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Le 16ème Conseil des Ministres qui s’est réuni ce mercredi 3 octobre 2018, a procédé à la nomination du Directeur Général de la Police Nationale, Têko Koudouwovoh, au poste de Commandant de la Force Sécurité Election (FOSE) 2018.

Le nouveau chef de la FOSE avait précédemment dirigé la FOSEL (Force Sécurité Elections Législatives) en 2013 et la FOSEP (Force Sécurité Elections Présidentielles) en 2015.

Il sera secondé cette année par le Commissaire Divisionnaire de Police Mikidjiebe Balate et le Lieutenant-Colonel Saparapa Ibouraïma.

Les deux officiers ont été nommés respectivement Commandant-adjoint Police et Commandant-adjoint Gendarmerie de la FOSE. Forte de 8000 policiers et gendarmes, la FOSE a pour rôle d’assurer la sécurité et de veiller au bon déroulement du processus électoral.

Elle est placée sous la supervision de la CENI et sous le commandement opérationnel du ministère en charge de la sécurité.

Le gouvernement togolais, sous la Présidence du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a adopté, ce mercredi 03 octobre, le projet de loi de finances, gestion 2019.

Ainsi, le Budget 2019 s’équilibre en recettes et en dépenses à 1461 milliards de francs CFA, en hausse de 11,5% par rapport à une prévision de 1311 milliards de francs CFA en 2018.

Les recettes budgétaires sont attendues à 881 milliards de francs CFA contre 895 milliards de francs CFA en 2018, en baisse d’environ un point de pourcentage.

L’exécutif prévoit un déficit budgétaire de 13,9 milliards de francs CFA, financé par un excédent de trésorerie équivalent. En effet, selon les projections, les ressources de trésorerie devraient atteindre l’année prochaine 576,8 milliards de francs CFA, en progression de 17,5% contre des emplois de 562,9 milliards de francs CFA.

Pour parvenir à l’exécution de ce budget, Lomé table sur une reprise de l’activité économique, qui sera tirée par la consommation finale des ménages et les investissements privés. Avec en appui, un bon arbitrage en ce qui concerne les investissements publics qui seront, selon le Conseil, maintenus à un niveau acceptable. Ainsi, l’économie togolaise devrait progresser de 5,1% en 2019 contre 4,9% en 2018, dans un environnement économique marqué par l’amorçage des grands projets du Plan national de développement (PND 2018-2022), dont l’objectif principal est de transformer structurellement le Togo.

Selon le gouvernement togolais, « les prévisions budgétaires 2019 s’appuient, comme par le passé, sur les orientations de la politique économique et sociale du gouvernement et sur le cadrage macro-budgétaire cohérent, avec le programme triennal soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) conclue le 05 mai 2017 avec le Fonds Monétaire International (FMI) »

Dans ce cadre, il s’engage à s’imposer « la même discipline dans l’exécution de la loi de finances, gestion 2019 », afin d’éviter « tout dérapage préjudiciable à la stabilité macroéconomique. » « Le Gouvernement s’engage résolument à poursuivre l’assainissement des finances publiques et à prendre toutes mesures permettant l’accélération de la croissance économique afin d’assurer une prise en charge adéquate de la demande sociale. », a assuré le Conseil des ministres.

En séjour à New Delhi où il représente le Togo à la 1ère assemblée générale annuelle de l’ASI, le Ministre chargé de l’Energie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon a prononcé, ce mercredi 3 octobre, un discours dans lequel il a dressé le bilan des réalisations du Togo.

Le ministre a d’abord rappelé l’impact de l’adhésion du Togo à l’Alliance : « L’ASI a permis au Togo, à travers sa feuille de route, dont il s’est inspiré, de disposer de sa propre stratégie d’électrification ».

Marc Ably-Bidamon a ensuite dévoilé les ambitions du Togo pour son indépendance énergétique, fortement axées sur la promotion du solaire. « Pour atteindre les objectifs de l’accès durable à l’énergie, notamment l’augmentation de 50% de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, le Togo développe deux programmes à savoir le programme  Scaling solar et le programme Hydro », a-t-il déclaré.

Le ministre est également revenu sur l’organisation par le Togo d’une table ronde des bailleurs de fonds, à laquelle a notamment pris part la Représentante de l’ASI et envoyée spéciale du Président français, Ségolène Royal. Cet évènement avait essentiellement pour objectif de mobiliser des ressources autour de la politique d’électrification initiée par le pays.

Autre mesure adoptée par le gouvernement, la mise en place d’un nouveau cadre législatif qui « vise surtout à attirer les investissements privés dans le domaine des énergies renouvelables », ainsi que l’a indiqué le responsable du département énergétique de l’exécutif togolais.

Concernant les grandes activités recommandées par l’ASI, le ministre a indiqué que le Togo s’est rattaché aux différents points majeurs, notamment ceux sur le solaire pour l’agriculture, les réseaux solaires locaux dans les zones rurales et le solaire en toiture. « Il faut dire sans hésitation que tous les programmes retenus par l’ASI sont sur de bons rails au Togo et mon pays s’en félicite », a assuré le ministre.

