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 Le Royaume-Uni et le Nigeria étudient les possibilités de cotation des emprunts obligataires libellés en naira sur la Bourse de Londres pour faciliter la mobilisation des fonds nécessaires au financement des projets d’infrastructures dans le pays le plus peuplé du continent africain, a rapporté l’agence Reuters le 30 juin, citant le Lord-maire de Londres, Charles Bowman.

«Nous étudions des méthodes astucieuses permettant de coter les obligations libellées en naira sur la Bourse de Londres. Le Nigeria émettra ainsi des emprunts domestiques tout en bénéficiant d’un point d'accès à la Bourse de Londres», a déclaré Bowman, lors d’une visite de trois jours au Nigeria au cours de laquelle il a eu des entretiens avec le vice-président, le ministre du Commerce et des représentants de la Banque centrale.

«Nous avons beaucoup de capital à Londres mais nous n'avons pas de projets à soutenir. Le Nigeria a beaucoup de projets à financer et pas de capital. Libérez le marché des capitaux, reliez Londres et le Nigeria, et ce sera belle opportunité», a-t-il indiqué, sans plus de précision.

Autrefois coqueluche des investisseurs friands des opportunités qu’offrent les marchés frontières, le Nigeria a sombré dans la récession en 2016 dans le sillage de la chute des cours de brut. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est parvenu depuis à remonter la pente, mais la croissance de son économie très dépendante des hydrocarbures demeure fragile.

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A compter du 15 juillet 2018, la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio fermera pour trois (03) mois, indique un communiqué du Prof. Mustafa Mijiyawa, ministre de la santé et de la protection sociale. L'autorité justifie cette mesure par des travaux de réhabilitation de la morgue prévus à partir du 16 juillet 2018.

Il ajoute que les travaux s’inscrivent dans le cadre de la réhabilitation et de l’équipement des structures sanitaires qu’engagent les autorités publiques concurremment avec l’assainissement de la gestion de ces structures, fondée sur une approche contractuelle.

A cet effet, les familles éplorées, à qui le ministre présente ses condoléances, sont conviées à faire le retrait des corps de leurs parents défunts au plus tard le 14 juillet 2018. Les populations sont invitées, en cas d’éventuel besoin de conservation  de corps, à se référer aux morgues disponibles dans d’autres centres, notamment au CHR Lomé-Commune, CHR Tsévié, CHR Atakpamé.

Le Lycée d’Enseignement Technique & Professionnel (LETP) de Lomé à Adidogomé a servi, ce lundi 2 juillet 2018, de cadre à la cérémonie d’inauguration de l’Environnement Numérique de Travail. Cet évènement a réuni des membres du gouvernement, des personnalités politiques et administratives ainsi que les enseignants, le personnel administratif et les lycéens dudit établissement. Ce fut l’occasion pour Mme Cina LAWSON, Ministre des Postes et de l’Economie Numérique et ses collègues des Enseignements Primaire, Secondaire et de la Formation Professionnelle, respectivement, M. Paalamwè Komi TCHAKPELE et Georges Kwawu AÏDAM, de rappeler que c’est tous les 8 lycées publics d’enseignement technique et professionnel et les 2 lycées scientifiques existants au Togo qui bénéficient de cette plateforme numérique révolutionnaire (1).

L’Environnement Numérique de Travail (ENT) est le fruit d’une initiative présidentielle d’envergure, mise en œuvre conjointement par les 3 ministères. Ce projet, au-delà de la dotation d’équipements informatiques et d’un réseau de très haut débit, est, avant tout, une plateforme pédagogique conçue pour faciliter l’acquisition de la connaissance et la collaboration au sein d’un même établissement scolaire entre les différents acteurs par la mise en réseau de tous les acteurs du système éducatif (enseignants, apprenants, personnel administratif…). En définitive, et comme l’a révélé au cours de cette cérémonie d’inauguration un sketch présenté par les lycéens, l’ENT a été pensé comme un centre de ressources offrant tous les documents pédagogiques, des terminaux  ainsi que des logiciels dont enseignants et apprenants ont besoin.

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Prenant, tour à tour la parole, les 3 ministres ont tous insisté sur la place prépondérante qu’a pris l’internet dans les usages et les pratiques dans un monde qui connait des bouleversements profonds et où l’éducation au numérique est devenue un enjeu de performance et de compétitivité pour la jeunesse africaine en général et celle du Togo en particulier. « Il s’agit de repenser notre système éducatif en fonction des mutations qui s’opèrent afin de permettre à notre jeunesse, non seulement de se hisser, dans un contexte de plus en plus mondialisé, à un niveau  répondant aux standards internationaux, mais de jouer pleinement son rôle en tant que levier dans le développement socio-économique de notre pays » a souligné Cina LAWSON. En ce sens, faciliter l’accessibilité des TIC aux citoyens en s’assurant une forte pénétration de ces nouvelles technologies à tous les niveaux de la vie socio-économique est devenu une priorité nationale. De fait, l’implémentation aujourd’hui de l’environnement numérique de travail dans les 10 lycées techniques et scientifiques publics répond de façon pragmatique et transversale, non seulement aux exigences d’une formation professionnelle et technique de qualité, mais entend également résoudre, de façon corollaire, l’insuffisance de ressources et la problématique de l’adéquation formation/emploi des jeunes.

