RTG

RTG

Le Conseil des ministres qui s’est tenu ce mardi 28 août 2018, sous la supervision du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a donné naissance à une force spéciale dénommée « Force Sécurité Elections 2018 » ou FOSE 2018.

Le décret, adopté dans le cadre des élections 2018, porte création de cette force spéciale, qui est placée sous la supervision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), et le commandement opérationnel du ministère chargé de la sécurité.

Les principales missions de FOSE 2018 se déclinent en trois grands axes.

Elle s’attellera à « maintenir la paix, assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national, avant, pendant et après les élections de 2018 ».

Ensuite, à « prendre toutes les mesures pour maintenir ou rétablir l’ordre public en relation avec l’organisation des élections durant toutes les phases des processus électoraux, notamment le recensement, la campagne, les opérations de vote, le dépouillement et la proclamation des résultats ».

Pour finir, la dernière mission assignée à la FOSE 2018 est d’« assurer la sécurité des lieux de meeting ou de manifestations publiques pendant la campagne électorale, des bureaux de vote, des candidats, des commissions électorales, des chefs de partis politiques, ainsi que du matériel électoral, en observant la plus stricte neutralité à l’égard de tous ».

Par ailleurs, le gouvernement précise que la création et le déploiement de cette force, composée de 8000 policiers et gendarmes, « ne remet pas en cause les missions traditionnelles dévolues aux forces de défense et de sécurité ».

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, lundi 28 août 2018, une délégation japonaise conduite par le ministre délégué auprès du ministre japonais de la santé, du travail et du bien-être, Hideki Makihara.

Au centre des échanges, les relations bilatérales et la possibilité d’un raffermissement de la coopération entre le pays du soleil levant et le Togo. « Nous avons discuté sur notre relation bilatérale d’amitié et de coopération. Nous avons également discuté sur la possibilité de renforcer davantage ces relations entre nos deux pays », a déclaré Hideki Makihara à l’issue de l’audience. Et de poursuivre : « Nous avons également discuté dans le domaine de la santé, de la couverture sanitaire universelle ».

Le Japon est l’un des partenaires privilégiés du Togo dans la mise en œuvre de la politique des grands travaux et de la lutte contre la pauvreté. A ce titre, le gouvernement nippon accompagne le Togo dans la réalisation de projets d’envergure comme la construction de deux ponts sur les rivières de Kara et de Koumongou (au nord du pays), l’aménagement du port de pêche de Lomé et la cartographie numérique.

En sus de cela, le Japon soutient le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), initié en 2016 par le Chef de l’Etat, afin d’améliorer de façon significative, les conditions de vie des populations peu ou mal desservies par les infrastructures ou services de base.   

Le Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des capacités pour le Développement du Togo (CADERDT) a initié lundi 27 août 2018 à Lomé, un séminaire d’échanges avec les cadres des directions régionales du ministère de la planification du développement et de l’aménagement du territoire.

Prévue pour durer 2 jours, la rencontre porte sur « la planification des investissements publics » au Togo. Elle vise à offrir aux acteurs en charge de la planification nationale, un espace d’échanges sur les exigences en matière de programmation et de budgétisation des projets d’investissements au niveau régional.

Ce séminaire « permettra donc d’assurer une cohérence et une articulation adéquate entre les programmes régionaux d’investissements publics (PRIP), les Budgets Programmes des différents ministères et institutions, le Cadre Budgétaire à Moyen Terme et la tranche annuelle du budget de l’Etat », a indiqué Etsri Homévor, Secrétaire Général du ministère de la planification du développement.

Pour sa part, le Directeur Exécutif du CADERDT, Odilia Gnassingbé (photo), a expliqué que ce séminaire, financé par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), fait suite aux sessions de formation des agents des ministères techniques clés et de ceux des ministères de coordination, en charge de l’élaboration du Programme d’Investissement public (PIP).

Au Togo, l’investissement public a connu une nette progression de 2010 à 2017, se situant aujourd’hui à hauteur de 8% du PIB, contre 2,5% entre 1990 et 2009. Une performance qui le situe au-dessus de la moyenne africaine.

