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Une séance de travail s’est déroulée mercredi 13 juillet à Lomé, entre Lékpa Gbégbéni, Ministre de l’Eau, de l’assainissement et de l’hydraulique villageoise, et les responsables du Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF).

Occasion de faire le point des réalisations de l’association, engagée au Togo dans l’extension du réseau hydraulique et la rénovation des installations de la Togolaise des Eaux (TdE). Un engagement qui a pour objectif d’accroitre l’accès à l’eau potable dans les zones peu desservies.

Pour Marc Vézina, chargé des relations internationales de l’institution, « l’objectif est de parvenir à étendre les réseaux d’adduction d’eaux potables mais aussi de renouveler ceux déjà existants dans les communautés ».

Si le projet a été lancé à Aneho, les initiateurs entendent l’étendre vers les villes de Vogan et de Tabligbo, dans le sud du Togo. Il devrait ensuite, selon le Ministre Lékpa Gbégbéni, se poursuivre pour s’étendre à d’autres localités.

Dans le même sens, le Togo dispose déjà d’un projet « Eau et assainissement », couvrant la période (2014-2020) pour un financement global de 42 millions d’euros, cofinancé par l’Etat togolais, le Fonds pour l’environnement et le développement (FED), l’AFD et la BOAD. Un projet qui devrait également permettre d’assurer, à court terme, l’accès à l’eau potable pour tous et contribuer davantage au développement des communautés à la base.

Officiellement lancé le 25 juin dernier par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, afin de répondre aux problèmes de financements des acteurs du monde agricole togolais, le Mifa, (Mécanisme incitatif de financement agricole), entre dans sa phase concrète de réalisation sur le terrain.

En effet, les producteurs de riz, les planteurs de manioc ainsi que les autres unités de transformation de Tagnamboul et de Blitta, deux des huit sites sélectionnés pour la phase pilote du projet, recevront à partir de ce vendredi 13 juillet 2018, les premiers chèques pour le financement de leurs activités.

Des cérémonies de remise voulues simples mais solennelles offriront l’occasion d’entretenir les populations sur le Mifa et l’aide qu’il apportera aux agriculteurs togolais.

Les conseillers en exploitation agricole seront également dotés de matériel technique comprenant notamment des tablettes et des matériels de déplacement. Ces outils faciliteront leur accès à tous les producteurs où qu’ils se trouvent sur le territoire national, et leur enregistrement.

Le Mifa est une initiative du gouvernement qui vise à faciliter les financements bancaires au monde agricole togolais qui, faut-il le rappeler, est confronté à un déficit de crédits lié à une certaine frilosité des institutions financières vis-à-vis de ce secteur.

Le Togo vient de franchir un nouveau palier en matière de transparence des données et de modernisation de son système statistique. Une page nationale de données récapitulatives (NSDP) vient d’être lancée. Elle permettra de mettre en œuvre les recommandations du système amélioré de diffusion générale des données (e-GDDS), qui vise à aider les pays adhérents à améliorer la transparence de leurs statistiques et leur gouvernance grâce à la publication d’informations essentielles à l’analyse des conditions macroéconomiques.

Portail national de données, le NSDP servira de guichet unique pour le Togo pour la publication de données macroéconomiques essentielles, facilement accessibles. Aussi est-elle disponible depuis le tableau d'affichage des normes de diffusion du Fonds monétaire international (FMI) à l’adresse :

https://dsbb.imf.org/egdds/country/TGO/category

Selon le FMI, la publication de données macroéconomiques essentielles pour Togo à travers le NSDP fournira aux décideurs nationaux et à un large éventail de parties prenantes, y compris les investisseurs internationaux et les agences de notation, un accès facile aux informations jugées, à forte valeur ajoutée par son Conseil d'administration.

