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Le ministre de la santé et de la protection sociale, a apporté un démenti formel et a rassuré la population, suite aux rumeurs évoquant la présence de la fièvre Lassa au Togo.

Le 12 juillet dernier, un homme de 32 ans, conduit à l’hôpital du district sanitaire N°2 de Bè-Kpota, banlieue Est de Lomé, décédait suite à un vomissement abondant de sang.

C’est en réponse aux rumeurs qui ont alimenté cet évènement que le gouvernement, à travers le ministère de la santé et de la protection sociale, a publié un communiqué ce lundi 16 juillet 2018.  

Dans ce communiqué, le professeur Moustafa Mijiyawa a indiqué que les examens approfondis des prélèvements réalisés sur la dépouille « se sont révélées négatifs pour les fièvres hémorragiques notamment la fièvre Lassa ».

Aussi, précise le ministre, « le transport et l’enterrement du corps ont été effectués dans des conditions de protections sanitaires maximales », avant de rappeler « qu’aucun cas autochtone de fièvre Lassa n’a été enregistré depuis le début de l’année au Togo ». 

Le Professeur Mijiyawa a, toujours par le biais du communiqué, «exhorté la population à ne pas céder à la panique et la rassure que l’issue de la prise en charge des cas de fièvres de la dengue et Lassa est favorable dès lors qu’elle intervient précocement ». 

Il a ensuite invité la population à une vigilance accrue et à l’adoption de certains comportements pour éviter les fièvres virales hémorragiques : le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, la bonne protection des restes d’aliments et des réserves de nourritures dans les maisons, l’adoption des mesures d’hygiène et d’assainissement pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les maisons en éliminant notamment les ordures loin des habitations.

Le ministre recommande également d’éviter tout contact avec le sang, selles, urines, salives ou vomissures d’une personne suspecte ou malade d’une fièvre hémorragique ou encore de manipuler son corps sans mesures de protection adaptée, en cas de décès.

Pour finir, il exhorte à informer le personnel de santé de la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate en cas de suspicion.

Comme annoncé, le Premier ministre togolais présentera, ce mardi 17 juillet 2018 à New York, un rapport sur les progrès accomplis par son pays vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable, mais également les défis à relever pour tenir le cap de 2030. Cette présentation va intervenir dans un contexte où les progrès, au niveau mondial, sont en recul et où de nombreux défis se posent à l’humanité entière.

En effet, à 12 ans de l’échéance, la dynamique est au ralenti, selon Amina Mohammed, Vice-secrétaire générale des Nations Unies et Miroslav Lajčák, président de l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Aussi, à l’ouverture du Forum politique de haut niveau centré sur la thématique du développement durable, les deux responsables de l’ONU ont-ils demandé aux Etats d’amplifier leurs efforts. Le président de l’AG des Nations Unies a, en outre, convié les Etats à mobiliser davantage de financements en faveur des ODD. Au total, ce sont 17 objectifs qui sont dans le viseur des Etats. Le défi est donc de taille.

Le Premier ministre Komi Sélom Klassou, représente le Togo au Forum ministériel de haut niveau sur les Objectifs de développement durable, qui débute aujourd’hui à New York, au siège des Nations Unies.

A ce titre, il va présenter demain 17 juillet 2018, les efforts du Togo dans l’atteinte des ODD. Un exercice volontaire auquel le pays participe pour la troisième fois consécutive.

Ainsi, en dehors de l’ODD relatif à une électricité de qualité et à moindre coût, son exposé portera  également sur l’accès des populations à l’eau potable, à la protection de l’environnement et à l’amélioration de l’écosystème.

L’idée à terme, est de favoriser l’exécution des projets de développement dans l’intérêt des populations pour l’atteinte des objectifs ci-dessus énumérés, à l’horizon 2030, et d’inscrire le développement du pays dans la durée.

Les travaux de la revue nationale annuelle, édition 2018, des réformes, politiques, programmes et projets communautaires, ont démarré ce lundi 16 juillet à Lomé, sous l’égide d’Abdallah Boureima (photo), président de la Commission de l’Uemoa.

Institué en 2014, il s’agit d’un dispositif institutionnel de suivi contribuant à l’harmonisation des législations nationales, à la coordination des politiques sectorielles nationales et à la bonne exécution des politiques, programmes et projets communautaires.

Cette évaluation intervient après une édition 2017 marquée par une amélioration de l’état général de mise en œuvre des réformes dans l’Union, avec un taux moyen de 62%.

