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La participation du Togo au FOCAC, couplée de l’organisation d’un business forum en République Populaire de Chine, a permis au Togo et à ses opérateurs économiques d’entreprendre une véritable opération de charme auprès du gouvernement et des investisseurs chinois.

En vue de permettre au pays de tirer un dividende économique important de ces deux rencontres, le gouvernement incite les ministres à proposer des projets susceptibles d’attirer des investissements chinois. En effet, l’une des communications présentées lors du dernier conseil des ministres, les exhorte à l'action en ces termes : « Afin de tirer tous les profits de cette mission, le conseil a exhorté tous les ministres à proposer des projets pertinents, susceptibles d’être éligibles aux critères de l’enveloppe consacrée aux initiatives de développement que soutient la République Populaire de Chine ».

Cet appel à l’endroit des membres du gouvernement se justifie par le fait que le Togo a obtenu d’importantes promesses de financements.

Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Chef de l’Etat et Coordinatrice de la Cellule Climat des Affaires abordant, dans une interview accordée à togofirst.com, la question de la disponibilité des investisseurs chinois à parier sur le Togo, a été claire: « les banques et institutions chinoises sont prêtes à financer et accompagner les investisseurs chinois qui veulent investir au Togo ». Mais, pour se concrétiser, cette bonne volonté devra rencontrer des projets éligibles.

La Guinée bénéficiera de 60 millions $ de la part de la Banque mondiale pour financer le budget de l’Etat exercice 2018, a indiqué un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances, publié la semaine dernière.

Selon la note d’information, cet appui budgétaire est conséquent aux réformes mises en place par le gouvernement pour améliorer la santé économique et financière du pays. Visant à faciliter le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), le nouveau montant devrait servir entre autres à promouvoir la productivité et la croissance des investissements dans l’agriculture, l’amélioration de la couverture électrique et le renforcement de la prestation des services publics.

Plusieurs autres appuis budgétaires sont en cours d’étude, afin de diversifier l’économie nationale, a indiqué Mamadi Camara (photo) ministre des Finances, avant d’ajouter que ces financements permettraient de booster les secteurs clés de la croissance économique inclusive.

Notons que pour 2018, le FMI table sur une croissance économique à 5,8% pour le pays.   

Moutiou Adjibi Nourou

Le gouvernement fédéral a annoncé, le 19 septembre, la suspension du projet de lancement d’une compagnie aérienne nationale, un projet très critiqué par les neuf compagnies privées locales qui battent de l’aile en raison d’un environnement opérationnel difficile.

«J’ai le regret d’annoncer que le Conseil exécutif fédéral a pris la difficile décision de suspendre le projet du transporteur national.», a indiqué le ministre nigérian de l’aviation civile, Hadi Sirika (photo)‏, dans un tweet.

«Tous les engagements dus seront honorés. Nous remercions le public pour le soutien habituel.», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué distinct, le ministre a précisé que «la suspension est un choix stratégique qui n’a rien à voir avec des considérations politiques».

Un fonctionnaire de la présidence, qui a requis l'anonymat, a cependant déclaré à la presse que la décision avait été prise en raison de problèmes de financement.

«L'équipe de gestion économique présidée par le vice-président (Yemi Osinbajo) n'a pas donné son feu vert.», a souligné ce responsable. «Elle a recommandé que le gouvernement ne mette pas en place une compagnie nationale avec des fonds publics, mais que le ministère des Transports accélère la recherche d'un partenaire qui financera et dirigera la nouvelle compagnie aérienne.», a-t-il précisé.

En juillet, le gouvernement avait annoncé en grande pompe au salon aéronautique britannique de Farnborough, qu’une nouvelle compagnie nationale baptisée « Nigeria Air » commencerait ses activités à la fin de l'année 2018.

Montée sur la base d’un partenariat public-privé, Nigeria Air devait remplacer Nigeria Airways, qui avait fait faillite en 2003 sous le poids de ses dettes, victime d'une mauvaise gestion et de la corruption. Elle devait  entamer ses opérations en décembre prochain, avec une flotte de cinq avions, dont des Airbus A330s et Boeing B737s.

Le gouvernement s'était engagé à mobiliser 300 millions de dollars pour couvrir les frais de lancement du transporteur.

Le projet du lancement d’une compagnie aérienne nationale a été vertement critiqué par les neuf compagnies privées nigérianes regroupées au sein de l’Airlines Operators Nigeria (AON).

Selon ce syndicat patronal, l’Etat doit plutôt améliorer l’environnement opérationnel difficile, marqué par le doublement des taxes, la hausse des prix du carburant et la concurrence féroce des compagnies étrangères.  

