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Dans le cadre de son 45ème anniversaire, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dont le siège est à Lomé, lance un nouveau concours doté de prix.

Après le concours lancé pour primer à hauteur de 5 millions FCFA la meilleure photographie illustrant les projets qu’elle finance dans l’espace Uemoa, l’institution financière de l’espace UEMOA veut distinguer le meilleur projet innovant et bénéfique pour le développement des énergies renouvelables.

 Le concours vise à encourager l’innovation et à valoriser les compétences des développeurs locaux africains, en particulier au sein de l’UEMOA. Et la récompense est conséquente : 30 millions FCFA pour le meilleur projet.

Sont éligibles les organisations de la société civile, les associations professionnelles ou non, les acteurs du monde de la recherche, ainsi que les personnes physiques. Les projets porteurs, devront assurer une résilience environnementale, la création d’emplois verts pour les jeunes, une amélioration de la compétitivité, la satisfaction de besoins sociaux de base, et autres.

En dehors de la cagnotte, l’auteur du meilleur projet bénéficiera d’un certain nombre avantages en nature. Les candidats ont jusqu’au 08 octobre 2018 pour Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. sa candidature.

Séna Akoda

En Gambie, la National Water and Electricity Company (NAWEC) s’apprête à construire la première centrale solaire photovoltaïque à grande échelle du pays.

La Banque mondiale, qui appuie ce processus, vient de lancer à cet effet, un avis à manifestation d’intérêts pour le recrutement d’un cabinet-conseil pour accompagner la NAWEC. Les compagnies intéressées ont jusqu’au 04 octobre prochain pour se manifester et le contrat à la clé est prévu pour durer 36 mois.

La centrale photovoltaïque sera implantée dans l’aire du Grand Banjul. Elle aura une capacité comprise entre 10 et 20 MW et inclura potentiellement un système de stockage d’énergie. Le projet comprend, en outre, la construction d’une ligne de transmission électrique de 132 kV, ainsi que des sous-stations électriques. Il pourrait également s’articuler autour d’une seule centrale, ou de 3 à 5 mini-centrales d’une capacité globale égale.

La mise en œuvre de ce projet permettra d’améliorer la desserte de la région du Grand Banjul qui avait, en 2017, une capacité disponible de 27 MW contre une demande de 70 MW. Un état de choses qui donne lieu à des délestages fréquents. Elle entre également dans le cadre du Projet de restauration et de modernisation du secteur électrique gambien doté d’une enveloppe de 41 millions $.

Le pays a actuellement un taux d’électrification de 35%, pour une capacité installée de 99 MW dont 88 MW implantés dans la région du Grand Banjul.

Gwladys Johnson Akinocho

Au Ghana, le président Nana Akufo-Addo (photo) a procédé à l’inauguration de la deuxième centrale solaire du pays. D’une capacité de 20 MW, l’infrastructure a été mise en place par le producteur indépendant d’énergie local, Meinergy Ghana.

Elle a été implantée à Gomoa Onyaadze, dans le centre du pays, à un coût estimé à 20 millions $. L’énergie qu’elle produira sera cédée au réseau électrique national afin d’améliorer la desserte des localités d’Apam, de Winneba et de Swedru, entre autres.

« Quand nous sommes entrés dans nos fonctions, nous avons hérité d’une pléthore de contrats de production d’électricité par les producteurs indépendants d’énergie. Contractés au fort de la crise énergétique, ces accords nous cédaient l’énergie à 18 cents de dollar le kilowattheure contre une moyenne mondiale de 10 cents de dollar », a regretté le président.

Il a également précisé que, dans le futur, les accords de construction de centrales par les producteurs indépendants d’énergie ne seraient conclus qu’après une mise en concurrence.

La première centrale solaire a également une capacité de 20 MW et a été construite par le chinois BXC. Une autre centrale de 20 MW dans la région de Tamale et deux centrales de 12 MW de capacité totale sont également en construction dans le pays. Elles sont développées respectivement par l’italien ENI et la Volta River Authority.

Le Ghana a actuellement une capacité installée d'environ 4,2 GW, dont 2,62 GW de centrales thermiques, 1,58 GW d’hydroélectricité et 42 MW de solaire. Le pays ambitionne de produire, d’ici à 2020, 10% de son énergie à partir de sources renouvelables autres que l’hydroélectricité. Il a un taux d’électrification de 83%, à raison de 91% pour les populations urbaines et 50% pour celles rurales.

Gwladys Johnson Akinocho

En 2018, le Sénégal a exporté 18 395 tonnes de mangues, soit 1 227 tonnes de plus que les 17 168 tonnes une année plus tôt. C’est ce qu’a révélé Boubacar Dramé, conseiller technique au ministère de l'Agriculture et de l'Equipement rural dans une interview accordée lundi à Senegal Direct.

