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Lomé va accueillir le 30 juillet prochain, le sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac.

Annoncée en avril dernier pour juillet, la tenue de cette assise a été confirmée par Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) à l’occasion de la 31eme session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) qui s’est tenue le lundi 02 juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie.

Selon le chef de l’Etat gabonais, ce sommet, le premier du genre, sera précédé d’une réunion ministérielle, dont les thématiques porteront sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent.

En outre, le sommet Cedeao-Ceeac sera consacré à la prise d’engagements et à la mise en place d’une alliance qui servira à mutualiser les efforts, à développer des synergies, afin de relever ensemble les défis auxquels sont confrontées les deux organisations.

Pour rappel, la Ceeac regroupe 11 pays : Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RDC, Guinée Equatoriale, Tchad, Sao-Tomé et Principe et Rwanda.

La Cedeao quant à elle en compte 15 : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sierra Léone, Sénégal et Togo. 

L’opérateur Atlantique Telecom Togo (Moov) a officiellement lancé le 1er juillet dernier la 4G à Lomé et ses périphéries. Ce nouveau service, selon les chiffres fournis par l’opérateur, compte déjà plus de 2000 abonnés.

A travers cette offre, la filiale du groupe Maroc Telecom, entend rendre accessible à la population « le streaming, la télévision en ligne et des applications nécessitant un haut débit », rejoignant par la même occasion la stratégie du Gouvernement togolais qui vise à encourager la croissance de l’économie numérique dans le pays. 

« Avec l’avènement de la 4G, aujourd’hui, de nouvelles perspectives s’ouvrent en toute confiance aux abonnés et confirment notre engagement à demeurer une entreprise soucieuse de révolutionner la téléphonie mobile au Togo » a déclaré Abdellah Tabhiret (photo), Directeur général de Moov Togo qui a promis d’étendre le service aux autres villes et régions dans les plus brefs délais.

Pour rappel, cet investissement de l’opérateur aux 3 millions d’abonnés au Togo, dans le très haut débit mobile fait suite à l’accord signé par la Ministre des Postes et de l'Economie Numérique, Cina Lawson, le 11 juin 2018, lors d’une cérémonie solennelle, avec les opérateurs mobiles au Togo.

Pour assurer un mieux-être aux populations souvent victimes des catastrophes naturelles, le gouvernement a mis en place depuis quelques années, des dispositifs de prévention des risques de catastrophes au Togo.

Ces dispositifs, contenus dans le Plan National de Contingence et les plans d’organisation de secours d’urgence, permettent  d’assister et de porter secours aux populations en cas d’inondations et autres risques liés aux catastrophes naturelles. 

Pour adapter ces mécanismes aux besoins du moment et accroitre la résilience des populations, les ministères impliqués (Ministère de la sécurité et de la protection civile et Ministère de l'environnement et des ressources forestières) ont ouvert mercredi à Atakpamé, localité située à environ 157 km de Lomé, un atelier de révision des outils de prévention, en vue d’une meilleure adaptation aux besoins des populations. Une initiative qui vise à accroitre la capacité du pays, en termes de gestion des risques.

 Selon le Général Yark Damehame, Président National de la Plateforme des risques et catastrophes, ce cadre actualisé est élaboré en vue d’adapter les dispositifs d’intervention aux besoins actuels du pays et de favoriser une prompte réaction des différents acteurs intervenants, en vue d’alléger les souffrances des populations.

En visite à Lomé où elle séjourne du 4 au 6 juillet 2018, la secrétaire générale adjointe de l’Onu, Izumi Nakamitsu a été reçue ce jeudi par le premier ministre, Komi Selom Klassou.

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La numéro 2 des Nations Unies, qui est également la Haut-Représentante pour les affaires de désarmement, a profité de cette occasion pour exprimer la gratitude de son institution à l’endroit du Togo. « Je suis à Lomé pour remercier les autorités togolaises pour la très bonne coopération qu’elles nous apportent en abritant le siège du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC) » a-t-elle déclaré à l’issue de l’entretien. Et de poursuivre : « A partir de ce centre qui est basé à Lomé, nous menons nos activités de promotion de la paix et du désarmement dans tous les 54 Etats du continent ».

Reconnaissant les efforts déployés par le gouvernement pour la paix à travers les nombreuses missions entreprises par les casques bleus togolais dans le monde, Izumi Nakamitsu a en outre fait part de la volonté des Nations Unies de poursuivre leur partenariat avec le Togo. « J’ai indiqué au chef du gouvernement que les Nations Unies souhaitaient approfondir la coopération avec le Togo afin de faire davantage pour la paix et le désarmement en Afrique ».

La Représentante a participé, après l’audience, à l’inauguration des nouveaux locaux de l’Unrec offerts par l’Etat Togolais. Elle poursuivra sa visite avec le lancement d’un projet de marquage et de contrôle des armes légères et de petit calibre. 

A Kara, dans le nord du Togo, se tient depuis ce mercredi 04 juillet, la 10eme édition du Forum national du paysan togolais (FNPT). Cette édition s’ouvre dans un contexte bien particulier, où le secteur agricole connaît une embellie et bénéficie d'une attention soutenue du gouvernement, des partenaires et du secteur privé.

