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A Lomé, le Bénin, le Burkina Faso, le Gabon, le Mali, le Niger et le Togo ont officiellement lancé ce mardi 10 septembre une initiative mondiale afin de mobiliser des investissements pour le compte de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

 Directement portée par les chefs d’Etat, l’initiative « qui prend la forme d’un protocole international », selon le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, est « ouvert à tous les pays membres de l’ASI qui le souhaitent ».

L’initiative entre dans le cadre du Programme « Affordable Finance at Scale », un programme qui a pour objectif de faciliter les investissements dans le solaire. Elle se veut également une réponse directe aux priorités fixées lors du sommet de New Delhi en 2018.

Selon le communiqué officiel, l’initiative que lancent ces 6 pays a été finalisée lors d’une réunion dans la capitale togolaise les 23 et 24 août entre les conseillers des Chefs d’Etat. 

« Nous avons initié la mise en place, pour les projets de valorisation de l’énergie solaire, d’un cadre réglementaire et contractuel collectif optimal », indique le Chef de l’Etat togolais. Et de poursuivre : « c’est le levier indispensable si nous voulons agréger à grande échelle, la demande de financement pour les projets dont nos populations ont besoin, obtenir la mise en place d’outils de garantie adaptés et une diminution massive des coûts de financements ». 

Le Togo qui multiplie ses efforts afin de diversifier sa dépendance énergétique, souhaite, à l’instar des 5 autres pays porteurs de cette initiative, être un acteur engagé dans la révolution solaire.

Les pays partenaires se retrouveront pour une deuxième session de travail en fin septembre.

L’Alliance Solaire Internationale a été lancée à l’occasion de la COP 21 par l’Inde et la France. Elle a pour objectif de rassembler les 121 pays de la zone intertropicale, forts de leur potentiel solaire, afin d’impacter massivement le déploiement de l’énergie solaire.

Une haute délégation gouvernementale est attendue à Abidjan du 09 au 11 octobre prochain, dans le cadre du 2eme Forum et Exposition de la CEDEAO sur les Mines et le Pétrole, ECOMOF.

L’événement est organisé par la Commission de la CEDEAO, la République de Côte d’Ivoire et AME Trade Ltd, une entreprise opérant dans l’événementiel.

Il réunira plusieurs acteurs du secteur minier notamment, les plus hauts responsables gouvernementaux des 15 pays de la Cedeao, les cadres supérieurs des principaux groupes pétroliers, les prestataires de services et les investisseurs.

Les échanges graviteront principalement autour des « Stratégies pour promouvoir le développement des ressources minière et pétrolière en Afrique de l’Ouest ».

A travers cet rendez-vous, la Commission de la CEDEAO, entend « développer une coopération économique entre ses États membres pour attirer de nouveaux investissements en passant par l’uniformisation de leurs infrastructures, stratégies et réglementations. » 

L’ECOMOF 2018 qui table sur plus de 1000 participants en provenance d’une vingtaine de pays, permettra aux acteurs de discuter des infrastructures ouest-africaines dans le secteur minier et celui des hydrocarbures, des politiques de contenu local, des codes pétroliers, ainsi que du potentiel en hydrocarbures de la région, actuel et futur. 

Des leaders du secteur minier et pétrolier comme Endeavour Mining, IDC, SAMA Resources, Concrete Canvas, X&M et MANAS Resources, ont confirmé leur présence.

Une belle opportunité pour le Togo de tisser de nouveaux partenariats avec les principales parties prenantes du secteur pétrolier et gazier en Afrique de l'Ouest.

Du 12 au 14 septembre prochain, Lomé, la capitale togolaise, abritera la concertation technique régionale sur les perspectives agricoles et alimentaires au Sahel et en Afrique de l’ouest, a annoncé lundi Oura-Koura Agadazi, le ministre en charge de l’agriculture. L’événement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la 33e journée du comité permanent inter-Etat de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Les travaux permettront de dégager « l’importance des produits forestiers non ligneux dans le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et des moyens d'existence des ménages vulnérables au Sahel et en Afrique de l'ouest ».

Sont attendus à Lomé, les représentants des services statistiques agricoles et des systèmes d'alerte précoce des pays membres du CILSS, de la CEDEAO et de UEMOA, les experts des systèmes régionaux et internationaux d'information sur la sécurité alimentaire et d'alerte précoce. Les représentants des institutions sous-régionales et internationales, des organisations humanitaires, des partenaires techniques et financiers, et des ONG internationales devraient également participer à ce rendez-vous.

Ces trois jours de concertation permettront de faire une évaluation à mi-parcours de la campagne agropastorale afin de dresser le bilan sur les perspectives des récoltes 2018 et alimentaires 2018-2019, dans la sous-région, indique-t-on.

