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Le Directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, le Colonel  Gnama Latta, a été honoré ce mercredi 25 juillet à Lomé, de « la médaille de l’aérodrome »,  la plus haute distinction de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Cette médaille, décernée au cours de la 138ème session consultative de l’Agence qui se tient à Lomé, vient consacrer d’une part, le professionnalisme des dirigeants et des techniciens de l’aviation civile nationale, et d’autre part, le rôle prépondérant joué par le Togo dans le transport aérien continental.

Un savoir-faire et un professionnalisme que confirme Moussa Mohamed, Directeur général de l’Asecna : « Non seulement le  Colonel Latta Gnama a réussi à faire du Togo un modèle de l’aviation civile, il a réussi  à assister les collègues des autres régions ».  Et de poursuivre, « l’aéroport du Togo est le seul en Afrique subsaharienne à avoir atteint 80% des normes de l’Asecna ».

Pour le Colonel Gnama Latta, au-delà de sa modeste personne, c’est plutôt le Togo qui est honoré : « Ils ont reconnu le progrès du Togo, dont l’aéroport de Lomé est l’œuvre du Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, qui a une vision futuriste pour le développement du pays ». Un engagement  reconnu sur le continent, et qui a valu au Chef de l’Etat, la désignation de « Champion » du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) par ses pairs.

Les députés réunis en session extraordinaire le mardi 24 juillet, ont voté la loi sur la production d’électricité à base des sources d’énergies renouvelables.

Le texte, composé de 59 articles organisés en 07 chapitres, fixe le cadre juridique général de réalisation des projets de production d’électricité à base de sources d’énergies renouvelables, soit pour l’auto consommation, soit pour la commercialisation.

Pour le gouvernement, cette loi va servir d’outil pour passer de la théorie au pragmatisme. Elle permettra de disposer d’un instrument juridique fiable qui encadre la gestion du sous-secteur des énergies renouvelables au Togo et qui devrait soutenir la mise en œuvre des différents axes de la stratégie d’électrification du pays. Une stratégie qui mise sur l’autonomie énergétique et un taux d’intégration de 50% dans le mix énergétique pour les énergies renouvelables, grâce à une forte contribution du secteur privé.

La feuille de route de l’exécutif qui couvre les 12 prochaines années (2018-2030) motive l’adoption de ce document qui va surtout répondre de façon efficiente aux défis liés aux activités de production, de commercialisation et d’utilisation de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables.

L’adoption de cette mouture « ouvre donc des perspectives de soutien et d’accompagnement à la mise en œuvre de la politique énergétique basée entre autres sur le développement des énergies renouvelables, notamment solaire et hydroélectrique, ainsi que la préservation de l’environnement conformément au point 7 des Objectifs de développement durable (ODD) », a indiqué le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson (photo).

L’Allemagne veut accompagner le Togo dans le cadre du développement des énergies renouvelables. C’est ce qui ressort d’un atelier ouvert ce mardi 24 juillet à Lomé,  consacré à l’état des lieux de  ces ressources énergétiques.

La rencontre tenue en présence de Christoph Sander (photo), Ambassadeur d’Allemagne, vise avant tout, à mettre en œuvre une ambitieuse politique énergétique qui promeut les énergies propres.

Cette politique énergétique devrait permettre au pays de s’inscrire au rang des pays novateurs en matière d’énergies renouvelables. Avec l’instauration d’un pôle de recherche commune, le Togo et l’Allemagne  devront mutualiser  leurs efforts dans un cadre universitaire en vue d’augmenter la production des énergies propres.

L’initiative intègre  également la maitrise de la technologie, la formation des acteurs et la production des énergies solaires.

Pour Chistoph Sander, cette coopération permettra au Togo de mieux exploiter les atouts dont il dispose dans le domaine. « J’espère que début 2019, la coopération dans les recherches pourra commencer entre le ministère allemand de la recherche et l’Université de Lomé » a-t-il ajouté.

L’Autorité de régulation des secteurs des postes et de télécommunication (ARTP), en collaboration avec le Ministère des postes et de l’Economie numérique, organise du 25 au 27  juillet 2018 à Lomé, la 5ème réunion du Conseil africain des régulateurs.

Ouverte ce jour par  Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie Numérique, cette rencontre réunit les régulateurs de 24 pays membres de l’Alliance Smart Africa.