Selon les données rendues publiques, la campagne agricole 2017/2018 a permis d’enregistrer un excédent alimentaire d’environ 21%, améliorant ainsi la disponibilité alimentaire sur le territoire national. Le taux de couverture des besoins en produits céréaliers est passé de 105,9% en 2015 à 106,35% en 2017, sous l’impulsion des efforts gouvernementaux visant à assurer l’autonomie alimentaire.

Sur la même période, la satisfaction des besoins en produits carnés a connu une progression de 55% en 2015 à 58% en 2017. En ce qui concerne la satisfaction des besoins en produits halieutiques, le taux a bondi de 24% à 35%, traduisant les efforts réalisés dans ce secteur.

 « Je demeure convaincu et conforté que le secteur agricole reste un levier essentiel de la création de richesses et d’emplois, du développement et de la croissance économique inclusifs », a assuré Ouro-Koura Agadazi, ministre en charge de l’agriculture, satisfait de l’évolution positive du secteur.

Cette rencontre annuelle, qui s’achèvera ce vendredi 06 juillet, permettra non seulement aux divers acteurs de dresser le bilan des réalisations du secteur agricole, mais également de se projeter dans le futur. Un avenir intimement lié aux nouvelles initiatives mises en place pour le secteur agricole, notamment le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa) et le Projet de développement des agropoles (PRADAT).

Deux projets à l’agenda 2018-2022 qui s’inscrivent tous en ligne avec la vision de Lomé, de transformer le secteur agricole et d’en faire le moteur de la croissance. Objectif auquel s’attellera l’axe stratégique 2 du Plan National de Développement.

Au Togo, le secteur agricole pèse 40% du Produit Intérieur Brut (PIB) et emploie près de 70% de la population active.

A l’occasion de l’anniversaire de l’indépendance des Etats Unis, célébré le 04 juillet 2018, David Gilmour, ambassadeur de ce pays au Togo a organisé une cérémonie à laquelle des autorités politiques, gouvernementales et d’autres acteurs de la vie publique nationale ont été conviés. 

Les tensions politiques qui prévalent dans le pays n’ont pas laissé insensible le représentant de Donald Trump. Car, « la prospérité d’un pays dépend de sa stabilité politique », a-t-il dit. Il a, à cet égard, apprécié l’engagement du pays à faciliter l’exercice des libertés publiques sur toute l’étendue du territoire.

Dans sa réaction au nom du gouvernement togolais, Octave Nicoué Broohm, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a d’abord relevé l’importance de l’année 2018 dans la vie politique nationale, en soulignant l’organisation future des élections législatives, en vue du renouvellement du mandat des représentants de la nation. 

Il a ensuite abordé le sujet qui divise la classe politique en concédant: « Le Togo traverse depuis quelques mois un contexte sociopolitique particulier marqué par des dissensions politiques au sujet des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit ». Et enfin, fait part à David Gilmour de l’engagement du gouvernement togolais « à apporter du sien pour que soient privilégiés, sur toutes autres considérations, le bon sens et le dépassement des intérêts partisans, au profit de l’intérêt supérieur de la nation ». 

Le pays, convient-il de le rappeler, bénéficie de la facilitation de la Cedeao. Celle-ci, menée par les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et guinéen Alpha Condé, promet de soumettre ses futures recommandations à la prochaine conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao.

 

Après Lomé, Washington DC, capitale des Etats-Unis, accueillera du 9 au 12 juillet, le 17e forum de la loi sur la Croissance et les Opportunités d’Affaires en Afrique (AGOA), en anglais, African Growth & Opportunity Act.

Cette rencontre réunira des responsables de gouvernements américains et africains, de la société civile et des représentants du secteur privé. Les discussions graviteront autour des relations commerciales et d’investissements actuels, ainsi que des possibilités pour les engagements futurs entre les pays africains éligibles à l’AGOA et le pays de l’Oncle Sam. 

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) invite le secteur privé togolais à prendre part à cette édition 2018 où les participants chercheront à « trouver de nouvelles stratégies pour le Commerce et l’Investissement entre les Etats-Unis et l’Afrique ».

Lancée en 2000, l’AGOA est une loi américaine qui offre aux pays africains des avantages compétitifs sur le marché américain, en permettant une entrée des produits en toute franchise de droits de douane et sans contingence. L’AGOA permet surtout aux entreprises locales africaines exportatrices de se conformer aux normes internationales et en particulier américaines, pour être compétitives sur le marché mondial. Plus de 6400 produits comprenant des produits agricoles, des produits textiles, des minerais, bénéficient de ces opportunités significatives offertes dans le cadre de l’AGOA.

Depuis la 16e édition qui s’est tenue à Lomé, le Togo bénéficie d’un visa textile, qui permet aux entreprises locales opérant dans le secteur, d’accroitre leurs exportations vers le marché américain.

C’est la Côte d’Ivoire qui abritera la 18e édition en 2019.

Pour participer au forum, les opérateurs économiques peuvent s’inscrire sur la plateforme: https://ccalive.eweblife.com/prm/CCA.