Louis Marc Ducharme (photo), directeur du Département des statistiques du FMI, s'est félicité de cette étape importante dans le développement de la statistique au Togo. « Je félicite les autorités togolaises pour le lancement du NSDP, une avancée importante dans la diffusion des données. Je suis convaincu que le Togo tirera profit de l'utilisation du e-SGDD comme cadre pour développer davantage son système statistique », a fait savoir le statisticien en chef et responsable des données au FMI.

Fiacre E. Kakpo

L’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT), a ouvert ce jeudi 12 juillet à Lomé, une rencontre visant à mobiliser les acteurs autour du volontariat international de réciprocité. Un projet est initié pour faciliter le partage d’expérience entre volontaires des différents pays, en vue d’une meilleure efficacité de leurs actions sur le terrain.

La rencontre qui a réuni des organisations de volontariat, et acteurs venus de divers horizons, a permis de faire l’état des lieux du volontariat international de réciprocité, de passer en revue les recommandations élaborées à Lomé en 2016, et à Niamey en 2017.

Pour Omar Agbangba (photo), Directeur Général de l’ANVT, « il y aura encore une autre rencontre avec les officiels et les diplomates, de façon que chaque consul, ou chaque ambassadeur puisse relayer l’importance du volontariat international de réciprocité ».

L’objectif visé selon Moussa Bah, Représentant National de France Volontaire, est de bâtir une véritable stratégie qui permettra de mobiliser d’autres acteurs autour du projet. 

En prélude au sommet conjoint des chefs d’Etat de la Cedeao et de la Ceeac qui se tiendra le 30 juillet prochain à Lomé, les experts des deux communautés se sont réunis les 10 et 11 juillet dans la capitale togolaise pour une réunion préparatoire.

Les travaux ont permis aux experts issus des ministères des affaires étrangères et de la défense des pays membres des deux institutions, d’échanger sur la question sécuritaire. Ils ont également exploré des pistes de solutions afin de venir à bout du terrorisme.

Au terme de cette réunion qui a vu également la participation des cadres de la Commission de la Cedeao et du Secrétariat Général de la Ceeac, ainsi que des représentants des Nations Unies et de l’Union Africaine, les experts ont formulé des recommandations à l’endroit des chefs d’Etat et de Gouvernement.

L’accent a été mis sur un renforcement de l’échange d’informations et la coopération militaire entre les deux communautés, l’élaboration d’une stratégie commune en matière de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, ainsi que l’implication des communautés locales et de la société civile.

Un projet de déclaration conjointe des deux institutions sur la paix, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a été adopté à l’issue de la réunion.

Le document sera soumis à la réunion des ministres des Affaires étrangères et de la Sécurité qui se tiendra à Lomé le 28 juillet prochain.  

Le gouvernement, par l’entremise du Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, a réagi au courrier d’information adressé par la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, relatif à la programmation de meetings d’information et de sensibilisation à l’intérieur du pays.

Le Général de Brigade Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile, chargé de l’intérim du ministre de l’administration territoriale absent, a, tout en prenant acte de cette information, appelé les organisateurs de ces manifestations politiques, au sens de responsabilité. Il leur a, en outre, rappelé l’exigence d’inscrire lesdites manifestations dans le respect des textes et des lois en vigueur dans le pays.

Le 27 juin dernier, les facilitateurs de la Cedeao, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, respectivement présidents du Ghana et de la Guinée, avaient entrepris une journée de consultations des principaux acteurs de la crise politique togolaise.

Au terme de cette journée, ils avaient livré un compte rendu des acquis enregistrés et préconisé une poursuite de mesures visant à décrisper la situation, notamment la possibilité d’étendre le droit de manifester à l’ensemble du pays dans le respect de l’ordre public.

Kwami Raymond Thomas Farah, nouveau président de l’Onat (Ordre National des Architectes du Togo) a pris fonction ce mercredi 11 juillet 2018 à Lomé.

La cérémonie d’investiture s’est déroulée en présence du ministre de l’urbanisme, Fiatuwo Séssénou qui a salué, au nom du gouvernement, le rôle joué par l’Ordre pour sa contribution au développement du Togo.