L’initiative Smart Africa vise à transformer l’Afrique en un marché unique à travers les technologies numériques.

Selon la ministre, «  cette 5ème réunion des régulateurs  africains a pour objectif de réfléchir à la mise en œuvre d’un réseau unique africain ». Pour cela, estime-t-elle,  « il faut améliorer la réglementation, l’harmoniser et réfléchir aux services qui pourraient être mis œuvre sur le continent ».

Le Togo, engagé à faire de cette initiative continentale une réussite, a déjà abrité au cours de la semaine, la rencontre des pays membres du Free roaming en Afrique de l’Ouest.

L’Alliance Smart Africa, en ligne avec ses objectifs, a entrepris l’implémentation du réseau africain unique « one-network-area ».

mercredi, 25 juillet 2018 11:42

Le Togo choisi pour abriter trois sommets

La capitale togolaise sera l’objet de toutes les attentions la semaine prochaine. En deux jours seulement, Lomé abritera trois sommets de grande importance. La 20ème Session Ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le sommet de la CEDEAO et l’inédit sommet entre la CEDEAO et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

C’est la 20ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui ouvrira le bal de ces rencontres de grande importance qu’abritera la ville de Lomé ce 30 juillet.

Ces assises connaîtront la participation de plusieurs chefs d’Etat ou de gouvernement, et des responsables d’institutions spécialisées de l’Union. Ils discuteront de plusieurs sujets, notamment le Rapport sur l’état de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, la Note sur l’état de convergence dans les Etats membres de l’Union, ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de Haut niveau : Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), la Paix et la sécurité, puis de la Sécurité alimentaire dans l’espace UEMOA.

Ce même 30 Juillet 2018 se tiendra le premier sommet conjoint des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et de la CEEAC. Cette rencontre inédite sera l’occasion de discussions sur les fléaux du terrorisme et l’insécurité qui sévissent dans les deux régions.

Les rencontres seront clôturées le 31 Juillet par le sommet ordinaire de la CEDEAO. Ce sommet qui consacrera la fin du mandat du Président Faure Gnassingbé à la tête de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement, sera l’occasion de faire le point du mandat du chef de l’Etat togolais, d’aborder les différentes crises dans la sous région, la question de la monnaie unique et l’élection d’un nouveau président de l’institution.

Fin juin 2016, le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé lançait dans le cadre de son projet phare de mandat social, le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC).

En 2 ans d’engagement, le programme a permis de lutter contre les disparités dans le monde rural, en dotant les villages et les populations togolaises vulnérables, d’infrastructures socioéconomiques de base et de qualité.

L’on note à travers les 5 régions économiques, la construction des centres hospitaliers, des pistes rurales, des établissements scolaires, des mini adductions d’eau. A cela s’ajoute, le déploiement des kits solaires et l’implantation de plateformes multifonctionnelles pour accroitre l’accès des populations à l’électricité.

Dans cette logique, et pour donner un coup de pouce à l’emploi et à l’épanouissement des jeunes, surtout en milieu rural, le Chef de l’Etat a inauguré en mars dernier,  la maison des jeunes de Mango. Une initiative qui a pour objectif de sortir plus de 100 000 personnes, dont la majorité des jeunes, de la précarité.

Déjà en 2017, il a été érigé à Atakpamé, localité située à 161 km de Lomé, une unité de soins primaires et un centre médico-social respectivement à Gbowoulé et Agbonou.

L’hôpital préfectoral de Kpalimé a lui, subi un lifting en plus de l’installation d’un bloc opératoire. Des incinérateurs ont été construits dans les centres de santé de Gbadikougna et Késsibo. Ainsi, dans le prolongement des actions du PUDC, le Chef de l’Etat a offert au centre hospitalier régional (CHR) d’Atakpamé, un lot de matériel composé de 5 ambulances, 10 véhicules 4x4 et 100 motos.

En rappel, le PUDC, dont le financement à terme, devrait s’élever à 155 milliards FCFA, vise à répondre aux attentes de développement des populations, surtout rurales, sur la période 2016 à 2018.

Il est à souligner que le Togo, dans l’optique d’atteindre les objectifs de ce programme stratégique et ambitieux, a décidé de consacrer une bonne partie de ces ressources budgétaires (44,5%) aux projets sociaux.

