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Réuni en Conseil des Ministres mercredi 22 août 2018, sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement vient de redéfinir les attributions et le fonctionnement du ministère de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie.   

Cette mesure a été rendue nécessaire par l’adoption le 14 juin dernier à l’Assemblée Nationale, du code foncier et domanial.

En effet, le nouveau code de 736 articles, dans ses grandes lignes, permet de mieux sécuriser la législation foncière au Togo en luttant contre la spéculation et l’expropriation, et en résolvant les problèmes de double immatriculation d’une même propriété, de construction dans une zone inondable ou encore le bradage des terres rurales.   

Il fallait donc, pour le gouvernement togolais, doter le ministère en charge de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, « d’un cadre organisationnel et opérationnel adapté, permettant de mettre en application les dispositions du nouveau code foncier et domanial », afin de satisfaire non seulement les populations mais également les investisseurs privés et nationaux.

Le nouveau code foncier et domanial, élaboré en remplacement de l’ancien qui était vieux de quatre décennies, permet une plus juste interprétation des litiges fonciers au Togo. Il prend en compte les évolutions socio-économiques et culturelles du pays et propose également une série de solutions innovantes et justes pour le développement du secteur agricole. 

Sur l’année scolaire 2017-2018, la mise en œuvre du programme des cantines scolaires a permis d’offrir à 91 319 élèves dont 43 697 filles, 7 089 359 repas. Ce sont les statistiques de l’Anadeb (Agence nationale d’appui au développement à la base), au 19 juillet 2018, dernier jour de l’examen du CEPD.

Ce programme, démarré en janvier 2018, qui a nécessité en tout 1,26 milliard de FCFA, aura permis de toucher au total 304 écoles avec une contribution à hauteur de 690 millions FCFA de l’Etat togolais.

19633 Cantine

 « Nous sommes très heureux que le travail se soit bien déroulé malgré les difficultés de démarrage, et le repas de midi qu’on donne aux enfants a contribué à garder certains à l’école » a indiqué la Directrice Générale de l’Anadeb, Katanga Mazalo, la semaine dernière à Kpalimé, lors d’une rencontre-bilan des activités au titre du programme.

Pour rappel, depuis mars 2018, la Banque Mondiale a rejoint l'initiative, prenant à sa charge environ 161 écoles. D’autres acteurs engagés dans la mise en œuvre ont appelé les communautés à accentuer leur soutien en vue d’une amélioration du programme.

Le ministre togolais de l’économie et des finances Sani Yaya, et la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué, ont paraphé ce mercredi 22 août 2018 à Lomé, un accord de prêt, pour le financement du Projet d’Infrastructures et Développement Urbain (PIDU).

Le prêt, d’un montant de 30 millions $, soit 16 milliards de Fcfa, devrait servir à financer le projet d’amélioration de l’accès aux infrastructures urbaines de base dans les villes de Lomé, Kpalimé, Tsévié, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong.

Au-delà de cet aspect, le projet contribuera à renforcer la capacité institutionnelle des villes citées, en matière de planification et de gestion urbaine, a déclaré l’argentier national.

Ce nouveau concours du Groupe de la Banque Mondiale, qui porte à 380 millions $, le total des investissements de l’institution au Togo, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Plan National de Développement (PND) sur la durée 2018-2022. Dans cette logique, la représentante de l’Institution de Bretton Woods, a souligné que cet accord de financement entre dans « la mise en œuvre du Cadre de partenariat du Groupe de la banque Mondiale qui est fortement aligné sur les grands axes du PND, adopté début août par le gouvernement togolais ».

Le PIDU, initié pour prendre la suite du PURISE (Projet d’Urgence de Réhabilitation des Infrastructures et des Services Electriques), un projet également financé par la Banque Mondiale, répond à la volonté du gouvernement d’intensifier les investissements dans les infrastructures urbaines. Il arrivera à terme vers fin décembre 2023.

