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Le Togo a été élu ce mercredi à Paris au Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

L’élection s’est déroulée à l’occasion de la 40ème session de l’Assemblée générale de l’organisation qui se tient en France du 12 au 27 novembre 2019.

Considéré comme le conseil d’administration de l’Unesco, le Conseil exécutif compte 58 membres dont la mission est, entre autres, de veiller à l’exécution de toutes les décisions de l’instance.

Cette élection du Togo intervient par ailleurs un an après son élection au comité intergouvernemental pour le patrimoine culturel immatériel au sein duquel le Togo a la mission de valoriser pendant 04 ans le patrimoine continental.

Une délégation du ministère de la culture assiste aux travaux et a pris part au vote.  

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Près de 170 personnes ont été arrêtées mardi près de la frontière entre le Togo et le Ghana dans le cadre d’une vaste opération conjointe de sécurité commune dénommée Koudanlgou III. C’est ce qu’a annoncé il y a quelques heures via un communiqué, le ministre ghanéen de la sécurité nationale Albert Kan-Dampah.

L’opération, menée dans le cadre de l’Initiative d’Accra qui induit une coordination des stratégies et efforts entre le Ghana, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Benin et le Burkina Faso, visait « à prévenir les activités terroristes, l'extraction illégale de ressources, le trafic de drogue, le trafic d'armes illicites, la contrebande, entre autres crimes transnationaux », selon les mots du ministre.

Plus d’une centaine d’armes artisanales et étrangères à un ou deux canons « sans aucun document justificatif valable » ont été saisies lors des arrestations. L’année dernière, la phase 2 de Koudanlgou avait permis d’appréhender près de 300 personnes.

Pour rappel, le Mali et le Niger ont rejoint depuis l’initiative, la menace terroriste s’étant généralisée dans la sous-région ouest-africaine.

Du 18 au 20 novembre, la 10ème réunion de la Conférence des Opérateurs et Fournisseurs de Services des Télécommunications de l’UEMOA (COFTEL) s’est tenue à Niamey, suivie de la réunion des Directeurs Généraux des sociétés de télécommunications.

Au nom du Togo, Affoh Atcha-Dedji, Directeur Général de Togocellulaire et Vice-président de la COFTEL, a pris part à cette rencontre au cours de laquelle les acteurs des télécommunications de l’UEMOA ont échangé sur les problèmes qui minent le secteur dans l’espace, à l’effet de promouvoir son essor.

A ce jour, divers thèmes ont été examinés par la COFTEL, notamment la problématique de l’itinérance dans l’espace UEMOA, la co-construction des infrastructures transfrontalières et la problématique des coûts de licences 3G et 4G.

En rappel, la COFTEL a été créée par l’UEMOA dans le but de réunir les opérateurs des Télécommunications de l'espace autour des défis qui se posent au secteur des TIC et pour faire, à l’endroit de l'institution, des recommandations sur les actes et décisions communautaires concernant le secteur.

La coopération bilatérale entre le Togo et le Royaume-Uni devrait se renforcer davantage, notamment au niveau de l’appui aux politiques publiques et du partenariat public privé.

La redynamisation de cette entente ainsi que les grandes lignes de la situation politique nationale ont été les principaux sujets de l’échange qui s’est tenu mercredi à Lomé entre le Président de la République SEM Faure Gnassingbé et l’ambassadeur britannique Iain Walker.

« L'objectif de notre rencontre était de voir comment renforcer la coopération bilatérale, en particulier avec le secteur privé togolais, et à travers le financement des projets de développement au Togo », a confirmé le diplomate accrédité en mai dernier à Lomé.

Les discussions ont par ailleurs également porté sur la situation sécuritaire dans la sous-région et particulièrement au Sahel.

Pour rappel, le renforcement des relations entre le Togo et le Royaume Uni avait déjà été évoqué en juin dernier, lors de la visite du Chef de l’Etat, où il avait notamment rencontré des officiels et des parlementaires.

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mercredi, 20 novembre 2019 14:26

Willkommen in Togo !

Comme annoncé mardi, le Premier ministre Komi Selom Klassou a rencontré au deuxième du Compact With Africa, des investisseurs économiques présents au sommet.

C’était lors d’un déjeuner d’affaires auquel ont pris part les ministres en charge des affaires étrangères et de l’énergie, Robert Dussey et Marc Ably-Bidamon, ainsi que des responsables du secteur privé, du patronat et membres de la délégation officielle.

Avec les hommes d’affaires présents, les échanges ont porté sur les diverses opportunités d’investissement au Togo. Comme la veille, le Chef du gouvernement a rappelé les projets dont le Togo est porteur dans le cadre du PND et en a profité pour rappeler les grands axes de ce plan.

Particulièrement, les entreprises allemandes ont été invitées à investir massivement au Togo.

« Willkommen in Togo », a souhaité Komi Selom Klassou.

L’Université de Lomé (U.L) et l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) tiennent ce mercredi 20 novembre, un colloque international sur la gestion du contentieux des marchés publics au sein de l’UEMOA.

Cette rencontre qui se déroule à l’auditorium de l’UL s’assigne comme objectif d’analyser « les spécificités et incidences de la gestion du contentieux des marchés publics dans le développement socioéconomique des Etats de l’UEMOA, à la lumière des réformes et évolutions constatées ».

