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mardi, 19 novembre 2019 18:35

J-3 pour la Foire internationale de Lomé

Plus que 72h avant l’ouverture de la 16ème édition de la Foire Internationale de Lomé (FIL).

L’édition 2019, qui se déroulera comme toujours sur le traditionnel site du Centre togolais des expositions et foires de Lomé (CETEF) mise cette année sur une forte promotion du « e-commerce pour une forte expansion des échanges », comme l’indique le thème retenu.

Une mesure phare a d’ailleurs été prise à ce sujet par la direction de la foire, la réduction de moitié du prix des stands pour tous les jeunes entrepreneurs opérant dans le secteur du e-commerce.

Près d’un millier d’exposants, du Togo et du reste du monde, ainsi que plus de 300 000 visiteurs sont attendus à cette manifestation foraine, l’une des plus importantes dans la sous-région, organisée depuis 1985.

La 15ème édition avait enregistré une affluence spectaculaire de 271 666 visiteurs et 975 exposants dont 220 venus de l’extérieur du pays.

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Comme annoncé, la 2ème édition de la semaine de l’inclusion financière a démarré lundi. Prévue simultanément dans tous les pays de l’UEMOA, notamment au Togo où la cérémonie inaugurale a été suivie depuis le siège de la Direction nationale de la BCEAO, cette manifestation s’articule autour du thème : « la digitalisation au service de l’inclusion financière : Enjeux pour le secteur financier dans les États membres de l’UEMOA ».

Aujourd’hui, la révolution numérique a transformé structurellement les comportements des consommateurs des services financiers, a constaté Tiémoko Koné. Ce qui induit, poursuit-il, la nécessité pour les acteurs financiers de proposer à la clientèle, des produits et services digitaux.

Acteurs financiers, représentants de microfinances, d’institutions étatiques impliquées et sociale civile auront donc à plancher sur la contribution de l’innovation technologique au renforcement de l’inclusion financière.

Les réflexions porteront également sur les défis que la BCEAO et toutes les parties concernées devraient relever afin de mieux protéger les consommateurs des services financiers digitaux.

Les activités inscrites au programme de cette semaine se dérouleront jusqu’au 23 novembre à Dakar.

Ce mercredi 20 novembre se tiendra dans la capitale allemande un business-forum germano-togolais.

L’évènement, qui se tiendra en marge des activités du 2ème sommet du G20 Compact With Africa sur l’investissement, enregistra la présence du Premier Ministre Komi Selom Klassou.

Une centaine d’entreprises allemandes et françaises serait ainsi attendue à cette rencontre qui permettra d’amplifier davantage les relations de business et les investissements à destination du Togo. Sont particulièrement lorgnés, les secteurs du solaire, de l’automobile ou de la technologie.

Il s’agit du deuxième rendez-vous en l’espace de 12 mois, le Chef de l’Etat ayant déjà rencontré dans cette même ville, il y a tout juste un an, le fleuron du secteur privé allemand (photo).

Ce sera l’occasion, pour la délégation togolaise, de présenter une nouvelle fois les multiples opportunités d’investissement offertes par le Togo, rendu encore plus attractif par les dernières performances au Doing Business 2020 et les contrats signés avec des investisseurs internationaux dont Aliko Dangote.

Une délégation togolaise est présente à Abidjan, dans le cadre du WACAmarketplace.  Cette rencontre internationale, entamée aujourd’hui, est organisée dans le cadre du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), financé par le groupe de la Banque mondiale.

Ce rendez-vous qui se termine demain mardi, vise à permettre à permettre aux 6 pays côtiers d’Afrique de l’Ouest bénéficiaires du WACA ( Sénégal,  Mauritanie, Sao Tome, Côte d’Ivoire, Bénin et Togo ), de présenter leurs projets de résilience côtière à des partenaires techniques financiers, et des potentiels bailleurs, en vue de se faire appuyer.

