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Le coup d’envoi de la 15éme édition de la Foire internationale de Lomé a été officiellement donné ce jeudi 30 août, par la Ministre du Commerce et de la Promotion du secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki.

Placé sous le thème : « La chaine de valeur vecteur économique du progrès », ce grand rendez-vous commercial se déroulera du 23 novembre au 10 décembre 2018, sur le site du Centre des Expositions et Foires Togo 2000 (CETEF).

Pour les manifestations économiques et commerciales de cette année, le Burkina Faso, deuxième principal client du Togo au sein de l’UEMOA après le Bénin, est l’invité d’honneur. Et l’occasion devrait permettre,  selon la ministre en charge du Commerce, de rapprocher les opérateurs économiques des deux pays.

Répertoriée par la CEDEAO comme la meilleure de la sous-région, la Foire Internationale de Lomé est devenue au fil des ans, le rendez-vous incontournable de la fin d’année. Elle rime avec expositions, conférences, séminaires et tables rondes au service de la promotion des affaires entre les opérateurs économiques du Togo et d’ailleurs.

Des rencontres « B to B » sont également au menu pour sceller des partenariats entre les exposants. Des journées spéciales seront consacrées aux pays africains. Avec à la clé, des concerts, des défilés de mode et des danses traditionnelles pour drainer de nombreux visiteurs.

 La Ministre Bernadette Legzim-Balouki  rassure de l’engagement du gouvernement  à œuvrer pour la tenue et la réussite de l’évènement.  

Dans la perspective de mieux accompagner les agriculteurs locaux et de réguler le marché des céréales, l’Agence Nationale pour la sécurité alimentaire (ANSAT) vient d’acheter 15 tonnes de maïs auprès des producteurs de Kpéssi dans la préfecture de l’Est-Mono.  

D’un coût global de 2,4 millions de FCFA, cette approvisionnement groupé vise plusieurs objectifs. Le renforcement des stocks de sécurité de l’ANSAT, en vue de prévenir les risques de pénurie, et l’accompagnement des agriculteurs dans l’amélioration de leur production. A travers cette opération, apprend-on, « les agriculteurs s’en sortent à meilleur compte et dégagent des bénéfices ».

La constitution des stocks de sécurité permet à l’ANSAT de réguler le marché en cas de pénurie due aux intempéries ou au retard dans l’ensemencement de certains champs de maïs sur le territoire national.

Les gouvernements du Ghana et du Royaume-Uni ont signé, mardi 28 août 2018, un accord de diversification économique et commerciale et économique d’un montant de 20 millions de livres sterling.

Adapté à la vision du président Akufo-Addo concernant un « Ghana Beyond Aid », l’objectif de cet accord consiste principalement à créer des emplois et à promouvoir le programme de transformation économique du Ghana.

Selon la ministre d’Etat britannique pour l’Afrique, Harriet Baldwin (photo, à gauche), qui a signé le protocole d’accord au nom du gouvernement britannique, ce programme de 20 millions de livres se concentrera sur quatre domaines clés.

Il s’agira notamment d’appuyer les réformes visant à améliorer l’environnement des affaires au Ghana et à soutenir la promotion des opportunités d’investissements étrangers dans le pays. Mais également d’aider à la diversification d’activités à valeur ajoutée destinées à l’exportation. Et enfin, de développer les infrastructures qui attireront davantage d’investissements étrangers au Ghana.

Pour Harriet Baldwin, la mise en œuvre de ce programme attirera au moins 15 millions de livres d’investissements supplémentaires au Ghana, ce qui devrait créer environ 15 000 emplois pour les Ghanéens.

Représentant le Ghana, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Alan Kwadwo Kyerematen, a pour sa part déclaré que le Ghana s'était déjà lancé dans un programme global de transformation industrielle basé sur dix composantes différentes. Ainsi, cet accord de diversification économique et des échanges aidera le Ghana à développer les principaux piliers de ce programme de transformation.

La Côte d’Ivoire a mis en place une application informatique permettant aux entreprises et aux organisations de déposer de façon électronique et gratuite, leurs états financiers auprès de l’administration fiscale.

Dénommée E-liasse, cette application informatique a été conçue dans le cadre de la dématérialisation de la gestion des états financiers, telle que définie par une directive de l’UEMOA datant de 2009. Celle-ci institue un guichet unique de dépôt des états financiers, en vue de garantir l'unicité, l'homogénéité et la comparabilité des états financiers annuels produits par les entreprises et organisations de cette Union. L’objectif de cette réforme étant également de garantir la traçabilité, la fiabilité, la sécurisation et l’archivage de ces états financiers.

