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Le ministère du Commerce de l’Industrie et de la Consommation Locale vient de mettre en service un numéro vert, le 8585, destiné à dénoncer toutes pratiques anormales de commerce. Cette ligne spéciale, gratuite sur tous les réseaux de communications électroniques dans le pays, est dédiée aux commerçants, aux usagers du service public et à tous les citoyens. 

L’objectif recherché est d’assurer une meilleure surveillance du marché dans le respect des règles de concurrence. Ainsi, le ministre, Kodjo Adedze, invite les consommateurs à émettre ces appels, “exclusivement à des fins utiles”.

La mise en place de cette ligne verte va dans la droite ligne de l’ambition de l’exécutif de mettre le citoyen au cœur de l’action gouvernementale, avec une administration de proximité de qualité. Dans la même dynamique plusieurs initiatives similaires ont été enclenchées, comme la mise en place d’un numéro vert pour le suivi des réformes dans l’éducation, une ligne verte pour aider à améliorer les prestations de l’Anadeb, ou encore le centre d’appel pour signaler les pannes sur les réseaux télécoms.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé effectue depuis mercredi une visite de travail de 48h en République du Congo. Le leader togolais a été accueilli à son arrivée à Oyo (400 km de Brazzaville), par son homologue Denis Sassou Nguesso. 

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Au menu des activités présidentielles, la coopération bilatérale, ainsi que des questions d’actualités continentales et internationales. Le Togo et le Congo, liés par des accords de partenariat, entretiennent d’excellentes relations dans divers domaines.

Depuis le début de l’année, le Chef de l’Etat s’y est rendu à plusieurs reprises

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mercredi, 17 novembre 2021 16:08

Passage à la TNT : la Haac affûte ses membres

Alors que le Togo est dans le basculement vers la télévision numérique terrestre, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), continue d’affûter ses membres. Une session de formation a été organisée dans ce sens, sur la régulation des médias en ligne en lien avec le déploiement de la TNT. 

Durant trois jours, il s’agira d'outiller et d’apprêter les participants sur les nouvelles formes d’intrusions créées par internet (réseaux sociaux) dans l’univers de la communication. L’objectif à terme est de veiller à ce que ces acteurs de l’information évitent la diffusion et la publication d'informations donnant lieu à la désinformation, aux mensonges et aux attaques gratuites. 

Une série de recommandations est attendue à l’issue de la session. Elle portera sur les mécanismes opérants de contrôles et de régulations indispensables à un meilleur encadrement des médias en ligne. 

Pour rappel, avec le passage à la TNT, le Togo ambitionne de créer un nouveau secteur à forte valeur ajoutée, tout en professionnalisant encore plus le cadre d’exercice des différents acteurs de l’audiovisuel et de la communication. 

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Le Togo invite de nouveau les Etats africains à adhérer massivement et rapidement au Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa).  Ce rappel a été fait à la faveur du 22e  anniversaire de la Décision de Yamoussoukro relative à la libéralisation de l’accès au marché du transport aérien en Afrique. 

Cette commémoration a permis aux dirigeants, ministres du secteur des transports du continent, de se réunir par visioconférence autour du thème: “les avantages continentaux de la libéralisation”. Occasion pour le ministre des transports du Togo, Atcha Affoh-Dedji, de préciser une fois encore, l’impact qu’aura le secteur de l’aviation dans l’économie des pays respectifs, une fois le Mutaa opérationnel. Pour Atcha Affoh-Dedji, ce Marché induira une  “amélioration de la connectivité du transport aérien, la promotion du tourisme et du commerce au niveau national, régional et continental”. 

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Le Mutaa, programme dans lequel s’est personnellement impliqué le Président Faure Gnassingbé, compte à ce jour 35 Etats adhérents. La prochaine étape du processus d'opérationnalisation du projet sera le lancement du Guichet unique africain, une de ses composantes majeures.

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Au Togo, le secteur des transports franchit une nouvelle étape dans le cadre de sa réforme. Le ministère de tutelle a officiellement réceptionné mardi le nouvel observatoire des transports terrestres (OTT). 

L’infrastructure, dont la construction a été financée par l’UE dans le cadre du Programme régional d’appui à la gouvernance dans le secteur (PAGST), est implantée à Lomé. Sa principale vocation : analyser les activités relevant des transports de voyageurs et de marchandises. Dans ce sens, l’observatoire collectera, analysera et diffusera toutes les informations relatives au transport terrestre sur tout le territoire, ce qui permettra d’orienter les différents programmes et politiques publiques à son endroit.

Pour le gouvernement, qui a récemment approuvé une nouvelle politique nationale de sécurité, c’est une étape importante vers l’affirmation du pays en tant que hub logistique et de services dans la sous-région.

Pour rappel, au Togo, la route reste presque exclusivement le mode de transport utilisé dans les déplacements interurbains. 

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Déjà engagés dans un processus de rapprochement et de renforcement de leur coopération, le Togo et le Maroc veulent faire davantage pour raffermir leur lien. C’est ce qu’a précisé l’ambassadeur du Maroc au Togo, Rachid Rguibi, reçu en audience à la Primature. 

Avec la cheffe du gouvernement, Victoire Dogbé, Rachid Rguibi a fait le tour de plusieurs dossiers importants, dont l'ouverture très prochaine de l’ambassade du Maroc, qui symbolise désormais le raffermissement des relations entre Lomé et Rabat. “Les relations entre le Maroc et le Togo sont excellentes, il faut les raffermir. Il y a un potentiel économique extraordinaire et une grande dynamique lancée au Togo par le Président Faure. Nous voulons accompagner cette dynamique”, a précisé le diplomate marocain. 