Au Togo, la mise en place d’un comité de sécurité et santé au travail est une obligation légale prescrite par le Code du Travail dans son article 174. Selon cet article, toute entreprise d’au moins 25 salariés, a le devoir de disposer dudit comité et qu’il soit surtout fonctionnel pour pouvoir faire une évaluation conséquente des risques dans toute l’entreprise. C’est autour de cet impératif que la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a réuni lundi 27 août 2018 à Lomé, 200 chefs d’entreprises togolaises autour d’un atelier de sensibilisation.

Placée sous le thème « Démarches, prévention et productivité pour un développement durable », la rencontre vise à sensibiliser les dirigeants d’entreprises sur la nécessité de la création de ce comité qui constitue « l’organe indiqué au sein duquel on discute des questions de la sécurité du travailleur », comme l’a précisé Richard Kodjo Ahadji, le Directeur des Prestations à la CNSS.  

L’autre objectif poursuivi par l’institution en charge de la protection sociale au Togo, est, selon les mots de Tchilabalo Pilante, représentant de la Directrice Générale, « d’amener les partenaires sociaux à prendre conscience de leurs obligations en matière de sécurité et de santé au travail ».

Les comités qui seront mis en place dans chaque entreprise, espère la CNSS, veilleront au quotidien à l’amélioration des conditions de travail des employés pour une productivité saine et un développement durable. 

La Caisse Nationale de Sécurité Sociale est, depuis 1973, l’établissement en charge de la protection des travailleurs au Togo. Elle est dirigée actuellement par Ingrid Awade. 

Depuis hier 27 août 2018 à 00 heure, les prix du carburant à la pompe ont connu une hausse.

En effet, par un communiqué signé par Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des Finances et des Finances, Essossimna B. Legzim-Balouki, ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé et Dèdèriwè Ably-Bidamon, ministre des Mines et de l’Energie, le gouvernement fixe les nouveaux prix des produits pétroliers à la pompe comme suit en FCFA : le Super sans plomb passe à 548 FCFA.

Le litre du pétrole lampant est à 490 FCFA. Dans le même temps, le prix du Gas-Oil  est fixé à 550 FCFA tandis que celui du Mélange 2 temps  est porté à  646 FCFA le litre.

Dans l’ensemble, les prix ont subi une variation à la hausse comprise entre 45 FCFA et 50 FCFA. Le communiqué gouvernemental ne précise pas les justifications de cette mesure.

Le prix du gaz butane quant à lui, reste inchangé. La bouteille de 6 kg est vendue à  3120 FCFA et celle de 12,5 kg à 6500 FCFA.

Le Président de la République Togolaise, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, s’est exprimé lundi 27 août 2018 dans les colonnes du magazine Jeune Afrique n° 3007, sur la nouvelle vision du Togo, matérialisée notamment par le PND.

Voici l’intégralité de la tribune :

Des changements profonds se produisent chaque jour dans de nombreux secteurs. Ils modifient notre manière de produire, de consommer et d’échanger. La robotisation et le plein rendement des machines rendent les chaînes de valeur moins dépendantes des coûts de la main-d’œuvre. Les relations sociales sont définies par des tendances démographiques rapides et une urbanisation accélérée. La représentation politique est mise au défi par de nouvelles formes d’activisme. Et la liste continue.

Le Togo fait partie d’un monde qui change à toute vitesse et il a su obtenir des résultats économiques et sociaux appréciables. Mais ce qui a été accompli peut encore être amélioré: le Plan national de développement (PND) qui vient d’être adopté nous permettra de mieux faire face aux défis qui se présentent. Il s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies et dans celui de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il établit un juste équilibre entre les piliers économiques, sociaux et environnementaux – condition nécessaire au changement de notre paradigme de développement.

Une Afrique qui fait face à des tendances importantes en matière de démographie, de technologie et de changement climatique nécessite des politiques d’accompagnement ciblées. Notre ambition commune doit être guidée par un niveau de sophistication et de cohérence de nos politiques publiques qui ne réussira que grâce à de meilleures compétences managériales et que si nous faisons preuve de détermination. 