Le gouvernement cap-verdien a annoncé dans son bulletin officiel daté du 19 septembre, le choix de la compagnie islandaise Icelandair, en tant que partenaire stratégique dans le cadre du processus de privatisation de Cabo Verde Airlines. Les deux parties devraient désormais entamer des négociations en vue de l’acquisition de 51% du capital de la compagnie.

Le solde de capital sera partagé entre les investisseurs institutionnels (39%), les salariés de la compagnie (5%) et des membres de la diaspora cap-verdienne (5%). Le gouvernement cap-verdien précise cependant qu’il pourrait procéder à la sélection d’un nouveau partenaire stratégique au cas où les négociations avec Icelandair n’aboutiraient pas.

Icelandair et Cabo Verde Airlines (ex- Transportes Aéreos de Cabo Verde/ TCAV) collaborent déjà dans le cadre d’un accord technique et commercial conclu en août 2017.

Basée à Sal-Amilcar Cabral, Cabo Verde Airlines exploite trois Boeing 757, dont deux sont en leasing.

Le transporteur propose des vols vers le Brésil (Recife, Fortaleza, Salvador da Bahia), l’Italie (Milan, Rome), les États-Unis (Boston), la France (Paris) et le Portugal (Lisbonne).

La rentrée scolaire a été effective ce lundi 24 septembre 2018 au Togo. La veille, le ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle, Komi Palaamwé Tchakpélé a délivré un message à l’endroit des acteurs du secteur de l’éducation. Dans son adresse, il a annoncé d’importantes mesures dont une revalorisation supplémentaire des primes octroyées aux enseignants.

Celle-ci consiste dans la mise à disposition des enseignants, d’une enveloppe d’un milliard de francs CFA pour le compte de l’année 2018. En 2019, ce montant passera à 2 milliards FCFA, a promis le ministre.

Cette nouvelle augmentation devrait venir en complément des acquis des enseignants, et en réponse à leurs préoccupations. Selon le ministre, « un dixième de ces nouvelles augmentations de primes sera octroyé aux enseignants sur la base de critères de mérite, de rendement et de performance ».

Selon le ministre, le gouvernement devrait mettre en œuvre les mesures et les engagements adoptés, depuis janvier 2017, en faveur de l’enseignement confessionnel, notamment en ce qui concerne l’amélioration de la subvention de l’Etat et l’intégration de l’indemnité forfaitaire de 20 000 FCFA. La signature d’une convention régissant les relations entre l’Etat et les confessions religieuses en matière d’enseignement confessionnel est également en ligne de mire.

Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé ce dimanche 23 septembre 2018 une opération de simulation d'enrôlement des électeurs.

L'exercice s'est déroulé sur le site de la Foire Togo 2000 en présence de Prof Kodjona Kadanga, président de la CENI.

Les différentes phases de l'enrôlement des électeurs, à savoir l'identification, le renseignement du formulaire, l'introduction des données recueillies, ainsi que des empreintes digitales, la prise de photo et la signature de la carte d'électeur par le président du centre ont été suivies.

Selon le président de la CENI, l'utilisation des kits biométriques procure plusieurs avantages dont la réduction des files d'attente et la fiabilité du fichier électoral.

L'opération de simulation s'est faite avec des kits biométriques d'enregistrement de trois centres de recensement et de vote (CRV).

En chiffres, l'opération de recensement qui commence le 1er octobre 2018 va prendre en compte 38 CELI, 4329 CRV, 5809 Comités de listes et cartes, et 3287 kits d'enrôlement biométriques.

Le ministre des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, Komi Tchakpele a adressé ce 23 septembre 2018, un message à l’ensemble de la communauté éducative togolaise.

Le message, délivré à la veille de la rentrée académique 2018-2019 qui démarre le lundi 24 septembre, est l’occasion pour le ministre de « jeter un regard lucide sur le bilan de l’année écoulée, définir les principaux axes des objectifs pour l’année nouvelle et réaffirmer l’engagement » du gouvernement à « aimer et protéger l’école togolaise ».

Le ministre a remercié et félicité au nom du gouvernement, tous les acteurs de l’éducation nationale pour leur implication dans le dénouement des crises qui ont émaillé l’année écoulée.

Aux enseignants, Komi Tchakpele a renouvelé la gratitude de l’exécutif et a rappelé les mesures prises en leur faveur, notamment une revalorisation des primes de 1 et 2 milliards de Fcfa, respectivement pour 2018 et 2019 « en plus des augmentations intervenues antérieurement ».