A la suite de l’édition 2017, et sous l’impulsion du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo a engagé un certain nombre de réformes. Au nombre de ces mesures, on pourra citer :

  • la loi uniforme relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats membres de l’UEMOA ;
  • le décret portant protection du patrimoine routier et des équipements connexes ;
  • le décret portant réglementation des transactions et services électroniques ;
  • le décret relatif au Service Universel des Communications électroniques. 

Grâce à ces textes, le nombre total des réformes communautaires effectuées par le Togo passe à 79 sur un ensemble de 122 réformes engagées au sein de l’Union, soit un taux de mise en œuvre de 65%, a indiqué Kossi Tofio, Directeur de Cabinet du ministre de l’économie et des finances, à l’ouverture des travaux. 

Fiacre E. Kakpo

Accusés de réserver leur espace de diffusion à une forte proportion de productions étrangères, les médias publics togolais font de plus en plus la promotion des productions locales. Ils consacrent désormais 40% de leur espace de diffusion aux différentes productions locales. Cette information émane d’un tweet du ministère de tutelle.

Par ce tweet, le ministère convie également les  acteurs artistiques et culturels à prendre contact avec la télévision togolaise pour la diffusion de leurs œuvres. Les cinéastes, les musiciens, dramaturges et producteurs togolais devraient saisir cette opportunité.

 La chaîne de télévision publique a en effet un programme très diversifié, tourné vers la promotion des arts et de la culture. Entre autres, Ciné Art pour la promotion du 7è art, Afric Design pour la mode et ceux qui la créent, et d’ESK’L pour relayer les annonces liées aux sorties d’album, de films, d’événements de toutes sortes dans le secteur artistique et culturel.

Le président de la république, SEM Faure Essozimna Gnassingbe, était samedi 14 juillet dernier à Bafilo (environ 350 km de Lomé), chef-lieu de la préfecture d’Assoli pour toucher du doigt les réalisations socio-économiques initiées dans la préfecture.

La première a été le marché préfectoral de Bafilo, en construction, où le chef de l’Etat est allé s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Prévus pour durer 8 mois et lancés le 17 novembre 2017, les travaux financés par le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV) sont achevés à 95%.

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Le site dont la construction a été confiée à l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (Anadeb), s’étend sur 2 hectares et comprend 9 hangars préfectoraux de 60 places, 6 hangars cantonaux de 28 places, 4 magasins de 50 tonnes, 2 blocs de latrines et un bloc administratif. Ajouté à cela 10 boutiques, deux abris à volailles, un abri à bétail, une boucherie, un forage et un dépotoir, le tout pour une valeur de 407 822 245 Fcfa.

La deuxième étape de sa visite en terre Assoli a été le centre communautaire, ou Maison des Jeunes de Bafilo, qui a été rénové pour un coût global de 50 millions de Fcfa.

Le chef de l’Etat a enfin mis le cap sur l’hôpital préfectoral de Bafilo où il a également constaté les travaux de rénovation et de réhabilitation des services de chirurgie et de radiologie. Le montant des travaux est évalué à 250 millions de Fcfa.

Faure Essozimna Gnassingbé était dans la région de la Kara dans le cadre des manifestations des fêtes traditionnelles Evala.             

La coopération franco-togolaise a été une fois encore à l’honneur, en marge de la commémoration, ce 14 juillet à Lomé, de la prise de la Bastille en 1789. Une célébration à laquelle ont pris part plusieurs personnalités politiques, administratives, et des partenaires au développement.

Dans son allocution, Marc Vizy, Ambassadeur de France au Togo, a retracé les grandes lignes de la politique étrangère française et passé en revue la coopération bilatérale multiforme entre son pays et le Togo.

Un partenariat qui couvre divers domaines, entre autres, l’économie, la sécurité, la santé et l’emploi des jeunes. Le développement des infrastructures et la décentralisation constituent également des axes privilégiés de coopération.

Profitant de ce créneau, Marc Vizy a également fait une ouverture sur la situation sociopolitique au Togo, qui a connu ces dernières semaines une amélioration grâce aux efforts combinés des acteurs politiques, de la société civile et des partenaires au développement. « En l’espace de 6 mois, j’ai vu émerger des regroupements, des convergences et des propositions de sortie de crise et de dialogue » a-t-il déclaré.