Les déclarations et les hommages se succèdent dans le monde, suite au décès le samedi 18 août dernier de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, le ghanéen Kofi Annan.

Au Togo, le Système des Nations Unies à travers le bureau du Pnud à Lomé, a ouvert au public, ce mercredi 22 août 2018, un livre de condoléances. Le document est ouvert jusqu’au vendredi 31 août et le public est vivement invité à rendre un dernier hommage à l’illustre disparu.

Kofi Annan a occupé de 1997 à 2006, le poste de secrétaire général des Nations Unies .

A l’annonce de son décès des suites d’une courte maladie, le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, par le biais d’un message sur son compte Twitter, avait présenté au nom de la nation togolaise et en son nom propre, ses « émouvantes condoléances à sa famille et à l’ensemble du peuple ghanéen ».

Au Ghana, c’est une semaine de deuil national sur le territoire et dans toutes les représentations diplomatiques du pays à l’extérieur, qui a été décrétée par le Président Nana Akufo-Addo, ceci, pour honorer la mémoire de ce « digne fils de l’Afrique ».  

Le poste de contrôles juxtaposés de Cinkassé, qui interconnecte les administrations douanières et de transit inter-Etats du Togo et du Burkina Faso, est confronté à certaines difficultés de fonctionnement. A l’issue de la rencontre du Comité Interparlementaire de l’UEMOA que le Togo a abritée, les députés se sont rendus sur le site de ce dispositif qui se veut un outil d’intégration, pour envisager des solutions et améliorer son fonctionnement.

Dans cette optique, ceux-ci ont eu des séances de travail avec les représentants des différents acteurs du système, notamment les représentants des administrations douanières du Togo et du Burkina Faso, les transitaires, les transporteurs et les services en charge de la sécurité.

Selon Albert Mané, représentant-résident de Scanning Systems, société concessionnaire de l’UEMOA, le PCJ de Cinkassé est la phase pilote d’un vaste programme régional de facilitation des transports et de transit inter-Etats au sein de l’espace communautaire. Mais, il est confronté à des difficultés de mise en œuvre.

Il suggère que les acteurs continuent de travailler avec la commission de l’UEMOA et les Etats afin de préserver ce dispositif. En réponse, Jérémie N’Gouan, président du CIP de l’UEMOA, a fait part de la volonté de l’institution qu’il préside de soutenir les efforts des partenaires clés du projet afin d’améliorer le fonctionnement du poste.

Bâti sur une superficie de 7 hectares en territoire burkinabé, le PCJ de Cinkassé est un espace extraterritorial composé de deux zones, dont une zone administrative et une zone commune de contrôle et d’opérations. Il a pour objectif de réunir sur un seul site, l’ensemble des services et administrations de contrôle des deux Etats frontaliers afin de faciliter, simplifier et fluidifier les échanges inter-Etats.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu ce mercredi 22 août 2018, au Palais de la Présidence à Lomé, une délégation de l’Union Musulmane du Togo (UMT).

Au lendemain de la célébration de l’Aïd el-kébir, les dignitaires musulmans, sont venus remercier le Chef de l’Etat pour sa participation à la grande prière de la Tabaski et pour son soutien matériel à l’endroit de la communauté musulmane. « Nous avons rencontré le Chef de l’Etat qui nous a présenté ses sentiments de compassion face aux provocations et profanations de nos lieux de culte », a déclaré à l’issue de l’audience, le Président de l’Union, El Hadj Inoussa Bouraïma.

Et d’ajouter: « Nous l’avons remercié du fond du cœur. Il a assisté à notre prière et nous a gratifiés de 1300 exemplaires du Coran et de 1000 nattes ». 

Pour sa part, le numéro 1 togolais a réitéré aux leaders de l’UMT, son engagement pour le renforcement de la cohésion sociale.

Les administrations douanières togolaises et ghanéennes se préparent à interconnecter leurs systèmes informatiques par le biais du projet « First Port Duty ».

