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La Coopération sino-togolaise était au cœur d'une rencontre au nouveau siège de l’Assemblée nationale le mercredi 19 septembre 2018, entre l'ambassadeur de la République populaire de Chine, Chao Weidong, et le président de l'Assemblée nationale, Dama Dramani. Au menu, « nous avons passé en revue les relations amicales entre la Chine et le Togo. Cette amitié remonte à fort loin dans l'histoire », a déclaré le diplomate chinois.  

Cette visite intervient dans un contexte de renforcement des relations de coopération et d'amitié qui lient les deux pays. « A l'heure actuelle, cette amitié est marquée par une confiance mutuelle, une coopération fructueuse et des échanges diversifiés », a salué Chao Weidong. 

Les deux personnalités ont également discuté de la coopération entre les parlementaires chinois et togolais. Pour Chao Weidong, la coopération parlementaire constitue une part importante des relations entre la Chine et le Togo. Elle a été marquée par le financement du nouveau siège de l'Assemblée nationale togolaise. Un chef-d'œuvre qui a été visité par la délégation chinoise.

L'ambassadeur Chao Weidong a promis d'œuvrer pour le renforcement de cette relation. Dernière illustration en date,  le Togo a pris part au dernier sommet sino-africain FOCAC et organisé un business forum. Objectif: attirer des investissements massifs pour le financement du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Le Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM) veut doter le Togo d’une cartographie des mines artisanales à petite échelle et des carrières clandestines disséminées sur l’ensemble du territoire.

L’idée est de permettre au pays d’avoir une géolocalisation précise des sites de ces exploitations, pour mieux encadrer cette activité et en faire une source motrice de l’économie nationale.

A ce jour, diverses exploitations  minières se font sous forme artisanale sur des sites alluvionnaires dans le pays, notamment l’extraction et la commercialisation de l’or et du diamant, selon divers rapports de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et de la Direction Générale des Mines et de la Géologie.

L’élaboration de cette cartographie comportera deux principales activités : d’abord la conception d’une carte identifiant et géo-localisant l’étendue de toutes les mines clandestines artisanales à petite échelle et des carrières d’exploitation de matériaux de construction (sable, graviers, latérites et quartzites) recensées sur le territoire.  Ensuite, la mise en place d’une base renfermant toutes les données thématiques collectées : le classement des sites selon leur ressort administratif, la superficie de chaque site, le type de minerai ou matériau de construction.

Un avis de recrutement d’un consultant a été lancé à cet effet.

Organisée par le Centre africain pour les statistiques de la CEA (Commission économique pour l'Afrique), en collaboration avec son bureau pour l’Afrique du Nord, la formation réunit 70 acteurs issus des ministères de l’agriculture et d’instituts de statistiques d’une vingtaine de pays africains, dont 8 issus de l’Afrique de l’Ouest. 

La rencontre s’inscrit dans le cadre du programme de formation de la Stratégie mondiale pour l'amélioration des statistiques agricoles et rurales de l'Onu.  Elle a également en ligne de mire, la réalisation des Objectifs de Développement Durable et l’intégration continentale à travers l’Agenda 2063.

Selon les organisateurs, cette rencontre permet aux participants d’affuter leur expertise dans un contexte où l’agriculture contribue à plus de 40% au PIB de l’Afrique et emploie plus de 70% de sa population. 

« La statistique est appelée à jouer, plus que par le passé, un rôle crucial comme outil de contrôle et de mesure des progrès accomplis », a notamment déclaré Lilia Hachem Naas, directrice du bureau CEA-Afrique du Nord.

Pendant toute la semaine, les cadres statistiques des 19 pays participants, étudient et partagent leurs expériences en matière de recensement des performances agricoles, de pêche et de pertes après les récoltes.

La Commission Economique pour l’Afrique est l’une des 5 commissions régionales du Conseil Economique et Social de l’Onu. Elle a été créée en 1958 pour encourager la coopération économique entre les Etats membres issus du continent africain.

La Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation Tchabinandi Kolani Yentchare a reçu en audience hier, 19 septembre 2018 les trente filles qui sont distinguées par leur mérite au dernier examen national du Baccalauréat II.

Ces jeunes filles ont en effet totalisé les meilleures moyennes dans leurs différentes séries à cet examen qui ouvre les portes de l’université et plus généralement de l’enseignement supérieur. 

La ministre les a félicitées pour leur excellence académique et exhortées à privilégier les études si elles veulent relever le défi de faire la différence et de s'imposer sur le marché de l'emploi. Pour stimuler leur désir d'embrasser des formations qui peuvent leur ouvrir la voie vers les secteurs porteurs, elles ont été conduites dans différentes structures et institutions.

