RTG

RTG

La fête de l’Aïd El Fitr qui consacre la fin du jeûne du mois du Ramadan va être célébrée demain vendredi. 

« En cette occasion bénie, je voudrais adresser au nom du peuple togolais, son gouvernement et en mon nom personnel, mes vœux ardents de bonheur à vous-même, à votre famille ainsi qu’à tous vos concitoyens. Puisse Allah, le Très Miséricordieux vous combler de toutes ses bénédictions et couronner de succès tous les projets que vous entreprenez pour le bien-être du peuple marocain. Qu’il exauce toutes les prières élevées avec ferveur vers lui au cours de ce mois saint et accorde au monde entier davantage de stabilité, de paix et d’entente entre les nations et les peuples. Je vous prie d’agréer, Majesté, l’expression de ma très haute considération ». C’est in extenso la teneur du message de vœux adressé  par le Chef de l’Etat SEM Faure Gnassingbé, ce 14 juin 2018, veille de la fête de l’Aïd El Fitr, au Roi Mohammed VI du Maroc. 

Et à l’instar du Roi du Maroc, les autres chefs d’Etat du monde arabo-musulman ont eu droit à cette pensée positive du N°1 togolais. Entre autres, Sa Majesté Abdallah II de Jordanie, SEM Abdel Fattah Al Sissi d’Egypte, SEM Abdelaziz Bouteflika d’Algérie, SEM Adamah Barrow de la Gambie, SEM Alassane Dramane Ouattara de la Côte-d’Ivoire, SEM Ali Bongo Ondimba du Gabon, SEM Alpha Condé de la Guinée, SEM Ibrahim Boubacar Kéita du Mali, SEM Idriss Déby Itno du Tchad, etc.

Le Premier ministre, Komi Selom Klassou a reçu ce jeudi 14 juin 2018 une délégation de l’Ordre National des Architectes du Togo (ONAT).

La délégation conduite par président du Conseil Supérieur de l’Ordre, Kwami Raymond Thomas Farah, est venue présenter au Premier ministre le nouveau bureau élu, le 30 mai 2018.

L’occasion d’évoquer les difficultés qui entravent l’exercice de la profession d’architecte au Togo. « Nous avons nos problèmes de fonctionnement au sein de l’ordre, notamment l’assurance-maladie et l’assurance professionnelle. Nous avons parlé de notre siège. Nous avons plaidé pour l’insertion de nos jeunes architectes dans la fonction publique à l’issue de leur formation », a déclaré M. Farah à sa sortie d’audience.

« Le Premier ministre s’est montré sensible et ouvert à nous accompagner. Nous avons l’espoir que les problèmes évoqués trouveront satisfaction », a-t-il ajouté, satisfait de la qualité des échanges.

L'ONAT ou l'Ordre National des Architectes du Togo est une institution de la République qui regroupe tous les architectes togolais exerçant ou non sur le territoire national.

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 13 juin 2018 au Palais de la Présidence de la République, sous la présidence de SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République.

Au total, quatre projets de loi ont été examinés, un décret adopté, deux communications introduites ainsi que des points divers.  

Le premier projet de loi examiné, prévoit de promouvoir le crédit-bail, afin de permettre aux PME togolaises de diversifier leurs sources de financements.

Le deuxième projet de loi autorise la ratification du protocole portant amendement de la convention relative aux infractions et à certains autres actes survenant à bord des aéronefs (protocole de Montréal), signé le 04 avril 2014 à Montréal au Canada. Ce texte permettra au Togo d’exercer sa compétence à l’égard des auteurs des comportements ou actes indisciplinés commis à bord d’aéronefs.

Le troisième projet de loi examiné, porte ratification du traité relatif aux Autorités Africaines et Malgaches de l’Aviation Civile (AAMAC), signé le 20 janvier 2012 à N’Djamena. Il permet au Togo de renforcer la coopération avec les autres Etats membres des AAMAC en matière de sécurité aérienne.

Le dernier projet de loi quant à lui, autorise l’adhésion du Togo à l’accord portant création de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), signé à Abidjan le 08 mai 1993. Il prépare le Togo, non seulement à une introduction dans le capital de la Banque panafricaine basée au Caire, mais également à ses appuis financiers destinés notamment aux infrastructures de transports, de logistique et de production d’énergie.

Le décret adopté fixe le taux d’intérêt légal au titre de l’exercice civil 2018 à 4,5% contre 3,5437% en 2017, et ce, conformément à la proposition de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

En outre, deux communications et des points divers sont venus meublés cette session.

