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Au Togo, les activités physiques et sportives, suspendues en mars dernier en raison du rebond des contaminations sur le territoire, vont pouvoir de nouveau officiellement reprendre. La ministre des sports et des loisirs a accordé une dérogation aux fédérations sportives nationales dans ce sens. 

Cette autorisation est assortie d’un protocole sanitaire, dont les prescriptions ont été actualisées. Ainsi, les entraînements et compétitions professionnelles demeurent organisés à huis clos. L’accès aux stades et à tout lieu de manifestation sportive est soumis à la présentation d’une carte vaccinale ou d’un résultat de test PCR négatif valable. Le port obligatoire de masques, le respect des règles d’hygiène, ou encore la désinfection des lieux restent en vigueur. 

D’autres dispositions complémentaires et particulières, certaines spécifiques pour les sports collectifs ou de combat, ont également été édictées : interdiction de vente de boissons et de nourritures, présentation de tests avant chaque compétition, entre autres. 

Toutefois, précise Lidi Bessi Kama, “la pratique des sports de masse reste et demeure interdite sur toute l’étendue du territoire national”.   

Quelques semaines après son adoption par le gouvernement, la Loi de finances rectificative, exercice 2021 a été approuvée par l’Assemblée nationale. Les députés ont validé jeudi le projet, lors d’une plénière en présence du ministre de l’économie et des finances. 

Le collectif budgétaire approuvé par les élus est projeté en recettes et en dépenses à 1702,8 milliards FCFA, contre 1521,5 milliards dans la loi de finances initiale, soit une hausse de 11,9%. 

Selon la Représentation nationale, il ressort après analyse budgétaire “qu’en dépit de la persistance de la crise sanitaire à coronavirus, il est observé un regain dans plusieurs secteurs d’activités socioéconomiques. Ce qui augure des perspectives macroéconomiques favorables, et confirme la transition vers une forte reprise économique”. Cet acte “permettra au gouvernement de poursuivre et de renforcer les efforts engagés dans la lutte contre la Covid-19, et accélèrera la mise en œuvre des mesures identifiées dans les différents secteurs”.

61638 parlement adopte la loi de finances rectificative 2021 ocb

Pour Sani Yaya, le vote de cette loi donne à l’exécutif “les moyens de son action”. “Le gouvernement entend poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles visant la stabilité du cadre macroéconomique et l’assainissement des finances publiques qui passe notamment par une plus grande efficience dans la gestion des dépenses publiques. Par ailleurs les efforts dans la mise en œuvre des réformes, notamment dans l’amélioration du climat des affaires, seront maintenus. Grâce à ces réformes et à la mise en œuvre progressive et résolue des projets de la feuille de route, notre pays poursuit assurément sa progression vers son émergence à l’horizon 2030”, a-t-il indiqué.

Le Togo pourrait bientôt abriter un centre de l’ONG coréenne IYF (International Youth Fellowship), pour former sur le changement de mentalité. En séjour au Togo dans le cadre d’une tournée africaine, le révérend Ock Soo Park, fondateur de l’ONG a présenté l’initiative au Premier ministre. 

Selon le responsable, l’ambition de ce centre envisagé depuis 2017, est de contribuer à la formation et à l’éclosion de la jeunesse togolaise. L’infrastructure, une fois implantée, pourrait également former des enseignants dans plusieurs thématiques. 

Pour rappel, l’ONG IYF fondée au début des années 2000 et présente sur 3 continents, organise depuis de nombreuses années des camps de jeunesse annuels au Togo, destinés à promouvoir la diversité culturelle, l’épanouissement et des valeurs saines, le développement personnel et le leadership ou encore l’entrepreneuriat.

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Au Togo, le poste avancé des forces de défense et de sécurité (FDS) dans la préfecture de Kpendjal (Région des Savanes, Extrême-nord) a été attaqué par des éléments armés dans la nuit du 09 au 10 novembre, a indiqué le ministre de la sécurité et de la protection civile. 

Les assaillants en provenance du Burkina Faso, ont été repoussés grâce au dispositif de l’Opération Koundjoare, mis en place dans la région. Si aucune victime n’a été déplorée dans les rangs des forces de défense ainsi que parmi la population, des renforts ont été envoyés sur place.

Nous rassurons les populations et leur demandons de ne pas céder à la panique. Le dispositif des forces de défense et de sécurité, mis en place depuis plus de trois ans, est efficace et sera renforcé”, a d’ailleurs déclaré Yark Damehame.

Pour rappel, afin de mieux lutter contre la menace terroriste en provenance du Sahel, le Togo a déployé des forces dans cette zone sensible. En début d’année, le Président de la République s’est rendu au contact des troupes qui y sont stationnées.

Le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) va procéder du lundi 15 au samedi 20 novembre 2021, à la session d’indemnisation des victimes de la Région des Plateaux-Est et de la Kara. C’est ce qu’a annoncé l’organe dans un communiqué rendu public cette semaine.