Par ailleurs, cette application intègre un dispositif d’amélioration de la qualité de l’information financière, notamment par la possibilité offerte aux experts comptables d’assurer leur mission de délivrance du visa des états financiers ou de l’attestation d’exécution de la mission de commissariat aux comptes sur cette plateforme internet.

Notons que cette mission de délivrance du visa (attestation sécurisée par un sticker) des états financiers avant leur dépôt auprès de l’administration fiscale, a été assignée aux experts comptables de l’Union par cette même directive communautaire. Ce visa qui constitue en quelque sorte l’attestation de commissariat aux comptes, permet de garantir la fiabilité des comptes de l’entreprise ou de l’organisation.

Ainsi, en vue de démarrer le processus d’opérationnalisation de cette plateforme, l’Ordre des experts comptables de Côte d’Ivoire (OEC-CI), en collaboration avec la Direction générale des impôts (DGI), a organisé en fin de semaine dernière, un atelier à l’endroit des entreprises, coopératives, commerçants et artisans du pays. L’objectif étant de les sensibiliser sur les avantages et les bénéfices du visa des états financiers et de l’application E-liasse.

Rappelons que, déjà en avril 2018, la Côte d’Ivoire avait lancé le projet E-impôt permettant la déclaration et le paiement des impôts en ligne.

Par la voix de sa ministre d'Etat pour l'Afrique, Harriett Baldwin (photo), le gouvernement du Royaume-Uni a annoncé la mise en place d’un programme de 70 millions de livres sterling visant à créer environ 100 000 emplois au Nigéria.

S’exprimant à l’occasion d’une rencontre commerciale organisée dans le cadre de la visite du Premier ministre britannique, Theresa May, au Nigéria ce mercredi, Harriett Baldwin a soutenu que ce programme permettra d’augmenter les revenus de trois millions de personnes originaires des régions les plus pauvres du Nigéria.

Conduisant une délégation d’une trentaine d’hommes d’affaires britanniques, la ministre d'Etat pour l'Afrique a déclaré que « nous sommes ici aujourd'hui pour parler des liens technologiques entre le secteur britannique des technologies financières et le secteur des technologies financières nigérianes et apporterons des investissements étrangers dans ce secteur important ».

« Il ne s'agit pas que de célébrer ces liens grâce à la technologie et je suis très heureuse que le Premier ministre annonce aujourd'hui un nouveau programme de 70 millions de livres qui créera quelque 100 000 emplois dans les régions les plus pauvres du Nigeria.», a-t-elle précisé.

Harriett Baldwin a par ailleurs ajouté que la délégation composée de diverses entreprises britanniques qui avait pour objectif « d’approfondir et renforcer » les partenariats, était également disposée à investir « le type de capital qui crée des emplois».

En 2017, la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE), a permis au Togo de faire des avancées notables. Ainsi, le taux de routes nationales aménagées est passé de 60% en 2016 à 64%.

La pénétration de la téléphonie fixe et mobile a progressé de 77,5% à 85,5%, et celui du haut débit, de 20,8% à 27,8%, selon les chiffres du rapport-bilan de la Scape, validé à Lomé les 29 et 30 août.

Globalement, informe Paul Kamaga, Secrétaire technique du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), « le cadre macroéconomique est resté stable, c’est-à-dire que les efforts de consolidation de développement ont été poursuivis. » Et de préciser : « Nous avons noté un taux de croissance annuel du PIB qui s’est situé à 4,4% en 2017, contre 5,1% en 2016 ».

Au Togo, la Scape a permis d’amorcer des transformations économiques profondes sur la période 2013 à 2017.  En 2018, elle a été remplacée par le Plan national de développement (PND 2018-2022). Ce programme quinquennal (2018-2022), se veut encore plus ambitieux.

Démarrés en 2016, les travaux de réhabilitation de la route Notsè-Tohoun-Frontière Bénin, longue de 35km, viennent de s’achever. Cofinancée à hauteur de 35 milliards FCFA par la BOAD et le Togo, l’infrastructure constitue un outil important dans le développement économique du pays.

L’ouvrage a une grande portée économique pour la préfecture du Moyen-Mono, située dans la Région des Plateaux. En effet, il permet de désenclaver cette localité ; et mieux encore, le bassin hydrographique du Moyen-Mono, reconnu comme une zone à fort potentiel agricole.