Le président de la république togolaise SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est invité à participer au 10ème sommet des BRICS qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud, du 25 au 27 juillet 2010. L’annonce a été faite ce mardi par Lindiwe Sisulu (photo), la ministre sud-africaine des Affaires étrangères.

Les BRICS, acronyme anglais servant à désigner le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, sont un groupe de cinq pays émergents qui se réunissent annuellement depuis 2011. Après Xiamen (Chine) en 2017, c’est Johannesburg qui accueille l’édition 2018.  

Ces cinq nations représentent à elles seules 26% de la superficie de la planète, 42% de sa population et 28% du PIB mondial.

L’annonce de la cheffe de la diplomatie de la nation arc-en-ciel, indique également que des invitations ont été adressées à d’autres chefs d’Etats africains. En effet, la journée du  27 juillet sera consacrée à l’Afrique.

L’Angola, le Mozambique, le Gabon, la Namibie, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, participeront donc aux côtés du Togo à ce sommet qui réunit les grandes puissances émergentes actuelles.

Le Togo abrite depuis ce lundi 23 juillet à Lomé, une rencontre d’experts africains de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Pendant 4 jours, les participants s’exerceront à identifier et à proposer des objectifs d’adaptation au phénomène, en vue d’une meilleure orientation des politiques de développement.

Il s’agira surtout d’harmoniser les stratégies d’adaptation des pays aux changements climatiques, pour renforcer la résilience des populations. En ligne avec ces objectifs, les participants de la rencontre de Lomé seront formés sur les outils qui leur permettront d’intégrer les différentes données aux politiques de développement de leurs pays respectifs.

Le Togo, pour sa part, s’est doté depuis 2016 d’un plan d’adaptation aux changements climatiques. Il  bénéficie, dans cette logique, de l’appui technique et financier des partenaires au développement tels que la BOAD, la Banque Mondiale, l’UE et la GIZ. Mais toujours est-il que le pays reste confronté aux effets néfastes des changements climatiques. 

Le dernier Rapport du Groupe d’Expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GEIEC), publié en 2017, confirme les impacts négatifs des changements climatiques sur les rendements agricoles au Togo.

Le Togo a, depuis ce lundi 23 avril 2018, un nouvel ambassadeur accrédité auprès du Monténégro.

Calixte Batossie Madjoulba a présenté, à Podgorica, la capitale monténégrine, ses lettres de créances au président Milo Dukanovic lors d’une cérémonie au cours de laquelle les deux hommes ont échangé sur les possibilités d’échanges économiques.

Le Monténégro, ancienne république yougoslave, indépendante depuis 2006, entretient depuis 2012 des relations diplomatiques avec le Togo. Mais c’est la première fois qu’un ambassadeur togolais y est accrédité. 

Le nouveau visage du Togo dans cette république parlementaire des Balkans, a occupé auparavant le poste d’ambassadeur en France, en Espagne, en Israël ou encore à Chypre.

La ministre des Postes et de l’Economie Numérique a officiellement ouvert ce jour, 23 juillet 2018 à Lomé, une réunion d’évaluation de la mise en œuvre du Free Roaming en Afrique de l’Ouest. Organisée par l’Autorité de Réglementation des secteurs de postes et de Télécommunications (ART&P), en collaboration avec le ministère des Postes et de l’Economie Numérique, cette rencontre qui s’étend sur deux jours et qui fait suite à celle de Conakry, devra permettre aux participants de faire le bilan de la mise en œuvre du Protocole d’Abidjan sur le Free Roaming.

Un protocole qui vise à faciliter l’intégration régionale à travers la mobilité des personnes, en offrant aux utilisateurs des pays signataires, lorsque ceux-ci voyagent et sont sur roaming, la possibilité de recevoir des appels à des tarifs appliqués localement.

Selon la ministre, « l’importance de ce projet pour les populations et les économies des Etats signataires n’est plus à démontrer ». En effet, se réjouit-elle, « après le lancement de Roaming sans frais ni surtaxes, les données récoltées auprès des opérateurs, attestent de l’augmentation du volume du trafic du free roaming ». Une situation bénéfique tant pour les utilisateurs, les opérateurs que pour les Etats, indique-t-elle.

Notons que ce dispositif est en application dans sept (07) pays à savoir la Guinée Conakry, le Mali, le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cap Vert et le Togo. Le Bénin a rejoint l’initiative en décembre 2017 et est à pied d’œuvre pour la rendre effective.