En Côte d’Ivoire, une loi contre les fake news devrait bientôt voir le jour. C’est le président de la République lui-même qui l’a annoncé, le 8 juin dernier lors de la cérémonie de remise du rapport annuel de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

« Au-delà du cadre légal qui existe, il nous faut aller plus loin pour élaborer une véritable loi sur les Fake news pour protéger davantage nos concitoyens et notre pays. La presse doit être stimulatrice et non pas injurieuse.», a déclaré Alassane Ouattara (photo), qui a invité le ministère de la Communication à travailler avec la HACA pour encadrer les médias en ligne. Il faut dire qu’avec les réseaux sociaux, la presse en ligne est la plus touchée par les fake news.

Ce problème mondial, le président ivoirien l’a subi personnellement, lorsque La lettre du Continent avait publié, en août 2017, des informations sur une prétendue hausse du fonds de souveraineté du chef de l’Etat. Le 9 avril dernier, le président ivoirien a confirmé avoir porté plainte contre le média.

La préoccupation du président ivoirien reste néanmoins justifiée lorsqu’on observe à quel point les fake news ont endommagé le lien de confiance qui existait entre les journalistes et la population. Par exemple, selon une étude du groupe Cision, 56% des journalistes interrogés ont affirmé que le lectorat n’a jamais été aussi sceptique concernant les articles de presse.

Servan Ahougnon

Après l’identification des abonnés au mobile, le gouvernement de la République du Burkina Faso s’intéresse désormais aux utilisateurs de cybercafés. Un décret portant modalités d’identification des abonnés des services de communications électroniques et des clients des cybercafés, a été adopté à cet effet. C’était  lors du Conseil des ministres du 8 juin 2018, présidé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré (photo).

A travers cette mesure réglementaire, le gouvernement burkinabé entend améliorer sa lutte contre l’insécurité sur les réseaux électroniques. La base de données des usagers qui devrait découler de cette identification, permettra aux structures et autorités compétentes, de mettre tout contrevenant à la loi face à ses responsabilités.

Dans plusieurs pays d’Afrique, les cybercafés échappent encore à l’identification de leurs clients. Conséquence, ces centres multimédia privés servent parfois de base d’opération à des cybercriminels. Via les équipements de ces structures, ils se savent protégés puisque l’adresse IP de l’ordinateur utilisé ne permettra pas de remonter jusqu’à eux. Avec l’identification, les cybercafés devront enregistrer l’identité de toute personne qui utilise leurs équipements. Ainsi, en remontant la trace informatique d’un ordinateur utilisé dans des activités criminelles, à un moment donné, son utilisateur pourra également être identifié.

En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est l’un des rares pays à avoir adopté cette mesure pour contrôler l’accès à Internet via des équipements tiers. Depuis 2011, les cybercafés doivent tenir un registre dans lequel ils consignent les noms et prénoms des utilisateurs, la nature de la pièce d’identité présentée, son numéro et sa date d’expiration, le dispositif d’accès ou le terminal électronique utilisé, la date de connexion, l’heure de début et de fin de la connexion.

Muriel Edjo

 La Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), le fonds souverain nigérian, a annoncé, dans un communiqué publié le 11 juin, qu’il allait désormais se concentrer sur les investissements domestiques en vue de réduire ses pertes de change.

«La stratégie d'allocation d'actifs de NSIA sera restructurée pour refléter une focalisation accrue sur les investissements dans le domaine des infrastructures au Nigeria, qui absorbera 50% des allocations futures.», a précisé le fonds dans son communiqué.

Le fonds souverain, dont 80% des actifs sous gestion sont libellés en dollar américain, a vu son bénéfice chuter de 82% en 2017, à 22,6 milliards de nairas (environ 63 millions de dollars), en raison d’une énorme chute des gains de change.

Une dépréciation de 15% du naira face au billet vert a en effet provoqué une contraction de 98% des gains de change, qui avaient représenté plus de la moitié des bénéfices du fonds en 2016.

Le directeur général de Nigeria Sovereign Investment Authority, Uche Orji (photo), a précisé àBloomberg que le fonds devrait notamment augmenter ses investissements dans l'agriculture, les soins de santé, l'électricité et les routes à péage.

Le fonds souverain nigérian gère actuellement 2,15 milliards de dollars, contre 1,5 milliard à la fin de l'année dernière. Cette hausse des actifs sous gestion s’explique essentiellement par l’injection de 650 millions de dollars par le gouvernement en mai dernier.  

Lire aussi:

24/02/2017 - Nigéria: la NSIA désire booster le volume de ses investissements sur le marché local

09/01/2017 - Nigeria : la NSIA s’associe à GuarantCo pour faciliter l’investissement dans les infrastructures

10/04/2016 - Les actifs du fonds souverain nigérian augmentent de 20% en 2015 et dépassent le milliard $

De quoi se constitue le patrimoine mobilier de l’Etat togolais à ce jour ? Quid de son patrimoine immobilier ? A partir du 1er juillet 2018, une opération prévue pour couvrir l’ensemble du territoire national devrait inventorier tous les biens mobiliers et immobiliers appartenant à l’Etat togolais.

