme de bonne gouvernance à l’UE, Marta Palmarola Adrados a, pour sa part, félicité les auteurs pour cette initiative. « Ce guide vient renforcer le fonctionnement des communes togolaises dans un contexte de mise en œuvre de la décentralisation » a-t-elle déclaré.

L’élaboration de ce guide, composé de 5 chapitres, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’amélioration de la gouvernance locale, entrepris par le gouvernement.    

Une délégation ministérielle composée des Ministres Ouro-Koura Agadazi et Ninsao Gnofam, respectivement en charge de la pêche et des infrastructures, ont constaté ce vendredi 20 juillet, l’état d’avancement des travaux du nouveau port de pêche à Gbétchogbé, 24 km de Lomé.

Le taux de réalisation du projet est estimé à 65%. « Sur 70% du délai déjà consommé, les travaux exécutés sont à 65%, ce qui est d’une performance rare. Nous avons bon espoir que le chantier sera réellement livré dans le délai et sera l’un des ports les plus modernes de la côte » a rassuré Ninsao Gnofam.

Ce projet est cofinancé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 14,4 milliards FCFA et par le Togo, 2,2 milliards FCFA. Il s’agit d’une réponse à la réduction de 30% du bassin de l’ancien port de pêche de Lomé, et de l’espace réservé au stationnement des pirogues, due aux travaux de renforcement des capacités du port de Lomé. 

Cette situation avait entrainé la réduction considérable du nombre de pirogues, et impacté le secteur halieutique qui représente 22 000 emplois, dont 15 000 directs, et qui contribue à 4% au PIB agricole, et à 1% au PIB national.

A terme, le nouveau port de pêche, sera doté d’une capacité de 300 pirogues et servira de base moderne pour la sortie en mer, le débarquement, la capture et l’amarrage. Il devra également permettre au Togo, d’accroitre sa production halieutique annuelle estimée à 25 000 tonnes, qui pour le moment ne couvre que le tiers des besoins des populations.

Le 04 juin 2017, le Chef d’Etat togolais Faure Gnassingbé a été porté à la tête de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à l’issue du sommet de l’organisation tenu à Monrovia. Elu par acclamation à ce poste, il a succédé à Ellen Johnson Sirleaf, selon un principe de présidence tournante alternativement assumée par francophones et anglophones. Ce mandat d’un an, le président togolais l’a dédié à l’ancrage de la coopération entre les Etats membres, l’intégration entre les peuples, la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région ouest-africaine.

Le dossier bissau guinéen, une priorité du mandat de Faure Gnassingbé

A sa prise de fonctions, la sous-région était confrontée à d’énormes défis, notamment en matière de paix. La situation politique tendue en Guinée Bissau, était l’un des dossiers brûlants dont le règlement est devenu l’une des priorités de son mandat. L’ancienne colonie portugaise traversait des turbulences depuis la destitution, par le président Vaz, de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira, chef du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), plongeant le pays dans une grave crise politique. Une décision prise contre la volonté de son propre camp en août 2015.

Sur ce dossier, l’objectif du nouveau président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a été de donner un coup d’accélérateur au processus de sortie de crise qui piétinait et achoppait notamment sur la nomination d’un Premier ministre de consensus. En effet, en sa qualité de président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, il s’est assigné entre autres pour mission, de faire aboutir ce processus dont l’un des points forts a été la signature des accords de Conakry, sous l’égide du président Alpha Condé.

Subtil maniement de la carotte et du bâton, une stratégie payante

Dans cette perspective de retour à la paix et à la stabilité dans ce pays, le Chef de l’Etat togolais a usé d’un subtil maniement de la carotte et du bâton. En effet, il a multiplié plusieurs missions diplomatiques en faveur de la paix dans la capitale bissau guinéenne, menées par son principal bras opérationnel, Robert Dussey, patron de la diplomatie togolaise, de concert avec des délégations de l’instance communautaire. Mais, pour atteindre l’objectif partagé par l’ensemble de la Cedeao, il a changé d’approche en ce qui concerne le moyen d’y parvenir.

