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Le nouveau terminal de l’aéroport international Roberts de Monrovia, dont les travaux de construction ont démarré au début de l’année 2017, sera livré et opérationnel d’ici la fin de cette année.

L’information a été donnée par le directeur général du Liberia Airport Authority (LAA), Wil Bako Freeman, au cours d’une interview accordée au journal le Daily Observer.

« Le terminal a été installé et les entrepreneurs travaillent chaque jour pour s’assurer qu’il sera prêt, comme promis. Les deux ponts d'embarquement entre le bâtiment et la piste ont été reliés, tandis que l’ingénierie et le revêtement sont en cours de finition. Parallèlement, des travaux de construction sont en cours dans une usine de traitement des eaux et une centrale électrique de secours.», a-t-il ajouté.

Une fois achevé, le nouveau terminal sera le premier terminal moderne de l’aéroport international Roberts de Monrovia depuis sa construction dans les années 1940 pendant la seconde guerre mondiale.

Toujours selon Wil Bako Freeman, le terminal est extensible et pourrait être agrandi si le Libéria commençait à attirer un plus grand nombre de passagers.

Rappelons que la construction de ce nouveau terminal a coûté 50 millions $, entièrement financé par un prêt de la Banque d’import-export de Chine (China Exim Bank), accordé au gouvernement du Liberia en octobre 2016.

Par ailleurs, un prêt de 30 millions $ accordé par Saudi Group et la BADEA a permis la rénovation de la piste de cet aéroport qui avait été fortement endommagé suite à la guerre civile qu’a traversé le pays dans les années 1990.

Notons que malgré la suspension des vols de nombreuses compagnies aériennes internationales à destination de cet aéroport, celui-ci est actuellement desservi par une dizaine de compagnies dont les principales sont Kenya Airways, KLM, Royal Air Maroc et Brussels Airlines.

Au Togo, on célèbre chaque 13 septembre la journée africaine de la technologie et de la propriété intellectuelle. Instaurée en 1999 par la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, la journée commémore la date anniversaire de la création de l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle), dont fait partie le Togo.

Pour cette 19ème édition, le thème retenu est : « L’invention, moteur du développement industriel ». Ce thème cadre avec l’un des axes du PND 2018-2022 qui exprime la volonté du Togo de développer des entreprises innovantes, pour une économie plus forte.

Dans son message à l’endroit des inventeurs et des chercheurs, le ministre de l’industrie et du tourisme, Yaovi Attigbé Ihou, a indiqué que « le choix de ce thème s’explique par le lien fort qui existe entre l’invention et le développement industriel ». Le ministre poursuit en réitérant l’engagement des autorités à intégrer la propriété intellectuelle dans la mise en œuvre du PND. « Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour encourager et accompagner toute initiative publique ou privée, dont le but est la mise au point des inventions pouvant contribuer au développement technologique et industriel » affirme-t-il.

Yaovi Ihou a conclu ses propos, en encourageant les organismes nationaux et internationaux de financement et de promotion à « apporter leur concours aux inventeurs et centres de recherches afin de donner une impulsion au tissu industriel togolais ».

L’OAPI est née le 13 Septembre 1962 à Libreville au Gabon. Elle compte à ce jour 17 pays africains et a pour mission de mettre en œuvre et d’appliquer les procédures administratives pour promouvoir et protéger la propriété intellectuelle.  

La Banque mondiale a publié ce mercredi 12 septembre, l’édition 2017 de son rapport annuel sur l’« Évaluation des politiques et des institutions en Afrique », CPIA.

L’institution de Bretton Woods note, au niveau africain, une situation globalement identique par rapport à l’année 2016, qui avait été marquée par la dégradation des indicateurs.

L’Afrique stagne, le Togo progresse

En dépit de cette stagnation continentale, le Togo sous l’impulsion de réformes engagées pour assainir le cadre macroéconomique et une conjoncture mondiale favorable, fait partie des pays ayant progressé dans le renforcement de la qualité de leurs politiques et institutions publiques. En effet, le pays améliore sa note de 0,1 points pour la passer à 3,1 points, la moyenne en Afrique subsaharienne.

Dans le détail, le rapport qui attribue une note à chacun des pays admissibles au soutien de l’IDA, crédite le Togo de 3,2 points dans la catégorie « Gestion économique » qui englobe la gestion de la dette, les politiques monétaires et de change, et la politique budgétaire. Il s’agit d’une nette amélioration par rapport à 2016.