Les opérations se dérouleront respectivement à la Direction régionale de l’action sociale d’Atakpamé pour les victimes des préfectures d’Akébou, d’Amou, d’Anié, de l’Est-Mono, de Haho, de Moyen-Mono, de l’Ogou et de Wawa ; et à la Direction régionale de l’action sociale de Kara pour les victimes des préfectures d’Assoli, de Bassar, de la Binah, de Dankpen, de Doufelgou, de la Kéran et de la Kozah.

La liste des victimes pour cette phase est consultable sur le portail web de l’institution ou dans les bureaux des préfectures et mairies concernées. Le HCRRUN invite par ailleurs les victimes dont les noms ne sont pas encore publiés à ne pas faire le déplacement sur les lieux de l’opération et à faire preuve de patiencem en attendant leur tour d’indemnisation le moment venu.

Comme pour les opérations qui se tiennent depuis le début de la crise sanitaire, toutes ces activités se feront dans le strict respect des mesures barrières.  

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Au Togo, 93,8 % des abonnés mobiles sont favorables à la mise en œuvre de la portabilité des numéros téléphoniques. C’est ce qui ressort de la consultation publique lancée il y a quelques semaines par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). 

Dans les détails, sur le total de 15 052 usagers qui ont pris part à ce sondage, en répondant à la question de pouvoir changer d’opérateur, sans changer de numéro de téléphone, 14 122  ont donné un avis favorable. Ainsi, “la prochaine étape c’est de mettre en place les dispositifs pour pouvoir aller très vite à la portabilité, à la fois en termes d’encadrement et en termes opérationnel”, indique l’Arcep. “Dans les prochains mois, la portabilité devrait être effective au Togo” ajoute le régulateur. 

Pour rappel, au Togo, le marché de la téléphonie mobile est jusque-là partagé par deux opérateurs, Togocom et Moov Africa Togo. 

Dorénavant au Togo, tout navire, embarcation ou pirogue opérant au large des côtes togolaises doit avoir un numéro d’identification.

La pratique des activités de pêche étant désormais subordonnée à cette condition, le ministère de l’économie maritime a lancé, mercredi, dans les Lacs, une campagne foraine d’immatriculation des pirogues. 

1 maritime

L’activité, entièrement gratuite, couvrira tout le littoral d'Aného à Kodjoviakopé, pendant un mois. Le but, explique le ministère, est de “renforcer la lutte contre la piraterie maritime, la sécurité des pêcheurs, et la navigation dans les eaux togolaises”. Les détenteurs de pirogues immatriculées recevront chacun une carte.

En rappel, le secteur de la pêche emploie au Togo près de 22 000 acteurs, parmi lesquels environ 5000 pêcheurs. Les prises annuelles de poissons sont estimées entre 18 et 25 000 tonnes.

Au Togo, le climat social est marqué depuis plusieurs semaines par des débrayages dans différents secteurs d’activités. Une situation qui a entraîné des pertes d’emploi dans le privé, et des sanctions dans le public

Dans une intervention télévisée, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara est revenu sur la plupart des sujets brûlants, en apportant des éclairages sur les différentes situations, et en reprécisant la ligne de conduite de l’exécutif, celle de la concertation.

Sauvegarder l’emploi, par tous les moyens

Nous sommes dans une économie libérale”, a rappelé le ministre, avant d’annoncer que “le premier souci du gouvernement est la protection de l’activité économique et des emplois”. Cette attention particulière envers “la situation du travailleur togolais” se matérialise surtout dans le nouveau Code du Travail adopté fin 2020, et dans lequel des “dispositifs particuliers ont été pris”, en ce qui concerne notamment les cas de chômage technique ou de licenciement pour motif économique. 

L’objectif est simple : “il faut sauvegarder l’emploi, par tous les moyens”, a martelé l’officiel. Et de poursuivre : “Le gouvernement n’est pas insensible à la situation des travailleurs togolais. Nous sommes soucieux de ce qu’ils soient traités convenablement. Au même moment, nous devons éviter de donner un signal négatif aux investisseurs et aux entreprises déjà installées. Notre pays a intérêt à ce que les entreprises existantes continuent à créer de nouveaux emplois et que de nouveaux investisseurs s’installent. Il faut donc éviter certains agissements et les rassurer”. 

EdiTogo, Amina, Dodo Cosmetics…, “le gouvernement s’est battu”  

Pour toutes ces situations récentes (grèves sèches, débrayages), la priorité a été d’éviter que les entreprises ne s’effondrent et que les emplois restent préservés, a ainsi affirmé Gilbert Bawara, en allusion aux différents mouvements observés à la Société Nationale des Editions du Togo (EdiTogo), Amina Togo Sarl, ou encore à Dodo Cosmetics, dans la zone franche.  

Le gouvernement s’est battu pour sauver des emplois”, a-t-il révélé, avant de regretter que certaines discussions menées par les autorités n’aient pas été concluantes, faute de responsabilité de la part de certains travailleurs. 

