(Togo Officiel) - Une délégation de l'Institut international d'agriculture tropicale (IITA), organisation basée à Abuja qui travaille avec des partenaires à l’amélioration de la qualité et la productivité des cultures, la réduction des risques pour les producteurs et les consommateurs, a séjourné au Togo du 09 au 10 juillet 2018.
Cette visite qui fait suite à une précédente mission de présentation du projet, tenue du 18 au 21 Juin 2018, entre dans le cadre du programme « Technologies de Transformation de l’Agriculture Africaine » (TAAT). Un projet financé par la BAD qui met le cap sur le développement de la filière manioc au Togo, sélectionné pour en implémenter la phase pilote, sur une liste de 35 pays.
Concrètement, ces deux jours de mission, ponctués de visites d’installations existantes, en plus de la revue des données sur la production et des études spécifiques réalisées par l’ITRA, auront servi comme jauge à la préparation d’un appui technique en faveur de la filière. Une assistance qui portera sur la mise en place d’une technologie SAH (technologie de production intensive de matériel végétal amélioré) et la livraison de semences de sélection.
Outre le champ semencier de l’ITRA, à Davier et son laboratoire, à Cacaveli, qui ont mobilisé les attentions, la délégation de l’IITA s’est aussi portée vers les utilisateurs des produits dérivés du manioc. Objectif : évaluer l’état des lieux en vue d’identifier des sites potentiels pouvant servir à la mise en place de deux centres modernes de formation sur la transformation de manioc. Ces centres outilleront des fabricants d’équipements (les éplucheuses, les broyeurs, les rappeuses, les presses, les calibreuses), des transformateurs du manioc en produit intermédiaire ou produits finis ; et les utilisateurs des produits dérivés du manioc.
Egalement, la création de centres d’incubation consacrés à la formation des jeunes, a été évoquée.
Au terme de cette visite, un plan d'actions a été proposé par la partie togolaise pour mieux préparer le pays à assurer la phase pilote de cette initiative qui devrait sortir plus 250 millions d'Africains de la pauvreté d'ici 2025.