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Le Maroc et le Nigéria ont paraphé hier, deux ententes relatives au secteur agricole. Le premier signé entre l’Office chérifien des phosphates (OCP) et le Fonds souverain nigérian, porte sur l’installation d’une plateforme industrielle au Nigéria, dans le cadre de la production d’ammoniac et produits dérivés

Le second concerne la coopération dans le domaine de la formation professionnelle agricole et de l’encadrement technique au niveau des Ministères de l’agriculture des deux pays.

Pour l’OCP, la signature d’un nouvel accord avec le Nigéria entre dans le cadre de l’ambition continentale visant à approvisionner l’Afrique en engrais, dans le dessein d’impulser le développement de la productivité agricole.

A cet effet, le groupe détenu à 95% par l’Etat marocain avait déjà signé en décembre 2016, un accord avec Dangote Group portant sur la construction d’une plateforme de production d’engrais qui sera alimentée en énergie par le gaz nigérian et en phosphate par l’OCP.

Cette infrastructure vise une capacité de production initiale de 1 million de tonnes d’urée par an, dès cette année.

Espoir Olodo

Selon une étude réalisée par le cabinet Databank Research sur la gestion de la dette publique du Ghana, la déprécation de la monnaie ghanéenne fait courir des risques importants au programme de viabilité de la dette du pays.

Le cabinet d’étude ghanéen explique cette situation par la forte exposition de la dette publique du pays aux investisseurs étrangers ainsi qu’aux fluctuations du dollar américain.

En effet, à fin 2017, la dette extérieure représentait 53% du portefeuille total de la dette du Ghana, contre 56% en 2016. Tandis que la dette libellée en dollar américain représentait 65% du stock de la dette extérieure, et 69% en 2016.

« Bien que le gouvernement réduise la composante de la dette extérieure en raison de la forte exposition aux investisseurs étrangers, toute dépréciation de la monnaie locale augmente automatiquement le stock de la dette même s'il n'y a pas de nouvel emprunt.», estime Databank Research.

Et cela est d’autant plus accentué que même les obligations domestiques libellées en cedi (la monnaie locale) sont également fortement souscrites par les investisseurs étrangers. « En dehors de la dette strictement extérieure, même nos obligations domestiques (bien que libellées en cedi) sont dominées par des investisseurs étrangers. Alors, quand ils [les investisseurs étrangers] doivent vendre pour quitter notre marché, ils réclament des dollars en échange du cedi pour sortir - et cela ajoute aux pressions de dépréciation», explique Courage Martey, analyste chez Databank Research.

Selon la Banque centrale du Ghana, alors qu’il s’échangeait à 4,4086 GH ¢ pour un dollar au 7 mai 2018, le cedi s’est par la suite déprécié de 0,7% à 4,4378 GH ¢, le 7 juin dernier.

Ainsi, même si la Banque centrale du Ghana assure que cette dépréciation du cedi est temporaire et qu'elle travaille sans relâche pour freiner la baisse, les analystes estiment que si le gouvernement ne réduit pas significativement la dette extérieure, ses efforts seront limités.

Toutefois, Databank Research note que les perspectives du Ghana en matière de viabilité de la dette au cours des trois prochaines années, ont été renforcées par les récentes améliorations de l'environnement budgétaire, associées à des stratégies prudentes de gestion de la dette.

Par ailleurs, un excédent primaire soutenu, réduira les besoins d'emprunt du secteur public et ralentira le taux de croissance du portefeuille de la dette. « L'objectif d'excédent primaire de 2% du Ghana, s'il est atteint, mettrait fermement le pays sur la voie de la viabilité de la dette - en particulier si elle est maintenue au cours des trois prochaines années ».

Le cabinet d’étude ghanéen relève tout de même que les perspectives budgétaires positives dépendent essentiellement d'une mobilisation accrue des recettes intérieures, les réductions de dépenses mises en œuvre en 2017 s'avérant insoutenables à moyen terme.

A noter que selon la Banque centrale du Ghana, la dette publique du Ghana a atteint 142,5 milliards de cedis (environ 32,2 milliards $) en décembre 2017, soit 69,8% du PIB. Un chiffre en baisse par rapport à 2016 où la dette a atteint 73,3% du PIB. 

