RTG

RTG

lundi, 01 novembre 2021 17:40

Début des travaux de la COP26

La 26ème Conférence des parties sur le climat (COP26) s’est officiellement ouverte ce lundi 1er novembre à Glasgow (Ecosse). Le Togo y participe, représenté par le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé.

Cet important rendez-vous, auquel prennent part près de 120 dirigeants de la planète, vise principalement à plancher de façon concrète et coordonnée sur l’urgence climatique, et renforcer les engagements pris par les pays à Paris en 2015.  

Il est temps de dire Assez ! Assez de brutaliser la biodiversité. Assez de nous tuer nous-mêmes avec le carbone. Assez de traiter la nature comme des toilettes. Assez de brûler et forer et extraire toujours plus profond. Nous creusons nos propres tombes”, a martelé le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres à l’ouverture des travaux. Une position que défendra également le n°1 togolais au cours du sommet. 

Dimanche, à son arrivée dans la capitale écossaise, le Président de la République a rappelé dans un tweet la détermination du pays. “Engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le Togo a récemment révisé à la hausse ses contributions déterminées au niveau national, et entend en appeler à un sursaut collectif, pour une action immédiate”, a précisé Faure Gnassingbé. 

Les travaux se dérouleront jusqu’au 12 novembre.

Au Togo, le rythme de la création d’entreprise reste soutenu dans le sillage de la reprise post-covid. En tout, 3495 nouvelles sociétés ont vu le jour durant ce troisième trimestre, selon les données fournies par le Centre de Formalité des Entreprises (CFE). 

Dans les détails, le nombre d’entreprises déclaré est respectivement de 1145 en juillet, de 1257 en août et de 1093 en septembre.  Ce chiffre représente une hausse de de 8,4%, par rapport aux 3224 entités créées au deuxième trimestre.

Il est à relever que 86% des entreprises (soit 3035) ont été portées par des Togolais, contre 14 % (soit 460) par les étrangers. 

Cette dynamique, si elle se maintient, devrait permettre au Togo d’améliorer son record de nombre d’entreprises créées sur une année, 12 500 en 2020. A ce jour, c’est près de 11 000 entreprises qui ont été enregistrées depuis le 1er janvier.

Lire aussi

Relance post-Covid : le Togo partage son expérience avec les pays les moins avancés

dimanche, 31 octobre 2021 08:31

Le Chef de l’Etat en Ecosse pour la COP26

Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé prend part à partir de ce dimanche en Ecosse (Europe) à la 26ème Conférence des Parties sur le climat (COP26). Cet important événement, organisé jusqu’au 12 novembre prochain au Scottish Event Campus de Glasgow, réunira plusieurs dirigeants du monde (chefs d’Etat et de gouvernement), et des représentants de la société civile des pays signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC). 

L’objectif de ce rendez-vous planétaire est de convaincre le monde entier de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, et ralentir le réchauffement climatique, conformément aux engagements pris à Paris il y a six ans, lors de la COP21. Il sera ainsi question pour les leaders du monde de faire le point sur les actions menées dans ce sens, et renouveler leurs engagements. 

A Glasgow, le Togo qui multiplie depuis 2016 les actions pour réduire au niveau national ses émissions à plus de 50% à l’horizon 2030, ne restera pas muet lors des débats. Le pays formulera notamment des propositions concrètes, et partagera également son expérience : promotion des énergies renouvelables, reboisement massif et systématique, entre autres. 

En amont de ce sommet, plusieurs activités préparatoires ont été initiées à Lomé, aussi bien du côté de l’exécutif, que d’autres acteurs.

Lire aussi

Faure Gnassingbé : “le climat n’attendra pas que nous en ayons fini avec le Covid-19”

En visite officielle depuis mercredi au Togo, le n°2 de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana a été reçu vendredi par le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé. La rencontre, à laquelle a également pris part la directrice des opérations pour le Togo, Coralie Gevers, a été l’occasion d'évoquer les grandes priorités de développement socioéconomique du Togo et de la sous-région, ainsi que l’appui de l’institution financière internationale pour leur mise en œuvre.

La Banque mondiale maintiendra son engagement de soutenir le Togo, dans ses efforts de réduction de la pauvreté en renforçant les secteurs clés”, a notamment déclaré le responsable. 

L’institution de Bretton Woods reste en effet l’un des principaux partenaires bilatéraux du Togo, en matière de financement des projets innovants et à fort potentiel de croissance, et d’amélioration du climat des affaires. La coopération entre les deux parties est actuellement guidée par le Cadre de partenariat pays (CPP) 2017-2020.

11 projets, 700 millions $ engagés

A ce jour, le portefeuille global de la Banque pour le Togo s’évalue à 701 millions de dollars, répartis en onze projets nationaux, un don fiduciaire et sept projets régionaux. Le portefeuille couvre cinq secteurs principaux, que sont le capital humain (47%), les infrastructures (27%), le développement durable (17%) et la gouvernance (9%).

