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Une délégation de parlementaires de la CEDEAO conduite par l’honorable Christophe Tchao, a effectué le vendredi 05 octobre 2018, une visite au siège de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) à Lomé.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une série de visites destinées à s’enquérir du fonctionnement des institutions et agences de l’organisation sous-régionale.

A travers cette visite, les parlementaires ont pu s’informer sur les activités menées par cette agence pour le développement de l’agriculture dans l’espace CEDEAO. « Nous avons constaté que l’ARAA fait un travail remarquable », a souligné Christophe Tchao, chef de la mission.

Les députés ont cependant déploré que le fonds prévu par les chefs d’Etat pour un bon fonctionnement de l’agence ne soit pas opérationnel. Conséquence, l’ARAA fonctionne grâce aux dons des partenaires techniques et financiers. Ce qui ne permet pas de mettre en place, véritablement, la politique agricole de la CEDEAO.

Le Directeur exécutif de l’ARRA, Ousseini Salifou (photo), a saisi l’opportunité pour solliciter l’appui des parlementaires pour rendre enfin opérationnel le fonds. « C’est à travers ce fonds qu’on doit financer des projets sur le terrain », a-t-il expliqué.

L’ARAA a été créée en 2011 et lancée en 2013 à Lomé par la CEDEAO.

Dans la perspective des Assemblées d’automne du Fonds Monétaire International et de la Banque mondiale prévues à Bali, du 12 au 14 octobre 2018, le ministre Sani Yaya participe ce lundi 08 octobre 2018 à Paris à une réunion de la Zone franc.

Organisée six mois après celle de Brazzaville, cette rencontre permettra au ministre togolais de l’Economie et des Finances de discuter avec ses pairs réunis autour de Bruno Le Maire, leur homologue français, des enjeux liés à la Zone franc. Y seront  également présents les gouverneurs et les présidents des commissions des deux espaces régionaux.

Déjà le 05 octobre 2018, s’est tenue une réunion préparatoire regroupant les experts des 14 pays qui forment la Zone franc. Il s’est agi pour les experts, de plancher sur divers sujets en lien avec leur espace monétaire, notamment la situation macroéconomique et l’état de la convergence nominale en zone franc, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Les rapports de leurs réflexions devront être soumis à l’appréciation des ministres de l’Economie et des Finances.

Lomé a abrité le 05 octobre 2018, la 13ème réunion du Conseil des ministres du Conseil de l’Entente. Présidée par Robert Dussey, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, la rencontre a été essentiellement consacrée à la reddition des comptes de l’organisation pour l’exercice clos au 31 décembre 2017.

Néanmoins, le Conseil a planché également sur l’actualité sociopolitique dans les pays membres. Il a condamné les récentes attaques terroristes qui ont frappé le Burkina Faso et le Niger.  

S’agissant de la situation sociopolitique au Togo, le Conseil s’est réjoui des recommandations formulées par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, le 31 juillet 2018, en vue d’une sortie de crise.  Le Conseil a lancé « un appel à tous les acteurs concernés aux fins de l’organisation inclusive et apaisée des élections programmées pour le mois de décembre 2018 », souligne la déclaration issue de la réunion.   

Le Conseil de l’Entente regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. 

Bernadette Légzim-Balouki, la ministre en charge du Commerce, a procédé ce vendredi 5 octobre, au lancement officiel de la campagne de commercialisation du binôme café-cacao pour la période 2018-2019.

Selon la ministre les deux filières ont enregistré d’importants progrès depuis quelques années. Elle a donc appelé tous les acteurs à accompagner cette dynamique de développement en vue de l’amélioration de la production en quantité et en qualité.

Revenant sur le volet commercialisation, Légzim-Balouki invite tous les acteurs privés comme publics au strict respect de la réglementation en vigueur pour cette nouvelle campagne. « Restant convaincue des retombées positives de toutes les initiatives en cours et à venir pour l’assainissement du secteur, et surtout pour le développement durable des filières café et cacao au Togo et dans le monde, j’invite les acteurs au respect des mesures prises pour assurer une bonne campagne de commercialisation », a-t-elle déclaré.

Ainsi, les exportations frauduleuses ne seront plus tolérées à partir de cette campagne, prévient la ministre, s’adressant aux acteurs.