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Gageons que les jeunes apprenants sauront saisir cette ‘extraordinaire opportunité’ pour reprendre les mots de Mme le Ministre des Postes et de l’Economie Numérique afin d’en faire une valeur ajoutée à leur cursus académique.

La cérémonie d’inauguration ponctuée d’intermèdes musicaux assurés par les artistes Sitara, Santrinos et la Chorale du Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel de Lomé (Adidogomé), s’est terminée par une visite guidée.

 (1) Lycée d’Enseignement Technique et Professionnel (LETP) de Lomé (Adidogomé), LETP d’Aného-Glidji, LETP de Sokodé, le Lycée scientifique de Kara, le Lycée scientifique de Lomé, LETP d’Attiégou, LETP d’Atakpamé, LETP de Kanté, LETP de Mango et le Collège Militaire Eyadéma (Branche Technique).

Selon les services de la météorologie, des inondations pourraient s’abattre sur le Togo entre juillet et août 2018.

Prenant la mesure de la gravité des risques sanitaires que pourraient entraîner ces pluies, le Professeur Moustapha Mijiyawa, ministre togolais en charge de la Santé et de la Protection Sociale, a publié, lundi 02 juillet 2018, un communiqué où il appelle la population togolaise à la vigilance accrue et lui préconise l’adoption des bonnes pratiques d’hygiène.

De fait, a-t-il fait savoir, cette période se révèle propice à l’augmentation des cas de maladies diarrhéiques, notamment le choléra. Le ministre recommande le lavage correct des mains à l’eau, au savon ou à de la cendre après les selles et une bonne couverture des aliments contre les mouches et la poussière. Il s’agit, au surplus, de lavage correct des fruits et légumes. A cet effet, le ministre prescrit que toute personne souffrant de la diarrhée liquide abondante, se rende au centre de santé le plus proche en vue d’une prise en charge adéquate.

A la faveur du 31è Sommet de l’Union Africaine (UA) auquel il a pris part, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, Chef de l’Etat togolais, a eu plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues. Entre autres, Marc Roch Christian Kaboré du Burkina Faso, Denis Sassou Nguesso du Congo et Ali Bongo Ondimba du Gabon. Le président togolais a eu à échanger également avec  Mahamadou Issoufou du Niger, Macky Sall du Sénégal et Theodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale.

Selon un communiqué de la Direction de l’information et de la communication de la République togolaise, le sujet phare au menu de leurs discussions, c’est le prochain sommet prévu ce mois de juillet dans la capitale togolaise entre la Cedeao et Ceeac. Il portera sur la paix, la radicalisation et l’extrémisme violent.

L’objectif est que les pays d’Afrique de l’Ouest et ceux d’Afrique Centrale mutualisent leurs efforts pour lutter contre ces fléaux qui minent le monde entier, et réfléchissent ensemble aux moyens de ramener la paix dans les pays où elle est menacée ou compromise.

Le Togo vient d’être porté à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine à la faveur du 31ème sommet de l’Union Africaine (UA) qui se tient à Nouakchott (Mauritanie),  annonce  un communiqué de la  Direction de l'information et de la Communication de la République togolaise.

À la tête de ce conseil, le Togo devrait veiller à tenir les rencontres et déplacements prévus à son agenda: un examen de la situation en RDC, une rencontre avec le Secrétaire Général des Nations Unies à Addis Abeba, une rencontre conjointe entre le CPS de l’UA et le Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York et un déplacement avant la fin du mois de juillet en Guinée Bissau.

Il est à préciser que, placé sous le thème principal « vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique », ce sommet offre également l’occasion aux chefs d’Etat africains d’examiner d’autres questions prioritaires de l’agenda 2063 de l’Union, plus particulièrement les réformes institutionnelles, le libre-échange et les crises sociopolitiques.

Ainsi, au cours d’une séance qui s’est déroulée à huis clos, le Togo a présenté la revue de la situation sécuritaire dans toutes les zones en conflits sur le continent, notamment en République Démocratique du Congo (RDC), au Burundi et au Soudan du Sud. Il a présenté également le rapport d’activité du Conseil et celui de mise en œuvre de la feuille de route de l’UA sur les mesures pratiques à prendre pour faire taire les armes en Afrique d’ici 2020.