Le pays obtient 3,2 points en matière de « Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité » (égalité des sexes, équité dans l’utilisation des ressources publiques, valorisation des ressources humaines, protection sociale et main-d’œuvre, politiques et institutions axées sur la durabilité écologique).

Sur l’aspect des politiques structurelles (commerce, cadre règlementaire des entreprises, secteur financier), la Banque mondiale attribue 3,2 points au Togo.

En ce qui concerne le quatrième et dernier composant qui est la « Gestion et institutions du secteur public », le Togo obtient 2,8 points pour une moyenne régionale de 30 points. Cette catégorie regroupe essentiellement : droits de propriété et gouvernance fondée sur les règles, la qualité de la gestion budgétaire et financière, l’efficience de la mobilisation des recettes, la qualité de l’administration publique, la transparence, la redevabilité et la corruption dans le secteur public.

Evolution sur les dix dernières années

L’Évolution des notes de la CPIA du Togo de 2008 à 2017, montre une amélioration de 0,4 points de sa note globale, portée par les progrès réalisés dans la gestion économique, les Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, la Gestion et institutions du secteur public. Cependant, sur la décennie, note le rapport annuel de la Banque mondiale, les politiques structurelles stagnent.

Le top africain

Notons que le Rwanda garde la tête du classement, à l’échelon régional et mondial, en obtenant une note de 4. Parmi les autres pays bien placés dans le classement régional, on trouve le Sénégal, avec la note de 3,8, suivi de près par le Cap-Vert, le Kenya et la Tanzanie, qui obtiennent tous les trois la note de 3,7.

Pour rappel, le CPIA est un outil qui permet à la Banque mondiale, à travers l’IDA, d’augmenter le montant des financements concessionnels octroyés au pays. Il s’agit également d’un excellent instrument pour élaborer et suivre les politiques publiques. Au total, 38 pays africains ont été évalués pour cette édition.

La Marine nationale togolaise a organisé le mercredi 12 septembre 2018 un exercice de simulation dénommé « African Nemo 18.4 » au large de Lomé.

Organisée par la préfecture maritime en collaboration avec la coopération française, l’opération visait, selon  le capitaine de Vaisseau Takougnadi Nèyo, préfet maritime, à renforcer les aptitudes des différentes administrations impliquées dans l’action de l’Etat pour lutter contre la criminalité maritime et gérer une crise avec efficacité.

L’action s’est déroulée à partir d’un scenario bâti autour d’une alerte incendie à bord d’un navire dans une zone de mouillage. Dans ce contexte, il a été ordonné l’appareillage d’un patrouilleur « Oti » à bord duquel une équipe de lutte anti-incendie a embarqué pour évaluer la situation, intervenir et maîtriser l’incendie.

La suite a démontré la capacité de réaction du dispositif sécuritaire et la coordination de son intervention. A terme, l’opération a connu un succès.

L’attaché de défense près l’ambassade de France au Togo, capitaine de frégate Guillaume de Roquefeuil, a indiqué que cet exercice permettait aux administrations de s’entrainer et de coordonner leurs actions en matière de sécurité et de sûreté maritimes.

Le tourisme togolais a le vent en poupe. D’après les données de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), les arrivées de touristes internationaux au Togo en 2017 ont atteint 496 000 contre 338 000 visiteurs un an plus tôt.

Une progression de 46,2%, qui place le Togo derrière l’Egypte, premier moteur de croissance des arrivées. Avec ses 8 157 000 visiteurs internationaux accueillis l’année dernière, le pays des pharaons affiche une augmentation de 55,1%.

Le rapport montre qu’en comparaison avec les autres pays de la sous-région tels que le Bénin, le Mali, le Burkina Faso ou le Niger, le Togo a drainé plus de visiteurs en 2017.

La bonne santé du tourisme togolais s’explique essentiellement par les voyages d’affaires, favorisés par les nombreux sommets organisés en 2017, à l’instar de l’AGOA.

L’arrivée de nouveaux opérateurs portuaires et de compagnies aériennes, suite à la modernisation des infrastructures et à la transformation de Lomé en un hub aérien sous régional, la réhabilitation des routes ou encore le climat de paix et de sécurité qui prévaut dans le pays, sont autant de facteurs qui ont contribué à cette embellie.

Depuis 2010, le nombre de touristes en visite au Togo a augmenté de plus de 145%.

