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L’Organisation Ouest Africaine de la Santé, l'OOAS, a célébré lundi 9 juillet 2018 son 31ème anniversaire. En effet, le 9 juillet 1987, les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Cédéao adoptaient le protocole portant création de l’OOAS, en tant qu’unique Institution spécialisée en santé de l’espace ouest-africain.

La commémoration de ce jubilé de perle a été marquée par une cérémonie officielle à Kara (420 km de Lomé) dans l’enceinte du CHU de la ville, présidée par le ministre de la santé et de la protection sociale, Moustafa Mijiyawa (photo), en présence du DG de l’institution, le Professeur Stanley Okolo. 

Ce dernier a, pour l’occasion et en guise de soutien à la contractualisation des hôpitaux entreprise par le gouvernement, fait un don 5 millions de Fcfa au Chu Kara. Le chèque a été réceptionné par le ministre de santé et remis au directeur de l’établissement.

 Dans son intervention, le patron de l’Ooas, est revenu sur le bilan des activités de son organisation depuis sa création. L’édification du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies de la Cedeao à Abuja, la formation et le perfectionnement de plus de 1000 personnels de santé, l’harmonisation des politiques pharmaceutiques dans la région et l’amélioration de la sécurité de la chaîne d’approvisionnement en médicaments et vaccins, entre autres, ont été énumérés.

« Ce sont là de très grandes réalisations mais il nous faut faire davantage », a-t-il reconnu, en précisant que, pour les années à venir, l’Ooas, entend « veiller à ce que ses actions et interventions aient un impact visible sur les populations ».

Pour information, le siège de l’Ooas se trouve à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso.

Le Ministère de la Planification et du Développement, en partenariat avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), a procédé ce mardi 10 juillet, à la validation de Rapport 2017 sur l’Aide publique au développement.

Ainsi en 2017, les ressources mobilisées par le Togo s’élèvent à 372,8 millions de dollars US, soit 217 milliards FCFA.

Pour Christophe Komlagan Akpoto, Directeur de la coopération bilatérale, « l’initiative vise en gros les efforts du gouvernement à servir et à rendre public ce à quoi les ressources mobilisées ont servi... La particularité de l’APD 2017, c’est aussi l’affectation à tous les ODD. De la même manière, tous les 5 axes de la SCAPE (Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi) ont été nourris ».

Notons que l’Aide publique au développement est une assistance financière ou technique des pays développés et institutions multilatérales aux pays en développement pour l’atteinte d’objectif précis en termes de développement  mondial.

Nommée en remplacement de Joelle Dehasse dont le mandat a pris fin le 30 juin dernier, la mauritanienne Hawa Cissé Wagué a officiellement pris ses fonctions de nouvelle Représentante Résidente de la Banque Mondiale au Togo ce mardi 10 juillet 2018.

L’ancienne Economiste Principale au sein du département du Risque de Crédit de l’institution basée à Washington s’est dite ravie de cette nomination. « Je suis heureuse de me joindre à l’équipe du Togo en tant que Représentante Résidente pour poursuivre la dynamique enclenchée par mon prédécesseur » a-t-elle déclaré. Et de poursuivre que sa priorité sera de « renforcer les actions en cours et aller de l’avant, tout en maintenant l’impulsion engagée » par les équipes conjointes du Togo et de la Banque.

Dans sa nouvelle mission, l’économiste de nationalité mauritanienne aura trois principales tâches : renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et le Togo, jouer un rôle stratégique dans la mise en œuvre du Cadre de Partenariat Pays et enfin assurer la gestion quotidienne du bureau de la Banque mondiale à Lomé.

« Le portefeuille actuel de la Banque mondiale au Togo est très actif et la mise en œuvre des projets se déroule de façon satisfaisante. Ma toute première priorité sera de lancer l’évaluation à mi-parcours de notre Cadre de Partenariat Pays afin de nous assurer que notre stratégie reste alignée sur les priorités de développements du Togo », a-t-elle indiqué.