Ces futures étudiantes ont ainsi visité le Port autonome de Lomé, le terminal LCT, l'aéroport international Gnassingbé Eyadéma et le PNUD. « Ces visites ont pour objectif d'amener les filles à découvrir les secteurs porteurs, et de créer en elles le désir d'embrasser des formations qui puissent leur permettre de travailler dans ces secteurs », a souligné Boko Afi, Directrice de la famille et de l'Education de la jeune fille.

 Le numéro 1 du PNUD, Damien Mama, dans un tweet, a partagé le bonheur que lui ont procurés ces quelques instants de partage avec ces  leaders de demain : « Content de recevoir et de motiver les 30 meilleures jeunes filles togolaises au baccalauréat cette année. Leur détermination et leur courage sont impressionnants », a-t-il écrit.

Réuni en sa 110ème session ordinaire ce mercredi à Abidjan, le conseil d’administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), a approuvé un financement de 10 milliards FCFA en faveur du Togo.

Ce coup de pouce permettra d’alimenter en eau potable, 89 centres semi-urbains. Il s’agit des centres les moins couverts, avec un taux de couverture de 20% pour une moyenne nationale de 50%, a indiqué la Banque basée à Lomé.

Les fonds sont destinés à la construction de trente-cinq (35) systèmes d’alimentation en eau potable desservant quarante-six (46) centres semi-urbains à travers la réalisation de forages, de prises en rivière, d’unités de traitement et de canalisations d’adduction et de distribution d’eau potable, souligne l’institution.

Il est également prévu trente-neuf (39) châteaux d’eau qui permettront de desservir 546 bornes fontaines et 700 branchements particuliers.

Outre ce financement octroyé au Togo, la Boad s’est également engagée à injecter 4 milliards FCFA dans la mise à niveau de l’hotel 2 Février, récemment tombé sous gestion de l’émirati Emaar Hospitality Group.

Le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (Mifa) échange depuis 3 jours à Lomé avec une mission d’experts du Fonds International pour le Développement Agricole (Fida).

La rencontre, prévue pour s’achever ce 19 septembre, a pour principal objectif d’ «inscrire désormais au pipeline l’appui du FIDA au MIFA », ainsi que l’annonce le mécanisme sur son compte Twitter. 

Pendant les deux précédentes journées, la mission d’experts, conduite par sa responsable Afrique de l’Ouest et Centre, Sylvie Marzin, a procédé à l’écoute des responsables, à divers niveaux du Mifa, afin de mieux comprendre le mécanisme et ses projections dans le futur.

Le Fonds International pour le Développement Agricole, présidé par l’ancien Premier Ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, s’est engagé, il y a quelques mois, à accompagner le Togo dans la mise en œuvre du Mifa sur les plans financiers et techniques.

Le ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé, a procédé officiellement ce mercredi 19 septembre 2018, à la clôture du Centre Aéré de Vacances de Lomé.

Les centres aérés ont été initiés depuis 2010 par le gouvernement dans le but d’offrir aux jeunes des vacances saines et bénéfiques. Elles font partie du programme « Vacances Utiles et citoyennes ».

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L’édition 2018 du Centre Aéré de Lomé a réuni du 03 au 19 septembre 697 jeunes âgés de 10 à 29 ans, dont 377 filles. Au cours de cette quinzaine, les participants, ont pu, sous la conduite de moniteurs, apprendre chacun un minimum de deux métiers choisis entre la sérigraphie, l’art culinaire, l’art et la peinture, le perlage, la fabrication de savon, la décoration de chaussures, l’origami ou encore l’initiation à l’informatique.

Des communications sur le civisme, la santé sexuelle ainsi que les méfaits de la drogue et de l’alcool ont été également dispensées à l’endroit des estivants.

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Pour la ministre en charge de la jeunesse, « l’engouement croissant observé au fil des années autour de cette activité et la grande satisfaction exprimée par les participants donnent des raisons de croire que cette action est pertinente et mérite d’être pérennisée et étendue à d’autres quartiers de Lomé et dans toutes les préfectures ».      

Victoire Tomégah-Dogbé a par ailleurs rappelé qu’une première édition de la même activité a été organisée à Kara et a regroupé plus de 520 participants.

Plusieurs autorités administratives et traditionnelles ont pris part à cette cérémonie de clôture qui s'est achevée par une visite des ateliers d'apprentissage.