Selon le responsable, cette embellie est rendue possible grâce à « des programmes innovants du Plan Sénégal Emergent visant à accélérer la marche du pays vers l´émergence (émergence économique, sociale et environnementale)». Ainsi, le gouvernement prévoit implanter à Ziguinchor, une agropole essentiellement dédiée à la transformation de cette spéculation. Notons qu’au cours des cinq dernières années, les exportations de mangues ont connu une croissance significative (11 000 tonnes en 2013).

Toutefois, souligne M. Boubacar Dramé, des efforts considérables restent à faire car la filière est fortement menacée par les mouches des fruits qui causent des pertes allant de 40 à 50% de la production locale de mangues.

Malgré les fortes pluies en Côte d'Ivoire, la production pourrait être meilleure pendant la saison principale en cours. C’est ce que rapporte intellivoire se basant sur les propos de certains agriculteurs du pays. 

Selon le site d’information, la récolte qui a lentement débuté dans certains bassins de production reprend peu à peu et ce, grâce à des « pluies supérieures à la moyenne ».

« Nous avons eu de bonnes pluies ce mois-ci. Si cela continue en octobre et si le soleil brille, le rendement des cultures sera très élevé.», déclare Kouassi Kouamé, un agriculteur de Soubré dans le district de Bas-Sassandra au Sud-Ouest du pays. Pour Albert, un autre producteur dans la ville de Daloa, un important bassin de production, il y aurait plus de cacao que pendant la saison précédente. « Il a bien plu ce mois-ci et nous avons eu du soleil, alors nous pensons que nous aurons plus de cacao que la saison dernière.», déclare le producteur. 

Malgré cette bonne perspective, la menace de l’humidité n’est pas pour autant écartée. En effet, selon Daouda Fofana, un agriculteur de la région de Man, à l’Ouest, la pluie « fatigue un peu ». « Nous craignons que les fèves ne sèchent pas suffisamment et moisissent s’il n’y a pas assez de soleil.», ajoute-t-il.

Rappelons que le plus grand producteur de cacao table sur une production qui se stabiliserait entre 1,8 et 1,9 Mt pendant les trois prochaines saisons. 

La compagnie d’assurance nigériane AIICO Insurance Plc a conclu un accord avec la banque commerciale Wema Bank portant sur la vente de ses produits d’assurance de détail au sein du réseau de distribution de la banque. Le partenariat entre les deux institutions a été approuvé par la Commission nationale des assurances (Naicom) et la Banque centrale du Nigéria (CBN).

Le groupe bancaire coté sur le Nigerian Stock Exchange commercialisera des produits d’assurance agricole qui couvrent les agriculteurs en cas de dommages naturels liés aux conditions météorologiques, à des maladies et d’autres facteurs environnementaux.

Wema Bank offrira aussi des produits d’assurance voyage pour une couverture en cas d’accident pendant le voyage, des produits d’assurance incendie ou encore des produits d’assurance auto mis en place par l’assureur nigérian.

Selon Adewale Kadri, directeur exécutif d’AIICO Insurance Plc, cet accord vise à renforcer la pénétration de l’assurance au Nigéria. «Le public peut désormais être relié au bouquet de produits de détail d’AIICO par le biais des chaînes numériques de Wema Bank », a t-il déclaré.

Rappelons qu’AIICO Insurance est entré dans le marché de l’assurance au Nigeria en 1963 comme filiale de l’American Life Insurance Company (Alico).

Chamberline Moko

Autorisé par le gouvernement togolais en Conseil des ministres fin mars 2017, le processus de fusion des banques publiques BTCI et l’UTB vient de subir une suspension, a appris la rédaction de Togo First de sources proches du dossier.

« Le processus de fusion est suspendu et la date effective de celle-ci reportée … jusqu’à la conclusion des discussions en cours avec le FMI, relatives à d’autres options de tentatives de restructuration/sauvetage de la BTCI et de l’UTB. Tous les travaux de rapprochement et d’harmonisation sont donc également suspendus. Les deux établissements bancaires reprennent leurs activités de façon autonome et indépendante », indique une note adressée aux agents des deux institutions bancaires par Patrick Mestrallet, l’homme en charge du projet de fusion.

Ce projet était l’alternative trouvée par le gouvernement togolais pour « consolider la situation financière et à renforcer les fonds propres et la solvabilité des deux banques afin de leur donner de meilleures capacités d’intervention et de soutien à l’économie nationale », après l’échec de leur privatisation.