Il est par ailleurs annoncé, par la partie marocaine, la tenue d’un “forum économique qui pourrait avoir lieu l’année prochaine si les conditions de la pandémie le permettent”. 

La coopération les deux pays s’est matérialisée ces dernières années, par de nombreuses initiatives comme, l’augmentation du quota des bourses pédagogiques accordées annuellement par le royaume chérifien aux étudiants togolais, qui est passé de 70 à 100, l’accompagnement du  Maroc dans l’opérationnalisation du Conseil économique et social, ou encore dans l’élaboration de la carte de fertilité des sols agricoles, au Togo.  

L’Assemblée nationale, réunie en plénière mardi, a adopté les projets de loi de règlement du budget de l’Etat, pour les exercices 2016, 2017, 2018 et 2019. Le vote, effectué en présence du ministre de l’économie et des finances, était le premier du genre pour les députés de la 6ème Législature. 

Il s’agissait pour les élus, dans le cadre de leur mission de surveillance de l’action de l’exécutif, de contrôler, dans un premier temps l’exécution des budgets de l’Etat sur la base du rapport de la Cour des Comptes, et de s’assurer de l’utilisation des crédits autorisés, conformément aux programmes et objectifs de politique générale du Gouvernement. Ensuite dans un second temps, de ratifier les différentes opérations financières conduites par le gouvernement durant ces années. 

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Le Togo maintiendra le cap en matière de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des finances publiques”, a rassuré Sani Yaya à l’issue du vote. 

Pour la cheffe du parlement, Yawa Tsegan, il revient désormais au Gouvernement “d’étudier les recommandations de l’Assemblée nationale (et de la Cour des Comptes) afin d’exécuter de façon encore plus performante les prochaines lois de finances”. 

Pour rappel, la loi de règlement est un document qui arrête à la fin de chaque exercice budgétaire, le montant définitif des dépenses et des recettes de l'État, présente leur état d’exécution ainsi que les pertes et profits des opérations.

Détails sur les Lois de règlements adoptés

Annoncée depuis plusieurs semaines, la participation du Togo à la foire commerciale intra-africaine de Durban est effective depuis lundi. L’événement qui est à sa deuxième édition, si elle est l’occasion pour les différents participants de présenter et d’exposer leurs biens et services, elle permettra également des prises de contact dans la perspective de la mise en œuvre de la Zlecaf.

Du côté togolais, on compte 11 participants, dont 7 venant du secteur privé et 4 des institutions de promotion du commerce, pour exposer environ une soixantaine de produits Made in Togo. La rencontre, qui va se tenir jusqu'au 21 novembre prochain, réunit, d’après les organisateurs, “plus d'un millier d'exposants et plus de 10 000 produits”. Le but principal visé par les responsables et décideurs à ce rendez-vous est de développer et d’intensifier le commerce entre les pays africains. En prélude à cette participation du Togo, le ministère du commerce avait d'ailleurs lancé un processus d’évaluation et de sélection des produits. 

Pour rappel, cette foire est le fruit de la ratification de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) signé à Kigali en mars 2015 par les chefs d’Etat membres de l’Union Africaine (UA). Le Togo avait déjà participé à la première édition de cette foire en 2018, au Caire, en Égypte.

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Suspendues depuis plusieurs semaines, les célébrations des mariages civils et des cérémonies funéraires vont pouvoir reprendre progressivement. C’est ce qu’a annoncé dans un communiqué, le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. 

Cette reprise des célébrations se fera “dans le respect des mesures barrières, avec la participation au maximum de 15 personnes ayant reçu leur vaccin anti-covid-19”, a indiqué le ministre. 

Pour rappel, ces mesures restrictives avaient été décidées pour inverser la courbe des contaminations. Depuis qu’elles ont été mises en place, on a enregistré un net répit dans la propagation de la maladie.  

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Une délégation de la Cour constitutionnelle du Bénin a échangé, lundi avec celle du Togo dans le cadre d’une visite de travail et d’amitié. Les équipes conduites, par leurs présidents respectifs, ont principalement discuté des pratiques à mettre en œuvre pour renforcer le rôle de leurs institutions dans le fonctionnement de la République. 

Pour la nouvelle équipe dirigeante de la Cour béninoise, qui compte sur le rôle central de son organe dans la mise en œuvre de l'Etat de droit, il est important de s’imprégner du modèle d’organisation et de gestion togolais en la matière. "Il est tout aussi important d’instaurer un dialogue qui permet d’échanger les bonnes pratiques en matière constitutionnelle ; il est aussi question d’établir un pont entre les 2 Cours, de venir s’abreuver à la source du Togo et s’inspirer ainsi de ses expériences”, a indiqué à cet effet le président de la Cour constitutionnelle béninoise, Victor Dassi Adossou. 

Il est à relever qu’avant cette visite du Bénin, la Cour constitutionnelle du Togo a déjà reçu les visites des délégations du Ghana et de la Côte d’Ivoire, tel que l’a précisé le président de la Cour constitutionnelle togolaise, Abdou Assouma. 

Pour rappel, la Cour constitutionnelle du Togo a été créée avec la Constitution du 14 octobre 1992.  Elle est la juridiction chargée de la régulation du fonctionnement des pouvoirs publics. Elle est la plus haute juridiction en matière constitutionnelle, juge de la conformité de la loi au bloc de constitutionnalité, en charge du contrôle de l’élection présidentielle et des élections parlementaires.

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