Au Ghana, le président Nana Akufo-Addo (photo) a procédé à l’inauguration de la deuxième centrale solaire du pays. D’une capacité de 20 MW, l’infrastructure a été mise en place par le producteur indépendant d’énergie local, Meinergy Ghana.

Elle a été implantée à Gomoa Onyaadze, dans le centre du pays, à un coût estimé à 20 millions $. L’énergie qu’elle produira sera cédée au réseau électrique national afin d’améliorer la desserte des localités d’Apam, de Winneba et de Swedru, entre autres.

« Quand nous sommes entrés dans nos fonctions, nous avons hérité d’une pléthore de contrats de production d’électricité par les producteurs indépendants d’énergie. Contractés au fort de la crise énergétique, ces accords nous cédaient l’énergie à 18 cents de dollar le kilowattheure contre une moyenne mondiale de 10 cents de dollar », a regretté le président.

Il a également précisé que, dans le futur, les accords de construction de centrales par les producteurs indépendants d’énergie ne seraient conclus qu’après une mise en concurrence.

La première centrale solaire a également une capacité de 20 MW et a été construite par le chinois BXC. Une autre centrale de 20 MW dans la région de Tamale et deux centrales de 12 MW de capacité totale sont également en construction dans le pays. Elles sont développées respectivement par l’italien ENI et la Volta River Authority.

Le Ghana a actuellement une capacité installée d'environ 4,2 GW, dont 2,62 GW de centrales thermiques, 1,58 GW d’hydroélectricité et 42 MW de solaire. Le pays ambitionne de produire, d’ici à 2020, 10% de son énergie à partir de sources renouvelables autres que l’hydroélectricité. Il a un taux d’électrification de 83%, à raison de 91% pour les populations urbaines et 50% pour celles rurales.

Gwladys Johnson Akinocho

Dans la ville de Garoua, capitale de la région du Nord du Cameroun, sucer des oranges est devenu quasiment un luxe, ces derniers jours. En effet, révèle le trihebdomadaire régional, L’œil du Sahel, le prix du sac de 100 kilogrammes de ce fruit est passé de 20 000 à 32 000 francs CFA, ce qui représente un renchérissement de plus de 50%.

A l’origine de cette flambée des prix des oranges, apprend-on, les commerçants pointent du doigt l’effondrement du pont de Gouloungou reliant le Cameroun au Nigeria, pays voisin qui écoule une partie importante de sa production d’oranges dans les trois régions septentrionales du Cameroun.

Selon des sources locales, bien que les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua disposent elles-mêmes de grands vergers, les oranges en provenance du Nigeria sont très prisées par les populations qui les trouvent beaucoup plus juteuses et sucrées. Aussi, dans cette partie du Cameroun, il s’est développé une importante activité d’importation des oranges nigérianes, surtout pendant la saison sèche réputée très rude dans les régions septentrionales du Cameroun.

Selon les estimations de la délégation régionale du ministère du Commerce pour le Nord, découvre-t-on dans L’œil du Sahel, 29 373 sacs de cent kilogrammes d’oranges, correspondant à environ 450 millions de francs CFA, ont été importés du Nigeria pour la région du Nord-Cameroun, au cours du premier semestre 2018.

Evidemment, ces statistiques sont susceptibles d’être revues à la hausse, au regard de l’intense activité de contrebande qui se développe le long de la frontière avec le Nigeria, dans la partie septentrionale du Cameroun.

Brice R. Mbodiam

Au cours des sept premiers mois de l’année 2018, les exportations de caoutchouc naturel de la Côte d’Ivoire ont crû de 20,4% pour se stabiliser à 388 244 tonnes, rapporte intellivoire.

Selon les détails donnés par le site d’information, cette hausse serait due à la volatilité des prix du cacao. En effet, les producteurs de caoutchouc du pays, alléchés par une promesse de revenus stables dans ce secteur se sont peu à peu tournés vers la production d’hévéa, au détriment du cacao dont les prix sont souvent volatils.  

En janvier dernier, pour écouler la production de caoutchouc qui ne cessait de croître, le gouvernement ivoirien avait autorisé l’exportation de caoutchouc brut alors que celui-ci n’était exporté qu’après une semi-transformation. Environ un trimestre après, les armateurs rechignant à transporter le caoutchouc non-transformé, les exportations ont dû être stoppées. Elles n’ont repris que récemment après une concertation entre le gouvernement et les acteurs.

Rappelons qu’actuellement, la Côte d’Ivoire est le septième producteur mondial de caoutchouc et table sur une production estimée à 720 000 tonnes cette année.