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L’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED) a publié hier mardi 26 juin, avec l’appui du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), les résultats de l’enquête sur la cartographie de la pauvreté en 2017.

Ainsi, comme l’affirme le Directeur Général de l’Inseed, Kouassi Koame, on retiendra que les actions de lutte contre la pauvreté engagée par le gouvernement auront permis au Togo de réduire le niveau de pauvreté d’environ 5 points de pourcentage au cours des quatre dernières années.

Il ressort de cette enquête que la proportion des pauvres au Togo est passée de 55,1% en 2015 à 53,5% en 2017, soit une diminution de 1,6%. En 2011, elle était à 58,7%.

Au niveau des cinq régions, l’étude relève également des baisses considérables de l’incidence actuelle de la pauvreté. Dans la région des Savanes, l’incidence de la pauvreté est passée de 87,3% en 2011 à 65% en 2017 et dans la région Centrale, cette incidence est passée de 76% à 59,9%.

Avec satisfaction, la représentante du PNUD, a relevé l’importance de l’élaboration de ce genre de données pour la mise en œuvre de toutes politiques de développement, notamment le Plan national de développement (PND 2018-2022) que le Togo se prépare à mettre en œuvre. « Sans les statistiques, il n’est pas possible de formuler de bonnes politiques permettant de répondre aux besoins des populations ou de prendre de bonnes décisions. C’est pourquoi au nom de mon institution, je salue la nouvelle cartographie de la pauvreté pour le Togo », a déclaré Jeanne N’gname Bougonou.

L’élaboration du document de la cartographie de la pauvreté 2017 du Togo s’inscrit dans la perspective de rendre disponible des informations récentes pertinentes sur la pauvreté pour les décideurs, planificateurs et partenaires au développement.

L’enquête s’est déroulée sur l’ensemble du pays, les cinq (5) régions administratives, chacune des 39 préfectures. A Lomé spécialement, l’étude a été désagrégée au strate arrondissement. Au total, 27 046 ménages ont été questionnés.

La journée internationale de lutte contre la déforestation et la sécheresse a été célébrée en différé, ce 26 juin à Lomé, sous le thème « La terre a une vraie valeur. Investissez-y.»

Cette célébration a été l’occasion pour le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, de réaffirmer la volonté du gouvernement de renforcer la préservation des écosystèmes.

Au Togo, les terres se dégradent à un rythme de 0,41% chaque année. Et c’est la partie septentrionale du pays qui est la plus touchée. Le gouvernement ambitionne donc de restaurer d’ici 2030, 80% des terres dégradées et de limiter la dégradation à 2%.    

En plus des initiatives déjà développées pour soutenir la gestion durable des terres au Togo, le gouvernement compte ajouter d’autres mesures comme le renforcement du cadre institutionnel et juridique sur la gestion et la gouvernance des terres.    

Le ministre en a profité pour appeler l’opinion publique et internationale à prendre des mesures prioritaires pour inverser la désertification et la dégradation des terres ainsi qu’à élaborer des solutions plus efficaces face à la sécheresse.  

En rappel, la célébration de la journée mondiale de l’environnement a été instaurée en 1995 par les Nations Unies et se déroule chaque 05 juin.

En Côte d’Ivoire, la concurrence sur le marché de la télévision payante sera plus féroce que jamais. En effet, la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) a effectivement autorisé le Français Free à lancer un service de télévision. L’information, annoncée par plusieurs médias, est confirmée par une publication officielle du site de la HACA.

On y apprend notamment que le régulateur a, non seulement, octroyé une licence à Free Afrique S.A, mais également à SAT Ivoire et TNT SAT Africa Côte d’Ivoire. Ces autorisations ont été signées le 24 mai, ce qui vient contredire la rumeur selon laquelle, la licence de Free daterait du début du mois de juin.

Alors que la Côte d’Ivoire travaille à achever sa migration vers la télévision numérique, les opérateurs semblent décidés à entrer sur un marché qui pourrait bien devenir l’un des plus concurrentiels du continent.

Servan Ahougnon

Le gouvernement du Niger a examiné et adopté un projet de loi portant création, organisation et fonctionnement d’une Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (ARCEP). C’était le 22 juin 2018, au cours du Conseil des ministres. 