Par un communiqué diffusé sur son portail web officiel, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) informe les opérateurs économiques togolais que la 3è édition des « Rencontres Africa » se tiendra, du 24 au 25 septembre 2018 au Palais des Congrès de Paris. Elle les invite à cet effet à s’inscrire.

« Les rencontres Africa » sont une initiative portée par le soutien du ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères et la société CLASSE EXPORT. L’événement se veut un rendez-vous de brassage de nombreux acteurs économiques publics et privés des pays africains et européens.

Le communiqué souligne que plus de 800 décideurs africains et 1500 dirigeants français et européens sont attendus à ces rencontres.

Les activités inscrites au programme de ces rencontres sont principalement du networking B2B, des conférences, des plénières, des déjeuners de réseautage et des rencontres dans plusieurs secteurs dont : l’agroalimentaire, les BTP/infrastructures, la santé, la sécurité/défense.

Les organisateurs des « Rencontres Africa » promettent des rencontres B2B de haut niveau ainsi que des échanges fructueux en vue de nouer des partenariats gagnant-gagnant.

Les opérateurs économiques intéressés par ces rencontres peuvent recueillir davantage d’informations et s’inscrire directement sur le site www.rencontresafrica.org. ou écrire à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé, Bernadette Essossimna Legzim-Balouki, a officiellement lancé le 7 septembre dernier à Kara (420 km de Lomé), le Projet de durabilité et de renforcement des capacités commerciales de l’anacarde et du karité (Prodak).

Financé par le programme d’assistance technique Cadre Intégré Renforcé (CIR) du Togo, le projet s’inscrit dans l’axe 2 du Plan National de Développement (PND), qui ambitionne de développer au Togo des pôles de transformation agricoles.  

Le Prodak vise principalement à améliorer la qualité de l’anacarde et du karité ainsi que leurs dérivés afin de les rendre plus compétitifs sur les marchés. Ce qui devrait permettre, selon Bernadette Legzim-Balouki, « d’accroître les recettes d’exportation de ces produits à fort potentiel ». La mise en œuvre du projet permettra également, poursuit le ministre, « d’améliorer sensiblement les revenus des acteurs ciblés afin de réduire la pauvreté ». 

Prévu pour une durée de 3 ans, le Prodak sera exécuté par les ministères en charge du commerce et de l’agriculture. D’autres partenaires d’exécution, comme la Chambre  de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) ou l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (Onudi) s’y joindront.

Un comité de suivi-évaluation national du projet qui a notamment reçu le soutien de la coopération allemande, sera bientôt mis en place.

Au Burkina Faso, le gouvernement a lancé la semaine dernière son programme de construction de 2 000 écovillages à travers le pays, a indiqué l’agence de presse chinoise Xinhua.

Ce projet à 1,77 milliards $, axé sur l’écologie, vise à réaliser cinq objectifs spécifiques à savoir : faciliter l’accès durable aux énergies renouvelables et préserver l’environnement, améliorer l’accès aux financements, renforcer la bonne gouvernance locale, améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable et promouvoir l’entrepreneuriat local.

Lancée dans le village de Betta, la première phase d’exécution du projet devrait permettre la mise en place d’un réseau d’électrification grâce aux énergies renouvelables, dans la localité.

« D'ici la fin de l'année 2018, la population du village de Betta, dans la commune de Ziniaré, pourra bénéficier de l'électrification solaire grâce à la mini-centrale solaire de 45 kilowatts avec stockage par batteries, pour une production totale de 50 mégawatts par an.», a indiqué un communiqué du ministère burkinabé de l’Environnement.

Notons que seuls,  13 villages devraient concentrer les premiers investissements dans le cadre dudit projet, en attendant l’identification des 1 987 autres.

Prévu pour être achevé en 2020, les autorités espèrent que le projet permettra de générer des milliers d’emplois verts, au profit des populations locales.

Moutiou Adjibi Nourou

 En marge du sommet sino-africain tenu récemment à Beijing, plusieurs accords et mémorandums d’accords ont été conclus entre les autorités nigérianes et des entreprises chinoises, ainsi qu’entre les entreprises nigérianes et leurs homologues chinois.

Ce sont au total 25 accords qui ont été signés pour des investissements estimés à plus de 10 milliards $.

Parmi ceux-ci, figure l’accord entre la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) pour la construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano, d’un coût de 2,8 milliards $.

