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Le Togo prévoit de se doter à l’échéance 2020, d’une usine de fabrication de sucre dans la Région des Savanes, comme l’a révélé le directeur de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), Bonfoh Bèdibètè.

« Il y a de cela deux ans que le chef de l'État, Faure Essozimna Gnassingbé nous a instruit de faire en sorte que d'ici 2020, l’on monte une usine de fabrication de sucre dans la plaine de l'Oti », indique-t-il.

L’initiative s’inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement (PND 2018-2022), qui prévoit de créer des pôles de croissance au niveau de chaque région du pays. Selon le patron de l’ITRA, le projet est confronté à quelques contraintes comme l’incapacité de la canne à sucre disponible au Togo, à produire du sucre de bonne facture.

Toutefois, rassure-t-il, les expérimentations, entamées depuis un an et en cours sur le site de Sadori dans le nord du pays, portent leurs fruits. « Avec les moyens financiers reçus, nous avons acheté 43 variétés de canne à sucre de la Thaïlande, des Etats-Unis et d’autres pays », affirme-t-il. Et de poursuivre, « parmi les 43 variétés, nous avons au cours des expérimentations, trouvé 10 qui sont très efficaces et qui peuvent produire beaucoup de canne et donner assez de sucre ».

« Avec les dix variétés qui sont déjà retenues, nous allons pousser les expériences afin de dénicher les deux ou trois meilleures pour une très bonne production dans la vallée de l'Oti », conclut Bonfoh Bèdibètè. Les résultats de ces essais doivent permettre de planter sur 20 000 hectares, la canne destinée à produire un sucre de qualité.

En rappel, le gouvernement a prévu d’implanter 10 agropoles sur l’ensemble du territoire, dont 2 dans les Savanes. 

Par lettre circulaire à l'intention des enseignants-chercheurs des universités publiques du Togo, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Octave Nicoué Broohm déplore certains comportements: « Il m'a été donné de constater que certains enseignants-chercheurs des universités publiques du Togo délaissent leurs charges statutaires et les obligations inhérentes à leur fonction, au profit d'autres activités privées », lit-on dans la lettre circulaire.

Cette situation, souligne le ministre, "pénalise les étudiants et se répercute sur la qualité des formations proposées". Dans la note, il rappelle aux enseignants-chercheurs concernés, que les obligations inhérentes à leur statut leur imposent le respect scrupuleux de la durée réglementaire de travail.

A ce titre, ils devraient s'acquitter de façon prioritaire de leurs charges horaires avant toute autre activité privée, leur recommande-t-il.

Attaché au respect scrupuleux de la présente note circulaire, le ministre a instruit les présidents des universités publiques de Lomé et de Kara de mettre en place des mécanismes de suivi des volumes horaires réglementaires exécutés par chaque enseignant-chercheur des universités publiques.

Les ministres en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche des pays membres de la zone Uemoa sont réunis en session depuis jeudi 18 octobre 2018 à Ouagadougou.

L’objectif de cette rencontre est de plancher sur de nouveaux projets et textes allant dans le sens de la promotion de l’enseignement supérieur dans l’Union.

Il est notamment question d’examiner le projet de règlement instituant un diplôme d’expertise comptable et financière au sein des Etats membres, et celui portant adoption d’une Charte communautaire pour l’organisation du Baccalauréat unique dans l’espace.

Les huit ministres plancheront aussi sur les recommandations relatives au Programme d’Appui et de développement des Centres d’Excellence Régionaux.

La présidente de la réunion des Ministres sectoriels de l’Enseignement Supérieur de l’espace Uemoa, Marie-Odile Atanasso, en ouvrant les travaux a indiqué que « le bilan établi de la mise en œuvre des actions révèle des avancées significatives dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la recherche ». Cependant, reconnait-elle, « beaucoup reste à faire pour répondre aux défis grandissants qui sont ceux de notre Union ».