Le nouvel organe de régulation du marché télécoms national, les autorités nigériennes ont expliqué qu’il permettra au pays de se conformer aux actes additionnels de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et aux directives de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) sur l’harmonisation des politiques et du cadre règlementaire du secteur des TIC. 

Au-delà des questions de politiques sous-régionales, le remplacement de l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP) par l’ARCEP vise surtout, pour les autorités nigériennes, à mieux répondre aux évolutions du marché télécoms qui ne se limite plus seulement à la voix et aux SMS. 

Avec l’apparition de nouveaux moyens de communication, notamment les applications Over-The-Top (OTT) comme WhatsApp, Viber, Skype, etc. et la diversification des segments de services télécoms, il devenait urgent pour le Niger de s’adapter aux nouvelles exigences de régulation et de sécurité du marché télécoms local.

La Société Financière Internationale (SFI) a annoncé qu’un prêt d’1 milliard $ sera alloué à la plus grande usine de production d’engrais du Nigéria, dénommée Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd. Ces fonds serviront à la construction d'une nouvelle ligne d'engrais qui augmentera la capacité de production de la firme à plus de 2,8 millions de tonnes.

La filiale du groupe de la Banque mondiale en charge du secteur privé indique qu’elle mobilisera directement 100 millions $.

850 millions $ seront collectés auprès des institutions financières de développement et auprès des banques commerciales. 50 millions $ seront injectés dans le cadre d’un programme de gestion conjointe de prêts mis en place par la SFI.

Près de 14 banques et institutions financières interviendront en qualités d’arrangeurs dans le cadre de ce financement. Parmi celles-ci, on peut citer la Banque Africaine de Développement (BAD), l’institution britannique de financement du développement (CDC Group Plc), le sud-africain Standard Bank, ou encore l’Emerging Africa Infrastructure Fund qui mobilise des capitaux pour financer des entreprises de développement des infrastructures en Afrique subsaharienne.

Rappelons qu’Indorama Eleme Fertilizer & Chemicals Ltd est une filiale locale du groupe Indorama Corporation qui est un conglomérat mondial opérant dans plus de 25 pays en Asie, en Europe, en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud. Amit Lohia, vice-président du groupe Indorama Corporation, a indiqué que ce financement est le reflet « d’un partenariat solide avec la SFI sur une période de presque trois décennies ».

Selon Manish Mundra (photo), Directeur Général d'Indorama Africa, « le Nigéria est devenu une plaque tournante majeure pour les exportations d'engrais sous formes d’urée. Avec la mise en place de cette deuxième ligne, nous cherchons à étendre notre capacité à fournir des engrais à des prix compétitifs et de haute qualité aux agriculteurs d'Afrique de l'Ouest et du monde entier. Indorama est impatient de continuer à contribuer au développement économique du Nigeria » a-t-il déclaré

La Journée Internationale contre l’abus et le trafic illicite des drogues a été célébrée mardi 26 juin 2018 autour du thème « Ecouter d’abord ». C’était l’occasion pour le Général Yark Damehane, ministre de la Sécurité et de la Protection Civile de  délivrer un message appelant la cellule familiale à développer le sens de l’écoute attentive vis-à-vis des enfants, dans l’optique de prévenir et/ou de lutter contre la consommation de drogue.  

« La prévention devrait commencer en famille, en écoutant nos enfants qui en ont besoin pour s’épanouir. Ecouter les enfants et les jeunes est la première étape afin de les aider à s’épanouir. Il nous incombe, gouvernement, parents, éducateurs, jeunes et société civile, de mutualiser nos efforts pour aider notre jeunesse à grandir dans un environnement sain et protecteur », a conseillé le ministre.

Un projet devra bientôt être mis en œuvre par le gouvernement, a-t-il, en outre annoncé, pour étudier les facteurs de risques de la consommation de drogue en milieu scolaire. Il permettra, selon les prévisions du gouvernement, de mettre en place des programmes de prévention appropriés.  

Cette initiative devrait venir en appui à toutes les actions qui s’entreprennent déjà en ce sens tant au niveau des autorités, des organisations internationales que de la société civile.

En visite depuis hier à Lomé en qualité d’envoyée spéciale du Président de la République Française pour la mise en œuvre de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), Ségolène Royal a été reçue ce mardi 26 juin 2018 par le chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé. Les échanges ont porté sur la coopération énergétique et les efforts du Togo dans ce domaine.