Le projet, initié par le Ghana Revenue Authority, a été approuvé par les autorités douanières togolaises lors d’une rencontre entre les deux administrations qui s’est tenue le 16 août dernier au siège de l’OTR (Office Togolais des Recettes).

Précisément, il vise essentiellement à renforcer les contrôles et à fluidifier les échanges d’informations entre les douanes togolaises et ghanéennes.

Le second volet de ce projet, outre l’interconnexion, nécessitera la présence d’agents de chaque administration auprès de l’autre, ont indiqué les autorités douanières.

Par ailleurs, l’installation d’un comité conjoint est attendu afin d’accélérer l’opérationnalisation de ce projet qui permettra de sécuriser les opérations douanières.

Ce nouveau chapitre dans le renforcement de la coopération douanière marque une avancée dans la lutte contre la fraude fiscale, notamment au niveau des douanes des deux pays.

Une rencontre de cinq jours réunit depuis lundi 20 août à Lomé,  les acteurs de la santé des pays d’Afrique de l’Ouest autour de l’étude du manuel des exercices de simulation élaboré par l’Organisation Mondiale de Santé (OMS).

L’objectif visé par cet atelier est double : répondre efficacement aux urgences de santé dans les pays de la sous-région ouest africaine, d’une part, et renforcer les capacités des pays dans la surveillance et la riposte en matière d’organisation d’exercice de simulation, d’autre part.

Il devrait permettre aux praticiens issus des pays concernés de maîtriser le contenu de ce document qui  leur offre des outils pratiques pour la conception et la mise en œuvre d’exercices de simulation dans leurs pays respectifs.

Selon Docteur Amadou Bayilo Diallo,  médecin épidémiologiste au programme mondial des urgences sanitaires du Sénégal : «Les exercices de simulation constituent une composante du cadre de suivi et d’évaluation des règlements (…) que les Etats membres de l’OMS ont signés pour apporter un appui technique aux pays». La mise en œuvre et les évaluations par l’OMS de ces exercices devront permettre « aux pays de faire face aux urgences de santé ».

Les centres de santé togolais disposent à cet effet d’un système de surveillance épidémiologique permettant de détecter très rapidement des maladies qui peuvent vite se transformer en épidémies.

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, a dévoilé le dimanche 19 août 2018 au siège de l’institution, les dates auxquelles aura lieu le recensement électoral dans le cadre des élections législatives prévues fin 2018.

C’était en présence des membres des membres des commissions électorales locales indépendantes nommés depuis quelques jours, pour, entre autres, superviser le recensement électoral et en faire un rapport à la Céni.

Selon le chronogramme communiqué, cette phase des activités pré-électorales débutera le 1er octobre 2018 dans la zone 1 (la partie méridionale du pays) et le 17 octobre 2018 dans la zone 2 (partie septentrionale du pays). 

Cette annonce marque une étape très importante dans le processus devant déboucher sur le renouvellement de la représentation nationale.

A l’occasion de la commémoration de l’Aid El-Kebir, fête du sacrifice, le Chef de l’Etat SEM Faure Essozimna Gnassingbé a adressé à la communauté musulmane du Togo un message de vœux. A travers son compte twitter: « La célébration de l’Aid El-Kebir, fête du sacrifice, m’offre l’occasion de souhaiter à tous nos concitoyens de la communauté musulmane, de joyeux moments au sein de leurs familles et partout où ils vivent ». 

Il les a ensuite conviés à demeurer fermes dans la foi en Dieu et à privilégier en toutes circonstances le vivre-ensemble : « Qu’aucune épreuve n’ébranle guère notre foi en Dieu et notre volonté manifeste de vivre ensemble », a-t-il ajouté.

Au Togo, cette célébration intervient dans un contexte où des actes de profanation de mosquées et autres symboles de l’Islam ont  été perpétrés. Le Général Yark Damehane, patron de la sécurité et de la protection civile et son homologue en charge de la justice promettent une tolérance zéro aux auteurs de ces actes, qui n’ont pas encore été identifiés, à ce jour.