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La secrétaire d’Etat chargée de l’inclusion financière et du secteur informel, Mazamesso Assih (photo), a ouvert ce lundi 17 septembre 2018 à Lomé, un atelier de formation sous-régional, destiné à améliorer les capacités des cadres des microfinances.

Dans son allocution d’ouverture, la secrétaire a rappelé la volonté du gouvernement de « faire de l’inclusion financière, une priorité », d’où la création du département dont elle a la charge. La représentante du gouvernement a également rappelé aux participants, issus de 23 institutions de 7 pays, la nécessité de renforcer leurs capacités afin de parvenir à une meilleure gestion de ces établissements.

« A la fin de cette formation, vous devrez être capable de savoir analyser votre structure organisationnelle, arriver à identifier ses faiblesses, les dysfonctionnements au sein de son institution », a-t-elle indiqué. Et de poursuivre : « vous devez également être en mesure de vous approprier une démarche globale et intégrée vers l’efficacité et aussi intégrer les fondements du leadership personnel et interpersonnel ».  

Mazamesso Assih a enfin insisté sur l’utilité pour les cadres d’ « acquérir une nouvelle manière de penser et de travailler avec les autres ».

L’atelier qui durera 5 jours est placé sous le thème : « Améliorer le leadership des cadres et dirigeants pour la viabilité et la croissance des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ».

Il s’agit d’une initiative du Réseau MAIN en collaboration avec l’APSFD (Association Professionnelle des Systèmes Financiers et Décentralisés du Togo).

A la faveur de la participation togolaise au Salon International de l’Elevage, Parc-Expo de Rennes (SPACE) tenu à Rennes, Dammipi Noupokou, Conseiller spécial à la Présidence de la République, a fait part aux promoteurs de cette rencontre, d’un projet : « Nous voulons monter notre propre filière laitière. Nous sommes ici pour identifier les bons partenaires en équipements et en génétique bovine ».

En effet, le Togo envisage d’ouvrir une ferme-école dans la région des Savanes pour former les jeunes éleveurs et de se doter de sa propre chaine laitière, de la production à la transformation. Ce projet s’intègre au Plan National de Développement (PND 2018-2022). Et le groupe Serap pourrait accompagner le pays sur le projet.

Selon le quotidien breton Ouest-France, ce groupe, spécialisé dans le stockage et la conservation du lait, serait intéressé par ce volet de la chaîne de valeur. « Nous serions ravis de collaborer avec vous », a déclaré Ali Haidar, technico-commercial Afrique et Moyen-Orient du groupe Société d'études et de réalisation agricoles (Serap), qui a déjà implanté ses usines un peu partout dans le monde.

Le groupe « souhaiterait » se positionner sur tout ce qui est relatif à la logistique notamment, l’acheminement et la conservation du lait : « Acheminer le lait, sans rupture de la chaîne du froid, depuis les petits élevages familiaux dispersés dans la Savane jusqu'à la mini-laiterie de la ferme école. Le lait sera ensuite stocké dans des bidons réfrigérés, puis dans des tanks à lait, fonctionnant à l'énergie solaire ».

L’Agence Nationale de Volontariat du Togo (ANVT), née de la mutation du Programme national de volontariat du Togo en une agence, a le vent en poupe.

De 2015 à 2018, soit en 3 ans, elle a permis de mobiliser près de 20 000 volontaires, toutes catégories confondues. Un chiffre record, comparé au PROVONAT. En 4 ans, soit de 2011 à 2015, ce programme avait, en effet, mobilisé 5530 volontaires.

Les performances réalisées par l’ANVT sont essentiellement portées par le succès du volontariat d’engagement citoyen (11 005 mobilisés) et celui du volontariat de compétence (8224 mobilisés).

Le volontariat national est l’une des réponses du gouvernement togolais au chômage des jeunes. Il vise à assurer l’employabilité à cette partie de la société togolaise. L’agence opère sous la tutelle du ministère en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, un portefeuille dont Victoire Tomégah-Dogbé assure la gestion.

Aux bons soins des volontaires dans le cadre de leurs missions, la coordination de l’agence a signé une convention avec l’Institut national d’assurance-maladie (INAM).

Une délégation togolaise devrait, dans les jours  à venir, se rendre à Paris où elle prendra part à la 40è édition du Salon International de l’industrie du tourisme. Cette année, l’événement se tiendra du 25 au 28 septembre 2018.