Mettant à exécution la menace de sanction, brandie à la session extraordinaire du 27 janvier 2018, l’institution régionale a annoncé, le 1er février 2018 : « Les Chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont mis en œuvre des sanctions individuelles contre les personnes ou organisations qui entravent le processus de sortie de crise en Guinée Bissau ». Cette décision a été signée par le président en exercice de la CEDEAO, Faure Essozimna Gnassingbé, et est intervenue une semaine après la mission effectuée par une délégation de l'organisation à Bissau et la nomination d'un nouveau chef de gouvernement, Augusto Antonio Artur Da Silva. Elle a visé 19 personnalités proches du président Jose Mario Vaz. « Les sanctions qui sont imposées à ces personnes portent sur la suspension de leur participation aux activités de la Communauté, l'interdiction de voyager et la dénégation de visas à leur encontre et des membres de leurs familles, ainsi que le gel de leurs avoirs financiers et de ceux de leurs familles partout où ils se trouvent », précise la décision de la CEDEAO.

Cette nouvelle approche impulsée par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a été le catalyseur d’une rapide évolution de la situation politique dans ce pays. A l’issue d’un sommet extraordinaire convoqué par le président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao à Lomé, le 14 avril 2018, Jose Mario Vaz a pris des engagements, dont la nomination d’un nouveau Premier ministre de consensus, devenue effective quelques heures après cette rencontre.

A César ce qui est à César…

« A César ce qui est à César et à Faure Gnassingbé ce qui est à Faure Gnassingbé » ! Ce coup d’éclat diplomatique a valu des honneurs au Chef de l’Etat togolais, à la tête de l’institution communautaire. Naturellement, c’est le président bissau guinéen qui s’est, le premier, prêté à ce geste de reconnaissance. « Je tiens à remercier la Cédéao et tout particulièrement le président du Togo dont l’engagement a été déterminant pour arriver là où nous sommes aujourd’hui », a-t-il déclaré, dans un entretien accordé au site d’informations  republicoftogo.com.

Comme lui, le nouveau Premier ministre a exprimé ses remerciements au Chef de l’Etat togolais pour son intervention  décisive, sa dextérité et son engagement pour la paix en Guinée Bissau. Le pays devrait organiser des législatives en novembre 2018 pour acter un retour  définitif à la normale, conformément aux accords survenus à Lomé. Le défi, c’est que les autorités bissau guinéennes et la Cedeao conjuguent leurs efforts pour ne pas compromettre la dynamique en cours.

Le Togo et le Burkina Faso ont ouvert ce jeudi 19 juillet, une rencontre consultative pour redynamiser les activités au poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, une infrastructure commune aux deux pays.

La rencontre, qui a enregistré la participation de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), ainsi que de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), vise à redynamiser la feuille de route et le fonctionnement du poste.

Selon les acteurs, il s’agit particulièrement d’émettre des idées, de faire des recommandations à l’institution mère qu’est l’UEMOA, de faciliter les activités sur les frontières au profit des populations et d’accélérer la libre circulation des personnes et des biens.

D’un coût global évalué à plus de 7 milliards FCFA, le poste de contrôle juxtaposé de Cinkassé, ouvert en 2014, illustre bien la coopération entre le Togo et le Burkina Faso.

Il vient, d’une part, rationaliser le passage des personnes et des biens sur les frontières des deux pays, et d’autre part, alléger les formalités et les délais de passage pour accroitre le trafic économique.

Au Nigeria, la NNPC, société publique du pétrole, veut produire du biodiesel, à partir du palmier à huile dans l’Etat de Cross River.

Pour y arriver, le gouvernement local de l’Etat mettra à sa disposition 26 000 hectares de terres pour la production du palmier à huile. Le périmètre de 26 000 hectares a été conçu pour accueillir une plantation de palmiers à huile, des usines de cogénération d'huile de palme brute et d'autres installations de transformation industrielle.

Selon Ndu Ughamadu, le directeur général des affaires publiques de la société, l’huile de palme produite sera transformée en biodiesel de qualité combustible et en huile de palme brute industrielle en tant que sous-produit.

Par ailleurs, la NNPC envisage de produire 14 MW d’électricité avec les grappes de fruits vides et des résidus de palmiers à huile. 

« Le projet de biocarburant de Cross River va de pair avec la volonté de la société de développer les biocarburants au Nigeria, grâce à un partenariat avec des investisseurs clés, pour créer une économie à faible émission de carbone et relier le secteur pétrolier au secteur agricole », a commenté Ughamadu, selon Vanguard.

Il faut souligner que les investissements dans ce projet seront réalisés par la NNPC, le gouvernement de l’Etat de Cross River et un investisseur qui prendra plus de 50% de participations.