L'économie ghanéenne a enregistré une croissance économique de 6,8%, au premier trimestre 2018, contre 6,7% durant la même période de 2017, a annoncé l’Office national de la statistique, le 27 juin.

Le taux de croissance enregistré, entre le 1er janvier et le 31 mars de l’année en cours, est cependant inférieur à celui affiché durant le dernier trimestre 2017 (8,1%), en raison notamment de la baisse du rythme de production du pétrole et de la contraction de la croissance du secteur agricole.

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo avait estimé en mars dernier que son pays devrait enregistrer une croissance économique de 8,3% en 2018, soit un taux sensiblement supérieur à celui prévu par le Budget de l’Etat, en l’occurrence 6,8%.

Nana Akufo-Addo a aussi annoncé que son pays a décidé de se passer des crédits du Fonds monétaire international (FMI) et de financer son budget grâce à ses propres recettes, à partir de 2019.   

Le Ghana avait bénéficié, en 2016, d’un programme d’aide de 918 millions de dollars, échelonné sur trois ans, et destiné à stabiliser l'économie qui a souffert d’une hausse de l'inflation et de la dette, conjuguée à un ralentissement de la croissance.

Au Burkina, le Syndicat national des commerçants (SYNACOM-B) développera une centrale solaire d’une capacité de 150 MW. Une centrale de 100 MW sera implantée dans la localité de Nobéré et une autre de 50 MW dans un autre emplacement à déterminer.

Le regroupement s’est en effet doté d’une personne morale et s’est associée à un consortium international afin de mener à bien ce projet. 

« Pour nous, c’est un devoir pour tout citoyen de revendiquer, mais c’est son devoir également de proposer des solutions au développement de son pays. C’est dans ce sens que s’inscrit cette initiative portée par un groupe de consortium regroupant des ressortissants de la Russie, de la Turquie, de la France, de la Côte d’Ivoire et du Togo.», a affirmé Rock Nagalo, le secrétaire général du syndicat lors de la signature de l’accord de développement de la centrale avec le consortium d’entreprises spécialisées, rapporte la RTB.

Le Burkina Faso a actuellement une capacité installée de 350 MW, mais compte doubler celle-ci d’ici à 2020. 

Gwladys Johnson Akinocho

Le Nigéria bénéficiera de 2,1 milliards $ de la part de la Banque mondiale pour promouvoir la bonne gouvernance et améliorer l’accès à l’électricité, a indiqué jeudi l’agence de presse Reuters.

Selon les informations relayées par le média, ce nouveau financement qui devrait être débloqué à titre de prêts concessionnels, devrait permettre de soutenir la relance de la croissance économique du pays ouest-africain. Ainsi, plus de la moitié du montant décaissé servira à la mise en œuvre de plusieurs programmes destinés à améliorer le secteur énergétique du pays, ainsi qu’à l’adaptation aux changements climatiques.

Sur le plan de la gouvernance, le financement servira à accroître la transparence fiscale dans la première économique d’Afrique.

Ce financement intervient alors que le Nigéria qui sort d’une récession économique, vient d’adopter un budget record de 25 milliards $, pour lequel il envisage d’emprunter 4,5 milliards $ afin d’en financer l’exécution.  

Notons que 7 millions $ ont également été accordés par la banque à titre de subvention, afin d’améliorer la nutrition dans le pays. D’ici 2020, les autorités espèrent renouer avec une croissance économique de l’ordre de 7%.

Moutiou Adjibi Nourou

Dans le souci de promouvoir la production de longs métrages de qualité, la direction nationale de la cinématographie du Togo organise du 2 au 7 juillet la première édition de la semaine nationale du cinéma togolais.

L’événement est placé sous le haut patronage de SEM Faure Essozimna Gnassingbe, président de la République Togolaise, et du ministère de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique. 

En marge de cette semaine, une résidence de réécriture de 5 projets de longs-métrages a démarré le mercredi 27 juin dernier et s’achèvera le 07 juillet. 10 jours pendant lesquels les auteurs pourront peaufiner leur œuvre aux fins d’adaptation cinématographique.

 En outre, aura lieu le 04 juillet, la sélection nationale du Festival international du film Clap Ivoire 2018. 

Des projections de films sont également prévues chaque jour à Lomé et dans les chefs-lieux des régions du pays, notamment à Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

« L’initiative de la semaine nationale du cinéma est partie du constat que nous n’avons pas de longs métrages de qualité au Togo », a déclaré le directeur national de la cinématographie, Koutom Essohanam Denis.

Et de poursuivre en parlant de la résidence : « Nous avons initié cette semaine dans le souci de prendre des dispositions pour créer des meilleures conditions de création de films. Le scénario ou l’écriture du projet de film est le soubassement de toute production de film. Lorsque le scénario n’est pas de qualité, vous n’aurez jamais de producteur »