L’environnement de notre pays est marqué par une saine et stimulante compétition. Le Togo n’est pas le seul à vouloir devenir un hub logistique et financier d’excellence, par exemple. Je reste confiant néanmoins, car nous pouvons compter sur un aéroport moderne et nous projetons d’en construire un deuxième. Notre port est bien positionné, et nous avons la capacité de développer des infrastructures routières interconnectées plus rapidement et à moindre coût compte tenu de la taille modeste de notre territoire. De nombreuses banques internationales, y compris parmi les plus grands établissements panafricains, ont choisi d’installer leurs sièges et opérations à Lomé. La sécurité et la qualité de la vie urbaine rendent également le pays attrayant.

Avec le développement des services en matière de TIC et une éducation de qualité, le Togo disposera d’atouts nécessaires pour aller plus vite.

 Nous ne sommes pas non plus les seuls à vouloir nous industrialiser rapidement. Là aussi, le PND met l’accent sur des moyens concrets: ajouter de la valeur à nos matières premières, en nous concentrant d’abord sur l’industrie du phosphate et la transformation de nos produits agricoles, et ainsi tirer parti de la diversité et de l’importance de la contribution du secteur primaire à notre économie. Mais aussi absorber une partie de la délocalisation de la production manufacturière des pays asiatiques émergents. 

Dans le domaine agricole, il est important de se focaliser sur un nombre restreint de filières et d’en maîtriser la chaîne de valeur par la création d’un écosystème transformateur.

Ainsi, le PND propose de mettre en place des solutions adaptées en matière de financement, de capital humain et d’environnement des affaires qui permettront aux investisseurs de réussir. Quant à la méthode, il nous faut dépasser les approches sectorielles et mettre en œuvre des interventions qui répondent à un nombre limité de priorités et qui requièrent une plus grande collaboration entre les parties prenantes. 

Il est primordial que l’ensemble de la société s’approprie le PND et que celui-ci devienne notre pacte social. L’engagement de tous les acteurs sera la clé. Attirer les investisseurs et leur permettre de réaliser des projets économiques structurants requiert une stabilité macroéconomique, une prévisibilité des politiques d’accompagnement et une bonne image internationale. 

Atteindre de tels objectifs n’est pas en contradiction avec la création d’emploi ou le développement social. Ces équilibres ont une importance capitale au regard de la jeunesse de notre population. C’est pourquoi le PND place cette complémentarité au cœur de notre transformation. 

Le Togo n’a aucune raison de craindre pour son avenir. Nous sommes prêts à y faire face, dès maintenant.  

Une rencontre a eu lieu du 23 au 24 août 2018 dans la capitale togolaise entre les représentants de chefs d’États des pays-pilote de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

Cette assise vise d’une part à accélérer le processus de réalisation massive des projets et programmes solaires et, d’autre part, à relever les obstacles au financement des projets d’électrification des pays.

A cet effet, les participants ont insisté sur la mobilisation des ressources pour assurer aux populations une énergie de qualité et à moindre coût, dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Alliance.

Lancée en novembre 2015 à Paris, l’ASI est une initiative franco indienne, qui vise à augmenter de façon significative la production de l’électricité solaire dans les 121 pays membres. L’Alliance a pour objectifs de mobiliser les financements nécessaires à l’atteinte des objectifs, de réduire de façon importante les coûts de l’énergie solaire, tout en contribuant à lutter contre les changements climatiques.

Le Togo, pays membre de cette alliance, s’est engagé pour une amélioration constante de l’accès des populations à l’électricité. Il a, en ce sens, organisé une table ronde des bailleurs de fonds et investisseurs sur sa stratégie d'électrification qui prévoit à l'horizon 2030, le raccordement de toute la population.