Cette participation du Togo s’inscrit dans la poursuite du plan des autorités publiques qui vise à redonner au secteur touristique son lustre d’antan.

La dynamique amorcée depuis quelques années se révèle payante à la lumière du rapport 2017 de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Selon ce document, le Togo a accueilli 496 000 touristes au cours de la période sous revue contre 338 000, un an plus tôt et 200 000, il y a huit ans.

Avec une progression de 46,7 % sur une année, le pays se place 2e en Afrique, juste derrière l’Egypte, s’agissant de la croissance des arrivées de touristes internationaux, en valeur relative.

Le premier ministre, Komi Selom Klassou a procédé ce jeudi 13 septembre au lancement officiel de la campagne nationale de sensibilisation contre la corruption et les infractions assimilées.

Si, pour le Chef du gouvernement togolais, la corruption a un effet néfaste sur le progrès et le développement, le dirigeant appelle à une lutte implacable pour éradiquer le fléau, qui est un frein à la croissance économique. Car, selon lui, la corruption « dissuade les investissements locaux et étrangers, occasionne des distorsions au niveau de la mobilisation et de la répartition des ressources, augmente les coûts de production, réduit la qualité des infrastructures de services publics ainsi que le volume fiscal ». 

 « Nous avons besoin de tous les citoyens pour non seulement dénoncer tous les actes de prévarications mais aussi appeler à refuser de participer à toute activité qui ne soit ni légale ni transparente. », a-t-il clamé, tout en mettant un accent particulier sur le changement de mentalité. « Endiguer ce fléau exige, d'abord et avant tout, un changement de comportement et de mentalité à tous les niveaux afin d'optimiser l'utilisation des ressources publiques au profit du citoyen », diagnostique le Chef du l’exécutif.

Le N°1 du gouvernement assure que son équipe « continuera à pérenniser les pratiques vertueuses en cours, renforçant les mécanismes de transparence et de reddition des comptes dans tous les actes de gestion des affaires et des ressources publiques. »

« Les reformes de la chaîne de dépenses publiques, par l'introduction d'une budgétisation par les résultats, vont s'intensifier.», a-t-il promis. 

Enfin, tout en garantissant son ferme engagement à l’organe, Komi Selom Klassou convie le président et les membres de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) à s'acquitter de leur mission avec efficacité.

Au Nigéria, la saison principale cacaoyère est menacée par les fortes pluies. C’est ce qu’a annoncé Sayina Riman (photo), président de l’association cacaoyère du Nigeria au cours d’une interview téléphonique accordée à Bloomberg.

« Depuis fin juillet, il pleut abondamment et sans cesse presque tous les jours […]. Au même moment où les inondations menacent la survie des plants, les pluies excessives  facilitent la propagation de la maladie du foreur de cabosses.», affirme Mr. Riman. Selon lui, cette maladie qui affecte les plants et pourrit les coques de cacao, pourrait entrainer dans le Sud-Est (zone la pluie affectée), une perte de 40% de sa capacité de production estimée à 72 000 tonnes.

Rappelons que le Nigeria est le troisième grand producteur de cacao en Afrique de l’Ouest et cinquième dans le monde entier.

Alors que les producteurs ivoiriens de cacao tablaient il y a encore une semaine, sur une récolte abondante d’octobre 2018 à mars 2019, de fortes précipitations dans les régions productrices pourraient changer la donne.   

Selon les détails relayés par Reuters, les producteurs se disent satisfaits du nombre de gousses sur les arbres, mais craignent que les pluies n’entraînent la pourriture brune des cabosses et empêchent les premières fèves de cacao de sécher complètement.

« Beaucoup d'agriculteurs devraient commencer la récolte la semaine prochaine mais nous craignons que les pousses ne sèchent parce que la zone est très humide. Nous avons vu de la pourriture brune sur certains arbres, mais rien de grave pour le moment.», explique Sébastien Dechi, un producteur de la région d’Agboville, dans le Sud du pays.

La région occidentale de Man est la plus touchée avec des précipitations de 87,7 mm la semaine dernière, soit 49,5 mm au-dessus de la moyenne quinquennale. Alors que la région du Centre-Ouest de Daloa, qui produit un quart de la production ivoirienne, a reçu 45 mm soit 15 mm de plus que la moyenne.