Titulaire d’un Diplôme d’Etude Supérieures Scientifiques (DESS) en Gestion des Politiques Economiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et d’une Maitrise en Administration des Affaires (MBA) de l’Université de Sherbrooke au Canada, Hawa Cissé Wagué a rejoint la Banque en septembre 2002 en Mauritanie. Elle est experte en risque de crédit et sur les questions macroéconomiques, fiscales et financières.

Elle est la onzième Représentante Résidente depuis l’ouverture du Bureau de la Banque mondiale au Togo en 1982.

Pour accroître l’efficacité de la douane togolaise, le Togo a engagé, depuis 2011, un partenariat avec l’administration douanière belge.

Dans ce cadre, il s’est ouvert, depuis le dimanche 08 juillet à Lomé, avec l’arrivée d’une délégation de la Ligue Belge de Douane, une rencontre de travail des 2 institutions fiscales.

Durant 3 jours, la délégation belge va travailler au renforcement de la collaboration avec la douane togolaise, pour des résultats concrets sur le terrain. Ces travaux devront permettre, le renforcement de la coopération douanière entre les deux pays, de former les douaniers togolais, d’accroître leurs capacités et de renforcer la collaboration douanière des deux Etats sur les 3 années à venir.

Lomé abritera prochainement une série de réunions techniques de la Chambre Consulaire régionale de l’Uemoa (CCR /UEMOA). La première regroupera, du 17 au 19 juillet prochain, la Commission technique des affaires générales et institutionnelles.

Des questions relatives à l’harmonisation des législations des Etats membres ainsi que celles portant sur l’effectivité de la liberté de la circulation des personnes, des capitaux et du droit d’établissement au sein de l’Union, seront au menu des discussions.

Les 11, 12 et 13 septembre, ce sera le tour de la Commission Technique des politiques communes. Il sera question de traiter des thématiques liées au suivi du processus d’intégration de l’Union, dans le domaine des politiques économiques, financières et monétaires ainsi que celles concernant les politiques commerciales et douanières.

Pour finir, la Commission technique des politiques sectorielles se réunira quant à elle du 25 au 27 septembre. Elle examinera les questions relatives au processus d’intégration de l’Uemoa, notamment dans les domaines des ressources humaines, de l’aménagement du territoire communautaire, des infrastructures, des transports et des télécommunications, ainsi que celles ayant trait au développement rural, à l’environnement, à l’énergie, aux mines, à l’industrie et à l’artisanat.

Pour information, la CCR est un organe consultatif, créée par le Traité de l'Union, et qui est chargé de réaliser l'implication effective du secteur privé dans le processus d'intégration de l'Uemoa. Elle est de facto le lieu privilégié de dialogue entre l'institution et les opérateurs économiques. L’institution est dirigée par le burkinabé Abdoulaye Kouafilann Sory. 

Son nouveau siège, en construction à Lomé (photo), à la cité administrative et résidentielle OUA, est le fruit d’un don du gouvernement togolais d’un terrain de 10 000 m2.

Pour relever les difficultés inhérentes à la mobilisation efficace des recettes fiscales, il s’est ouvert depuis ce lundi 09 juillet à Lomé, une rencontre des hauts responsables d’administrations fiscales.

Durant trois 3 jours, plus de 30 délégués venus de 13 pays francophones devront mutualiser leurs efforts en vue de définir de nouvelles stratégies pour pallier les difficultés liées au recouvrement d’impôts.

Il s’agit, selon Jean-Marc Niel, Secrétaire Général de CREDAF (Cercle de Réflexion et d’Echanges des Dirigeants des Administrations Fiscales), initiateur du séminaire, d’échanger un maximum de bonnes pratiques entre acteurs.