Il s’agit d’un engagement qui a pour objectif de créer une confiance réciproque, pour une sortie de crise durable. Une logique dans laquelle le gouvernement s’est engagé sous la houlette du Chef de l’Etat, pour créer une dynamique consensuelle en vue d’une décrispation de la situation sociopolitique. « Le gouvernement a  toujours démontré sa bonne foi, et continuera à jouer sa partition pour l’aboutissement des réformes dans le cadre du dialogue en cours »,a indiqué Octave Nicoué Broohm, représentant le gouvernement à l’occasion.

dimanche, 15 juillet 2018 10:36

Mifa reçoit son premier chèque

Ce vendredi 13 juillet, présent dans le nord du pays en marge des Evala, Faure Gnassingbé a fait d’une pierre deux coups. Le Chef de l’Etat a profité de sa présence dans la région de la Kara pour aller, en personne, remettre un chèque de 95 millions FCFA, aux acteurs de la coopérative des producteurs de riz et planteurs de manioc.

Un financement de la Société Générale de Micro et Méso Finance (SOGEMEF), qui permettra à ces producteurs, d’améliorer leur production et leur compétitivité sur le marché. D’ici la fin de cette année, 6000 professionnels devraient ainsi bénéficier de prêts à taux préférentiels, apprend-on.

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Le MIFA a été lancé officiellement le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, pour révolutionner le secteur agricole, qui emploie près de 70% de la population active, avec une contribution de 40% au PIB, et une participation estimée à 1,7% à la croissance économique en 2017. Le principe est basé sur le partage de risques, qui vise à accroitre le financement destiné aux agriculteurs.

Ce mécanisme qui impliquera les institutions privées, telles que les banques et les microfinances, dans le développement agricole, a également pour objectif, de promouvoir la mécanisation, l’utilisation des intrants, l’innovation, et surtout, de faire de l’agriculture, un véritable pôle de création de richesse et d’emplois. 

Une délégation de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA), organisation basée à Abuja qui travaille avec des partenaires à l’amélioration de la qualité et la productivité des cultures, la réduction des risques pour les producteurs et les consommateurs, a séjourné au Togo du 09 au 10 juillet 2018.

Cette visite qui fait suite à une précédente mission de présentation du projet, tenue du 18 au 21 Juin 2018, entre dans le cadre du programme « Technologies de Transformation de l’Agriculture Africaine » (TAAT). Un projet financé par la BAD qui met le cap sur le développement de la filière manioc au Togo, sélectionné pour en implémenter la phase pilote, sur une liste de 35 pays.

Concrètement, ces deux jours de mission, ponctués de visites d’installations existantes, en plus de la revue des données sur la production et des études spécifiques réalisées par l’ITRA, auront servi comme jauge à la préparation d’un appui technique en faveur de la filière. Une assistance qui portera sur la mise en place d’une technologie SAH (technologie de production intensive de matériel végétal amélioré) et la livraison de semences de sélection.

Outre le champ semencier de l’ITRA, à Davier et son laboratoire, à Cacaveli, qui ont mobilisé les attentions, la délégation de l’IITA s’est aussi portée vers les utilisateurs des produits dérivés du manioc. Objectif : évaluer l’état des lieux en vue d’identifier des sites potentiels pouvant servir à la mise en place de deux centres modernes de formation sur la transformation de manioc. Ces centres outilleront des fabricants d’équipements (les éplucheuses, les broyeurs, les rappeuses, les presses, les calibreuses), des transformateurs du manioc en produit intermédiaire ou produits finis ; et les utilisateurs des produits dérivés du manioc.

Egalement, la création de centres d’incubation consacrés à la formation des jeunes, a été évoquée.

Au terme de cette visite, un plan d'actions a été proposé par la partie togolaise pour mieux préparer le pays à assurer la phase pilote de cette initiative qui devrait sortir plus 250 millions d'Africains de la pauvreté d'ici 2025.

Le ministère de la culture a lancé, au titre du Fonds d’Aide à la Culture, un appel à projets d’un montant global de 400 millions FCFA.

Cette initiative vise à soutenir et à promouvoir le patrimoine et les industries culturelles, à créer et à valoriser les potentialités du pays. L’objectif est également d’accompagner les efforts des professionnels concernés pour un développement socioéconomique durable.

Les secteurs éligibles sont les arts de la scène, les arts plastiques, le cinéma et l’audiovisuel, la littérature et le patrimoine culturel.

Ainsi, avec la mise en œuvre du Fonds d’Aide à la Culture, le Togo entend redynamiser le riche patrimoine culturel national et créer plus d’emplois dans le secteur. C’est dans cette optique qu’a été adopté le 08 mai dernier, en conseil des ministres, le projet de loi portant code du cinéma et de l’image animée, qui prend en compte le développement de l’industrie cinématographique du pays.