En matière d’éducation et de formation, le gouvernement œuvre au développement des divers cycles de l’enseignement et de l’éducation. Il travaille également à lier ceux-ci à un enseignement supérieur de qualité, orienté vers le marché de l’emploi, tout en favorisant l’accès à l’enseignement technique et à la formation professionnelle de façon à atteindre l’objectif de croissance accélérée à travers la recherche-développement.

Revue des performances du secteur de l’éducation de 2013 à 2017 :

Une embellie pour le préscolaire et le primaire  

En matière de développement de l’encadrement de la petite enfance, le taux de scolarisation du préscolaire des 4-5 ans a progressé, passant de 15,8%  à 37,2% de 2013 à 2017. Le taux net de scolarisation au primaire a connu pour sa part une augmentation, passant de 86,5 à 93,8%. Quant au taux moyen de redoublement au primaire, il est passé de 18,5% à 7,6%.

Une avancée significative pour les cycles d’enseignement secondaire

Dans le cadre de l’amélioration de l’accès et de la rétention dans le premier cycle de l’enseignement secondaire général, le taux d’achèvement du CEG a connu un progrès passant de 37 à 50% et le taux moyen de redoublement, de 21,8% à 22,3%.

Concernant l’enseignement technique et la promotion de la formation professionnelle, le nombre d’apprenants pour 100 000 habitants est passé de 572 à 578 pour une cible attendue de 585. Le pourcentage des effectifs, dans les établissements publics et privés, passe de 7,2% à 6,2%.

Un progrès sensible quant à l’enseignement universitaire

Pour ce qui est de l’accès, de l’équité et de la qualité dans l’enseignement supérieur, le nombre d’étudiants pour 100 000 habitants dans les Universités Publiques du Togo (UPT) est passé de 868 à 920, pour une cible de référence de 1225. Les étudiants des filières scientifiques passent de 9,90%  à 10,16%. Enfin, s’agissant des étudiants inscrits dans les filières technologiques, leur proportion est passée de 6,10% à 6,11%. 

En vue de mieux lutter contre la faim et la malnutrition, des fléaux qui menacent les populations africaines, surtout sahéliennes, les travailleurs du secteur de l’alimentation de 6 pays francophones de la sous-région ouest africaine (Togo, Bénin, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire et Niger), étaient la semaine dernière à Lomé, pour renforcer leurs capacités en stratégie et techniques pour la sécurité alimentaire.

Organisée par l’Union Internationale des Travailleurs de l’Alimentation et de l’Agriculture (UITA) avec l’appui de Friedrich Ebert Stiftung, un organisme international engagé, entre autres, dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, la rencontre a permis de développer un système d’entraide et d’assistance entre les pays, dans l’optique de soutenir un pays en difficulté sur le plan alimentaire, a indiqué Guillaume Tossa, Chargé de partenariat de l’UITA.

Par ailleurs, il s’est agi de définir d’autres stratégies de promotion de la sécurité alimentaire et de former les acteurs sur les dispositions à prendre pour rendre efficace la lutte contre la faim et la malnutrition.

L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) vient de  franchir un nouveau pas dans la mise en œuvre de la couverture maladie au profit des producteurs de coton du Togo. En partenariat avec la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) et la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC), l’Institut a présenté jeudi 14 août à Lomé, l’étude de faisabilité de ce projet.

Cette étude a été menée en 2017 auprès de 483 ménages choisis au sein de 96 groupements répartis dans les cinq régions du Togo. 15 centres hospitaliers opérant dans les zones à forte production de coton, notamment dans les régions des Plateaux, des Savanes et Kara, ont aussi été pris en compte par cette étude, réalisée avec l’appui et la collaboration du ministère de la Santé et de la Protection Sociale.

Sur la base des résultats de cette étude, l’INAM a présenté aux producteurs représentés par  la NSCT et la FNGPC, les différentes options d’assurance maladie, ainsi que les modalités de paiement des cotisations. Les cotonculteurs devront opérer des choix, motivés par la prise en compte de la pérennité du mécanisme.

La signature d’une convention entre l’INAM d’une part, la NSCT et la FNPGC de l’autre, dans les mois à venir, devra matérialiser le démarrage de la couverture maladie.