Marc Ably-Bidamon a conclu son oral en réitérant à tous, « la mobilisation et la détermination » du Togo à poursuivre ses objectifs et à respecter ses engagements au sein de l’ASI.

Le rappeur sénégalais Akon (photo) a promis d’équiper la Sierra Leone de 5 000 lampadaires solaires et de 2 500 feux de signalisation afin d’accompagner l’agenda national d’électrification.

« L’engagement de l’organisation philanthropique d’Akon sera d’une grande aide pour l’électrification de notre pays. Il prouve le leadership impressionnant du président Julius Maada Bio qui a pu mobiliser, en six mois, la bonne volonté internationale pour améliorer le quotidien des Sierra Léonais », a affirmé Yusuf Keketoma, le porte-parole de la présidence.

Selon les données de la Banque mondiale, la Sierra Leone a un taux d’électrification national de 20,3% pour une capacité installée d’environ 100 MW. Le pays a récemment entamé un projet de construction d’une centrale électrique de 57 MW, qui lui permettra d’accroître sa puissance électrique.

Akon Lighting, l’initiative menée par Akon, a pour ambition de soutenir le processus d’électrification du continent. Elle intervient déjà sur plusieurs projets en Gambie et au Sénégal.

Gwladys Johnson Akinocho

Le groupe sucrier marocain Cosumar a annoncé hier, une prise de participation de 55% dans le capital de la Compagnie maroco-guinéenne de sucre (COMAGUIS).

La transaction dont le montant n’a pas été divulgué, fait de la société marocaine l’actionnaire majoritaire aux côtés de la société guinéenne SOGECILE qui détiendra les 45% restants.

L’opération permettra à la COMAGUIS d’avoir à son actif une usine de production d’une capacité nominale de 50 000 tonnes et située à 1 km du port de Conakry. Celle-ci devrait entamer l’écoulement de ses produits (sucre granulé notamment) d’ici le troisième trimestre 2019.  

Cette manœuvre du groupe marocain fait partie d’un vaste plan visant non seulement à renforcer sa présence sur le continent africain mais aussi à l’international.  

Dans ce cadre, il faut noter que le groupe ambitionne de lancer d’ici le quatrième trimestre 2019 au Nord-Ouest de l’Arabie Saoudite, une raffinerie de sucre dotée d’une capacité de 840 000 tonnes.   

Fondé en 1929, Cosumar a réalisé en 2017, un chiffre d’affaires de 8,3 milliards de dirhams. Il possède 1440 employés permanents et dispose de 8 sites industriels. 

Espoir Olodo

Les perspectives de l’économie mondiale sont devenues « moins favorables », en raison notamment de la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine, a annoncé la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde (photo), le 1er octobre.

« Il y a des signes que la croissance mondiale a atteint un plateau. Celle-ci est devenue moins synchronisée avec moins de pays participant à cette expansion », a-t-elle déclaré dans un discours précédant les réunions annuelles du Fonds qui se dérouleront la semaine prochaine à Bali, en Indonésie.

Et d’ajouter : « Les perspectives de l’économie mondiale sont devenues moins favorables, comme vous le verrez dans nos prévisions actualisées [qui seront publiées] la semaine prochaine ».

Mme Lagarde a également estimé que « la matérialisation des menaces de mesures protectionnistes » et les turbulences que connaissent les marchés émergents dans le sillage de la hausse du dollar américain constituent les principales sources d’inquiétude. « Certains risques ont commencé à se matérialiser. Cela va de l'imposition des taxes douanières aux pressions sur les marchés financiers dans de nombreux pays émergents », a-t-elle noté.

La directrice du FMI a, par ailleurs, indiqué que la guerre commerciale semble pour l'heure sans effet sur les Etats-Unis, dont l'économie « croît fortement », dopée par un stimulus fiscal et financier. Elle a cependant relevé « qu’il y a des signes de modération de l'expansion chinoise, qui vont être exacerbés par ce conflit commercial ».

Sur un autre plan, elle a déploré l'endettement toujours plus grand de l'économie mondiale. « Après une décennie de conditions financières relativement faciles, les niveaux d'endettement ont atteint de nouveaux records dans les pays avancés, émergents ainsi que dans les pays pauvres », a-t-elle prévenu.

L'endettement mondial, à la fois public et privé, représente 182 000 milliards de dollars contre 164 000 milliards, en avril dernier. « C'est près de 60% plus élevé qu'en 2007 avant la récession mondiale », a-t-elle fait remarquer, tout en invitant les économies émergentes et en voie de développement à réduire la dette des entreprises et à emprunter de manière plus durable.

La Banque mondiale a abaissé, dans un rapport publié le 3 octobre, ses prévisions de croissance économique pour l’Afrique subsaharienne à 2,7%, en 2018, contre une précédente estimation de 3,1%, en raison notamment de la croissance plus lente que prévu des grandes économies de la région.