« Le gouvernement souhaite que les architectes continuent de jouer leur rôle de chef d’orchestre dans le développement de nos villes et dans l’accompagnement de nos populations pour un mieux-être dans un habitat qui garantisse une meilleure santé et une sécurité, tant au niveau de leurs logements que des lieux de travail et de loisirs » a-t-il déclaré.

Dans sa réponse, le désormais patron des architectes du Togo a rassuré les pouvoirs publics de leur franche collaboration. « Notre action tournera autour d’un axe transversal qui sera de bâtir et de renforcer les acquis des années passées, tissant la nouvelle corde au bout de l’ancienne », a déclaré celui qui porte le numéro d’ordre 011 chez les bâtisseurs.

Pour rappel, l’Onat est une institution regroupant tous les architectes togolais exerçant ou non sur le territoire national.

Une convention portant sur un projet d’assistance technique en gestion des finances publiques, a été signée ce mardi 11 juillet entre le Togo, le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne.

Un projet d’assistance technique, qui vise à améliorer la préparation du budget, la qualité des informations budgétaires, et à renforcer la gestion de la trésorerie et sa meilleure articulation avec la gestion de la dette publique.

Pour Sani Yaya, Ministre de l’Economie et des Finances, ce projet, qui apporte une plus grande transparence dans l’information budgétaire, était essentiel pour que les opérateurs économiques et les citoyens soient pleinement informés de l'utilisation des fonds publics et comprennent ainsi l'importance et l'impact de leurs contributions au budget national.

 Résolument engagé dans l'assainissement des finances publiques, le Togo a mis depuis, le cap sur la modernisation de la gestion financière. Ce projet s’inscrit dans le cadre des directives adoptées par le Conseil des ministres de l'Uemoa en 2009 qui prévoient d'aligner les méthodes de gestion des finances publiques sur les meilleures pratiques internationales.

L’Agence nationale de Volontariat du Togo (ANVT), en partenariat avec l’Union Européenne, a officiellement lancé ce mardi 10 juillet, la 3ème édition du concours national  dénommé « meilleur volontaire de l’année ». 

 Un concours ouvert à tous les volontaires nationaux, disposant d’une expérience avérée dans le volontariat national et international, toujours en mission ou en fin de mission.

Cette initiative, vise à promouvoir un volontariat de qualité et à valoriser l’engagement de ces volontaires en vue de créer l’émulation auprès des populations, surtout défavorisées.

Dans cette logique, il est retenu pour l’édition 2018, des thématiques liées à l’atteinte des objectifs de développement durable comme les questions du genre et de l’inclusion financière.

 Et au final, le lauréat repartira avec à la clef, une enveloppe financière de 2 000 000 FCFA mise à la disposition par la délégation de l’Union Européenne au Togo.

Dans le cadre de la commémoration du 45ème anniversaire de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Lomé accueillera le 14 novembre prochain, un forum régional de haut niveau sur les énergies solaires.

Placé sous le thème : « l’énergie solaire dans l’économie des pays de l’UEMOA : état des lieux, enjeux et politique », ce forum permettra aux experts venus de l’UEMOA et d’ailleurs, de passer en revue les problématiques liés aux énergies renouvelables, en particulier les énergies solaires.

Il sera également question, à l’occasion, de faire le bilan des interventions de la BOAD dans ce sous-secteur, l’état des lieux du marché et de l’écosystème en lien avec les stratégies pour le développement de l’énergie solaire en zone UEMOA. Un créneau qui permettra également aux participants de s’enrichir des expériences des partenaires comme la Bad, l’AFD, la BEI (Banque européenne d’investissement) ou la Banque mondiale.

Seront également présents à ce rendez-vous, les membres du gouvernement, les partenaires au développement, les Organisations non gouvernementales (ONG), l’ensemble des acteurs engagés dans la promotion des énergies renouvelables dans l’espace UEMOA.