Komi Tchakpele a poursuivi en énumérant quelques indicateurs de scolarisation en progression, tout comme les résultats obtenus aux examens scolaires 2017-2018. Afin de pérenniser ces résultats satisfaisants, le ministre a exhorté tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aux élèves, « pupille de la nation », il a demandé plus d’assiduité et un comportement exemplaire, en faisant notamment un bon usage des NTIC, « en passe de devenir un véritable fléau de notre temps ». C’est pourquoi, annonce Komi Tchakpele, « pour préserver les bonnes mœurs et la pureté de nos valeurs, nous envisageons d’interdire l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires à partir du 1er janvier 2019 ».

Le ministre a conclu son propos en réitérant l’engagement du gouvernement à accompagner l’éducation togolaise et en souhaitant une fructueuse année scolaire à tous les acteurs.

A partir du 1er janvier 2019, les élèves devraient être interdits de téléphones portables dans tous les établissements scolaires primaires, secondaires et de l’enseignement professionnel.

L’annonce a été faite ce 23 septembre 2018 par le ministre des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, Komi Tchakpele, dans un message à l’endroit du monde éducatif, à la veille de la rentrée scolaire 2018-2019.

Selon le ministre, les nouvelles technologies de l’information et de la communication, (NTIC) et les téléphones portables en particulier, font l’objet d’un mauvais usage par les élèves. Il les a dès lors invités à être assidus dès le premier jour de la rentrée et à bannir de leur comportement, tout ce qui peut être avilissant.

« Ne succombez pas aux tentations liées au mauvais usage des NTIC, en passe de devenir un véritable fléau de notre temps par toutes les informations incontrôlées et incontrôlables, qu’elles charrient », a déclaré Komi Tchakpele. Et de poursuivre, « c’est pourquoi, pour préserver les bonnes mœurs et la pureté de nos valeurs, nous envisageons d’interdire l’usage du téléphone portable dans les établissements scolaires à partir du 1er janvier 2018 ».

La rentrée académique 2018-2019 débute ce lundi 24 septembre 2018 sur toute l’étendue du territoire national, dans les établissements primaires, secondaires et dans les centres de formation professionnelle.

Le Premier Ministre Komi Selom Klassou a représenté le Chef de l’Etat, samedi 22 septembre à Bamako, aux festivités marquant le 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali.

Le Chef du gouvernement a réitéré au nom du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, la solidarité et la sympathie du Togo au peuple malien.

Komi Selom Klassou a ensuite assisté aux côtés d’une dizaine de chefs d’Etat du continent et d’autres officiels, au discours du président hôte Ibrahim Boubacar Keita, l’un des temps forts de la célébration. Le chef de l’Etat malien a remercié ses pairs pour leur présence et leur contribution à la sauvegarde de l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Mali.

Le n°1 malien a également, « en cette journée de la fraternité », salué la mémoire de tous les soldats tombés en défendant la cause du Mali et leur a exprimé « la reconnaissance éternelle » du peuple malien.

Ibrahim Boubacar Keita a enfin témoigné sa gratitude aux divers partenaires dont le Togo, dont les troupes engagées au sein de la Minusma, contribuent au maintien de la paix au Mali.

Les festivités se sont clôturées par un imposant défilé militaire et paramilitaire.

Le dimanche 23 septembre 2018, le Comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO a tenu sa deuxième rencontre à Lomé en présence des représentants du pouvoir et de l'opposition. Les travaux ont été dirigés par Jean-Claude Brou (photo), président de la Commission de la CEDEAO.

Dans son discours d’ouverture, celui-ci a émis le vœu que cette réunion « permette de faire des avancées dans la résolution de la crise et l’organisation des élections libres, transparentes et crédibles afin de maintenir la cohésion entre les différentes composantes de la société togolaise ».

A l'issue des discussions, le Comité de suivi a rendu public un communiqué dans lequel il a salué la récente libération de 10 personnes supplémentaires dans le cadre des mesures d’apaisement.

Le comité, aux fins d’obtenir une participation plus importante de l’opposition aux activités de la CENI, a reconnu le droit et la liberté pour chacune des parties de désigner librement ou de maintenir ses représentants en accord avec les dispositions du code électoral. Plus concrètement, la majorité au pouvoir et l’opposition parlementaire auront chacune 5 représentants au sein de l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires. Chacune des parties prenantes au processus devra, en outre, désigner les partis extraparlementaires et la société civile devant occuper 03 sièges supplémentaires.

Le comité de suivi convie les parties à favoriser la matérialisation de ces mesures et les exhorte à nommer, d’ici au 30 septembre 2018, leurs représentants respectifs à la CENI. « Les parties ont été encouragées à aller dans le sens de la mise en œuvre de ces propositions pour l’application de la feuille de route (…) et à nommer leurs représentants respectifs à la CENI d’ici le 30 septembre 2018 », indique le communiqué lu à la fin de la séance.