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A quelques mois de la Présidentielle prévue pour le premier trimestre 2020, les préparatifs se poursuivent. La Force Sécurité Election Présidentielle (FOSEP) 2020 a été officiellement créée ce mercredi via un décret pris en conseil des ministres.

Comme de coutume, elle sera composée de policiers et de gendarmes, placée sous la supervision de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), et le commandement opérationnel du ministère de la sécurité et de la protection civile.

Sa mission : garantir la sécurité avant, pendant et après le scrutin présidentiel.   

Le conseil a également procédé, dans la foulée, à la nomination des principaux responsables de cette force spéciale. La FOSEP 2020 sera dirigée par le Colonel Kodjo Amana de la Gendarmerie Nationale. Ses deux adjoints seront le Lieutenant-colonel Karimou Adjayi (Gendarmerie) et le Commissaire divisionnaire Essonana Gbamazi (Police).

Pour rappel, la révision des listes électorales et le recensement (pour la diaspora) s’ouvre vendredi.

Le Togo pourrait se doter bientôt d’un nouveau code de la presse et de la communication, réglementant ainsi davantage le secteur. Un projet de loi a été adopté dans ce sens par le gouvernement mercredi en conseil des ministres.

La nécessité de la refonte du code existant, découle des recommandations des états généraux de la presse togolaise qui se sont déroulés il y a cinq ans, de la prise en compte des évolutions techniques et technologiques et de l’émergence des nouveaux médias.

Aussi, la nouvelle mouture veut-elle prendre compte les médias en ligne, consacrer la notion d’« entreprise de presse » au lieu d’« organe de presse », et introduire des innovations relatives à la pratique du métier de journaliste et à la détention de la carte de presse.

Sont également annoncées dans le projet de code, les créations d’un unique organe d’autorégulation et d’un fonds de soutien et de développement de la presse.

Le texte, s’il est approuvé par le Parlement, contribuera à rendre plus professionnel le secteur de la communication et des médias au Togo et facilitera la tâche de la Haac dans sa mission de régulation des médias.  

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Les hautes personnalités, les hauts fonctionnaires et autres agents publics professionnellement exposés à des risques de corruption et d’infractions assimilées pourraient bientôt désormais être tenus de déclarer leur patrimoine. Réuni mercredi en conseil des ministres, le gouvernement a adopté un projet de loi en ce sens.

Le texte qui fixe les conditions de déclarations des biens et avoirs des personnes indiquées, veut renforcer davantage les diverses mesures législatives et réglementaires déjà prises dans le cadre de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance (installation de corps de contrôle, adoption des codes d’éthique et de déontologie des marchés publics et délégations de service, entre autres…).

L’adoption de ce projet de loi qui fait corps avec les engagements pris par le Togo sur le plan international, entre par ailleurs dans le cadre des efforts de l’Etat de promouvoir la transparence dans l’exercice des fonctions publiques et de prévenir l’enrichissement illicite.

Lancé début 2018 dans le cadre de la mise en œuvre du projet présidentiel Cizo, le kit BBOXX rencontre un franc succès et dépasse les attentes.

Le constat a été fait mercredi par le PDG du groupe Electricité de France (EDF) Jean-Bernard Levy, reçu par le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé.

La rencontre qui intervenait après celle en début de mois entre une délégation du groupe français et le n°1 togolais, a porté principalement sur l’électrification des ménages ruraux et le partenariat EDF-BBOXX.

EDF, 1er fournisseur d’électricité en France et sur le Vieux continent, est en effet entré l’an dernier au capital de la firme britannique. Il travaille ainsi avec elle à la réalisation de l’initiative Cizo, à travers laquelle le gouvernement veut apporter de l’électricité à 2 millions de Togolais d’ici les trois prochaines années.

« EDF qui couvre beaucoup d’autres domaines du numérique, de la technologie, de l’énergie renouvelable, va répondre à un certain nombre de besoins du Togo », a assuré Jean-Bernard Levy. Et de poursuivre : « nous allons travailler sur les différents thèmes et revenir poursuivre le premier succès qui est celui de BBOXX ». Le responsable précise par ailleurs : « en complément de nos solutions off-grid pour les maisons, nous développerons l’autoconsommation pour les bâtiments et des kits solaires off-grid pour l’irrigation des terres des agriculteurs ».  

Pour rappel, à fin juillet 2019, plus de 23 000 foyers avaient déjà été dotés de kits solaires.

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Le Togo et quatre autres pays de la sous-région (Bénin, Gambie, Niger et Nigéria) viennent de bénéficier d’un financement de 131 millions $ de la Banque Mondiale.

Cette enveloppe, octroyée en faveur du « Second projet des Centres d’excellence africains (CEA) » des pays bénéficiaires, à travers l’Association Internationale de Développement (IDA), est destinée à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et à booster la transformation économique.

Selon la Banque Mondiale, le financement alloué sous la forme de crédits et de subventions, permettra de « renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture ».

Au Togo, le Centre d’excellence régional sur les sciences aviaires (Cersa) est l’un des CEA concernés par ce financement.

Le Togo et le Japon ont signé mardi à Lomé un accord d’extension du Programme Kennedy Round. Cette entente prévoit l’octroi d’une nouvelle aide alimentaire de 300 millions de yens, soit environ 1,5 milliard FCFA.

Elle consistera en l’acquisition par le gouvernement de vivres (principalement du riz et du blé) et d’intrants agricoles qui seront revendus à des prix abordables aux populations et surtout aux couches démunies et défavorisées.

« Le fonds de contrepartie constitué des recettes de la vente du riz servira plus tard, après concertation entre les gouvernements japonais et togolais, à financer divers projets de développement sociaux économiques dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation et bien d’autres », a rappelé l’ambassadeur japonais Kuramitsu Hideaki, à l’issue de la signature de l’accord avec les ministres de la planification et de l’agriculture, Demba Tignokpa et Koutéra Bataka.