« Le ralentissement de la reprise en Afrique subsaharienne s'explique par la lente expansion des trois plus grandes économies de la région, en l’occurrence le Nigeria, l'Angola et l'Afrique du Sud », a précisé l’institution.

« La baisse de la production de pétrole en Angola et au Nigeria a annulé l’effet de la hausse des prix du pétrole. En Afrique du Sud, la faible croissance de la consommation des ménages a été aggravée par une contraction du secteur de l'agriculture », a-t-elle expliqué.

Les économies des pays d’Afrique subsaharienne, qui avaient enregistré des taux de croissance élevés jusqu’en 2015, ont vu leurs performances baisser après la chute des prix des matières premières, depuis mi-2015.

En avril, la Banque mondiale avait prédit que la reprise économique de la région devrait s'accélérer en 2018, avec une croissance moyenne attendue de 3,1% sur l’ensemble de l’année en cours, contre 2,3% durant l’année écoulée.

L’économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique, Albert Zeufack (photo), a recommandé aux pays d’Afrique subsaharienne de cesser de gaspiller leurs ressources financières et d’améliorer leur productivité afin de soutenir la reprise économique dans la région.

« Les décideurs politiques de la région doivent se donner les moyens de gérer les nouveaux risques découlant de changements dans la composition des flux de capitaux et de la dette », a-t-il souligné.

Selon lui, la dette publique élevée, la dépréciation  des monnaies nationales et la hausse des taux d’intérêt pourraient compromettre la capacité de certains pays africains à assurer le service de la dette.

La première Assemblée Générale de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) s’est ouverte ce mardi 02 Octobre 2018 à New Delhi en Inde, en présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Cette rencontre, qui sera désormais annuelle, est la toute première depuis la création de l’Alliance en 2015. Plus de 40 ministres des pays membres, dont le Togo, ainsi que 75 délégués vont participer pendant une semaine aux travaux.

Il sera notamment question du renforcement de la sécurité de l’énergie renouvelable, du développement des capacités ou encore de l’adhésion des autres pays du monde à l’ASI.

Dans son allocution inaugurale, le n°1 de l’Onu a appelé le monde à considérer de plus près l’importance du solaire. « L’énergie solaire est un moyen moderne pour tout développement », a-t-il déclaré. Et d’inviter tous les pays à œuvrer pour le tremplin des objectifs de l’ASI : « En utilisant les énergies renouvelables, on peut réduire les émissions à effet de serre et sauvegarder notre planète ».

Le Premier Ministre indien, Narendra Modi, a pour sa part remercié tous les pays participants à cette rencontre et encouragé les autres pays à emboiter le pas pour l’épanouissement des nations en énergie solaire. « Nous marchons et nous travaillons sous le soleil qui est une richesse intarissable et nous devons profiter des opportunités qu’il offre à travers la fortune naturelle que le ciel nous a donnée gratuitement, en produisant de la technologie » a-t-il laissé entendre.

Le Togo est représenté à cette session par le Ministre des Mines et de l’Energie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon.

La ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé devrait se rendre cette après-midi au Collège Protestant de Lomé où elle présidera la cérémonie de prestation de serment de plus de 500 jeunes volontaires togolais.

Constituant la 13è vague de volontaires nationaux de compétences (VNC), cette équipe se compose d'agronomes, de sociologues, de comptables, d'éducateurs spécialisés, d’agents de développement communautaire, etc. Elle devra porter le nombre total de volontaires mobilisés par l'ANVT depuis 2011 à plus de 8700 jeunes.

Parmi les volontaires nationaux  de compétences qui vont prêter serment, l’on devrait compter  pour la 1ère fois, des volontaires nationaux de l'enseignement (VNE). Mobilisés pour le compte du projet de Promotion de l'éducation de qualité en milieu rural et semi-urbain, ils devront œuvrer aux côtés de leurs aînés de l'administration publique pour une éducation de qualité pour les élèves des zones reculées.

Au Togo, le recensement électoral a débuté le 1er octobre 2018 dans la 1ère zone (sud du pays), conformément au chronogramme de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante).

Les opérations qui débutaient à 7h et se terminaient le soir à 16 heures viennent de subir un léger aménagement. A partir de ce mercredi, 03 octobre 2018, les centres de recensement et de vote s’ouvriront à 7 heures et se fermeront à 17 heures dans toutes les préfectures relevant de la zone concernée, indique à l'intention des agents électoraux, un communiqué de l’organe en charge de l’organisation et de la supervision des opérations électorales et référendaires au Togo.

Selon le calendrier électoral, les opérations de recensement devront s’achever le 08 octobre 2018 dans cette zone.

Dans le communiqué publié, Prof Kodjona Kadanga, président de la CENI « remercie chacun et chacune pour leur mobilisation ».

Pour une meilleure coordination des opérations, le pays a été subdivisé en deux et, dans la partie nord (zone 2), le recensement se fera du 17 au 24 octobre 2018.