A cette occasion, l’ex ministre française de la transition écologique a félicité le chef de l’Etat pour sa participation active au premier sommet de l’Alliance Solaire Internationale (ASI), ainsi que son engagement dans la mise en œuvre des recommandations de la COP 21. « Le Togo est un membre exemplaire de l’ASI parce qu’il a fait l’un des meilleurs plans de projection de raccordement à l’électricité, notamment solaire » a-t-elle souligné.

Ségolène Royal participera dès demain à la table ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour le lancement officiel de la nouvelle stratégie d’électrification du pays.

Elle s’est montrée satisfaite par cette stratégie. « Le pays prévoit le raccordement de toute la population à l’électricité à l’horizon 2030. C’est un projet très concret avec une feuille de route très opérationnelle » s’est réjouie l’ancienne candidate à la présidentielle française, à sa sortie d’audience.      

Sous l’impulsion du Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, le gouvernement organise demain une table-ronde avec l’appui de plusieurs partenaires, notamment la Société Financière Internationale du groupe de la Banque mondiale, la GIZ et d’autres partenaires techniques et financiers. 

L’objectif affiché, au travers de cette rencontre prévue sur deux jours dans la capitale togolaise, est de mobiliser les bailleurs de fonds et les investisseurs autour de la stratégie d’électrification élaborée par le gouvernement.

A l’horizon 2030, le pays ambitionne d’assurer l’accès universel à ses populations. Un objectif en ligne avec l’Objectif de Développement Durable 7 (ODD7) relatif à l’accès de tous à des services énergétiques fiables et à des coûts abordables. 

Pour matérialiser cet ambitieux projet, les autorités togolaises tablent sur des investissements à hauteur de 1000 milliards FCFA, indique Marc Ably-Bidamon, ministre de l’Energie et des Mines. A cet effet, elles comptent sur le Partenariat Public-Privé et d’autres mécanismes de financements innovants. Une contribution conséquente à la mobilisation de ce montant (50%) est en effet attendue du secteur privé.

Dans le cadre du processus de sortie de la crise politique qui secoue le Togo depuis près de 10 mois, les deux facilitateurs mandatés par la CEDEAO, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé seront à Lomé ce mercredi 27 Juin 2018.

Cette visite dans la capitale togolaise s’inscrit dans la démarche engagée par l’organisation sous-régionale, d’ouvrir un nouveau round de discussions entre acteurs politiques togolais, la majorité au pouvoir, la coalition des quatorze (14) partis de l’opposition et le gouvernement, en vue d’une solution définitive.

A l’issue de ces nouveaux pourparlers, les facilitateurs devraient proposer une feuille de route qui déterminera la poursuite des discussions entamées le 19 février dernier.

Du côté des acteurs politiques togolais, l’on espère vivement que cette venue des facilitateurs lancera définitivement le processus de retour à la sérénité.

En rappel, une délégation de la Commission de la CEDEAO conduite par son nouveau président Jean Claude Brou avait déjà été dépêchée, il y a quelques semaines à Lomé, afin de préparer cette mission.

Le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Gnassingbé a officiellement lancé le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) lundi 25 juin 2018.

Cette initiative se veut la clé qui devrait ouvrir la porte des financements bancaires et autres pour le monde agricole togolais, confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis du secteur.

Selon ses promoteurs, ce mécanisme devrait, entre autres, promouvoir les produits financiers et assuranciels adaptés au secteur agricole et faciliter le partage des risques entre les différents acteurs du financement agricole.

Plus concrètement, l’initiative vise à porter à 5% la part des crédits bancaires alloués au secteur à l’horizon 2027 et à réduire idéalement de 15% à 7,5% le taux d’intérêt pratiqué sur ces prêts. Tout au plus, précise-t-on, ce taux devrait se stabiliser à 10,5%.

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Présents aux côtés du Chef de l’Etat lors du lancement, le président de la Banque Africaine de Développement, Dr Akinwumi Adesina, et le Dr Aliou Abdoul Hamid, Directeur Général du NIRSAL, ont reçu respectivement des distinctions honorifiques de la Dignité de Grand Officier de l’Ordre du Mono et de Commandeur de l’Ordre du Mono, par le président de la République. Le Président du Fonds International de Financement Agricole, Gilbert Fossoun Houngbo, a également participé à la cérémonie de lancement du MIFA.