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Le Vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats Arabes-Unis (EAU), Cheikh Shakhbout Ben Nahyan Al-Nahyan, effectue depuis jeudi une visite de travail à Lomé. Le séjour s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens bilatéraux entre le Togo et le pays du golfe arabo-persique.

60660 le vice ministre mirati des affaires trangres en visite officielle au togo ocb

L’officiel émirati a été reçu en audience par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. Au menu de l’entretien, les principaux points de la coopération bilatérale entre Lomé et Abou Dhabi. 

Les EAU, présents au Togo avec plusieurs projets, dont notamment la centrale photovoltaïque de Blitta et le soutien aux PME/PMI, entendent dynamiser davantage ce partenariat : “Nous allons continuer de travailler ensemble pour un futur radieux des relations de coopération entre les Emirats Arabes-Unis et le Togo”, a notamment indiqué le n°2 de la diplomatie émiratie lors de l’entretien. 

Pour réaliser ses ambitions de développement, le Togo souhaite s’inspirer entre autres du modèle émirati pour son hub logistique. Rappelons qu'au lendemain du lancement du Plan National de Développement (PND), le Chef de l’Etat avait effectué une visite officielle à Abou Dhabi. Objectif, promouvoir les atouts du pays et mobiliser des investisseurs.

Un master en ingénierie de la commande publique vient d’être lancé à l’Université de Lomé. Ce parcours qui vient étoffer encore un peu plus l’offre de formation, est ouvert en collaboration avec l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), l'Ecole Nationale d’Administration (ENA) et le Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud).

La nouvelle filière doit participer à la formation des étudiants et fonctionnaires en les dotant d’outils idoines, afin d’assurer l’ingénierie des marchés publics, mais aussi des partenariats publics et privés. Les futurs diplômés pourront ainsi renforcer les effectifs de l’administration publique et du secteur privé, notamment sur le plan technique, en ce qui concerne la gestion des marchés publics. Pour le Togo qui est en pleine actualisation et renforcement de son cadre des marchés publics, le lancement de ce nouveau cursus permettra également de répondre à la problématique de l’adéquation entre la formation et l’emploi. 

Depuis plusieurs années, les universités publiques du Togo ont amorcé une politique de diversification de leurs offres de formations. Le pays a d’ailleurs donné une place prioritaire à la formation sur la commande publique, avec plus de 500 jeunes entrepreneurs formés en 2020, hors circuit universitaire.

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Opérationnel depuis 2019, le Fonds d’appui aux collectivités territoriales (FACT) continue d’opérer sa mue pour l’achèvement du processus de décentralisation. L’équipe gouvernementale réunie, mercredi en conseil des ministres, a planché sur les différents critères de répartition des dotations de ce fonds.

Ces ressources doivent permettre aux collectivités territoriales et autorités locales de mieux faire face aux nouvelles charges qui leur sont dévolues et d'appuyer leurs actions de développement. Le critère de base est la répartition de façon égalitaire, ensuite le critère de répartition en fonction de la population de la commune. Vient après, le critère de la superficie de la commune et enfin, la prise en compte de la “pauvreté” qui permet de répartir la dotation en fonction de l’indice de pauvreté de chaque commune. 

Ainsi, cette année, “la répartition a tenu compte essentiellement du critère du taux de pauvreté avec un poids important dans la détermination de la part revenant à chaque commune”, a indiqué le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. Ce choix de l’exécutif vient en réponse au souhait des populations, et la volonté du gouvernement lui-même, de faire de ce fonds un outil d’inclusion conformément aux orientations de sa feuille de route.  

Par ailleurs, il est à noter que l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) est chargée d’exécuter des projets d’investissement socio-économiques et éducatifs des collectivités. 

Créé en 2007 et modifié une première fois en 2018, le Fonds a pour but d’assurer une mobilisation plus conséquente de ressources financières afin de permettre aux collectivités territoriales de faire face aux charges qui résultent des transferts de compétences. Sous son ancienne forme, il était un établissement public financier doté d’une personnalité morale et financière, ce qui l’empêchait véritablement de jouer son rôle premier, à savoir l’appui aux collectivités.

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Au Togo, “les structures de prix de vente du ciment n’ont pas connu de modifications”, a annoncé le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze, dans un communiqué publié mercredi soir. Le sujet avait été notamment abordé un peu plus tôt par le gouvernement en conseil des ministres. 

La précision est faite, suite aux spéculations constatées sur les frais de vente du ciment depuis quelques jours, alors même qu’aucun changement n’a été effectué sur les structures de prix.

Par conséquent, rappelle le ministre, les prix plafonds de vente aux consommateurs sur tout le territoire national se présentent ainsi : 

  • Ciment CIMTOGO : 81 000 FCFA la tonne, soit 4 050 F le paquet de 50 kg
  • Ciment FORTIA : 80 000 FCFA la tonne, soit 4 000 FCFA le paquet de 50 kg
  • Ciment DIAMOND : 80 000 FCFA la tonne, soit 4 000 FCFA le paquet de 50 kg

Les contrôles des distributeurs seront renforcés sur l’ensemble du territoire afin de faire cesser ces pratiques, et tous les contrevenants à ces prix officiels seront “sévèrement sanctionnés”.

Au Togo, le secteur de la cimenterie verra bientôt deux autres opérateurs rejoindre l’allemand Heidelberg : le nigérian Dangote et le burkinabé Cimco.