La ministre de l’enseignement supérieur du Bénin a, pour finir, évoqué « la situation difficile de l’emploi au sein de l’espace communautaire », dont les chiffres, contenus dans le rapport d’étude sur la politique de l’emploi, effectué par la Commission de l’Uemoa, sont révélateurs.

Le ministère de l’environnement et des ressources forestières a ouvert jeudi 18 octobre 2018 à Lomé, un atelier national de consultation sur les actions stratégiques dans la conduite du processus REDD (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des Forêts dans les pays en développement) au Togo. 

La rencontre, inscrite dans le processus EESS (Evaluation Environnementale Sociale Stratégique), a pour objectif de passer à la loupe les impacts potentiels des options proposées dans la version 1 de la stratégie nationale du projet. 

Concrètement, il s’agit d’évaluer les conséquences des actions envisagées, sur l’environnement biophysique et humain, et de recueillir les appréciations et les préoccupations des parties prenantes. L’idée à terme, étant de présenter une stratégie qui prenne en compte tous les paramètres pour une réussite effective du projet, tout en s’alignant sur le PND. 

Pour le Secrétaire Général du ministère de l’environnement, Sama Boundjouw, qui a procédé au lancement de l’atelier, « ces options nécessitent d’être affinées ou améliorées, en fonction des enjeux environnementaux et sociaux, associés aux tendances actuelles d’utilisation des terres et de la gestion forestière ».

Le coordonnateur national du projet, Hémou Assih, indique de son côté, que l’objectif est de « réaliser une stratégie REDD+ cohérente et acceptée par tous, basée sur des données qualificatives et quantitatives fiables relevées sur toute l’étendue du territoire national »

Le processus REDD+ est une initiative de réduction de la déforestation et de dégradation des forêts, qui implique les communautés qui en sont dépendantes.

Le gouvernement togolais organise aujourd'hui 19 octobre et demain 20 octobre 2018, un atelier d'appropriation du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Il s'agira, pour chaque partie prenante à la réussite de ce plan de développement, de cerner la partition qu'elle doit jouer, notamment le secteur privé. Un objectif en phase avec le thème de la rencontre: "Des investissements privés pour la réussite du PND".

En effet, sur la période sous revue, les autorités publiques sollicitent une contribution à hauteur de 65% du secteur privé à la matérialisation des objectifs et ambitions contenus dans ce document.

Par ailleurs, au cours des deux jours d'assises, les grandes lignes du plan seront déclinées, les actions à mener précisées et les acteurs concernés identifiés et responsabilisés.

Pour rappel, le PND est conçu autour de trois axes: la mise en place d'un hub logistique d'excellence et centre d'affaires, la réalisation des pôles de transformation agricole manufacturiers et d'industries extractives. Le dernier axe concerne le développement social et la mise en place de mécanismes d'inclusion.

La première étape des indemnisations des victimes des violences à caractère politique survenues au Togo, a permis, du 12 décembre 2017 au 17 septembre 2018, au Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) de couvrir 2510 victimes, sur une prévision de 2475 cas recensés sur tout le territoire.

S'agissant de la deuxième étape des indemnisations, elle démarrera en novembre 2018, informe l'institution présidée par Awa Nana-Daboya. Dans cette perspective, s’organise à Atakpamé (Région des Plateaux), depuis le 15 octobre, une retraite de travail qui devrait s'achever aujourd'hui. Objectif: permettre aux Membres et au Personnel du HCRRUN, à ceux du Comité de gestion du fonds spécial d’indemnisation, aux responsables de l’ONG Aimes-Afrique, aux Huissiers et aux personnes ressources, de mener des réflexions pour planifier cette étape.

Au total, près de 5340 victimes dont 436 vulnérables sont concernées par cette deuxième étape qui marque le début d’exécution du budget de 5 milliards de francs Cfa alloué par l’Etat togolais pour le compte de l’année budgétaire 2018.

En ligne avec ses réformes structurelles et économiques visant à une meilleure gouvernance économique et financière, le gouvernement togolais, via le ministère de l'Economie et des Finances, connectera six ministères au site principal du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP).

