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La campagne cacaoyère 2017-18 s’est achevée jeudi au Ghana avec des achats de 870 000 tonnes, rapporte le Cocobod. Comparé à la saison précédente, où les achats se situaient à 940 000 tonnes, ce volume est en baisse de 70 000 tonnes.

Malgré cette chute en glissement annuel, le régulateur a indiqué que les achats sont nettement supérieurs aux estimations initiales. En effet, à cause des intempéries persistantes en début de saison, il avait annoncé des prévisions d’achats de 850 000 tonnes.

Pour la campagne 2018-19 qui débute en octobre, le Ghana, second producteur mondial de cacao après la Côte d’Ivoire, va signer un prêt syndiqué de $1,3 milliard auprès de prêteurs internationaux pour financer ses achats.

Rappelons que les deux pays ont récemment établi une feuille de route commune, pour coordonner les prix et le calendrier des saisons, ce qui devrait prendre effet à partir de la saison 2018-19.

Meltwater Entrepreneurial School of Technology (Mest), un incubateur d’entreprises technologiques basé à Accra, au Ghana, a mobilisé dans le cadre de son programme de formation des entrepreneurs pour l’année 2018, la somme de 700 000 $ en faveur de sept startups basées au Kenya, au Ghana et au Nigeria.

Ces jeunes pousses ont été sélectionnées parmi 58 entrepreneurs africains. Elles bénéficieront d’un financement de démarrage de 100 000 $ chacune et auront droit à des formations et des coachings qui se dérouleront au sein des incubateurs Mest au Ghana, au Kenya et au Nigéria.

Parmi les sept plateformes retenues, l’on retrouve Truckr, une start-up ghanéene de réservation et de surveillance de fret, Jumeni, la plateforme de gestion et de recouvrement de paiements, Codeln, une plateforme de recrutement en ligne ou encore la plateforme kényane de vente en ligne Sharehouse.

« L’investissement de MEST contribuera à renforcer la croissance et l’expansion future de ces startups sur d’autres marchés intéressants à travers le continent. Nous leur permettront de renforcer leur logistique et leur personnel », a déclaré Aaron Fu, directeur général de MEST.

Lancé en 2008 à Accra, Mest est financé par la Fondation Meltwater, la branche à but non lucratif de la société d'analyse Meltwater. Cet incubateur qui dispose de bureaux à Lagos et à Cape Town avait investi depuis son lancement jusqu’en 2017, 20 millions $ pour la formation de plus de 40 startups africaines.

Chamberline Moko

Le groupe télécoms français Orange et MainOne, le fournisseur de services de connectivité et de centre de données, ont signé un accord de partenariat ce 17 septembre 2018. Il porte sur la connexion du Sénégal et de la Côte d’Ivoire au câble sous-marin de fibre optique de MainOne, long de 7000 Km et reliant l’Europe à l’Afrique, du Portugal au Nigeria en passant par le Ghana. Des stations d’atterrissement de câble seront d’ailleurs construites à Dakar et à Abidjan. 

Grâce à cette coopération, Orange va acquérir plus de capacités data qui renforceront les offres de services de ses filiales Orange Côte d’Ivoire et Sonatel.

« Le développement de nouveaux services numériques en Afrique a suscité d’énormes développements sociaux et économiques au cours des dernières années. Alors que les barrières à l'accès continuent à diminuer avec l'amélioration des réseaux et des équipements plus abordables, Orange, dans le cadre de sa stratégie multiservices, cherche à se positionner comme un partenaire important dans la transformation numérique du continent.», a expliqué Alioune Ndiaye, le président-directeur général d’Orange Moyen-Orient et Afrique. 

Funke Opeke, la présidente-directrice générale de MainOne, a pour sa part, indiqué que le partenariat avec Orange cadre avec les ambitions de l’entreprise de combler le fossé numérique entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde. Elle a réitéré l’engagement de la société à soutenir divers opérateurs comme Orange, afin d’aboutir à une amélioration des services numériques dans la région Afrique de l’Ouest et sur tout le continent.

Aster DM Healthcare, un fournisseur privé de services de santé intégrés, en Asie, investira dans le secteur des soins de santé au Nigéria.

La firme Emirati a signé un accord avec un hôpital universitaire portant sur la création des centres d’excellence et une unité de télémédecine dans le pays.

Ces infrastructures médicales seront gérées par des spécialistes provenant du réseau d’hôpitaux d’Aster DM Healthcare en Inde. Ces derniers interviendront dans les domaines de la neuroscience, de la cardiologie, de l'orthopédie ou encore de l'oncologie.