Pour Adoyi Essowavana, Commissaire des impôts à l’OTR (Office Togolais des Recettes), les besoins en matière de mobilisation des recettes fiscales se font de plus en plus importants pour les Etats, d’où l’importance de ce séminaire de partage d’expériences qui permettra aux délégués de repartir plus outillés en matière de recouvrement d’impôts et taxes.

Le CREDAF une association francophone non gouvernementale à but non lucratif, qui regroupe les hauts responsables des administrations fiscales de 30 pays d’expression française, situés sur 4 continents.

Déjà annoncé en mars dernier après la signature d’un mémorandum entre l’Indien Ping Pong Global et le gouvernement togolais, le projet de construction d’un hôpital de référence au Togo se précise.  

Le Premier Ministre, Komi Selom Klassou a reçu ce samedi 07 juillet 2018, le PDG de la société indienne, Siddhart Jaain. Les discussions ont porté sur la planification de la mise en œuvre rapide de ce projet qui devrait doter le Togo d’un nouveau centre hospitalier de classe internationale de 300 lits avec les équipements les plus modernes.

Ce projet « va aider à résoudre les problèmes de santé, non seulement au Togo, mais également dans la sous-région » a déclaré Siddhart Jaain à l’issue de l’audience. Avant de poursuivre : « Nous allons inviter des médecins indiens pour y travailler mais aussi les médecins togolais de la diaspora pour qu’ils viennent contribuer à la résolution de la question de la santé au Togo ».

Ce projet vient confirmer la volonté du gouvernement de renforcer le système de santé du Togo en améliorant les infrastructures sanitaires et en encourageant notamment le Partenariat Public-Privé. 

Si l’emplacement de cette infrastructure n’a pas encore été confirmé, le PDG de la société basée à New Delhi s’est montré très optimiste. « Nous avons le soutien de tout le gouvernement togolais. Le Premier Ministre nous a rassurés, au nom du Président de la République, que la partie togolaise va prendre toutes les dispositions pour viabiliser rapidement la zone afin que la réalisation du projet soit effective ».      

Résolument engagé dans la lutte contre le trafic et la prolifération des armes, le Togo s’apprête à lancer une vaste opération de marquage des armes des forces de sécurité (police, gendarmerie et armée).

 Cette opération qui vise à garantir la traçabilité, notamment en cas de vol d’armes, est financée par le Japon qui soutient le gouvernement togolais dans son engagement à appliquer les recommandations de la Cedeao et des Nations Unies. 

Elle vise également à mettre en application le point 16 des objectifs de développement durable (ODD) axé sur la promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable, notamment la réduction nette, d’ici 2030, du trafic des armes, et la lutte contre toutes formes de criminalité organisée.

Une opération similaire s’était déroulée l’année dernière pour tous les particuliers détenteurs de fusils de chasse et avait reçu le soutien du Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (Unrec) dont le siège flambant neuf offert par le gouvernement togolais a été inauguré jeudi dernier à Lomé, en présence de Izumi Nakamitsu, SG adjointe de l’Onu.

Lancé en avril 2016 par le gouvernement, le Projet d’appui à l’employabilité des jeunes dans les secteurs porteurs (PAEIJ-SP), porte la promesse des fleurs sur le terrain. Le projet a le vent en poupe. En deux ans d’engagement, cette initiative qui soutient la valorisation des filières soja, maïs, manioc, petits ruminants et volailles, atteint la moitié des objectifs fixés à 20 000 emplois directs à l’horizon 2020.

« Nous sommes heureux de constater à mi-parcours qu’effectivement, il y a des résultats concrets … Nous réalisons que le PAEIJ-SP est un instrument tout à fait adapté avec déjà la moitié des objectifs d’emplois atteints en 2 ans d’engagement ». Constat de Khadidia Diaby, Représentante-Résidente de la BAD, partenaire important dans l’accompagnement du projet, en visite de terrain de deux jours avec la Ministre du Développement à la Base, Victoire Tomégah Dogbé.  

