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mercredi, 03 novembre 2021 14:10

Le CNTS, en pénurie, appelle au don du sang

Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), institution relevant du ministère de la santé, connaît actuellement une période de grande pénurie de sang. Une situation qui, informe le Centre, entraîne de nombreux décès dans les centres de santé du Togo. 

Toute la population de Lomé et des environs est dans ce sens invitée à participer massivement aux séances de collecte organisées tous les jours au siège du CNTS à Tokoin Doumassesse (Adewui) et au Poste de collecte et de distribution du CHU Sylvanus Olympio.

1 Communique

Le don de sang, s’il reste volontaire, est important pour sauver de nombreuses vies, notamment celles des enfants, des femmes en couche, des drépanocytaires, ou encore des accidentés de circulation.  

Pour y participer, il faut être âgé de 18 à 60 ans, avoir au moins 50 kg de poids et être en bonne santé.

 

La capitale togolaise abrite depuis lundi, une rencontre de haut niveau sur les meilleures pratiques en matière de lutte contre l’apatridie. Les assises, qui se tiennent sur 3 jours, regroupent les points focaux de l’Afrique de l’Ouest et du centre, des représentants des ministères de la justice des pays de la Cedeao et de l’espace Cemac, ainsi que des organismes internationaux et de la société civile.

Dans les détails, les travaux vont essentiellement permettre d’examiner les réalisations déjà opérées par les Etats dans le cadre de la lutte contre le fléau. L’objectif, au sortir de la rencontre, est de dresser un tableau récapitulatif qui permettra d’induire de façon plus opérante, la mise en œuvre des engagements pris par les Etats, dans la ligne de mire de la convention sur la réduction des cas d’apatridie adoptée en 1961 à New York, et en vigueur depuis 1975. 

Il est ainsi envisagé à l'échelle continentale un projet de loi-modèle régional, qui va institutionnaliser et légiférer en faveur de la naturalisation des apatrides. 

Le choix du Togo d’organiser cette assise s’inscrit dans la dynamique de l’exécutif, de consolider son engagement pour les Droits Humains et les droits des personnes vivant sur son territoire, citoyens ou non. Le pays a même enclenché la création d’un cadre juridique approprié, en prenant des mesures pour faciliter l’accord de la nationalité aux personnes dans le cas. Une Commission nationale de lutte contre l’apatridie (CNLA) pilotée par le ministère de la justice, est également mise sur pied.  

Pour rappel, l’apatridie est le statut d’un individu dépourvu de nationalité ou qui n’est reconnu par aucun Etat comme son ressortissant. Selon le HCR, ils seraient environ 100 millions dans le monde, dont les trois quarts en Afrique de l’Ouest. L’objectif à terme est d’atteindre l’objectif zéro apatridie d’ici à 2024, dans la zone subsaharienne. 

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Annoncé depuis plusieurs mois, le concours de recrutement dans l’administration générale pour le compte de l’année 2021, aura bel et bien lieu. C’est ce qu’a confirmé le ministre de la fonction publique Gilbert Bawara, dans une émission radio.

Principale nouveauté, ce concours qui évaluait les candidats, sous un format d’épreuve générale, va, cette fois-ci, tenir compte des profils de chaque candidat. Objectif, répondre plus efficacement aux besoins des services, des ministères et des institutions en ressources humaines. Ainsi, “il y aura par exemple des épreuves particulières pour ceux qui seront recrutés pour être des juristes dans les administrations. Il y aura donc des épreuves distinctes”, a détaillé Gilbert Bawara à cet effet. 

Il est notamment projeté (par le gouvernement) de recruter, par cet exercice, un total de 1500 nouveaux agents pour le compte de la fonction publique; des agents qui seront déployés selon leurs profils dans les différents secteurs. 

Il est à noter que ce recrutement intervient après un processus d’évaluation des besoins, lancé auprès des ministères et institutions, ce qui a permis de disposer d’une liste actualisée des profils requis. “Depuis 2009, il n’y a plus eu de concours de recrutement général dans la fonction publique”, a précisé par ailleurs le ministre du travail. 

En rappel, pour les cinq prochaines années, le gouvernement ambitionne de recruter 25 000 agents supplémentaires

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Quelques jours après son investiture, le Médiateur de la République, Awa Nana Daboya, a présenté aux médias, les nouvelles attributions de son institution ainsi que ses nouvelles fonctions et responsabilités. De cette sortie médiatique destinée à jeter les bases d’une meilleure collaboration avec les populations, se dégagent principalement deux grandes lignes : amélioration de la gestion publique et promotion de la transparence. 