Borgia Kobri

La 4G devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année pour le plus grand bien des consommateurs togolais. Promesse du duopole Togocel-Moov, qui vient d’obtenir la licence pour déployer cette technologie haut débit sur le territoire national.

La cérémonie d’attribution qui s’est déroulée ce lundi 11 juin, a été également l’occasion de renouveler les licences 2G et 3G obtenues par ces deux opérateurs, en 2009 pour Togocel et en 2016 pour Moov. Ces licences arrivaient à expiration en 2019 pour le leader de la téléphonie, et 2021 pour Moov.

C’est donc dans cette optique que le Conseil des ministres en sa session du 08 mai dernier a autorisé le ministère des Postes et de l’Economie Numérique à prolonger la durée des licences octroyées à ces deux opérateurs de téléphonie mobile jusqu’en 2036. Et dans le même temps, leur octroyer la licence d’exploitation 4G. 

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Avec l’opérationnalisation de la 4G, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre en matière de données mobile au Togo.

Pour rappel, L'objectif visé par le gouvernement est de réaliser une couverture 4G d’au moins 40% à l’horizon 2022. 

La cérémonie a été présidée par le Directeur de l’Autorité de Réglementation des secteurs des Postes et Télécommunications du Togo (ART&P) en présence de Mme Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique.

Le ministre togolais en charge des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine Robert Dussey est en visite de travail de 48 heures en Israël depuis hier, pour discuter de coopération bilatérale avec le gouvernement de Benjamin Netanyahu, Premier ministre de l’Etat hébreu. 

Selon les informations, les échanges ont porté hier sur le renforcement de la coopération entre le Togo et l’Etat d’Israël en matière politique, économique et dans le domaine de la formation. Le ministre Robert Dussey a également envisagé avec ses hôtes, le renforcement de la coopération agricole entre les deux pays.

En ce sens, il a eu une séance de travail avec Gil Haskel, directeur général de l’Agence de coopération israélienne Mashav. Cette agence a envoyé tout récemment deux de ses experts pour renforcer les capacités des agriculteurs togolais, notamment des maraîchers.

La visite de travail devrait s’achever aujourd’hui.

Dans le cadre de son appui à la formation, l’Etat hébreu met à disposition des jeunes togolais passionnés de métiers agricoles, une trentaine de bourses par an.

Les affrontements intercommunautaires survenus le 1er juin 2018 entre les Konkomba et les Tchokossi, suite à un conflit foncier, ont occasionné un afflux massif de populations fuyant les violences, dans la préfecture de Dankpen.

Le samedi, 09 juin 2018, le gouvernement s’est porté à leur secours en leur offrant des lots de survie. Entre autres, des sacs de maïs, des cartons de savon, des ustensiles de cuisine, du sucre, des seaux d’eau ont été remis aux réfugiés à Yabido, canton de Kloufelkou, en présence de diverses personnalités politiques, administratives, traditionnelles et militaires.

Cette action humanitaire vise à apporter une assistance durable aux personnes réfugiées en vue de les soulager de leurs peines, a indiqué le Lieutenant-Colonel Baka Yoma, directeur général de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC). Les bénéficiaires ont exprimé leur reconnaissance au gouvernement.

Le commandant Alognim Gnakou, préfet de Dankpen, a associé sa voix à celle des bénéficiaires pour remercier les autorités gouvernementales du fait de la promptitude de leur réaction. Elle a ensuite invité chacun à cultiver les valeurs de paix et à gérer pacifiquement les différends nés du foncier.

Notons qu’en dehors de ce site, il y en a 4 autres qui accueillent les réfugiés, où ce geste humanitaire devra être repris.

En prélude à la célébration, le 14 juin prochain, de la Journée Mondiale du Don de Sang, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) a organisé, le 09 juin dernier, une conférence-débat.

Le public-cible du jour se constituait des leaders religieux. Ce choix se justifie, selon Dr Lochina Fêtékè, directeur du CNTS, par le fait que ceux qui donnent du sang, sont pour la plupart les élèves et les étudiants, mais qu’en période de vacances, les équipes de collecte mettent le cap sur les lieux de culte, notamment les églises et les mosquées. 