Compte tenu de ses atouts, il est identifié et retenu par le gouvernement comme l’un des trois sites où il projette de développer des technopoles agroalimentaires. Hormis ce site, les agropoles devront, selon les prévisions gouvernementales, se développer autour des bassins de la Kara et de l’Oti. Elles ont vocation à professionnaliser les métiers agricoles et à booster davantage leur contribution déjà importante (40%) au Produit Intérieur Brut national, notamment par la création d'emplois et de richesses.

A terme, l’objectif est de créer 25 000 emplois grâce à la transformation sur place des produits agricoles.

Dans la perspective d’accroître la compétitivité et la contribution à la dynamique économique dans le domaine de l’entreprenariat, le ministère du développement à la base, de l’artisanat et de l’emploi des jeunes, à travers ses mécanismes d’appui, s’est investi dans la formation.

Ainsi, selon les données du ministère, près de 20 897 artisans ont été formés en techniques de création de Petite et moyenne entreprise (Pme), et en perfectionnement professionnel, entre 2011 à 2018.

Dans la même période, plus de 11 252 projets d’artisans ont bénéficié de financements tandis que 9936 kits d’outillages ont été fournis aux jeunes artisans. 2913 artisans ont pour leur part, participé aux différentes foires nationales et internationales.

Toujours selon les chiffres, le secteur emploierait près d’un million de personne et sa contribution au PIB est estimée à 18%. L’artisanat participe à hauteur de 20% à la réduction du déficit de la balance de paiement, constate le ministère en charge.

Pour accroitre sa compétitivité, le ministère du développement à la Base ambitionne de renforcer la professionnalisation du secteur afin de doter le Togo d’entreprises artisanales compétitives reconnues sur le plan national et international. L’objectif à terme est d’accroitre la contribution du secteur au développement économique ainsi qu’à la création d’emploi.

Le gouvernement togolais et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé lundi 27 août à Lomé, trois accords de financement d’un montant global de 16,36 milliards FCFA.

Les accords ont été paraphés par le ministre de l’économie et des finances Sani Yaya et Khadidia Diabi, Représentante de la BAD en présence du ministre en charge de l’agriculture, Ouro-Koura Agadazi. Composée de deux prêts et un don, l’enveloppe servira à financer le Projet de transformation agro-alimentaire du Togo (PTA-Togo).

Ce projet pilote qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de développement des agropoles 2017-2030, a pour ambition de favoriser une croissance agricole inclusive, grâce aux mesures d'incitation à l'investissement privé dans la transformation, la fourniture d’intrants et de services agricoles.

Sont ciblées, les filières de substitution aux importations, telles que le riz, le maïs, le poulet de chair, et d’exportations comme le soja, le sésame, l’anacarde, le poisson et les produits maraîchers. Le PTA qui nécessitera 35,19 milliards FCFA d’investissements, marque ainsi les grands débuts des agropoles, avec le bassin de la Kara comme point de départ. A terme, le projet touchera directement 303 000 personnes dont 51% de femmes.

Selon le Ministre de l’Economie et des Finances, « l’engagement de la BAD vise à soutenir les politiques agricoles du gouvernement au profit de la population et à favoriser une croissance inclusive créatrice d’emploi ». « Il vient accompagner le Togo dans la mise œuvre du Programme de développement (PND) sur la période 2018 à 2022 », a-t-il ajouté.

Avec ces trois accords, le volume des engagements de la banque panafricaine en faveur du Togo, atteint 190 milliards FCFA pour 17 projets.

Réuni en conseil des ministres, sous la supervision du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a adopté ce mardi 28 août 2018, un décret portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement.

Le texte consacre la valorisation et la protection de la fonction d’enseignant au Togo. Il s’inscrit dans le cadre des mesures visant à apaiser durablement le climat social, et améliorer les conditions de vie des acteurs évoluant dans ce secteur.

Dans l’ensemble, « il professionnalise le métier d’enseignant, précise et clarifie les différents corps, fixe les règles d’éthique et de déontologie, réglemente les évolutions de carrières, les droits et avantages ainsi que le régime disciplinaire et obligations ».

Rappelons que le statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement, émane d’un processus de dialogue entre le gouvernement et les organisations syndicales notamment la Fédération des syndicats d’enseignants. Ce dialogue ayant débouché sur un protocole d’accord signé le 18 avril entre les deux parties.