Pour une bonne traçabilité des flux des exportations, la n°1 du commerce au Togo, indique que « le dispositif de suivi des exportations et de maîtrise des statistiques mis en place par le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), s’impose aux exportateurs régulièrement enregistrés pour la commercialisation de café et de cacao au Togo ».

Des instructions fermes seront données à cet effet au CCFCC pour sanctionner les auteurs du non-respect des engagements pris sur l’honneur dans le dossier d’enregistrement au titre de la campagne 2018-2019, prévient Bernadette Légzim-Balouki.

Le café et le cacao occupent dans la production agricole togolaise, respectivement, le 2ème et le 3ème rang après le coton et contribuent à la formation de la richesse nationale à hauteur de 1,4%. Les deux filières pèsent 5,5% du PIB agricole. Ils sont cultivés par 31 203 producteurs pour une superficie de 38 058 hectares de café et 20 183 hectares de cacao, selon le recensement de DSID de l’année 2017.

Les 03 et 04 octobre 2018, le Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie s’est réuni à Lomé.

Tenue à l’invitation du président de l’Assemblée nationale du Togo, Dama Dramani, cette assise a été un cadre d’échanges pour une trentaine de parlementaires d’Afrique, d’Europe et des Amériques, sur l’état des lieux de ces pandémies et l’appui aux membres dans cette lutte.

Les parlementaires francophones ont échangé, en outre, avec plusieurs personnalités parmi lesquelles Dr Christian Mouala, Directeur du Programme ONUSIDA à Lomé. Ce dernier a présenté le rapport intitulé : « Un long chemin reste à parcourir - combler les écarts, rompre les barrières, réparer les injustices ».

La rencontre a rendu possibles des réflexions sur la pénalisation de la transmission du VIH dans l’espace francophone. Les députés ont réitéré leur engagement dans la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

Ils ont enfin effectué des visites au centre de prise en charge pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (eTME) et au centre d’excellence communautaire d’Espoir Vie Togo (EVT). Objectif : évaluer les avancées réalisées par le Togo dans la lutte contre ces pandémies.

Paraphé, côté togolais, par Dokissime Gnama Latta, directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile-Togo, et côté koweïtien, par Yousef Al-Fozan, directeur général de l’Agence Nationale de l’aviation civile (ANAC) koweïtienne, cet accord permettra aux compagnies nationales des deux pays de bénéficier de droits de trafic illimités pour l’établissement des vols commerciaux et cargo.

Depuis l’inauguration de la nouvelle aérogare à l’Aéroport International  Gnassingbé Eyadéma, le Togo est devenu un hub aérien. De nouvelles compagnies animent aux côtés des anciennes, cette plateforme aéroportuaire.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a été désigné par ses pairs, champion du marché unique du transport aérien africain. Le N°1 de l’ANAC, pour sa part, a été honoré de la plus haute distinction dans le domaine, notamment « la médaille d’aérodrome » lors de la 138è session du Conseil d’Administration de l’ASECNA.

La signature de cet accord marque une étape importante dans la dynamique des autorités koweïtiennes visant à élargir leur coopération avec le continent africain. Jusqu’à cet accord, la compagnie nationale koweïtienne Kuwait ne desservait que l’Egypte.

En marge de la 1ère AG de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) à New Delhi où il représente le Togo, le ministre des mines et de l’énergie, Marc Ably-Bidamon a eu deux entretiens les 3 et 4 octobre.

Hier jeudi 04 octobre, le ministre s’est entretenu avec les responsables de la société « Cosmos Group », spécialisée dans l’électrification et les énergies renouvelables.

Le Groupe bangladeshi, qui souhaite s’implanter et apporter son expertise au Togo, ambitionne d’installer des unités solaires à capacité importante. « Le Togo est intéressé par le projet et a amorcé l’étude technique de terrain », a déclaré le ministre.

La veille, Ably-Bidamon a échangé avec Brune Poirson, ministre française à la Transition écologique et solidaire. La rencontre à laquelle ont également participé les représentants béninois et maliens, a porté sur l’initiative conjointe, lancée par le Togo et 5 pays africains, afin de mobiliser des fonds dans le cadre l’ASI.

La ministre française a loué les mérites du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, pour son implication dans les questions d’énergies renouvelables et a exhorté les autres pays à garder l’élan pour le développement de ce secteur. « Cette initiative vient confirmer le souhait du Président de la République de démontrer une exemplarité et un leadership régional en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de promotion de l’accès à l’électricité pour les populations les plus vulnérables » a déclaré le ministre en charge de l’énergie, Marc Ably-Bidamon.