Une tournée à travers laquelle les deux personnalités ont visité les installations de Quality Society International, une société qui fait dans la transformation du manioc, du maïs et du soja, en produisant de la farine enrichie avec près de 1000 emplois. Et la JCAT (Jonction pour la croissance agricole au Togo), qui travaille sur le soja biologique avec une chaine de production, de transformation et d’exploitation qui touche un important marché international.

Le PAEIJ-SP qui vise à créer 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects, travaille avec 11 entreprises structurantes et 7 agrégateurs sur l’ensemble du territoire.

Consacrée à la mise en œuvre des programmes intégrateurs, la 80ème session du Conseil des ministres de la CEDEAO s’est traduite par la nomination et la prestation de serment des 17 fonctionnaires statutaires récemment nommés, dont 2 Togolais, qui devront travailler à accroitre l’intégration, en vue de renforcer la visibilité de l’institution sous régionale.

Le Togolais Téi Konzi prête serment en tant que Commissaire aux commerce, douane et libre circulation. Son compatriote Kimelabalou Aba prend officiellement le manteau de Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Pour Léné Dimban, Représentant de la CEDEAO au Togo, ces nominations, rendues possibles grâce aux reformes impulsées par le Chef de l’Etat, président en exercice de l’institution d’intégration, vise à passer, à l’échéance 2020, d’une CEDEAO des Etats, à une CEDEAO des peuples.

Mais bien avant, la 40ème session ordinaire du conseil de médiation et de sécurité de l’institution a permis aux acteurs de se pencher sur les mécanismes relatifs à la paix et la sécurité. Les discussions auront porté également sur les mécanismes d’alerte précoce en cas de prévention de crises, et des moyens devant permettre d’éradiquer les différentes crises dans la région en vue d’asseoir le développement.

Ce rendez-vous aura permis aux ministres d’examiner l’ordre du jour du prochain sommet qui aura lieu fin juillet à Lomé. Le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé, préside depuis juin 2017, la commission des Présidents de l’institution d’intégration sous régionale.

Liste des fonctionnaires statutaires et Commissaires de la Cedeao

  • Président : Jean-Claude Kassi Brou (Côte d’Ivoire)
  • Vice-présidente : Finda Koroma (Sierra Léone)
  • Commissaire aux Finances : Halima Ahmaed (Nigeria)
  • Commissaire en charges des affaires Politiques macroéconomiques et de la recherche économique : Kofi Konadu Apraku (Ghana)
  • Commissaire chargé du Commerce, des douanes et de la libre circulation : Téi Konzi (Togo)
  • Commissaire pour l’Agriculture, l’environnement et les ressources en Eau : Sékou Sangaré (Guinée)
  • Commissaire en charge des Infrastructures : Pathé Gueye (Sénégal)
  • Commissaire Affaires politiques, paix et sécurité : Francis Béhanzin (Bénin)
  • Commissaire en charge des Affaires sociales et genre : Siga Fatima Jagne (Gambie)
  • Commissaire chargé de l’Administration générale et des conférences : Vafolay Mbande Tulay (Liberia)
  • Commissaire en charge des Ressources humaines : Jeremias Dias Furtado (Cap-Vert)
  • Commissaire au département Education science et culture : Leopoldo Amado (Guinée-Bissau)
  • Commissaire en charge de l’Energie et des mines : Sédiko Douka (Niger)
  • Commissaire en charge des Télécommunications et technologie de l’information : Zouli Bonkoungou (Burkina Faso)
  • Commissaire en charge de l’Industrie et de la promotion du secteur privé : Mamadou Traoré (Mali)
  • Auditeur général des institutions de la Cedeao : Alfred Mahamadu Braimah (Ghana)
  • Directeur général du groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) : Kimelabalou Aba (Togo)
  • Directeur général de l’organisation ouest africaine de la santé (OOAS) : Stanley Okolo (Nigeria)