Ce projet s'inscrit dans le cadre du Projet d'Appui à la Mobilisation des Ressources et au Renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI), financé par le Fonds Africain de Développement (FAD).

Concrètement, il s'agira d'un marché ramifié en deux lots: d'abord la fourniture et l'installation des équipements informatiques au profit des six ministères; et ensuite la connexion des six ministères au site principal du SIGFIP.

Au nom et pour le compte du ministère de l'Economie et des Finances, l'équipe de gestion du PAMOCI vient de lancer un appel à manifestation d'intérêt pour sélectionner les entreprises qualifiées pour exécuter ce marché. 

Il est précisé que la passation du marché se fera conformément à la réglementation en vigueur applicable au Togo, notamment le Code des marchés publics, ses textes d'application ainsi que les règles et procédures de la Banque Africaine de Développement pour l'acquisition des biens et travaux.

Les 13èmes Journées de promotion des activités de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (J-BRVM) se sont ouvertes ce jeudi 18 octobre 2018 à Lomé.

Parrainées par le Ministère de l’Economie et des Finances, ces journées sont placées sous le thème  « L’innovation et le développement des marchés financiers ».

Cadre de promotion de l’institution financière sous régionale, elles ont pour objectif de permettre à la Bourse de présenter l’éventail de ses produits et services financiers  aux entreprises et investisseurs togolais. L’idée, à terme, étant d’ancrer la culture boursière dans les mœurs au sein de l’Uemoa.

Ouvrant officiellement les activités, le représentant du ministre des finances a réitéré l’engagement du gouvernement à « soutenir le développement des activités du marché financier régional à travers le recours régulier au marché monétaire pour des adjudications, l’émission d’emprunts obligataires pour le financement des projets d’infrastructure et la privatisation des entreprises togolaises par le biais du marché ».

Au cours de ces journées, trois thèmes seront abordés : Les enjeux de la régulation pour le développement des marchés de capitaux en Afrique, le financement du développement en Afrique et le financement des PME à travers les marchés des capitaux.

La BRVM est une institution financière spécialisée, créée le 18 décembre 1996 par décision du conseil de ministres de l’UEMOA. Basée à Abidjan, elle dispose d’une Antenne nationale dans chaque pays membre de l’union. Elle est dirigée par le Togolais Edoh Kossi Amenouve (photo).

Du lundi 15 octobre au samedi 03 novembre 2018, le ministère de la justice et des relations avec les institutions de la République, va délivrer, dans les tribunaux et préfectures des Régions Centrale et Maritime, 1500 jugements supplétifs et 2500 certificats de nationalité.

L’initiative est inscrite dans le cadre des journées « Administration rapide de proximité », initiées par le gouvernement, via le ministère de la fonction publique et de la réforme administrative.

Pendant un peu plus de deux semaines, l’opération va permettre de doter les citoyens dépourvus de toute pièce d’identité, et qui rechignent à le faire, soit pour cause de lenteur de la procédure d’obtention, soit faute de moyens, entre autres raisons évoquées.

La campagne de délivrance de ces pièces d’identité sera également l’occasion pour l’administration publique, de se rapprocher un peu plus des usagers.    

Le ministre de la sécurité et de la protection civile, le Gal Yark Damehane, a pris part mardi 16 octobre 2018 à Ouagadougou, à une rencontre avec les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense et de la sécurité du Bénin, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Cette réunion, impulsée par les autorités burkinabés, avait pour objectif d’évoquer la situation sécuritaire aux frontières de ces quatre pays liés géographiquement.

La session de concertation à laquelle ont également pris part des officiers supérieurs des armées des pays concernés, visait également à asseoir une stratégie commune de lutte face aux menaces terroristes dans les zones frontalières.

«Le caractère asymétrique de la lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale et holistique, et exige des actions préventives et concertées », a déclaré Alpha Barry, le ministre des affaires étrangères burkinabé.

Une déclaration a été adoptée à la fin des travaux et devra permettre de coordonner plus efficacement les actions au niveau de chaque pays.