...et va désormais s’engager plus activement

Néanmoins, annonce le ministre, l’exécutif va “désormais s’engager plus activement à travers les inspecteurs du travail dans ces entreprises, pour qu’elles comprennent qu’il faut encourager la concertation et le dialogue, que la situation contractuelle de tous les agents soit régularisée et formalisée”. Car, certaines situations ont révélé des dysfonctionnements qui se doivent d’être corrigées : “Même si on est payé à la tâche, il est possible d’avoir un contrat écrit”, a-t-il indiqué.  

Faire avancer le secteur éducatif de façon harmonieuse

En ce qui concerne le secteur de l’éducation, également témoin de remous depuis quelques semaines, le patron de l’administration publique a, tour à tour, rappelé les dispositions existantes, les textes en vigueur, l’état des discussions avec les principaux acteurs avec notamment le Protocole d’accord de 2018, les efforts déployés par le gouvernement, et le rôle attendu des enseignants. “Si nous voulons faire avancer davantage le système éducatif togolais, il faut que cette évolution se fasse de manière harmonieuse. S’il y a une fixation uniquement sur les traitements et les salaires, et que concomitamment nous ne faisons rien pour les salles de classe, la qualité du système, les enseignants volontaires au nombre de 10 000 dans le public, nous ne favorisons pas une évolution harmonieuse de l’éducation au Togo”, a-t-il déclaré. 

Une cellule est d’ailleurs en train d’être mise en place, incluant l’ensemble des huit fédérations du secteur, pour évaluer toutes les mesures prises par le gouvernement, mais également les défis et les préoccupations qui subsistent. 

Particulièrement sur la question de la gratification exceptionnelle promise par l’exécutif et qui fait l’objet d’une mauvaise interprétation, Gilbert Bawara a réaffirmé l’engagement du gouvernement à l’honorer, tout en précisant que des conditions doivent être respectées. En clair, chacun devra jouer sa partition. 

Assurance maladie : une avancée, mais du chemin encore à faire  

Enfin, la question de l’assurance maladie a également été soulevée. Pour le ministre, “il s’agit d’une très grande avancée sociale pour le pays”. Mais, note-t-il, “il y a maintenant du chemin à faire pour incorporer toutes les populations bénéficiaires et les affilier. Vague par vague, cela prendra du temps, pour déterminer des paramètres et modalités de cotisation”.

Nous voulons éviter la précarité et la vulnérabilité” du citoyen, a conclu Gilbert Bawara.

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Réformes en vue à la Caisse de Retraites du Togo

Après l’annulation de sa dernière sortie sur le marché régional, le Togo est de retour avec, cette fois, 50 milliards FCFA dans le viseur. L’opération prévue pour se dérouler le 19 novembre prochain, se fera par le biais d’une nouvelle émission d’ODR. 

Les titres émis, d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA, ont une maturité de 180 mois, soit 15 ans, et sont assortis d’un taux d’intérêt de 6,3% l’an. 

Ces fonds collectés (via les ODR) doivent permettre au pays d’augmenter ses ressources financières afin de soutenir son plan de relance post-Covid-19.

Pour rappel, les ODR sont les nouveaux instruments mis à disposition des Etats de l’Uemoa par la Bceao et l’Agence Umoa-Titres, pour financer leurs plans de relance économique massifs. Pour le compte de cette année 2021, l’Etat togolais a engrangé au total, 502 milliards FCFA grâce à ses 19 sorties effectuées sur le marché Umoa-Titres.

Considérablement amélioré cette dernière décennie avec le déploiement de divers mécanismes, projets et programmes d’accompagnement, le secteur de l'entrepreneuriat des femmes devrait continuer de progresser au cours des prochaines années. Le ministère du commerce, des représentants de la Banque africaine de développement (BAD) et une cohorte de femmes d'affaires (Nana Benz) ont tenu dans ce cadre une mission d’évaluation mardi à Lomé. 

Dans les détails, cette assise a permis aux différentes parties de faire la prospection et l'état des lieux du secteur, afin d’identifier les réels besoins et accompagnements nécessaires à la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Togo. Il s’est agi donc de constituer une liste de recommandations qui va de l’accès aux financements, au renforcement des capacités en passant par la sécurisation de la logistique et des transferts monétaires ou encore la lutte contre la concurrence déloyale. 

Dans cette dynamique d’améliorer la productivité des entreprises dirigées par les femmes, il est par ailleurs projeté, la création d'un musée pour les femmes d'affaires, “Nana Benz”.  

Il est à noter que, même si certaines entraves à la création et à la gestion d’entreprise pour les femmes persistent, une tendance (confirmée en 2019), montre une évolution de la contribution des femmes aux nouvelles créations. 

Pour rappel, en 2020, selon les données du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), le nombre d’entités lancées par les femmes a augmenté de 11%, (soit 3426 nouvelles entreprises au total).

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