L’information émane de Ekpao Adjabo, Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique.

En lançant cette opération, le Togo devrait remplir son obligation de tenue d’une comptabilité des matières, en ligne avec les exigences communautaires relatives aux directives du cadre harmonisé des finances publiques de l'UEMOA. Celles-ci imposent en effet à tous les Etats membres de l’UEMOA l’échéance du 1er janvier 2019 pour la présentation du 1er bilan d’ouverture en s’appuyant sur les informations relatives au patrimoine de l'Etat.

Un atelier national de sensibilisation sur la tenue de la comptabilité des matières de l'Etat est organisé en prélude au lancement de cette opération.

Le Chef de l’Etat togolais, SEM Faure Gnassingbé va procéder demain à l’inauguration du nouveau siège de l’Assemblée nationale.

Cette inauguration qui devrait faire suite à la signature de documents de remise-réception de cet ouvrage, marquera une étape importante dans la vie de la représentation nationale. Celle-ci délocalisera son siège actuel, qui se trouve au Palais des Congrès de Lomé, vers le tout nouveau bâtiment.

L’immeuble est un don de la République Populaire de Chine. Il se situe dans la périphérie de la capitale togolaise et se compose, entre autres, d’une salle  de près de 267 places pour les séances en plénière, de  salles connexes  de réunion,  des bureaux du président et des vice-présidents, des questeurs et du personnel, ainsi que de salles de conférence.

L’édification de cet immeuble au profit de l’Assemblée nationale togolaise est un témoignage éloquent d’une coopération fructueuse entre Lomé et Pékin.

Les députés ont adopté mardi, le projet de loi portant code des douanes du Togo où des innovations majeures, conformes aux lois internationales, communautaires et nationales, ont été apportées.

Ce nouveau code vient en remplacement de l’ancien, promulgué en 2014, dont une réadaptation aux nouvelles évolutions de l’environnement économique et institutionnel togolais, était devenue nécessaire.

« La présente loi qui vient d’être votée répond aux exigences du nouvel environnement économique et répartit les compétences entre le ministre chargé des finances, le commissaire général de l’OTR et le commissaire des douanes et des droits indirects, pour plus d’efficacité et de célérité dans le traitement des dossiers », a déclaré à l’hémicycle, le ministre de l’Economie et des Finances Sani Yaya (photo).

Le nouveau code des douanes vise à offrir aux opérateurs économiques, un cadre d’exercice et de régulation des échanges qui garantit la célérité, la transparence et l’équité. En particulier, il contient des dispositions qui renforcent les droits des usagers et partenaires de l’administration des douanes.

Par ailleurs, « la présente loi offre enfin les instruments appropriés à l’administration douanière de notre pays pour mieux mobiliser les ressources domestiques afin de permettre au Gouvernement de financer sa politique de développement. », a assuré le patron de l’Echiquier national.

Après l’incendie « criminel » qui a détruit son centre technique d’Abidjan le 30 avril 2018 et entraîner une forte perturbation de ses services télécoms pendant une vingtaine de jours,  l’opérateur de téléphonie mobile, Orange Côte d’Ivoire, a dénoncé de nouveaux actes de sabotage de son réseau. Entre le 31 mai et le 9 avril 2018, la compagnie indique qu’elle a été victime plus de sept fois, d’actes de vandalisme sur son infrastructure de fibre optique urbaine.  Des câbles ont été sectionnés et divers autres matériels électroniques emportés dans plusieurs stations techniques d’Abidjan.

Ces attaques ont entraîné une interruption du service Internet à haut débit à domicile chez de nombreux clients. Face à cette situation qui met à mal ses investissements, la société télécoms a décidé d’interrompre le déploiement de la fibre optique dans la capitale. D’après Orange Côte d’Ivoire, ce serait contre-productif  de continuer à dépenser  des millions FCfa pour bâtir un réseau sans savoir qui l’attaque et pourquoi, et d’investir à nouveau pour  réparer les dégâts résultants de ces attaques.  

Dans un communiqué, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire,  Mamadou Bamba (photo), a sollicité l’aide des autorités ivoiriennes et des populations pour mettre un terme à ces attaques qui nuisent aux investissements de l’entreprise, mais qui portent surtout atteinte à l’amélioration de l’accès des consommateurs aux services télécoms de qualité. Le patron d’Orange Côte d’Ivoire a révélé qu’une plainte a déjà été déposée auprès du Procureur de la République pour que les responsables répondent de leurs actes devant la justice.