L’idée était donc de « sensibiliser les  leaders religieux à l’importance du don de sang et de définir des stratégies devant permettre d’augmenter le nombre de donneurs, afin de parvenir à satisfaire les besoins du pays ».

Le taux de couverture est aujourd’hui estimé  à 75%. Parvenir à 100% de couverture, c’est l’objectif que s’assigne le CNTS. « Si ensemble, nous comprenons cette problématique de la même manière, ensemble également, nous trouverons des solutions pour améliorer la collecte de sang et  par ricochet la disponibilité du sang dans les établissements hospitaliers », indique-t-on.

En marge de cette conférence-débat, une opération de collecte de sang a été organisée. Une autre est prévue à l’occasion de la Journée Mondiale du Don de Sang.

SEM Faure Gnassingbé a reçu le vendredi 08 juin dernier, une délégation de la Banque d'exportation et d'importation de Chine (Exim Bank of China), conduite par son vice-président, Sun Ping.

Les échanges ont porté notamment sur les interventions de la banque au Togo, leurs résultats, ainsi que le renforcement de la coopération entre l’Exim Bank of China et le Togo. De fructueuses discussions ont eu lieu entre le Chef de l’Etat et le responsable chinois qui n’écarte pas la possibilité d’imminents appuis en faveur du Togo, qu’il trouve « très beau ».

« C’est la première fois que je viens au Togo. C’est un très beau pays et je crois bien que dans le futur, l’amitié sino-togolaise peut être approfondie par le soutien de notre banque. Nous pouvons avoir une très bonne perspective sur la coopération sino-togolaise », a-t-il assuré à sa sortie d’audience.

Ce séjour permettra aux dirigeants de l’une des plus importantes institutions financières chinoises, d’explorer les différents chantiers et projets financés par la banque.

L’Exim Bank, très présente en Afrique, surtout dans les infrastructures commerciales, a déjà financé au Togo plusieurs projets, à des taux concessionnels. La construction de l’aérogare de Lomé ou le déploiement de la fibre dans le cadre du projet e-gouvernement, sont des projets pour lesquels la Banque chinoise d’import-export a mis la main à la poche.

La ministre Victoire Tomégah-Dogbé, en sa qualité de Directrice de Cabinet du Chef de l’Etat, a reçu vendredi dernier à la présidence, les dix boursiers togolais sélectionnés pour l’édition 2018 du programme Mandela Washington Fellowship (MWF), programme phare de l'Initiative des jeunes leaders africains (YALI).

Etaient aussi présents, Patrick Tevi-Benissan, Secrétaire Général de la Présidence, Sandra Johnson, responsable de la Cellule Climat des affaires, Kanka-Malik Natchaba, Conseiller du Président, ainsi que l’ex-ambassadeur du Togo aux Nations Unies, Kodjo Menan.

Cette rencontre a permis à ces jeunes lauréats de se faire connaitre des autorités, de recevoir d’elles des conseils avisés et de partager leurs préoccupations et visions.

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L’équipe présidentielle menée par Victoire Tomégah-Dogbé, a rassuré du soutien indéfectible du gouvernement en faveur de l’entrepreneuriat et du leadership des jeunes.

Cette rencontre a été également l’occasion pour la ministre du développement à la base, d’exhorter les dix ambassadeurs à plus d’engagements afin de « tirer le maximum d'avantages de cette belle opportunité » qui leur est offerte.

Par ailleurs, les lauréats ont remercié la démarche du gouvernement tout en promettant d’apporter leurs contributions au développement du Togo, à l’issue de cette formation.

Rappelons que YALI, du programme américain lancé par l’ex-président Barack Obama, a pour objectifs de soutenir les jeunes leaders africains dans leurs efforts pour stimuler la croissance et la prospérité, renforcer la gouvernance démocratique et améliorer la paix et la sécurité sur le continent africain.

Améliorer la santé maternelle et néonatale face aux défis de mortalité est devenu la pierre angulaire des engagements du gouvernement togolais dans le secteur de la santé, et, à ce titre, fait partie intégrante du Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2017-2022). Le point d’honneur à la santé de la mère et de l’enfant trouve son sens dans les résultats peu reluisants en la matière.