Dans ce cadre, le Togo présente deux projets de résilience côtière, pour un cout total de d’environ 114 millions de dollars: « Un projet de lutte contre l’érosion et un projet de lutte contre les pollutions. », explique Tchannibi Bakatime, coordonnateur du programme WACA au Togo, et présentateur des projets togolais.

Respectivement, le premier projet porte sur la bande côtière Gbodjome-Agbodrafo (pour un cout d’environ 37,9 millions $), et le second sur la zone du grand marché de Lomé ( à hauteur de 76 millions $). 

Rappelons que le gouvernement a signé récemment des conventions de 11 projets, au bénéfice des communautés locales, dans le cadre du programme WACA.

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Le Chef du gouvernement Komi Selom Klassou est depuis lundi en Allemagne où il participe, au nom du Président de la République, au 2ème sommet du G20 Compact With Africa sur l’investissement.

Le Premier ministre y prend part, aux côtés de nombreux Chefs d’Etat du continent parmi lesquels les présidents égyptien, rwandais, ghanéen, burkinabé et ivoirien.

Comme l’an dernier, il sera question d’échanger afin d’accroître davantage l’attractivité de l’investissement privé grâce à une meilleure coordination des programmes de réformes.

Le Togo qui fait partie des 12 pays africains qui ont adhéré à l’initiative, avait lors de la première édition en octobre 2018, présenté ses projets de développement, notamment ceux contenus dans le PND. Faure Gnassingbé avait à cette occasion, rencontré de nombreux investisseurs et invité ces derniers à « croire aux potentialités du continent et oser y investir massivement ».

Pour rappel, le Compact With Africa a été lancé sous la présidence allemande du G20 pour promouvoir les investissements privés en Afrique, y compris dans les infrastructures.

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C’est l’un des principaux thèmes de discussions sur lesquels planche depuis lundi à Kampala une délégation de l’Office Togolais des Recettes (OTR) conduite par son Commissaire Général, Phillipe Kokou Tchodié.

Les discussions ont lieu dans le cadre des 10 ans du Forum sur l’administration fiscale africaine (ATAF), célébrée cette année en terre ougandaise et couplée à la 4ème conférence internationale sur la fiscalité en Afrique qui se déroule sous le thème : « Innovation, numérisation et valorisation des technologies pour améliorer les systèmes fiscaux ».

Durant 3 jours, les principaux responsables de l’administration fiscale togolaise vont explorer aux côtés de leurs homologues du continent, les solutions pour faire face à l’imposition des TIC. Il sera notamment question de voir comment développer des solutions appropriées afin d’élargir davantage l’assiette fiscale.

Depuis 2016, l’Office a entrepris de vastes manœuvres dans le sens de l’innovation, avec notamment l’introduction de la télédéclaration et de l’e-paiement. Ceci afin de minimiser substantiellement le temps de déclaration des impôts, supprimer les longues files d’attente ou encore réduire le temps de déplacement.

De 2010 à 2018, le gouvernement a injecté près de 680 milliards FCFA dans la réhabilitation, le renforcement, l’aménagement et le bitumage de plus de 800 km d’infrastructures routières.

Entre autres grosses réalisations, la construction de la nouvelle aérogare de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema, ou encore la construction du troisième quai au Port Autonome de Lomé.

Kossi Tofio, représentant le ministre de l’économie et des finances l’a rappelé ce lundi à Lomé à l’ouverture de la réunion consultative destinée à baliser la mise sur pied du Fonds de le Cedeao pour le développement et le financement des secteurs des transports et de l’énergie (FODETE). « Le Gouvernement est persuadé que la modernisation des infrastructures en général, et routières en particulier, donnera un nouveau souffle aux activités économiques dans notre pays, notamment le développement des échanges nationaux, intrarégionaux et avec le reste du monde », a soutenu le responsable.

L’ambition est clairement déclinée dans le Plan national de développement (PND 2018-2022), notamment dans son axe 1 où le gouvernement mise veut positionner le Togo comme hub logistique d’excellence dans la sous-région. D’ailleurs à l’horizon 2022, au moins 60% du réseau routier national devrait être revêtu.

