Bernadette Légzim-Balouki, la ministre en charge du Commerce, lance la campagne de commercialisation du café et du cacao

Publié le samedi, 06 octobre 2018 02:35

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(Togo Officiel) - Bernadette Légzim-Balouki, la ministre en charge du Commerce, a procédé ce vendredi 5 octobre, au lancement officiel de la campagne de commercialisation du binôme café-cacao pour la période 2018-2019.

Selon la ministre les deux filières ont enregistré d’importants progrès depuis quelques années. Elle a donc appelé tous les acteurs à accompagner cette dynamique de développement en vue de l’amélioration de la production en quantité et en qualité.

Revenant sur le volet commercialisation, Légzim-Balouki invite tous les acteurs privés comme publics au strict respect de la réglementation en vigueur pour cette nouvelle campagne. « Restant convaincue des retombées positives de toutes les initiatives en cours et à venir pour l’assainissement du secteur, et surtout pour le développement durable des filières café et cacao au Togo et dans le monde, j’invite les acteurs au respect des mesures prises pour assurer une bonne campagne de commercialisation », a-t-elle déclaré.

Ainsi, les exportations frauduleuses ne seront plus tolérées à partir de cette campagne, prévient la ministre, s’adressant aux acteurs.

Pour une bonne traçabilité des flux des exportations, la n°1 du commerce au Togo, indique que « le dispositif de suivi des exportations et de maîtrise des statistiques mis en place par le Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), s’impose aux exportateurs régulièrement enregistrés pour la commercialisation de café et de cacao au Togo ».

Des instructions fermes seront données à cet effet au CCFCC pour sanctionner les auteurs du non-respect des engagements pris sur l’honneur dans le dossier d’enregistrement au titre de la campagne 2018-2019, prévient Bernadette Légzim-Balouki.

Le café et le cacao occupent dans la production agricole togolaise, respectivement, le 2ème et le 3ème rang après le coton et contribuent à la formation de la richesse nationale à hauteur de 1,4%. Les deux filières pèsent 5,5% du PIB agricole. Ils sont cultivés par 31 203 producteurs pour une superficie de 38 058 hectares de café et 20 183 hectares de cacao, selon le recensement de DSID de l’année 2017.

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