Les 19 et 20 juillet 2018, le Togo a participé à la 37ème Assemblée générale annuelle de la Société pour l’habitat et le logement en Afrique (SHELTER-AFRIQUE), à Nairobi, au Kenya.  Cette participation a fait l’objet d’une communication lors du Conseil des ministres du 03 octobre 2018.

Le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et du Cadre de vie, Fiatuwo Sessenou, a présenté les progrès réalisés à l’occasion de cette rencontre internationale sur l’habitat.

Ainsi, la délégation togolaise a eu une séance de travail avec le Programme des Nations-Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat). Il résulte de ces échanges la décision de l’élaboration conjointe d’une feuille de route relative aux activités de révision de la politique nationale de l’habitat et du développement urbain, ainsi que le renforcement des capacités en matière de gouvernance foncière.

L’ONU-Habitat et la délégation togolaise ont convenu de la poursuite des échanges pour la mise en place d’un observatoire du développement urbain au Togo.

Les travaux de cette assemblée générale ont été placés sous le thème : « Agir rapidement : investissement institutionnel dans le logement abordable ».

L’ONU-Habitat ou Programme des Nations unies pour les établissements humains (PNUEH), est une agence spécialisée de l'ONU, créée en 1978 et dont le siège est à Nairobi, au Kenya. Sa mission est de promouvoir des villes de développement durable pour fournir des logements pour tous.

Le mercredi 03 octobre 2018, la ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes Victoire Tomégah-Dogbé  a présidé à Lomé la cérémonie de prestation de serment d’un peu plus de 500 nouveaux volontaires de compétence. Avec cette 13è vague, l’Agence Nationale de Volontariat du Togo mobilise 8700 volontaires nationaux de compétence et plus de 20 300 volontaires nationaux.

Au cours de cette cérémonie à laquelle a pris part Damien Mama, coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Togo, la ministre a rappelé aux nouveaux assermentés les principes universels qui prévalent dans le volontariat, notamment la compassion, la coopération, la solidarité et autres. Elle leur a également précisé la place prépondérante qu’occupe le volontariat dans le monde aujourd’hui : « une valeur universelle qui participe à la promotion du développement humain  durable et qui contribue à l’atteinte  des grands objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ».

La ministre a mis en exergue les obligations qui découlent des engagements des volontaires, notamment celle de faire preuve de don de soi, de sacrifice, dans des conditions parfois pénibles, et celle d’impacter la vie des communautés dans lesquelles ils seront déployés. Elle a, en ce sens, convoqué la citation de feu Nelson Mandela selon laquelle « en faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant ».

Kossi Mawupemo Attisso, porte-parole des volontaires,  a rassuré la ministre  de ce que  les jeunes sont prêts à relever tous les défis inhérents à leur engagement au service des communautés et pour le développement du Togo.

Réuni en conseil des ministres ce mercredi 03 octobre 2018 sous la supervision du Chef de l’Etat, le gouvernement a adopté un projet de loi autorisant le transfert au secteur privé, d’une participation de l’Etat au capital de la société Holding Togolaise des Communications Electroniques (TOGOCOM). 

Pour l’exécutif, l’ouverture du capital de la compagnie publique née de la fusion de Togo Cellulaire et Togo Télécom, permettra de doter le holding togolais des moyens nécessaires à la réalisation de ses ambitions. 

 « Elle lui permet ainsi de consolider sa capacité d’investissement et de bénéficier des dernières innovations en matière de TIC pour développer de nouveaux segments de croissance », indique un communiqué du ministère des Postes et de l’économie numérique. 

En optant pour cette « orientation stratégique », le gouvernement togolais confirme son ambition de poursuivre les innovations en matière de télécommunications. Le secteur est devenu très concurrentiel en Afrique de l’Ouest ces dernières années avec l’expansion de plusieurs opérateurs. « Cette opération accélèrera le développement et les investissements dans le secteur des télécommunications, offrant ainsi une meilleure qualité de service et des prix très compétitifs au bénéfice des populations et des entreprises, tout en soutenant la stratégie de développement du Togo », a confié Cina Lawson, la ministre de tutelle. 

Créé en 2017, le groupe TogoCom ambitionne de devenir l’un des acteurs de référence du secteur des télécommunications dans la sous-région.