En rappel, le CILSS regroupe treize Etats membres : Bénin, Côte d'ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Cap Vert.

De passage au Togo dans le cadre d’une tournée auprès des bureaux de la Banque Mondiale dans la sous-région, le vice-président en charge des Ressources Humaines, Ousmane Diagana a été reçu par le Premier Ministre, Komi Sélom Klassou.

La rencontre qui a eu lieu ce mardi 11 septembre 2018, s’est déroulée en présence de la Représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo, Hawa Cissé Wagué et de Kossi Assimaïdou, le ministre de la Planification du développement. 

Les échanges ont porté sur le nouveau Plan National de Développement (PND 2018-2022) adopté début août. « Nous avons discuté avec le Premier ministre sur la vision du gouvernement qui vient d’être déclinée dans le Plan National de Développement (PND), un programme que nous trouvons cohérent et pertinent », a déclaré Ousmane Diagana à l’issue de l’audience.

Et de poursuivre : « Nous avons dit au Premier ministre que la Banque Mondiale va bientôt réviser sa stratégie de coopération avec le gouvernement togolais pour l’aligner sur le nouveau Plan, de façon pour nous, d’avoir plus d’impacts au niveau du pays, c’est-à-dire, faire en sorte que le Togo puisse être 100% bénéficiaire des acquis, des actions et des initiatives de la Banque Mondiale ».

Le représentant de l’institution financière a également visité pendant son séjour, le Centre d’Excellence Régional des Sciences Aviaires (CERSA) sur le campus universitaire, fruit de la coopération avec le Groupe de la Banque Mondiale. « Nous avons été encouragés, lorsque nous avons visité le Centre d’Excellence que nous finançons depuis quelques années ». Il a salué les efforts fournis par les autorités togolaises en matière de sécurité alimentaire. « Il y a véritablement des efforts qui sont faits dans le domaine de la sécurité alimentaire, de la lutte contre la malnutrition et de la formation technique et professionnelle », a-t-il indiqué.

De nationalité mauritanienne, Ousmane Diagana a rejoint le Groupe de la Banque mondiale en 1992. Précédemment Vice-président Central chargé de l’éthique et de la conduite professionnelle au sein de l’institution, il a été promu dans ses nouvelles fonctions en février 2018.

Le gouvernement togolais a reçu, dans le cadre de la réalisation du Plan National de Développement (PND 2018-2022), le soutien du Fonds de Développement Sino-Africain (CADFund).

Dans une annonce faite à l’occasion du forum d’affaires de Hangzhou, le bras opérationnel des investissements privés chinois en Afrique a fait part de son intention de promouvoir et de se positionner sur plusieurs projets phares du PND.

« A partir du projet LCT financé conjointement avec la China Merchant, le CADFund continuera de suivre les projets dans l’infrastructure, les parcs industriels, l’énergie hydroélectrique, l’exploitation des ressources et l’aéronautique », a déclaré Shi Jiyang, Directeur Général du CADFund.

De façon concrète, le fonds basé à Pékin vise les projets d’extension du Port Autonome de Lomé et du parc industriel : « Le CADFund a financé LCT conjointement avec China Merchant. Ils sont en train de d’étudier les projets d’extension de LCT et du parc industriel. Après l’achèvement des études de faisabilité, nous allons continuer à avancer le projet », poursuit le CEO.

Le fonds, qui a signé un mémorandum d’entente avec le Togo à l’occasion du forum, prévoit aussi d’investir dans le secteur minier togolais.

Une entrée au capital d’Asky Airlines basée à Lomé, et la construction du barrage d’Adjarala sont également évoquées.

Le CADFund est un fonds de capital-investissements chinois pour l’Afrique, financé exclusivement par la China Development Bank. Inauguré en juin 2007, il est l’une des « 8 mesures » de coopération concrète Chine-Afrique annoncées par le gouvernement chinois lors du sommet de Beijing du Focac 2006. Il vise à encourager et à soutenir les entreprises chinoises à investir en Afrique.  

Conformément à son annonce, une délégation de la Cedeao conduite par le Président de la Commission Jean-Claude Kassi Brou et des représentants des facilitateurs a rencontré hier, 10 septembre 2018, les représentants du gouvernement et ceux de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

Objectif : faire le point de la mise en œuvre de la feuille de route prescrite le 31 juillet 2018 par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao en vue d’une sortie de crise du Togo.

Le N°1 de la délégation a replacé la mission dans son contexte :« En adoptant la feuille de route pour la résolution consensuelle de la crise socio politique, la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement avait prévu d’instituer un comité de suivi composé de représentant des facilitateurs et de la commission de la CEDEAO pour assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions ». Et d’ajouter : « Nous sommes donc heureux de voir se tenir la toute première réunion du comité de suivi. Il s’agira donc de faire l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route pour faire avancer le processus et apporter des solutions qui seront nécessaires dans chaque sens ».