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Lomé abrite depuis ce lundi, pour deux jours, une réunion consultative des responsables des cellules nationales de la Cedeao concernant le Fonds pour le développement et le financement des secteurs des transports et de l’énergie de l’institution (FODETE).

Le but de cette rencontre est d’informer et de consulter ces acteurs sur ce mécanisme prévu, d’échanger sur les modalités de sa création et d’élaborer une feuille de route claire pour son adoption et sa mise en œuvre par les organes statutaires de la Cedeao.

Né en juin 2009 à Abuja à la faveur de la 36ème conférence des Chefs d’Etat de la sous-région la FODETE a spécifiquement pour objectif de mettre en place un mécanisme soutenable de financement local des secteurs de l’Energie et des Transports, afin de relever le défi des infrastructures dans l’espace Cedeao.

Le Fonds, qui « sera alimenté par un système de taxation sur les divers produits (agricoles, miniers, pétroliers, gaziers) de la région », comme l’a précisé le Commissaire Energies et Mines de la Cedeao, Sediko Douka, doit également permettre aux Etats membres de lever des ressources financières sur le marché international.

En ouvrant les travaux, le DC du ministère de l’économie et des finances, a rappelé les projets et actions entreprises déjà par le gouvernement dans ces deux secteurs et qui figurent d’ailleurs en bonne place dans le PND 2018-2022.

« Le Togo est aussi convaincu du potentiel du FODETE à fournir un mécanisme de financement durable pour renforcer la croissance économique collective au sein de la sous-région », a par ailleurs déclaré Kossi Tofio.

Le ministre en charge de la production halieutique, Noel Koutéra Bataka a officiellement rouvert ce weekend les activités de pêche sur le Lac Nangbéto.

Annuellement suspendues pendant trois mois (du 15 août au 15 novembre) conformément aux dispositions en vigueur afin de permettre le repeuplement des ressources halieutiques, ces activités pourront désormais reprendre. Pour cette saison 2019-2020, les divers acteurs du secteur espèrent une bonne campagne, dans le sillage de la tendance haussière observée ces dernières années au niveau des prises (2700 tonnes de poissons il y a 2 ans et 2834 tonnes la saison écoulée).

En marge du coup d’envoi des activités, le ministre a procédé à une remise de matériels de pêche (embarcations, moteurs hors-bord, gilets et bouées de sauvetage, nappes…) d’une valeur cumulée de plus de 50 millions FCFA. Un matériel octroyé aux acteurs par le gouvernement à travers le Projet d’appui au secteur agricole (PASA).

Pour rappel, le secteur halieutique au Togo emploie plus de 22 000 acteurs et contribue à environ 4,5% du PIB avec une fourniture annuelle de près de 25 000 tonnes de poissons.

Le Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (Hcrrun) a lancé ce weekend à Djéréhouyé au nord d’Atakpamé, le volet des réparations communautaires et collectives de son programme de réparation des torts et d’apaisement des victimes des violences sociopolitiques de 1958 à 2005.

Ce volet de la mission du Hcrrun, lancée conformément aux recommandations de la CVJR, consistera « à aider les communautés en conflit à surmonter leurs différends notamment par la réalisation de projets de développement d’intérêt commun », comme l’a indiqué la présidente de l’institution Awa Nana Daboya, lors de la cérémonie de lancement officiel.

Ces projets, précise le Haut-commissariat, « seront conçus avec l’implication effective de toutes les composantes des communautés concernées ». Des séances d’échanges seront ainsi initiées lors de cette phase entre les représentants des différents groupes sociaux en conflit, les autorités administratives, traditionnelles, religieuses, et des élus.  

Autre précision importante, cette phase des réparations se déroulera simultanément avec celles individuelles, entamées depuis décembre 2017 et toujours en cours.

Pour rappel, près de 35 000 personnes ont été recensées sur tout le périmètre national.