Le montant total des subventions accordées au Togo dans le cadre du Kennedy Round depuis 2017 est évalué à un peu plus de 20 milliards FCFA.

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Annoncé en mars et entériné depuis août dernier en conseil des ministres, Blitta (Région centrale) sera bel et bien doté d’une centrale solaire photovoltaïque.

La dernière étape a été franchie mardi à Lomé avec la signature de la convention de concession pour la conception, le financement, la construction et la mise en service de l’infrastructure par le Groupe AMEA Power. La cérémonie de signature s’est déroulée entre le ministre des mines et de l’énergie Marc Ably-Bidamon et Hussain Al Nowais, patron du Groupe.

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La construction de cette centrale solaire, qui aura finalement une capacité de 50 MW, s’inscrit dans le cadre du programme solaire de la stratégie nationale d’électrification à travers laquelle le gouvernement entend doter le pays de 4 centrales.

L’infrastructure une fois construite, doit permettre selon les projections d’alimenter plus de 700 000 ménages et petites entreprises et contribuer à une réduction considérable des émissions de gaz. Selon Marc Ably-Bidamon, « ce projet permettra surtout de réduire la dépendance énergétique » du Togo.

Le projet est estimé à 20 milliards FCFA, financé partiellement par le Fonds d’Abou Dhabi pour le Développement.

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La 20ème session du Dialogue politique entre le Gouvernement et l’Union Européenne s’est tenue mardi à Lomé.

Les travaux, présidés par le ministre des affaires étrangères Robert Dussey et Bruno Hanses, chargé d’affaires à la délégation de l’UE au Togo, ont porté sur des sujets d’intérêts communs politiques, économiques et sécuritaires.

Concernant les questions politiques, marquées en grande partie par le bilan des élections municipales du 30 juin et les futures échéances présidentielles, l’UE a félicité le Togo et salué les efforts déployés pour assurer un scrutin libre et transparent.

Le gouvernement a pour sa part réitéré son engagement à œuvrer de concert avec toute la classe politique pour un heureux aboutissement du processus électoral. Les mesures techniques ainsi que les dispositions prises déjà à l’instar du vote de la diaspora, ont été rappelées. L’UE a ainsi appelé toutes les parties prenantes à un « esprit d’inclusion et de cohésion ».  

Le volet économique a été consacré au bilan du Forum Togo-UE qui s’est déroulé en juin dernier, et à la chambre de commerce conjointe EuroCham. « Nous avons également fait le tour de la programmation des fonds européens pour la période 2021-2027 et essayé de voir quelle sera la part du Togo dans cette programmation », a déclaré Robert Dussey.

Par ailleurs, la mise en place d’une nouvelle commission de l’UE à partir du 1er décembre, et dont les contours n’ont pas été précisés, a été évoquée.

mercredi, 27 novembre 2019 10:45

L’Etat et le secteur privé se concertent

Le comité de concertation entre l’Etat togolais et le secteur privé s’est réuni mardi à Lomé.

Les travaux présidés par le Premier Ministre Komi Selom Klassou en présence de plusieurs ministres, ont porté sur deux points essentiels : les mesures prises par le gouvernement dans l’amélioration du climat des affaires et les préoccupations des acteurs du secteur.

Les participants ont ensemble fait le tour des nombreuses réformes opérées ou mises en œuvre durant les derniers mois. « La relecture du Code des investissements, du Code général des impôts, l’amélioration substantielle du climat des affaires qui a valu dans le rapport Doing Business 2020 le rang de 1er pays réformateur en Afrique et 3ème au monde, la mise en place par décret de l’Agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), du Comité d’Agrément au Code des investissements et au statut de zone franche industrielle, la récente création à Lomé du Bureau de la Société Financière Internationale (SFI) » ont été énumérés par le Chef du gouvernement qui est revenu sur les performances réalisées.

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Pour le Président de la Chambre de commerce et d’industrie Germain Meba, « le gouvernement a fait un grand travail dans l’amélioration des conditions pour le secteur privé ». Reste désormais que leurs autres doléances trouvent un écho favorable auprès de l’exécutif, a-t-il ajouté.

Rappelons qu’en début de mois, une Semaine dédiée au secteur privé avait été organisée, afin de passer en revue ses préoccupations et lui permettre de jouer son rôle dans la mise en œuvre du PND, un plan dont il est l’un des maillons forts.

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Alors qu’il devait rapporter au budget de l’Etat (selon la Loi de Finances 2019), une redevance de 2,1 milliards FCFA pour toute l’année, l’Aéroport international de Lomé a fait mieux, dépassant largement les prévisions.

3,54 milliards FCFA, c’est ce qu’a rapporté l’infrastructure au Trésor à fin Septembre, d’après des données compilées par le site d’informations économiques Togo First. Soit 168% des anticipations de départ.

De façon détaillée, l’AIGE (Aéroport international Gnassingbé Eyadema) a payé 1,19 milliards FCFA lors des deux premiers trimestres et 2,35 milliards rien que sur le troisième trimestre.

En variation annuelle, ces redevances, qui sont perçues pour la réhabilitation de l’infrastructure aéroportuaire, ressortent en forte hausse de plus de 400% par rapport à fin Septembre 2018 où 670 millions FCFA ont été reversées.

Pour rappel, lors des 05 premiers mois de l’année, l’AIGE avait déjà enregistré d’autres chiffres en hausse, cette fois-ci dans le segment du trafic passagers. 150 661 passagers avaient été enregistrés à fin mai 2019 contre 133 016 un an plus tôt.