La NNPC a conclu un autre accord avec le groupe des industries lourdes Nanni Good Fortune et le groupe Capegate pour des investissements de 400 millions $ dans six Etats, en vue de la production d'éthanol, d’une centrale de 64 MW, de la production de 72 000 tonnes de sucre par an, pour 5 500 emplois directs.

On compte également l'accord entre le ministère nigérian de l'industrie, du commerce et de l’investissement avec Shandong Ruyi International Fashion Industry pour la mise en place de la toute première chaîne de valeur du coton au Nigeria. Ce projet part de la culture du coton à l'égrenage, en passant par la filature, jusqu’à la fabrication de textiles et à la confection de vêtements dans les Etats de Katsina, Kano, Abia et Lagos. Le coût est estimé à 2 milliards $.

Un mémorandum d’accord a aussi été signé avec le conglomérat chinois Capegate Integrated, concernant l'énergie et les engrais organiques. D’un coût de 1,5 milliard $, ce projet va générer 300 MW d'électricité, 500 000 tonnes d'engrais organiques, 60 millions de litres de pyrolyse et créer jusqu'à 10 000 emplois dans les Etats d'Abuja, du Niger, de Nasarawa, de Kaduna et de Kano.

La société apportera, par ailleurs, 400 camions à ordures et divers types d’équipements d'assainissement, tandis qu’un million de poubelles seront déployées.

En outre, le gouvernement de l'Etat d'Edo a signé avec la China Harbour Engineering Company (CHEC) Limited, pour la construction d’un port maritime à Benin River. Une raffinerie modulaire d’un coût de 2 milliards $ sera également construite par un consortium chinois composé de Peiyang Chemical Equipment Company (PCC), SINOPEC, International Petroleum Service Corporation (SIPS) et African Infrastructure Partners (AIP). Un parc industriel est également prévu.

Par ailleurs, la ministre des finances du Nigeria, Mme Kemi Adeosun et Wang Xiaotoa, directeur général de l'Agence chinoise de coopération au développement international, ont signé un accord de financement de 328 millions $ pour le backbone de l'infrastructure nationale des IC.

Un autre protocole d'accord a été conclu entre Huawei Technologies et le gouvernement fédéral du Nigeria, pour la formation de 1 000 fonctionnaires du gouvernement nigérian en vue d'acquérir des connaissances et des compétences de base en matière de TIC.

Huawei prévoit également la formation annuelle de 10 000 Nigérians dans le secteur des TIC, avec une formation plus large et approfondie de 5 000 d'entre eux qui, après avoir été certifiés par Huawei, pourront être employés partout dans le monde.

Enfin, Un autre protocole d’entente a été signé par KhromeMonkey Nigeria Limited, propriétaire des journaux Leadership, et Shenzen Right Net Technology Limited. Ce partenariat conduira à la création d’Amanbo Nigeria, une plateforme et un portail interentreprises à destination des entreprises (B2B2C) qui permettront aux exportateurs nigérians d’échanger avec les importateurs chinois et inversement.

Le potentiel commercial estimé de la plateforme au cours des trois premières années, compte tenu des relations commerciales actuelles avec la Chine, est de 500 millions $.

La société anonyme de droit sénégalais Envol Immobilier, présidée par le Malien Madani Tall, ancien directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Niger, la Mauritanie et le Togo (2008-2013), s’est vue attribuer un contrat pour la construction de l’Université de San Pedro (Sud-Ouest) en Côte d’Ivoire.

D’un coût estimé à 95 milliards FCFA (environ 167 millions $), cette future université située dans la deuxième ville portuaire du pays devrait « accueillir à terme, 20 000 étudiants dans les filières de construction navale, d’agriculture et de tourisme ». Selon le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, l’Université de San Pedro devrait ouvrir ses portes en octobre 2020 pour accueillir ses premiers étudiants.

Créée il y a seulement trois ans, Envol Immobilier n’est pas à son premier gros contrat. On pourrait, à cet effet, citer les premières sphères ministérielles au pôle urbain de Diamniadio au Sénégal, inaugurées le 2 mai 2018 après environ seize mois de travaux pour un coût de 56 milliards FCFA (environ 98 millions $).

D’autres projets tous aussi importants, sont également en cours de préparation tel que le pôle ministériel de Lomé, ou encore celui de l’Université de Kara au Togo.