Pour la société civile, l’inscription se fera sur : https://agoacsonetwork.org/event-2961105/Registration

En ce qui concerne les formalités pour la demande de visa : https://evisaforms.state.gov/

 L’exécutif ivoirien a lancé le lundi dernier, le Projet d’Appui au développement des filières manioc et maraîchers (PRO2M), d’un coût total de 11,5 milliards Fcfa.

Supportée entièrement par l’Union européenne, cette initiative se concentrera sur 21 régions du pays et s’étendra jusqu’en 2021.

Avec pour double objectif de professionnaliser lesdites filières et de renforcer la sécurité alimentaire, le PRO2M s’attèlera à renforcera la mécanisation, l’irrigation ainsi que l’accès au marché aux exploitants.  

Parmi les résultats attendus du projet figurent entre autres, une production supplémentaire de 300 000 tonnes de boutures ainsi que la création de 7 500 emplois directs et de 20 000 emplois indirects

« Notre but, c’est de former un véritable entrepreneur qui soit capable de dominer le marché et d’imposer son prix plutôt que de subir à travers des négociations préalables à la production.», explique l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean-François Valette,    

La Côte d’Ivoire qui a produit près de 4,54 millions de tonnes de manioc en 2016, est l’un des principaux consommateurs du tubercule en Afrique de l’Ouest avec une moyenne par habitant comprise entre 100-110 kg/an, d’après la FAO.  

Du côté de la filière maraîchère, selon le FIDA, la consommation des légumes dans les

villes ivoiriennes a presque doublé au cours de deux décennies alors que la production des principaux légumes consommés est déficitaire surtout en saison sèche.

Espoir Olodo

L’opérateur français Orange s’apprête à nouer un partenariat avec le groupe ivoirien Nouvelle Société Interafricaine d’Assurance (NSIA) pour proposer des services bancaires en Afrique de l’Ouest, a rapporté l’agence Bloomberg le 3 juillet, citant des sources proches du dossier.

L’accord conclu entre les deux groupes prévoit la création d’une coentreprise détenue à hauteur de 75% par Orange et à 25% par NSIA pour offrir des services de banque de détail, de microcrédit et d'assurance, on-t-ajouté de même source.

Cette coentreprise devrait s’appuyer sur les actifs de Diamond Bank SA, la filiale pour l’Afrique francophone du géant nigérian Diamond Bank reprise en novembre 2017, par le groupe NSIA. 

Les services bancaires seront proposés dans un premier temps en Côte d'Ivoire et au Sénégal, avant de s’étendre à d’autres pays de la sous-région, où le groupe Orange est déjà présent comme le Mali.  

Orange et NSIA prévoient de présenter une demande d’agrément à la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), d’ici fin juillet.

Orange avait lancé fin 2017, une offre bancaire baptisée Orange Bank. Cette banque 100 % en ligne, qui mise sur la gratuité et le réseau de ses abonnés pour s'imposer, vise un chiffre d'affaires de 400 millions d'euros en 2018.

Lire aussi:

05/04/2018 - Après Madagascar, Orange annonce le Mali comme deuxième pays pilote pour son nouveau service de micro-crédits en Afrique

21/04/2017 - Le lancement d’Orange Bank est annoncé pour début juillet

09/03/2017 - UBA et Orange s’unissent pour la promotion des services de Mobile Money sur leurs marchés communs

09/05/2016 - Le gouvernement ivoirien n'exclut pas d'introduire ses parts minoritaires dans Orange CI sur la BRVM

 Le Bénin bénéficiera d’un nouveau financement de 22,4 millions $ de la part du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre d’une Facilité élargie de crédit (FEC), a indiqué un communiqué de l’institution, publié vendredi dernier.

Selon les informations relayées par l’institution, ce nouveau décaissement est un signe d’encouragement à la poursuite des réformes engagées par le pays, depuis quelques années.

En effet, le FMI indique qu’en 2017, l’activité économique du pays s’est développée et l’inflation a été maintenue à un taux assez faible. Aussi, l’exécution du budget 2017 a été au-delà des espérances et le déficit budgétaire global maintenu à 7% du Produit intérieur brut (PIB). Le principal moteur de cette performance a été le secteur fiscal qui a connu une hausse de ses recettes, en raison de l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’amélioration du système de collecte des impôts.

Profitant de la reprise de l’économie nigériane et d’une hausse de la production cotonnière (avec un volume record de 597 986 tonnes pour la campagne 2017/2018), le pays a atteint une croissance estimée à 5,6% en 2017. Aussi, l’institution note un ralentissement de la dette publique, motivé par le respect des objectifs de dépenses publiques prévues.

Cependant, le Fonds indique que l’accroissement du déficit du compte des transactions courantes en 2017 a limité les potentialités de hausse de la croissance économique pour la période.

Néanmoins, les réformes engagées par le gouvernement permettent d’entrevoir des perspectives économiques positives pour le pays, pendant les prochaines années. Pour 2018, le pays devrait donc réaliser une croissance économique de 6%, selon les prévisions du FMI.

Moutiou Adjibi Nourou