Aucun cas de fièvre Lassa enregistré depuis le début de l’année au Togo, rassure le ministre Moustafa Mijiyawa

Publié le mardi, 17 juillet 2018 11:51

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(Togo Officiel) - Le ministre de la santé et de la protection sociale, a apporté un démenti formel et a rassuré la population, suite aux rumeurs évoquant la présence de la fièvre Lassa au Togo.

Le 12 juillet dernier, un homme de 32 ans, conduit à l’hôpital du district sanitaire N°2 de Bè-Kpota, banlieue Est de Lomé, décédait suite à un vomissement abondant de sang.

C’est en réponse aux rumeurs qui ont alimenté cet évènement que le gouvernement, à travers le ministère de la santé et de la protection sociale, a publié un communiqué ce lundi 16 juillet 2018.  

Dans ce communiqué, le professeur Moustafa Mijiyawa a indiqué que les examens approfondis des prélèvements réalisés sur la dépouille « se sont révélées négatifs pour les fièvres hémorragiques notamment la fièvre Lassa ».

Aussi, précise le ministre, « le transport et l’enterrement du corps ont été effectués dans des conditions de protections sanitaires maximales », avant de rappeler « qu’aucun cas autochtone de fièvre Lassa n’a été enregistré depuis le début de l’année au Togo ». 

Le Professeur Mijiyawa a, toujours par le biais du communiqué, «exhorté la population à ne pas céder à la panique et la rassure que l’issue de la prise en charge des cas de fièvres de la dengue et Lassa est favorable dès lors qu’elle intervient précocement ». 

Il a ensuite invité la population à une vigilance accrue et à l’adoption de certains comportements pour éviter les fièvres virales hémorragiques : le lavage régulier des mains à l’eau et au savon, la bonne protection des restes d’aliments et des réserves de nourritures dans les maisons, l’adoption des mesures d’hygiène et d’assainissement pour éviter que les rongeurs ne pénètrent dans les maisons en éliminant notamment les ordures loin des habitations.

Le ministre recommande également d’éviter tout contact avec le sang, selles, urines, salives ou vomissures d’une personne suspecte ou malade d’une fièvre hémorragique ou encore de manipuler son corps sans mesures de protection adaptée, en cas de décès.

Pour finir, il exhorte à informer le personnel de santé de la formation sanitaire la plus proche pour une prise en charge rapide et adéquate en cas de suspicion.

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