Dr Azad Moopen, directeur général d’Aster DM Healthcare a choisi de mettre en place ces structures hospitalières au Nigeria pour permettre « aux milliers de Nigérians qui quittent le pays chaque année à la recherche de soins de santé en Inde » de pouvoir bénéficier de ses services de santé au niveau local.

Pour l’année en cours, le Nigeria a accordé un budget de 340 milliards de nairas pour la santé, ce qui représente 3,9 % du budget total du pays. En 2015, les dépenses en santé par habitant s’élevaient à 215 $ au Nigeria et, selon des données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 70,3 % de ces dépenses en santé étaient supportées par les patients nigérians.

Chamberline Moko

La nouvelle de la démission au Nigéria de la ministre des finances Kemi Adeosun continue de faire son chemin dans la classe locale des affaires et même internationale.

Celle dont le principal mot d'ordre était la rigueur et la probité dans la lutte contre la corruption, a été rattrappée par une affaire de production d'un faux document sur une de ses obligations civiques.

Mme Adeosun, qui est née en Grande Bretagne dont elle a la nationalité, et, qui n’est revenue au Nigéria qu'à l'âge de 34 ans, a expliqué sur sa page facebook, qu'on lui avait dit qu'elle était exemptée de participer du service de contribution citoyenne des jeunes, qui est obligatoire au Nigéria.

Elle avait pour cela reçu un certificat censé la mettre en conformité avec la loi. « Je n'avais jamais visité ce service, je ne savais pas comment il fonctionnait, et je ne pouvais savoir que le document qu'on m'avait livré n'était pas authentique, d'autant que je l'ai présenté au Conseil Régional de l'Etat d'Ogun et à l'Assemblée Nationale », a-t-elle fait savoir sur sa page Facebook.

Le président Muhamadu Buhari qui est en campagne pour un deuxième mandat lors de l'élection présidentielle de février 2019, a accepté sa démission. Un article du Financial Times semble minimiser les performances de Kemi Adeosun, la présentant comme une ministre sans pouvoir et sans influence sur le gouvernement et le président Buhari.

L'ancienne banquière d'investissement et qui avait pris la tête du ministère nigérian des finances en 2015, lorsque la crise des matières premières battait son plein dans le pays, est parvenue à redresser la barre de l'économie du pays, sans solliciter le Fonds Monétaire International, au contraire de beaucoup d'autres pays africains.

C’est durant sa présence que le Nigéria a connu la consolidation fiscale et la mise en place d'une politique structurelle qui ont permis la réduction du déficit budgétaire. Le gouvernement très controversé du président Buhari, a aussi pu se donner les moyens de poursuivre avec ses objectifs sociaux, tout en reconstituant ses réserves de change.

L'avenir de Mme Adeosun, n'est pas encore connu. Elle est remplacée à ce poste par une de ses ex-collègue, Zainab Shamsuna Ahmed, qui jusque là était la ministre du budget et de la plannification nationale. Cette dernière, au contraire de Kemi Adeosun, a fait toutes ses études au Nigéria et a occupé le poste stratégique de sécrétaire exécutive de l'initiative locale de transparence sur les industries extractives.

Le Nigerian Stock Exchange qui affiche une perte de valeur de 15% depuis le début de l’année, n’a pas connu un changement particulier à l’annonce de cette nouvelle. Son principal indice a connu une hausse très faible de 0,9%, mettant quand même un terme à plusieurs jours de baisses consécutives.

Idriss Linge

La balance commerciale du Nigeria a enregistré un excédent de 2,36 trillions de nairas (environ 6,5 milliards $) au second trimestre 2018. Soit une hausse de 8,36% par rapport à l’excédent réalisé au premier trimestre de cette année qui était de 2,17 trillions de nairas (environ 6 milliards $), selon les statistiques du commerce extérieur, publiées par le Bureau national des statistiques (BNS) du pays.

Malgré cette augmentation de l’excédent commercial du Nigeria, les échanges commerciaux ont globalement enregistré un repli de 8,9% pour s’établir à 6,57 trillions de nairas (environ 18,12 milliards $) au second trimestre 2018, contre 7,21 trillions de nairas (environ 19,88 milliards $) au premier trimestre de cette année.