En rappel, la privatisation des deux banques publiques était une mesure du Fonds Monétaire International dans le cadre de la signature, en mai 2017, de son programme triennal de Facilité Elargie de Crédit (FEC) avec le Togo, en phase avec la volonté des autorités gouvernementales de se désengager vis-à-vis de toutes les banques publiques : « les deux banques publiques sous-capitalisées seront consolidées en une seule institution saine », avait exigé l’institution. Mais, l’opération n’a pas suscité d’offre jugée intéressante de la part de potentiels repreneurs.

Séna Akoda

Le ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Pius Agbetomey, a procédé le 14 septembre 2018 à Lomé, à la pose de la première pierre du bâtiment devant accueillir les jeunes filles et garçons bénéficiaires du projet d’amélioration de l’accès à la Justice pour les enfants au Togo.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Cheffe de la délégation de l’Union européenne au Togo, Cristina Martins Barreira, et du Dr Isselmou Boukhary, Représentant résident de l’Unicef au Togo.

Le projet, d’une durée initiale de 3 ans, devrait bénéficier à terme, à environ 3600 enfants au Togo dont 2700 enfants victimes. Il fait partie intégrante du Programme d’appui au secteur de la Justice (PASJ) et relève du volet « Amélioration de l’accès à une justice efficace et de qualité ». Estimé à 820 000 000 Fcfa, il est financé conjointement par l’UE et l’Unicef. 

Pour l’Ambassadeur de l’UE, qui justifie le soutien financier apporté au projet, « L'utilisation systématique de la détention ainsi que le manque d'alternative à l'emprisonnement pour les mineurs est une tragédie légale qui pour chaque mineur qu'elle touche, devient une tragédie humaine ». De ce fait, ajoute-t-elle, « la prévention à la délinquance doit être une priorité dans l'élaboration d'une politique globale en matière de justice pour mineurs ». 

De son côté, le Dr Boukhary invite tout le monde à se mobiliser pour la cause des enfants. « Nous comptons sur toutes les entreprises présentes au Togo pour apporter leur contribution de diverses manières que ce soit, aux enfants vulnérables de ce pays ». 

Au Togo, d’après les chiffres fournis par la Protection de l’enfant, 956 enfants victimes de sévices corporels, dont 604 filles et 352 garçons, ont été pris en charge au Centre de Référence et d’Orientation pour la Prise en Charge des Enfants en Situation Difficile (CROPESDI) entre 2017 et 2018. Pendant la même période, 410 enfants, présumés auteurs d’infractions ont été accueillis par la Brigade pour Mineurs de Lomé.  

Le Projet « Amélioration de l’accès à la Justice pour les enfants au Togo » prévoit également l’aménagement d’un centre d’orientation et de réinsertion à Kara au nord du pays.

Les effectifs de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) se sont renforcés avec l’arrivée de 76 nouveaux casques bleus togolais.

Le nouveau bataillon s’est envolé de Lomé après une formation de 5 mois au Centre d’Entrainement aux Opérations de maintien de la Paix (CEOMP) de Lomé.

Le contingent, commandé par le lieutenant-colonel Siméza Kpiki, rejoint les forces togolaises déjà présentes en nombre au Mali. Elles interviennent notamment dans les villes de Kidal, Douentza ou Sévaré.

Ces 76 casques bleus s’ajoutent donc aux 1430 soldats et policiers togolais déployés sur les théâtres d’opérations de l’Onu en Afrique et en Haiti.

En rappel, le Togo est le 16ème pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix dans le monde.

Le pays a été honoré à ce titre le 1er juin 2018 par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, à travers une campagne sur Twitter.  Le n°1 de l’Onu avait tenu à remercier le Togo, pour « sa contribution et son sacrifice ».   

La fin d’année 2018 sera une période électorale au Togo. Le 20 décembre 2018, les Togolais devront élire leurs nouveaux représentants à l’Assemblée nationale, conformément au plan de sortie de crise formulé par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao le 31 juillet 2018 à Lomé.

Mais quatre jours plus tôt, soit le 16 décembre, ils seront appelés aux urnes pour désigner leurs élus locaux et pour se prononcer sur la révision constitutionnelle envisagée, à l’occasion d’un référendum. C’est l’essentiel à retenir, hier, 17 septembre 2018, d’une rencontre d’échanges et de travail de la CENI avec les partis politiques siégeant au sein de l’institution.

En effet, selon le chronogramme établi par l’institution en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires, le 16 décembre 2018, les consultations couplées, élections locales et référendum, auront lieu, suivies le 20 décembre 2018  de la tenue des élections législatives.

En prélude à ces échéances électorales, les opérations de recensement électoral devront se tenir dans la 1ère zone, du 1er au 08 Octobre 2018. Dans la seconde zone, elles auront lieu du 17 au 24 Octobre 2018.

Le numéro un de la CENI, Prof Kodjo Kadanga, a convié les partis politiques présents, à s’impliquer davantage dans le processus en cours pour sa réussite.