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Le Burkina Faso bénéficiera d’un financement de près de 60 millions $ de la part de l’Union européenne (UE) afin de lutter contre l’insécurité dans le pays, a indiqué cette semaine, le commissaire européen pour la coopération internationale et le développement, Neven Mimica (photo).

Selon les informations relayées par Xinhua, ces fonds devraient servir à mettre en œuvre le « Programme d’urgence pour le Sahel », mis en œuvre par le gouvernement burkinabé. Ce plan vise à réduire le niveau d’insécurité dans le Nord du Burkina Faso, l’une des régions les plus pauvres du pays, en proie à des attaques terroristes depuis environ trois ans.

Ainsi, le nouveau financement obtenu, devrait permettre à l’Etat burkinabé de renforcer sa présence dans le Nord du pays, de garantir un meilleur accès aux services sociaux de base aux populations vulnérables de cette zone.

Notons qu’environ 1,1 million $ complémentaire devrait également être alloué par l’institution européenne au renforcement des capacités des structures déconcentrées de l’Etat burkinabé dans la région du Sahel.

Rappelons que le « Programme d’urgence pour le Sahel » débuté en 2017, est prévu pour une période de 3 ans, et devrait donc prendre fin en 2020.  

Moutiou Adjibi Nourou

Au Bénin, l’Assemblée nationale a adopté mardi dernier, le nouveau code pénal qui interdit le commerce de l’essence de contrebande sous toutes ses formes sur le territoire.

« Le commerce des carburants, notamment : essence super, essence tourisme, pétrole, gazoil , mélange deux temps, ainsi que celui des lubrifiants aux abords des rues dans les agglomérations et tout endroit autre que dans les dépôts et installations de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers ou des distributeurs agréés sont rigoureusement prohibés.», dispose l’article 929 du code.

Tout manquement à cette disposition est passible d’une amende égale au double de la valeur des produits saisis. La loi 930, indique que la valeur de l’amende ne peut être en dessous de 100 000 francs. Les personnes jugées coupables de trafic et de commerce d’essence de contrebande peuvent aussi écoper de peines de prison allant de trois mois à trois ans.

Une victoire pour les sociétés de distribution de produits pétroliers dans le pays, dont la part de marché n’excède pas les 30%, étant donné l’importance de l’essence de contrebande, importée du Nigéria voisin. Cela devrait, par ricochet, ralentir les activités de raffinage illicite dans le Delta du Niger car, outre le marché local, le Bénin est l’un des plus importants consommateurs de ces produits.

C’est surtout une victoire pour le nouveau régime béninois qui vient de gagner son bras de fer contre les lobbys de ce commerce qui pèse plusieurs milliards de francs CFA et qui joue un rôle de premier plan dans l’économie informelle. Au Bénin, tous les régimes se sont attaqués à la question sans succès.

Olivier de Souza

« Quel bilan de la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse en dix ans d’existence du Conseil National de la Jeunesse » ? C’est autour de ce thème que le Conseil National de la Jeunesse – Togo a organisé une journée d’échanges jeudi 07 juin 2018, avec l’appui de l’UNFPA.

Pour ce faire, cette institution se propose d’élaborer un rapport sur la mise en œuvre de la Charte Africaine de la Jeunesse (CAJ).

Il s’est agi, lors de cette conférence publique, non seulement de faire le point des acquis, des paliers franchis, mais aussi de relever les difficultés et contraintes en vue de formuler des recommandations.

Ces recommandations, espèrent les responsables du CNJ, devraient être prises en compte dans le cadre de la mise à jour de la politique nationale de la jeunesse.

Le CNJ, dans cette optique, a ratissé large et recueilli les contributions des participants à la conférence-débat. Ceux-ci, pour faire des contributions avisées, ont d’abord eu un exposé sur le but, le contenu et le rôle de la charte.

Notons que la CAJ a été adoptée en juillet 2006 et ratifiée à ce jour par 36 Etats.

Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), cofinancé par l’Etat togolais et ses partenaires, va construire et équiper dans la capitale togolaise, trois stations de pompage d’eau.

Dans les détails, une station sera édifiée au quartier Togo 2000. Le quartier Todman sera aussi doté d’une station et la troisième reviendra à Tokoin Tamé.

Selon le document consulté par la rédaction de République Togolaise,  dans chaque station de pompage d’eau, il sera procédé à l’installation d’un groupe électrogène submersible.

La réalisation de ces ouvrages devrait être en ligne avec le souci exprimé par les pouvoirs publics au Togo de prévenir les risques d’inondations dans la capitale.

A l’étape actuelle, le programme est à la recherche des entreprises qualifiées pour exécuter les travaux correspondants. Pour ce faire, il a émis un avis d’appel d’offres ramifié en 3 lots séparés. Après cette étape, les entreprises attributaires devraient disposer d’un délai prévisionnel de 6 mois pour exécuter et livrer les ouvrages.

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a démarré le 04 juin dernier l’indemnisation des victimes non vulnérables des troubles socio-politique de 2005, dans la région des Savanes. Lundi 04 et 05 mardi, à Dapaong, une vingtaine de victimes ont reçu chacune leur chèque.

Le lendemain, le mercredi 06 juin, c’était au tour des bénéficiaires de Mango de recevoir des mains de la délégation, conduite par le 1er rapporteur, le Dr Wiyao Evalo, leurs chèques encaissables dès le 07 juin à l’Union Togolaise de Banque (UTB). Les montants varient de 420 000 FCFA à 2 100 000 FCFA.

Après avoir salué les bénéficiaires pour leur mobilisation autour de l’opération, le 1er rapporteur a indiqué que d’autres vagues suivront dans les prochains jours.

Démarrée le 20 mars dans la région Maritime, la phase d’indemnisation des victimes non vulnérables des événements de 2005, se poursuit jusqu’au 28 juin 2018.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a pris part le mercredi 06 juin 2018 à une réunion à Ouagadougou, au Burkina Faso, sur la crise alimentaire qui sévit au Sahel, rapporte le site d’informations republicoftogo.com.

Au cours de cette rencontre, indique-t-on,  le Colonel Ouro-Koura Agadazi a convié les pays de la région à mettre en place et à rendre opérationnelle, la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire. Une institution que la Cedeao a préconisée afin de faire face aux crises alimentaires dans l’ouest africain.

Dans la même optique, le ministre togolais a jugé d’une urgence capitale de doter cet organe de moyens appropriés afin d’atténuer et de contenir les impacts de cette insécurité alimentaire sur les populations.

La création de la Réserve Régionale de Sécurité Alimentaire a été actée en février 2013 par Acte additionnel 1 au Traité révisé de la Cedeao. Elle constitue une ligne de défense pour prévenir et gérer les crises alimentaires en Afrique de l’Ouest.

Le mercredi 06 juin 2018, une délégation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a entrepris une tournée  aux sièges des médias d’Etat, pour des échanges avec leurs responsables. L’idée était de convier les organes d’Etat à plus de professionnalisme dans le traitement de l’information, notamment politique.

Après les félicitations adressées à ces médias pour le travail qu’ils abattent, Pitalounani Télou, directeur de l’instance de régulation, leur a rappelé les deux principes fondateurs des organes publics : la gratuité et l’accessibilité.

Selon lui, un média d’Etat doit être ouvert à toutes les formations politiques, à la société civile, aux syndicats et aux associations. Ainsi a-t-il rappelé, qu’en période ordinaire, le traitement de l’information doit être équilibré de sorte que lorsqu’une manifestation du parti majoritaire occupe une page du journal écrit, celle de l’opposition parlementaire puisse prendre la moitié et les partis extra-parlementaires le tiers. Au niveau de l’audiovisuel, ce principe doit également s’appliquer aux temps d’antenne à réserver aux partis politiques.