Pour le BNS, cette baisse globale du commerce extérieur du Nigéria est la résultante aussi bien d’une contraction des exportations que des importations du pays. Ainsi, les exportations se sont situées à 4,46 trillions de nairas (environ 12,3 milliards $) au second trimestre 2018. Soit une baisse de 4,9% par rapport au volume des exportations au premier trimestre qui s’était établi à 4,7 trillions de nairas (environ 12,9 milliards $). Toutefois, en glissement annuel, les exportations du second trimestre enregistrent une croissance de 43,8% par rapport au second trimestre 2017.

S’agissant des importations au second trimestre 2018, elles se sont établies à 2,11 trillions de nairas (environ 5,8 milliards $). En baisse de 16,3% par rapport au premier trimestre de cette année où elles affichaient un volume de 2,52 trillions de nairas (environ 6,9 milliards $). Ces importations sont également en baisse de 19,9% en glissement annuel par rapport au second trimestre 2017.

Les Pays-Bas ont accordé un appui financier d’un montant de 20 millions d’euros (environ 13,12 milliards FCFA) en faveur du Sénégal, en vue de la mise en œuvre du projet de dépollution de la baie de Hann, à Dakar.

La signature de la convention de financement a eu lieu le vendredi 14 septembre 2018, dans la capitale sénégalaise, entre le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, et le premier conseiller de l’ambassade des Pays-Bas près le Sénégal, Bert Vermaat.

Ce financement permettra ainsi d’améliorer le cadre de vie et le bien-être des populations par la dépollution et la décontamination de la baie de Hann, par une meilleure gestion des eaux usées déversées par les industriels.

En effet, une grande partie des entreprises installées le long de la baie rejette directement à la mer leurs effluents pollués, sans prétraitement. De même, la plupart des déchets domestiques sont rejetés à la mer sans traitement.

Cette dégradation et l’absence de réseau d’assainissement industriel et domestique ont des conséquences très graves, à la fois sur le plan social (perte de l’usage d’un milieu favorable aux loisirs et au développement du tourisme), économique (pertes de revenus pour les populations locales du fait du recul des loisirs et du tourisme ainsi que la diminution de la pêche côtière en quantité et en qualité) et encore plus sanitaire avec le développement de maladies infectieuses chez les populations locales.

La finalité du projet est donc la restauration durable de la qualité des eaux de la baie de Hann, qui permettra à la fois de protéger le milieu marin et d'améliorer la situation sanitaire des populations riveraines (55 000 personnes), en traitant 95% de la pollution bactérienne.

Notons que cet appui financier des Pays-Bas est destiné à compléter un prêt de l’Agence française de développement (AFD), d’un montant de 30 millions d’euros (environ 20 milliards FCFA), accordé en 2009.

Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a publié, la semaine dernière, une nouvelle édition de son classement mondial des pays, par indice de développement humain (IDH). Si aucun grand changement n’est à remarquer dans le nouveau classement par rapport aux pays d’Afrique, le document révèle néanmoins que le paysage africain en matière de développement humain reste fortement contrasté, au vu des progrès affichés par certains Etats et des régressions ou stagnations affichées par d’autres.

Selon la nouvelle mise à jour du classement, les Seychelles (62ème rang mondial) restent en tête des pays africains ayant le meilleur IDH, tandis que le Niger, en bon mauvais élève de la classe, maintient sa dernière place dans le classement, tant au niveau continental que mondial. Le pays, qui possède le plus haut taux de fécondité au monde (7,2 enfants par femmes) peine à améliorer son classement, dans un contexte marqué par les catastrophes humanitaires qu’exacerbent les violences commises par les groupes extrémistes, comme Boko-Haram.

D’un autre côté, pendant que le Botswana (101ème rang mondial et 5ème africain) se classe parmi les pays ayant gravi le plus de places depuis le début de la décennie (grâce notamment aux nouvelles estimations de l’espérance de vie à la naissance), l'île Maurice, l’Algérie et la Libye ont enregistré une chute dans le classement.

Au total, aucun pays africain n’a encore réussi à se hisser dans la catégorie des pays ayant un niveau « très élevé » de développement humain, tandis que 7 pays du continent se classent parmi les pays ayant un taux d’IDH « élevé ». 14 pays du continent restent dans la catégorie des pays ayant un « niveau moyen » de développement humain, tandis que plus de la moitié des pays du continent (32) restent dans la catégorie des pays affichant un taux « faible » en matière d’IDH.

Pour rappel, le classement de l’IDH évalue le niveau de développement humain des pays (189 au total), en se basant sur plusieurs données impliquant, entre autres, le niveau d’éducation de la population, la santé et le revenu.