Quant aux perspectives d’avenir, “notre partenariat et notre vision commune de la prospérité restent solides”, a affirmé Ousmane Diagana. 

En rappel, le VP dont la visite s’achève officiellement dimanche, a mené depuis son arrivée plusieurs activités avec les autorités togolaises : lancement du projet de la couverture médicale universelle, signature du financement du projet du corridor économique Lomé-Ouaga-Niamey, visite du Data Center de Lomé, entre autres. 

Au Togo, la mise en œuvre du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey va se concrétiser. Le gouvernement et la Banque mondiale ont signé vendredi à Lomé, l’accord de financement de cet important projet régional, lors d’une cérémonie tenue en présence du Chef de l’Etat et du vice-président de la Banque, Ousmane Diagana.

En tout, 120 millions de dollars (67,8 milliards FCFA) ont été alloués au Togo, selon les termes de l’entente paraphée par le ministre de l’économie et des finances, Sani Yaya et Coralie Gevers, la directrice des opérations de la BM.

60738b le togo et la banque mondiale scellent le financement du corridor conomique lom ouagadougou niamey ocb 1

Le projet, qui participe à la réalisation de l’ambition de l’exécutif d’affirmer le Togo comme un hub logistique et de services, comprend notamment plusieurs composantes : “l’amélioration des infrastructures et des systèmes de transport intelligents sur le corridor, le soutien à l’amélioration de la qualité des services de transport et de transit, ou encore l’amélioration des infrastructures communautaires et des pistes rurales pour soutenir le développement économique local et la résilience dans les zones fragiles au risque sécuritaire autour du corridor”.  

Dans ce sens, de nombreuses activités seront mises en oeuvre : entre autres, la réhabilitation du tronçon Aouda-Kara sur la RN1, l’amélioration des pistes d’accès aux agropoles de Kara et Oti, la mise en oeuvre d’actions correctives sur l’axe Lomé-Cinkassé, l’amélioration des processus et infrastructures de passage des frontières et des procédures de transit. 

Un accent particulier sera mis sur les transports, avec la construction d’un centre de casse de véhicules, la construction de parkings le long du corridor, la mise en place d’un système d’information intelligent, l’appui à la professionnalisation des acteurs du transport routier ou encore un appui aux établissements bancaires pour le partage du risque pour le rajeunissement du parc automobile gros porteurs. 

Le projet, qui durera 5 ans, est placé sous la tutelle des ministères des transports des trois pays, qui ont d’ores et déjà signé un mémorandum d’entente pour assurer l’harmonisation et la coordination du projet.  “Le Togo est l'un des pionniers de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. La signature du projet de transport Lomé-Ouaga-Niamey permettra d'améliorer les échanges régionaux et d’offrir des opportunités économiques aux communautés fragiles”, a notamment affirmé Ousmane Diagana à l’issue de la cérémonie. 

Pour rappel, le corridor routier Lomé-Ouaga-Niamey, long de 1065 km, est un axe incontournable de la chaîne d’approvisionnement des trois pays et un itinéraire essentiel pour leurs économies respectives. Il dessert 65% de la population du Togo, 21% de celle du Burkina Faso et 7% de celle du Niger.

En séjour au Togo depuis le mercredi 26 Octobre 2021, le Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana a visité ce vendredi 29 octobre, le Lomé Data Center, le tout premier centre de données de colocation certifié Tier III, l’un des niveaux de fiabilité les plus élevés dans le domaine.

La visite de ce projet financé par la Banque au Togo, s’est faite en présence de Cina Lawson, ministre en charge de l’économie numérique et de l'innovation technologique, et de représentants de l'institution de Bretton Woods, dont Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale en Côte d'Ivoire, au Bénin, au Togo, et Awa Cissé Wagué, Représentante résidente au Togo.

Ce fut notamment l'occasion pour la ministre togolaise de présenter les ambitions togolaises en matière de développement du numérique, tout en répondant aux défis d’accès à l’énergie.

datacentre lome

« Le Togo se digitalise à grands pas, je pense que c'est un moment pour nous, d'établir des modèles pérennes », a déclaré à cet effet la ministre.

Dans le cadre de la visite, Ousmane Diagana, qui gère le portefeuille de 22 pays africains à la Banque mondiale, a indiqué « qu'à travers ce type d'initiative, le Togo se prépare à être, dans cette ère de l'économie numérique, un des géants de l'Afrique, non seulement pour faire progresser son économie, mais également servir comme pays de référence, qui peut inspirer les autres à avoir de telles ambition ». De plus, « nous sommes très heureux, en tant qu'institution partenaire, le groupe de la Banque mondiale, d'avoir notre nom associé à ce projet. C'est le début d'une aventure, et il nous faudra faire en sorte qu'elle soit réussie », a-t-il ajouté.