Olivier de Souza

En Côte d’Ivoire, la filière cacao pourrait payer un lourd tribut au changement climatique dans les prochaines décennies. C’est ce que révèle la Banque mondiale dans la 7ème édition de sa note sur la situation économique du pays publiée au début du mois de juillet.

D’après l’institution financière, le sous-secteur qui représente le poumon de l’économie nationale (1/3 des exportations et plus de 10% des recettes fiscales), fera face à de nombreux défis à l’horizon 2050.

En effet, la hausse des températures entraînera un assèchement des terres et une baisse de leur fertilité, ce qui devrait perturber de nombreuses plantations de cacao localisées dans les régions des Lagunes et du Sud-Comoé.  

De même, le pays pourrait être obligé de relocaliser certains vergers vers les plus hautes altitudes (450-500 m) dans le Sud-Ouest du pays d’ici 2050, du fait de la hausse des températures qui défavorisera la culture pratiquée actuellement à de basses altitudes (100-250 m).

Cette relocalisation vers de nouvelles régions risque non seulement d’attiser des conflits fonciers mais aussi de porter un nouveau coup dur aux couvertures forestières déjà réduites du fait de la déforestation.

D’après la Banque mondiale, l’activité cacaoyère a contribué à hauteur de 30% à la baisse du couvert forestier et les surfaces cultivées ont progressé de 40% durant les 20 dernières années.  

« Le paradoxe est que la disparition des forêts a créé un cercle vicieux car, en rendant les sols moins fertiles, elle a poussé les paysans à défricher encore plus de nouvelles terres. La filière du cacao est à la fois la source d’une tragédie écologique et une victime du réchauffement climatique.», note l’organisation.  

La filière du cacao fournit indirectement des revenus à près de 5 millions de personnes. D’après la Banque mondiale, un Ivoirien émet, en moyenne, 10 fois moins de CO2 que la moyenne et 33 fois moins qu’un Américain.

Espoir Olodo

S’exprimant au cours d’une conférence publique, Seth Eshun, chef de la supervision à la National Insurance Commission (NIC) a déclaré qu’environ 40 % de véhicules qui circulent sur les routes au Ghana ne sont pas couverts par une assurance ou alors possèdent une fausse assurance automobile.

« Nous avons près de 40% des voitures qui ne sont pas assurées dans le pays ou qui ont une fausse assurance automobile. Ce sont des automobilistes qui conduisent tous les jours et si quelque chose leur arrive ou qu'ils causent des accidents à d'autres personnes, ils ne recevront aucun paiement d'assurance », a affirmé Eshun.

Toujours selon ce responsable de la NIC qui est l’organisme étatique chargé de superviser, de réglementer et de contrôler l’activité d’assurance au Ghana, sur les 3,5 millions de voitures enregistrées au Ghana par la Driver and Vehicle Licensing Authority (l’organisme public en charge de l’administration des automobilistes et des véhicules), 1 million de voitures sont assurées.

Notons que le gouvernement s’apprête à mettre en place d’ici la fin de l’année 2018 un système numérique qui permettra de vérifier en temps réel les véhicules assurées et circulant dans le pays. Ce système sera élaboré à partir des données collectées par les compagnies d’assurance et par la Driver and Vehicle Licensing Authority. 

Chamberline Moko

Au Bénin la 3e édition de la fête du cinéma démarrera le 28 juillet. L’évènement organisé par Canal + et sa caravane cinématographique itinérante arpentera certaines grandes villes du pays pour y diffuser gratuitement des films, jusqu’au 25 août prochain.

Cette année, Canal + passera par les villes de Natitingou, Parakou, Comè, Dassa pour finir à Cotonou le 25 août. Le contenu qui sera projeté est exclusivement créé en Afrique. On y retrouve des films et séries béninoises, ainsi que des productions venues de pays voisins dont le Nigeria.

Les deux dernières éditions de la fête du cinéma ont connu la participation de plus de 10 000 personnes. Sachant que l’objectif premier de cet évènement, est de redonner le goût du visionnage en salles à la population, cette édition devrait connaître une affluence plus importante. Il faut dire que la fréquentation du CanalOlympia de wologuèdè, prouve que le visionnage de films en salles est pratiquement revenu dans les habitudes de la population.

Servan Ahougnon