(Togo Officiel) - Un nouveau pas vers la résilience sanitaire des populations vulnérables au Togo. Dans le cadre de la mise en œuvre du PUDC (Programme d’urgence de développement communautaire), lancé par le Chef de l’Etat en 2016, le gouvernement vient d’injecter 1,83 milliard FCFA dans le renforcement du système sanitaire à la base au Togo.
Les fonds ont servi à l’extension, la réhabilitation et l’équipement de 15 formations sanitaires dans les 5 régions. Concrètement, 1,35 milliard ont été alloués à l’amélioration des infrastructures et 481 millions FCFA aux équipements. Les infrastructures qui comprennent 8 Unités de soins périphériques (USP), 4 centres médico sociaux (CMS) et 3 hôpitaux préfectoraux (CHP), sont réparties à Patri, Nassongué, Mango, Bè Kpota, Awandjelo, Baoulé, Koumongoukan, Agbonou, Adéticopé, Agbandaoudé, Koussountou, Natchitikpi et autres localités.
A cela, s’ajoute la construction de 20 incinérateurs conformes aux normes sanitaires, d’un coût total de 147 millions de FCFA.
Moustafa Mijiyawa, ministre en charge de la santé, a réceptionné mardi à Lomé, les équipements et matériels biomédicaux. Les équipements seront ensuite installés à partir de cette semaine, par une équipe dirigée par le Ministère de la Santé, dans les infrastructures déjà réceptionnées, en présence de Damien Mama, Représentant-Résident du PNUD et de l’équipe du PUDC.
Selon les autorités togolaises, le renforcement des infrastructures et le déploiement des équipements permettront de répondre désormais plus efficacement aux besoins sanitaires des populations dans les coins les plus reculés du Togo.
A terme, les interventions du PUDC contribueront à l'amélioration significative des conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies par les infrastructures et services sociaux et économiques de base ainsi que la réduction des inégalités sociales.
Le Programme d’urgence de développement communautaire est un ambitieux programme du gouvernement togolais, doté de plus 155 milliards de francs, et soutenu notamment par le Japon et le PNUD.