Rappelons que la filière est déjà menacée par la maladie des pousses gonflées qui a vu le Conseil Café-Cacao (CCC) initier un programme pour déraciner 300 000 hectares d’arbres infectés au cours des trois prochaines années dans un effort pour limiter la propagation de l’épidémie.

La saison dernière, le premier producteur mondial de cacao a produit environ 2 millions de tonnes de la fève dont 60% provient du Sud et de l’Ouest, selon le CCC.

Minos Agricultural Machinery, un fabricant turc d’engins agricoles, a annoncé son intention d’implanter une usine d’assemblage au Ghana pour servir l’ensemble des marchés d’Afrique subsaharienne.

L’annonce a été faite par le directeur des relations internationales de Minos Agricultural Machinery, Kaan Sen, lors d’une récente visite de travail effectuée par une délégation ghanéenne conduite par le vice-ministre du Commerce et de l'Industrie, Carlos Ahenkorah, au siège du groupe turc à Izmir.

«Nous prévoyons d’ouvrir une usine d’assemblage ultra-moderne en Afrique de l’Ouest, et plus précisément au Ghana.», a déclaré M. Sen. «Minos Agricultural Machinery aimerait investir dans le potentiel agricole du Ghana, car nous voyons beaucoup d'opportunités dans ce secteur.», a-t-il ajouté.

Le vice-ministre ghanéen du Commerce et de l'Industrie a vanté, quant à lui, les atouts de Ghana en tant que destination de choix pour les investisseurs en Afrique subsaharienne. «Le Ghana est la porte d’entrée de l’Afrique, et nous disposons des infrastructures stratégiques nécessaires pour contribuer à la croissance de votre groupe ainsi que d’un environnement politique stable.», a-t-il assuré.

Fondée en 1959, Minos Agricultural Machinery fabrique divers équipements agricoles tels que les cultivateurs, les faucheuses, les semoirs, les motoculteurs et les épandeurs d'engrais.

Le Burkina Faso est parvenu à mobiliser un total de 809,51 milliards FCFA (environ 1,44 milliard $) de recettes publiques au cours du premier semestre 2018. L’information a été donnée, à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi 12 septembre, sur la base d’un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et à la gestion de trésorerie de l’Etat, au 30 juin 2018.

Cette performance, en matière de mobilisation des recettes au premier semestre 2018, correspond ainsi à un taux de réalisation de 39,43% pour des prévisions annuelles de recettes qui se chiffrent à 2 053,04 milliards FCFA (environ 3,65 milliards $).

S’agissant des dépenses du budget de l’Etat, celles-ci ont été engagées et visées à hauteur de 891,79 milliards FCFA (environ 1,58 milliard $) sur des prévisions annuelles corrigées de crédits de paiement de 2 182,89 milliards FCFA (environ 3,88 milliards $), soit un taux d’exécution global de 40,85%.

Au Ghana, le gouvernement a décidé de recourir aux services du célèbre cabinet de conseil américain McKinsey & Company pour booster ses recettes fiscales, a indiqué cette semaine, Emmanuel Kofi Nti (photo), commissaire général de la Ghana Revenue Authority (GRA).

Selon les propos du responsable relayés par Bloomberg, cette décision a été motivée par le récent enregistrement d’un écart d’environ 367 millions $ entre les objectifs de mobilisation des recettes fiscales et les réalisations effectuées sur les huit premiers mois de l’année. Alors que le président Akufo-Addo a annoncé en juillet dernier l’augmentation de l’impôt sur les personnes ayant un revenu élevé, l’Etat veut tout mettre en œuvre pour réduire son déficit budgétaire en s’appuyant sur un meilleur recouvrement des taxes.

Les services du cabinet McKinsey devraient permettre de « changer les systèmes de la GRA afin qu'ils soient comparables aux meilleurs systèmes d'administration des recettes au monde en simplifiant les processus et en introduisant l'innovation », a indiqué le commissaire général Nti.

Notons que cette stratégie entre dans le cadre du programme gouvernemental initié par le président Nana Akufo-Addo, visant à sevrer le pays du programme de financement accordé par le Fonds Monétaire International (FMI).

Moutiou Adjibi Nourou