En tout état de cause, les responsables des médias d’Etat ont convié les médias d’Etat à éviter le black-out sur les activités politiques des partis d’opposition.

Le Premier ministre Sélom Komi Klassou a reçu en audience une délégation du groupe African Guarantee Fund, conduite par son Président du Conseil d’Administration (PCA) Félix Bikpo.

L’objectif de cette rencontre était, pour les responsables de l’institution financière qui a acquis le Fonds GARI, de s’introduire et de présenter leurs nouvelles orientations au chef du gouvernement togolais.

Ainsi, si le Fonds GARI a eu pour ambition de contribuer à la promotion du secteur privé, Guarantee Fund West Africa veut aller au-delà et se focaliser sur le financement des microentreprises plutôt que sur les entreprises de façon générale, a indiqué le PCA à sa sortie d’audience. « Guarantee Fund West Africa a pour mission, en particulier, de trouver des financements pour les PME qui sont le maillon encore plus faible de notre économie, de façon générale, et qui, je pense aussi,  sont les objectifs du gouvernement  togolais ».

Le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a reçu en audience hier, 05 juin 2018, M. Mikhail Bogdanov, représentant spécial du président russe au Moyen-Orient et en Afrique. Il a reçu également les lettres de créances de M. Dmitrievitch Evdokimov, nouvel ambassadeur russe au Togo.

Ces rencontres au sommet de l’Etat traduisent la volonté du Togo et de la Russie de raffermir leurs liens de coopération bilatérale.

Le chef de l’Etat et le représentant spécial du président russe ont, en ce sens, discuté des stratégies de renforcement de la coopération entre Lomé et Moscou, notamment dans les domaines économique, commercial, énergétique, agricole et éducatif. 

Mikhail Bogdanov entrevoit la perspective d’un renforcement de leur coopération bilatérale : « Il existe aujourd’hui de nouvelles possibilités qui nous permettent de donner une nouvelle impulsion pour redynamiser les relations entre les deux pays ». Et ajoute : « Nous, en tant que Fédération de Russie, nous sommes persuadés que tout problème africain doit avoir absolument une solution africaine. Nous saluons à cet effet, les actions du chef de l’Etat togolais dans la recherche des solutions panafricaines ».

Les deux personnalités ont abordé, en outre, des sujets relatifs à la situation sécuritaire et sociopolitique en Afrique. Mikhail Bogdanov a salué les actions du chef de l’Etat dans la consolidation de la paix et dans la résolution des crises dans la sous-région et sur le continent.

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Avec le nouvel ambassadeur de Russie près le Togo, les échanges avec le Chef de l’Etat togolais ont également porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays.

Le Premier ministre togolais Komi Selom Klassou s’est entretenu mardi dernier avec une délégation coréenne de la fondation Saemaul, conduite par Lee Seung-taek.

Les échanges ont porté essentiellement sur le projet de développement des agropoles, lancé par le gouvernement en vue d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur agricole.

La Corée du Sud, connue pour sa percée rapide dans le secteur agricole dans les années 70, s’engage à aider le Togo à développer ses agropoles, grâce son mouvement à succès Saemaul Undong. « Nous avons discuté avec le Premier ministre de la contribution de la Corée dans ce projet et nous nous sommes engagés à apporter notre contribution et nos efforts pour le succès et la réussite de ce projet », a déclaré le responsable coréen.

Le mouvement Saemaul (nouveau village), est né dans les années 70 en Corée du Sud avec l’objectif de moderniser les campagnes en responsabilisant les communautés rurales pour qu’elles soient garantes de leur propre développement. Le succès qu’a connu ce concept a permis au modèle coréen de s’exporter très rapidement autour des années 2000, à la faveur d’un intérêt grandissant de plusieurs organisations internationales dont la Banque mondiale, la Cenua (Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique), le PNUD, etc.