Le Projet SMN MUSKOKA soutenu par l’AFD pour inverser la courbe

En effet, selon les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDST, 2013), la mortalité maternelle est de 401 pour 100 000 naissances soit 4 femmes sur 1000 naissances vivantes, meurent au cours de la grossesse, de l’accouchement, ou après l’accouchement. Et du côté des nouveau-nés, c’est 27 pour 1000 naissances vivantes. Le tableau est sombre et le gouvernement s’est engagé à inverser la tendance.

Depuis 2016, une forte volonté politique des autorités togolaises, soutenue par l’Agence française de développement et d’autres partenaires à but non lucratif, a donné naissance au Projet SMN MUSKOKA. Un projet d’'amélioration de la santé maternelle et néonatale, et de renforcement de la planification familiale qui cible les populations de la Région Maritime et de la Région des Plateaux. A terme, l’objectif est de réduire de 20% la mortalité maternelle et néonatale et d’augmenter de 5% la prévalence contraceptive.

Les fruits tiennent la promesse des fleurs

Dotée d’une enveloppe globale de 8,8 millions d’euros (5,6 milliards de FCFA), l’initiative s’est matérialisée très rapidement et essentiellement par l'amélioration des infrastructures, de l'équipement et l'approvisionnement des hôpitaux et des centres de santé, ainsi que par le renforcement de compétences de leurs personnels.

Concrètement plusieurs actions à impacts significatifs ont été menées à savoir : des travaux de constructions et de réhabilitations d’infrastructures dans 22 formations sanitaires, la fourniture des équipements biomédicaux, le renforcement des services de planification familiale.

D’autres actions de grande portée ont été exécutées. Il s’agit notamment de la formation continue des prestataires sur les fonctions Soins Obstétricaux et Néonatals d'Urgence (SONU) déficitaires ainsi que la mise à disposition de produits sanguins labiles dans les structures de référence et d’équipements médicaux.

A un an de l’échéance de ce projet de 3 ans, qui aura apporté des progrès substantiels en matière de santé maternelle et néonatale au Togo, les fruits semblent tenir la promesse des fleurs mais des défis subsistent.

Le gouvernement du président, SEM Faure Gnassingbé en a bien conscience et poursuivra ses actions dans ce sens.

Au Niger, la firme pétrolière Savannah Petroleum vient d’annoncer qu’elle a mis la main sur un important gisement d’or noir dans le bassin d’Agadem, notamment sur le puits Amdigh-1. C’est le deuxième forage et le deuxième succès de sa campagne de trois puits sur le contrat de partage de production (PSC) R3 / R4.

Le puits dont les travaux ont démarré le 6 mai dernier et duré 24 jours, a atteint une profondeur de 2 469 m au lieu de 2 576 mètres comme prévu par les conclusions de pré-forage.

Les résultats préliminaires fondés sur l'interprétation de l'ensemble des données disponibles indiquent que le puits a rencontré une colonne de 22 m de grès porteurs d’hydrocarbures dans les réservoirs E1 et E2 dans les alternances de Sokor de l’Eocène. Les diagraphies filaires indiquent quant à elles, que les propriétés du réservoir sont d’excellente qualité. Pour ce qui est des données de pression, l’huile en présence est légère, ce qui correspond aux résultats des découvertes enregistrées le long du trend.

Le puits a été fermé pour les tests de production. Après les tests, Savannah mobilisera le matériel nécessaire pour la mise en production du site. Aucune date n’a été annoncée à cet effet.

Des efforts sont actuellement en cours pour la démobilisation de la plateforme de forage vers le dernier puits de la campagne, le puits d’exploration Kunama-1, situé à 12 km d'Amdigh-1. La démobilisation devrait durer entre 10 et 15 jours. Des mises à jour seront bientôt fournies à cet effet, à en croire un communiqué de la société.

« Les deux découvertes de nos deux premiers puits d'exploration sont clairement encourageantes pour l'avenir de notre projet au Niger (…) Je profite de l'occasion pour remercier une fois de plus nos partenaires communautaires et gouvernementaux ainsi que nos équipes d'exploitation et de sous-surface et nos partenaires du secteur pétrolier pour le travail et le soutien que la société a reçu pour atteindre ce stade.», a affirmé Andrew Knott, PDG de Savannah Petroleum.

Olivier de Souza