Il a partagé avec l’assistance l’essentiel des activités menées par la Cedeao dans le cadre de son appui au processus de normalisation de la situation politique au Togo. La Cedeao a recruté, a-t-il indiqué entre autres, des experts électoraux, des experts en droit constitutionnel, en audit du fichier électoral et autres.

Le chef de la commission de la Cedeao a réitéré l’engagement de l’institution communautaire à travailler de concert avec les différentes parties prenantes du dialogue inter-togolais, notamment à « faire avancer l’ensemble des réformes » en vue de la tenue des élections législatives le 20 décembre 2018. En accord avec la volonté de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao et, dans des conditions de liberté, de transparence et de crédibilité.  Les travaux dans le cadre de cette réunion se poursuivent aujourd’hui.

Dans un communiqué publié sur son site officiel, le bureau Lomé du Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud) annonce que la date limite pour les candidatures au concours « J’NOV pour les ODD » est prorogée d’une semaine.

Initialement prévue pour le lundi 10 septembre 2018, la date limite est désormais repoussée jusqu’au 17 septembre à 17h00, indique le programme onusien.  

Le prix « J’NOV pour les ODD » a été lancé le 16 août dernier à Lomé, conjointement par le Pnud et le ministère en charge de la jeunesse. Le concours est destiné à tout Togolais de 16 à 35 ans et vise à créer l’émulation au sein de la jeunesse Togolaise pour susciter des solutions innovantes devant contribuer au développement durable des communautés.

A l’issue de cette première édition, les 10 meilleurs projets, dont la moitié, portés par les jeunes filles, seront financés jusqu’à 5 millions Fcfa par projet.

Les dossiers de candidatures seront reçus par voie électronique à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par courrier à déposer au bureau du Pnud.

Les conditions de participation sont à consulter sur www.tg.undp.org et www.devbase.gouv.tg.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé ce lundi 10 septembre à Lomé, la formation des opérateurs de saisie (OPS) dans le cadre des législatives du 20 décembre 2018. 

Au total 3300 candidats sont concernés par cette vague de formation qui s’étalera sur toute la semaine.

Selon Kodjona Kadanga, le président de la Ceni, cette formation permettra aux OPS, « de maitriser l’utilisation des fiches d’enrôlement biométrique pour enregistrer les données identitaires des électeurs notamment l’affiliation des empreintes digitales, la photo numérique et l’impression de la carte numérique d’électeur ».

Dans la perspective d’amener l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du PNPER (Projet National de Promotion de l’Entreprenariat Rural) à s’approprier les nouvelles orientations du projet, le Secrétariat d'Etat chargé de l'inclusion financière et du secteur informel initie des ateliers régionaux.

Après l’atelier national organisé à Lomé du 22 au 24 août 2018, l’équipe de coordination du projet a effectué les 6 et 7 septembre à Tsévié, le premier atelier régional destiné à la Région Maritime.

Les prochaines rencontres qui cibleront les 4 régions restantes du pays, visent à permettre aux acteurs de mieux s’imprégner des nouvelles orientations du projet. Elles permettront également la mise en place des Comités Régionaux de Sélection (CRS).

Au total, près de 260 personnes issues des structures partenaires (DOSI, FNFI, ministère de l'agriculture, MIFA) et des services financiers décentralisés (microfinances) sont concernés dans l’ensemble des 5 régions.

Le PNPER est le deuxième projet financé au Togo par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), depuis la reprise de la coopération.

Il a pour objectif de contribuer au développement de l’entreprenariat rural, créateur d’emplois rémunérateurs et durables pour les jeunes au niveau local.

En Guinée, la mobilisation du financement de la centrale hydroélectrique de Souapiti a été bouclée. « Nous venons de signer l’accord formel pour le financement du barrage hydroélectrique de Souapiti.», a affirmé le président guinéen Alpha Condé (photo) lors de sa participation au sommet Chine-Afrique. Cette signature vient officialiser l’engagement pris par le géant asiatique à soutenir le projet en mars dernier.

Les 1,4 milliard $ nécessaires à la mise en place de l’infrastructure seront en effet fournis par l’Exim Bank de Chine. D’une capacité de 450 MW, l’infrastructure qui sera située sur le fleuve Konkouré, sera la deuxième à être construite par la China Water Electric. La compagnie avait en effet déjà implanté le barrage de Kaléta d’une capacité de 240 MW.

La construction du barrage est prévue pour durer 5 ans et les recettes de la cession de sa production permettront de rembourser la dette séniore concédée par la banque chinoise.

Le gouvernement guinéen prévoit de céder la production du barrage vers ses voisins. La Guinée a un taux d’électrification de 33,5%, selon les données de la Banque mondiale.

Gwladys Johnson Akinocho