Les fonctions du Médiateur de la République qui sont de deux ordres désormais, nous interpellent tous à agir pour la chose publique. Elles nous recommandent de changer de cap en termes d’état de droit, de gestion administrative pour le renforcement de la bonne gouvernance, en lien avec l'équité et l'égalité. Elle nous impose de faire en sorte que, grâce à nos faits et gestes, les citoyens soient plus satisfaits de la manière dont ils sont gouvernés”, a expliqué la responsable. 

Améliorer les rapports entre l’administré et l’administration

Dans ce sens, résume le Médiateur, il sera question de “veiller à l’amélioration des rapports entre les administrés et l’Administration en général, de juger de la défense des droits des administrés via leurs réclamations et de permettre la participation de ces derniers au processus décisionnel des administrations”, surtout dans le contexte actuel de décentralisation. 

Déclaration des biens et avoirs

Le second pilier majeur de l’exercice de l’Institution, concerne la réception des déclarations de biens et avoirs des hautes personnalités et autres assujettis, tels que consacrés par les textes constitutionnels.

L’objectif de cette procédure, a précisé Awa Nana Daboya, est de “promouvoir la transparence dans l'exercice des fonctions et charges publiques qui incombent aux assujettis, et de prévenir l'enrichissement illicite, notamment chez les hautes personnalités et hauts fonctionnaires de l’Etat”. “Notre responsabilité est de nous y engager sans faille, afin d’accompagner de la manière la plus juste, les méthodes de gouvernance en matière de gestion des ressources de l'Etat”, a-t-elle déclaré.

Après avoir formulé, il y a quelques semaines, des réserves, la Cour constitutionnelle a totalement validé le projet d’ordonnance relatif à la ‘présentation d’une preuve de vaccination contre la Covid-19 pour accéder aux bâtiments administratifs’, soumis par le gouvernement. Dans un nouvel avis, les Sages ont jugé “conforme à la Constitution”, la requête du Premier ministre, qui s’inscrit dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire dans le pays.

La nouvelle mouture de ce projet d’ordonnance intègre en effet les observations effectuées par la plus haute juridiction en matière constitutionnelle. 

Au lieu des deux préfectures (Golfe et Agoè-Nyivé) précédemment retenues, la mesure s’étend désormais “à toute l’étendue du territoire national”. Le nouveau projet conditionne l’accès à tous les bâtiments administratifs “à la présentation d’une des preuves suivantes : une preuve de vaccination anti-covid19, un test PCR négatif de moins de 72h, ou une dispense de la vaccination délivrée par un médecin légalement reconnu”. 

Les personnes dispensées de la production des preuves énumérées sont également citées, et des dispositions donnant au Chef du gouvernement la possibilité d’étendre les mesures ou de déléguer aux ministres, en fonction de l’évolution de la situation, sont prévues. 

Selon la Cour, ces mesures, qui ont pour but la préservation de la santé publique, “ne sont ni permanentes, ni absolues, par rapport aux fins qu’elles poursuivent”. 

Ce nouveau quitus de l’institution judiciaire permettra désormais à l’exécutif d’accélérer la mise en œuvre de cette mesure, qui a permis de booster la vaccination sur le territoire, et ralentir considérablement la propagation de la contamination. 

L’expérience togolaise en matière de promotion, protection et de vérification des droits de l’homme suscite de l’intérêt au-delà des frontières nationales. Une délégation de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Burundi (CNIDH), séjourne depuis lundi dans le pays, dans le but de s’inspirer du modèle de la Commission Nationale des Droits de l'Homme CNDH. 

La mission, conduite par le chef de la CNIDH-Burundi, Vigny Nimuraba, va pendant trois jours au sein d’un cadre d’échanges, s’enquérir sur les différentes fonctionnalités et modes opératoires de la Commission des droits de l’homme du Togo. L’objectif au sortir, est de permettre aux experts burundais la mise en place future d’un Mécanisme national de prévention de la torture (MNP).

Il est ainsi prévu pendant la durée, “des échanges théoriques, alternés de travaux pratiques et de visites de terrain, notamment des centres carcéraux, de détention ou pénitencier ”, tel que le précise le président par intérim de la Commission nationale des droits de l’homme, Yaovi Sronvi. 

Pour rappel, la CNDH créée en 1987 est le principal instrument national de protection des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national. Depuis 1992, le statut d’institution de la République lui a été reconnu par la Constitution togolaise. 