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Ousmane Diagana est à Lomé

Ainsi qu’annoncé, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, Ousmane Diagana, est en visite officielle au Togo depuis mercredi. Le représentant de l’institution basée à Washington a été accueilli à son arrivée à Lomé par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya, et la SG de la Présidence de la République, Sandra Johnson.

Le séjour du responsable s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre la BM et le Togo. A l’agenda, plusieurs activités parmi lesquelles un entretien avec le Chef de l’Etat et plusieurs membres du gouvernement, des rencontres avec le secteur privé, la société civile, les jeunes et la presse. 

Pour rappel, le portefeuille des engagements de la Banque au Togo s’élève à 400 millions de dollars, et comprend au moins une quinzaine d’opérations en cours.

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Évoqué un temps en conseil des ministres, le projet de guichet unique de recettes non fiscales pour le secteur maritime devrait bientôt entrer dans sa phase opérationnelle. La question a fait l’objet d’une présentation en conseil des ministres, mercredi, par le ministre en charge de l’économie maritime Edem Tengue.

L’équipe gouvernementale a ainsi pu examiner les contours et principales fonctionnalités du guichet unique, ce qui permettra d’élaborer un projet de décret devant entériner la création de cette plateforme. Cette démarche, qui va contribuer significativement à la simplification des opérations pour les acteurs de l’économie portuaire, poursuit les efforts du gouvernement togolais à optimiser le potentiel maritime du pays, et à faire notamment du Togo un hub maritime continental. 

En rappel, le Togo a, au cours de ces dernières années, donné une place prioritaire aux questions maritimes, en se dotant de nouvelles stratégies (à mettre en place) pour développer le secteur. Depuis un an, le pays est même doté d’un ministère spécialement dédié.

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Le gouvernement a examiné puis adopté ce mercredi en conseil des ministres, un avant-projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2021. Le nouvel avant-projet est projeté à 1.702,7 milliards FCFA en dépenses et en recettes, contre 1.521,5 milliards FCFA dans la loi de finances initiale. Soit, une hausse de 11,9%.

Cette mesure de collectif budgétaire enclenchée par l’exécutif se justifie notamment par le contexte de rebond des activités économiques observé, et l’adaptation générale face à la crise sanitaire. 

A travers cet avant-projet de loi de finances rectificative, le gouvernement entend poursuivre les efforts déjà engagés pour faire face à la lutte et à l’impact de la covid 19 tout en continuant la mise en œuvre efficiente des différents projets de la feuille de route gouvernementale”, explique le conseil.  

Le texte sera soumis à l’approbation des députés.

L’équipe gouvernementale s’est réunie ce mercredi en conseil des ministres à Lomé. Les travaux, dirigés par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, ont été largement consacrés à l’examen et l’adoption de l’avant-projet de loi de finances rectificative, exercice 2021. 

D’autres sujets importants ont également été abordés, dans les secteurs de la formation, la décentralisation, l’économie maritime et l’investissement. 

En tout, un avant-projet de loi, un projet de décret ont été adoptés, tandis que trois communications ont été écoutées.

Alors qu’il s’est renforcé au cours de ces dernières années, le partenariat entre l’Afrique et l’Europe devrait connaître de nouvelles perspectives, encore plus soutenues. C’est ce qu’a laissé entendre le ministre des affaires étrangères Robert Dussey, à la faveur de la de la 2ème réunion ministérielle, Afrique-Commission de l’UE qui se tient à Kigali.

L’Afrique et l’Europe ont des préoccupations communes et la volonté affirmée d’intensifier le partenariat, continent à continent”, a indiqué le ministre concernant les relations futures entre les deux régions. Des questions relatives à la gouvernance, à la migration, ou encore au développement durable ont également été évoquées par le chef de la diplomatie. 

Dans le souci de de répondre aux défis de l’heure les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique (OEACP) et ceux de l’UE ont d’ailleurs récemment scellé leur nouvelle entente pour les deux prochaines décennies. Un partenariat mutuel qui prend en compte plusieurs domaines prioritaires. 

Pour rappel, à la veille de son intervention à ce sommet, Robert Dussey avait déjà rencontré ses homologues de la Guinée-équatoriale et de la Pologne

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La ville de Lomé abrite depuis mardi dans certains endroits stratégiques, des ‘kiosques à café’. Ces espaces de dégustation, ouverts symboliquement par le ministre du commerce et de la consommation locale, Kodjo Adedze, sont une initiative du Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC), soutenue par les instances internationales en charge du secteur. 

L’ambition poursuivie, alors que le pays est en pleine célébration du mois de la consommation locale, est triple : offrir au public des occasions de dégustation du café du terroir et motiver la population à l’insérer dans ses habitudes alimentaires, susciter des emplois rémunérés pour les jeunes intéressés par la filière, et évaluer le potentiel de consommation du café local. 

Il est anormal de continuer à exporter nos matières brutes alors que nous pouvons nous enrichir avec, créer des opportunités et avoir un impact sur les conditions de vie des producteurs et des différents acteurs”, explique le ministre. 

En attendant une réplication du projet dans les principales villes de l’intérieur, les habitants de la capitale et ceux de passage pourront d’ores et déjà visiter les kiosques. La tasse y est servie au prix unitaire de 100 FCFA. 

En rappel, au Togo, la filière a connu une progression de plus de 2000% au cours des dix dernières années, en termes de volumes de production. En 2020, les plantations de café occupaient une surface de près de 40 000 hectares sur tout le territoire. Mais la consommation intérieure de café reste très marginale, et ne représente, selon les statistiques officielles, qu’à peine 2% de la production nationale.

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