En ce sens, les participants au colloque évalueront les mutations du contentieux des marchés publics liées à l’intervention des Comités de Règlement des Différends (CRD), et leur impact sur le climat des investissements dans les Etats membres de l’UEMOA.

Ils feront une analyse critique des modalités de règlement du contentieux des marchés publics, en vue d’en révéler les atouts  et les insuffisances. Le colloque devra en outre, relever les incidences du foisonnement des voies de recours et de la multiplication des acteurs.

Pour y parvenir, 3 panels sont prévus sur des thématiques en lien avec le sujet ; à savoir "le règlement juridictionnel du contentieux des marchés publics", "les autorités de régulation dans le contentieux des marchés publics" et "les nouvelles perspectives du contentieux des marchés publics".

Les grandes entreprises clientes de la CEET et dont la puissance varie entre 40 et 250 KVA, peuvent désormais se raccorder sur des bornes postes à partir des transformateurs de distribution publique. C’est ce qu’indique la cellule de communication de la société en charge de la production et de la commercialisation de l’énergie électrique au Togo.

Cette évolution est à mettre à l’actif des projets d’Extension du Réseau Electrique de Lomé (PEREL) et celui de Réformes et d’Investissement dans le Secteur de l’Energie au Togo (PRISET).

La mise en œuvre des deux projets a permis de construire 652 postes MT/BT déjà opérationnels et de mettre en service 40 nouveaux postes. 231 autres postes sont en construction actuellement.

Les deux projets qui améliorent la couverture en énergie au Togo, notamment en zone urbaine, bénéficient du soutien de partenaires en développement. Notamment la Banque Mondiale, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement (AFD) et la Coopération allemande à travers la banque KfW.

Le Président de la République SEM Faure Gnassingbé a adressé ce mercredi ses condoléances ainsi que celles du Togo, au Prince héritier des Emirats Arabes Unis (EAU) Mohammed Bin Zayed et à tout le peuple émirati, après la disparition lundi de Son Altesse Cheikh Sultan bin Zayed Al Nahyan.

Le Cheikh fut notamment vice-premier ministre et représentant du Président au cours de sa carrière politique. « Nos pensées et nos prières accompagnent les habitants des Émirats arabes unis », a déclaré Faure Gnassingbé par le biais de son compte Twitter officiel.

Le Togo et les EAU entretiennent d’excellentes relations. En mars dernier, le Chef de l’Etat avait d’ailleurs effectué un déplacement officiel dans la capitale émiratie Abou Dhabi où il s’est entretenu avec les plus hautes autorités du pays.

Il avait été notamment question de renforcement de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines et de l’appui d’Abou Dhabi à la mise en œuvre du Plan national de développement.

Le gouvernement a initié mardi à Lomé une rencontre avec des responsables des diverses formations politiques nationales.

La rencontre a été présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi, assisté de ses collègues de la Justice et des Relations avec les institutions de la République.

Objectif, partager toutes les informations relatives à l’organisation du prochain scrutin présidentiel prévu pour le premier trimestre 2020 et préparer de façon participative cette échéance avec notamment la création spéciale d’un comité de suivi.

La plupart des partis politiques y ont pris part, à l’exception du CAR, de l’ANC et de la CDPA dont les responsables ont quitté les travaux peu après le début de la rencontre.

La rencontre a également enregistré la participation de membres de la Commission électorale nationale indépendante, de la Haac et de la Force Sécurité Elections.

Le Président de la République SEM Faure Gnassingbé a accordé en début de semaine à Lomé une interview à Bloomberg Television.

Au menu de l’entretien, des questions d’intérêt national, régional et continental, notamment les réformes économiques entreprises par le Togo et ses ambitions de développement, la lutte contre le terrorisme dans la sous-région ouest africaine et la question de la piraterie dans le Golfe de Guinée.

A propos du dernier point, le n°1 togolais a déploré le manque de coordination au niveau des Etats, ceci malgré la signature par 15 pays, il y a 6 ans, d’une charte de lutte contre la piraterie maritime. Une situation qui favorise justement la persistance des attaques pirates.

Il y a une quinzaine de jours, un navire a été la cible, dans les eaux territoriales togolaises, d’une attaque de pirates présumés, le dernier d’une série d’attaques menées lors des derniers mois. « Individuellement, les pays font ce qui doit être fait », a affirmé le Chef de l’Etat. Et de poursuivre : « Là où nous sommes un peu faibles, c'est comment coopérer. Nous devons coopérer et prendre des mesures ».

 Vedette

 

Faure Gnassingbé a ainsi une nouvelle fois plaidé pour une approche plus concertée et une réponse coordonnée, afin de venir à bout de ce péril qui met à mal le trafic maritime dans la région. En effet, selon des données du Bureau Maritime International reprises par la chaîne de télévision américaine, le Golfe de Guinée représente à lui seul près de 82% des enlèvements par équipage dans le monde.

Le Togo a pris depuis plusieurs années les devants de la lutte contre l’insécurité maritime. Octobre 2016, un sommet inédit sur la sécurité maritime et le développement en Afrique, avait réuni à Lomé des dirigeants de nombreux pays. En avril 2017, le Président de la République avait été placé par l’Union Africaine aux avant-postes, et lui a confié le leadership de la lutte contre la piraterie maritime.  

Retrouvez la vidéo de cet entretien ici : https://youtu.be/vJ4vY4oIi1E