Rappelons que la construction du Lomé Data Center a été financée à hauteur de 12,7 milliards FCFA par la Banque Mondiale, dans le cadre du programme régional de développement des infrastructures WARCIP. L'infrastructure, devant héberger des données de structures gouvernementales et du secteur privée, est érigée sur plus d’un hectare dans le nouveau cœur administratif de la capitale togolaise.

Lire aussi:

Ousmane Diagana est à Lomé

Le Togo et le Bénin ont tenu cette semaine, de nouvelles négociations en vue de la délimitation des frontières maritimes entre les deux pays. La nouvelle session, la dixième depuis le début des consultations, a permis de faire de nouvelles avancées sur la question. 

Ces négociations qui entrent “dans leur phase concrète”, selon Dammipi Noupokou, négociateur togolais, vont permettre d’élaborer un agenda global pour les futures assises. A terme, elles devraient offrir à la commission mixte paritaire bénino-togolaise, un cadre de  “discussions saines et pragmatiques”, tel que l’estime la partie togolaise. 

L’intérêt de délimiter, c'est de savoir exactement où se situent nos eaux territoriales, où se situe la zone économique exclusive pour l'exploitation. (...) Il faut connaître exactement ce à quoi on a droit pour exploiter les ressources, et de façon ordonnée”, a expliqué le préfet du maritime du Col. Takougnadi Neyo, dans le cadre de ces travaux. 

Pour rappel, Lomé et Cotonou sont engagés depuis 2018 dans des discussions pour pouvoir étendre leur plateau continental au-delà des 200 000 nautiques. Les deux pays avaient d’ailleurs déposé conjointement en 2018 auprès de l'ONU une requête d'extension.

Lire aussi

Le Togo adhère à la convention des Nations-Unies sur l’eau

En projet de réforme depuis plusieurs mois, le secteur de l'enseignement supérieur privé, au Togo, va être désormais réglementé. Le gouvernement réuni ce mercredi en conseil des ministres, a acté le processus à travers un projet de décret.

Ce texte qui intervient après l’évaluation des établissements privés d’enseignement supérieur (EPES), commandé par l’exécutif, vise principalement l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur dans le pays. Plus dans le détail, il sera question pour le gouvernement de “déterminer les conditions, modalités et procédures d’exercice des activités des établissement privés d’enseignement supérieur afin de protéger les apprenants et garantir une formation en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi”. 

Par ailleurs, sur un plan régional, l’objectif du gouvernement est aussi d’aligner ce secteur sur les meilleurs standards internationaux et du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). 

A ce jour, ils sont quelque 70 établissements privés sur tout le territoire à être reconnus et agréés par l’Etat. 

Lire aussi

Formation: ouverture d’un master en ingénierie de la commande publique au Togo

Le Togo effectue un pas de plus vers l’effectivité de la couverture médicale universelle. Le coup d’envoi du projet a été donné officiellement, jeudi 28 octobre, par le Premier ministre, Victoire Tomegah Dogbé et le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana en visite à Lomé

Ce programme qui vise à mettre en place les services de santé essentiels, de qualité, pour le plus grand nombre, est prévu pour être étendu à toutes les régions du Togo, avec une couverture d’environ 60% de la population.  “La couverture universelle marque un pas en avant significatif dans l’engagement du gouvernement à renforcer l’accès de l’ensemble de la population à des soins de santé de qualité équitables”, a indiqué à cet effet, Ousmane Diagana. 

Sur le plan opérationnel, le mécanisme devrait notamment voir la construction de plus d’une centaine de nouvelles installations sanitaires de niveau primaire, le déploiement d’environ 4000 employés nouvellement formés et l’amélioration de l’accès aux médicaments.  

La couverture universelle qui englobe le projet de l’assurance maladie universelle, va à l’instar d’autres initiatives gouvernementales comme le Registre Social Unique ou encore le programme Woezou, participer au renforcement de l’inclusion et du développement social.

Pour rappel, le programme de couverture santé universelle a été financé pour un montant de 70 millions $, soit environ 39,5 milliards de francs CFA par la Banque mondiale.

Lire aussi

Assurance maladie universelle : un plan de travail pour piloter le projet 

La Représentation nationale a rendu jeudi un dernier hommage à son deuxième questeur, Eklou Essohanam Balakiyem Modibo, décédé le 13 octobre dernier à 61 ans. Ceci, lors d’une séance spéciale d’honneurs funèbres organisée dans la cour de l’institution, en présence de la famille éplorée, de plusieurs officiels, autorités et membres du corps diplomatique. 

La cérémonie, empreinte d’émotion, a été l’occasion de revenir sur la vie et le parcours de l’illustre disparu, qui fut, selon les mots de la cheffe du Parlement, Yawa Tsegan, “un père de famille, un partisan convaincu, un serviteur de la Nation”.

Un dépôt de gerbes, suivi d’un moment de recueillement, ont également marqué la séance.

Eklou Essohanam Balakiyem Modibo, élu lors des législatives de 2018 dans la circonscription électorale de Tchaoudjo, était député du parti UNIR.