Notons que, pour cette mise à jour, seule la Somalie n'a pas été prise en compte par les experts, parmi les pays africains.

 

Classement 2018 des IDH africains

Rang (Afrique)

Pays

Rang (Mondial)

Catégorie (IDH)

1

Seychelles

62

Elevé

2

Maurice

65

Elevé

3

Algérie

85

Elevé

4

Tunisie

95

Elevé

5

Botswana

101

Elevé

6

Libye

108

Elevé

7

Gabon

110

Elevé

8

Afrique du Sud

113

Moyen

9

Egypte

115

Moyen

10

Maroc

123

Moyen

11

Cap-Vert

125

Moyen

12

Namibie

129

Moyen

13

Congo

137

Moyen

14

Ghana

140

Moyen

15

Guinée Equatoriale

141

Moyen

16

Kenya

142

Moyen

17

Sao-Tomé et Principe

143

Moyen

18

eSwatini

144

Moyen

18

Zambie

144

Moyen

20

Angola

147

Moyen

21

Cameroun

151

Moyen

22

Tanzanie

154

Faible

23

Zimbabwe

156

Faible

24

Nigeria

157

Faible

25

Rwanda

158

Faible

26

Lesotho

159

Faible

26

Mauritanie

159

Faible

28

Madagascar

161

Faible

29

Ouganda

162

Faible

30

Benin

163

Faible

31

Sénégal

164

Faible

32

Comores

165

Faible

32

Togo

165

Faible

34

Soudan

167

Faible

35

Côte d'Ivoire

170

Faible

36

Malawi

171

Faible

37

Djibouti

172

Faible

38

Ethiopie

173

Faible

39

Gambie

174

Faible

40

Guinée

175

Faible

41

RDC

176

Faible

42

Guinée-Bissau

177

Faible

43

Erythrée

179

Faible

44

Mozambique

180

Faible

45

Liberia

181

Faible

46

Mali

182

Faible

47

Burkina Faso

183

Faible

48

Sierra Leone

184

Faible

49

Burundi

185

Faible

50

Tchad

186

Faible

51

Sud Soudan

187

Faible

52

Rép. centrafricaine

188

Faible

53

Niger

189

Faible

Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré (photo), entame ce lundi 17 septembre, une visite « d’amitié et de travail » au Ghana, à l’invitation de son homologue, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo.

Selon un communiqué de la présidence du Faso, cette visite sera l’occasion d’évoquer « les sujets d’intérêt commun » dans divers domaines de coopération, « notamment la lutte contre le terrorisme, le projet d’interconnexion électrique Bolgatanga-Ouagadougou, le projet de chemin de fer Ghana-Burkina Faso, le projet de pipeline Bolgatanga-Bingo, l’interconnexion des fibres optiques, etc. ».

Par ailleurs, précise le communiqué, il est prévu une rencontre avec des représentants de la communauté burkinabè vivant au Ghana et forte d’environ 3 millions de personnes.

Notons que cette visite de Roch Marc Christian Kaboré, au Ghana, constitue la deuxième, après celle des 4 et 5 mai 2017.

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane a officiellement ouvert ce lundi 17 septembre 2018, un atelier de formation des formateurs de la FOSE 2018 (Force Sécurité Elections 2018).

Le lancement de cette formation, financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), s’inscrit dans le cadre des préparatifs des prochaines consultations électorales.

Pour le ministre de la sécurité, la formation répond à « un devoir de tout mettre en œuvre pour garantir la tranquillité et la quiétude auxquelles aspirent tous les acteurs impliqués dans le processus des prochaines élections ».

Le représentant résident du Pnud au Togo, Damien Mama, a pour sa part indiqué que l’appui de son organisme « s’inscrit dans le cadre de son mandat d’aider le gouvernement à respecter et à mettre en application les instruments internationaux de protection des droits de l’homme auquel il a adhéré ».

Au cours de la formation qui durera 4 jours, les 8000 policiers et gendarmes composant la FOSE seront outillés sur les thématiques de la question électorale au regard des instruments internationaux sur les droits de l’homme, les principes de bases sur les recours à la force et l’utilisation des armes à feu ou encore les arrestations et les détentions en situation de troubles internes.  

La FOSE 2018 a été créée par décret en conseil des ministres le 28 août 2018. Elle est placée sous la supervision de la CENI et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité. Elle a pour rôle d’assurer la sécurité et de veiller au bon déroulement du processus électoral.