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L’Union Européenne et la République Fédérale d’Allemagne viennent d'offrir un nouvel appui infrastructurel à dix communes du Togo. Les municipalités ont ainsi réceptionné des bâtiments administratifs flambant neufs, en fin de semaine écoulée, lors d’une cérémonie de remise symbolique à Sotouboua (ville située à 288 km au nord de Lomé).

Ces ouvrages financés à hauteur de 2 millions €, soit environ 1,3 milliard FCFA, à travers le Programme Décentralisation et des Gouvernances Locale (ProDeGoL) ont concerné les communes de Bassar 1, Binah 1, Ogou 1, Tone 1, Kozah 1, Oti 1, Tchamba 1, Amou 1, Yoto 1 et Sotouboua 1.

En effet, une fois rendue opérationnelle, ces structures permettront d’assurer une meilleure gestion des affaires communales et un bon fonctionnement des services et prestations au profit des administrés. “L’administration locale est le niveau de l’administration publique le plus proche des citoyens qui a un impact plus immédiat et plus direct sur les populations à la base en termes de prestation de services d’assainissement. C’est pourquoi il est important de renforcer la motivation, le fonctionnalisme et la performance de la commune au profit des populations”, a indiqué dans ce sens le chef de la délégation de l'Union européenne au Togo,  Joaquin Tasso Vilallonga.

Par ailleurs la construction de ces édifices s'aligne également avec les nouvelles priorités de la coopération entre Lomé et Berlin, évoquées notamment lors du 4ème cycle des consultations germano-togolaises. Dans la même dynamique d’accompagner le processus de décentralisation enclenché par le Togo, l’Allemagne s’est récemment engagée à financer la construction de 40 mairies sur les 117 que compte le pays. 

Pour rappel, le Progedol qui a été officiellement lancé en 2017, accompagne le gouvernement dans le processus de décentralisation à travers 4 volets: la mise en œuvre du processus de décentralisation, la décentralisation fiscale et les finances locales, le développement communal et la gestion des états civils. Elle est cofinancée par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) et l’Union européenne à travers la Coopération technique allemande (GIZ). 

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Au Togo, le délai de limitation à trois du nombre de cartes SIM par abonné et par opérateur, prorogé il y a quelques mois, est officiellement arrivé à terme le 29 octobre dernier. A partir de ce mardi 02 novembre, les numéros mobiles qui ne sont pas en conformité avec cette mesure “seront suspendus de façon progressive”, a annoncé l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

Cette décision, qui concerne “un nombre très limité d’usagers”, est prise en concertation avec les opérateurs et veut surtout permettre “d’éviter les désagréments liés à la désactivation totale et immédiate de ces cartes SIM”. 

La suspension progressive se fera en deux phases : une restriction des appels sortants, puis une désactivation totale. Ce qui, espère le régulateur, permettra aux retardataires de se mettre en règle une fois pour de bon.

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Le Togo a officiellement reçu lundi, 475 200 nouvelles doses de vaccin Johnson and Johnson.  Le lot, fourni via le mécanisme de fonds africain pour l'acquisition de vaccins (AVAT), a été accueilli à l’aéroport international de Lomé par le ministre de la santé, Moustafa Mijiyawa, entouré des responsables de la riposte anti-Covid, et des partenaires onusiens. 

En effet, l’acquisition de ces doses s’inscrit dans le cadre d’une commande globale de 4 millions de doses de ce vaccin opérée par l’Etat. Le Togo, qui était le premier pays africain à bénéficier de doses de ce vaccin produit sur le continent, porte à près de 600 000 doses le nombre de vaccin Johnson & Johnson acquis à ce jour. Selon le ministre de la santé, “le Togo dispose actuellement d’un stock de plus d'un million de doses de vaccin dans les centres de vaccination”. 

Pour rappel, les vaccins Johnson & Johnson, avaient concerné les personnes âgées de 20 ans et plus, n’ayant reçu aucun autre vaccin contre le Covid-19. Elles s'administrent en une seule dose de 0,5 ml par voie intramusculaire. 

L’objectif des autorités sanitaires étant d'accélérer la stratégie vaccinale déployée par le Gouvernement, et qui doit permettre d’immuniser au moins 60% de la population cible.

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En ce mois de novembre, la vigilance doit continuer d’être de mise sur le littoral togolais, face au risque de montée des eaux. C’est le rappel effectué ce lundi par le Gouvernement, à l’entame du pénultième mois de l’année. 

En effet, fin août dernier, les services météorologiques et hydrographiques avaient annoncé “une mer très agitée entre les mois de septembre et novembre”. 

Dans ce sens, les recommandations effectuées aux populations et usagers de la mer demeurent. Les baignades, promenades à la plage et autres activités nautiques restent fortement déconseillées.