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De fait, les activités des délégations spéciales ont pris fin à la suite des élections communales organisées le 30 juin dernier. Ont déjà eu lieu les passations de service entre les délégués spéciaux et les élus locaux entrants, sous le contrôle des représentants du pouvoir central.

Officiellement, le gouvernement a consacré la fin du règne des délégations spéciales en procédant à leur dissolution, en conseil des ministres ce mercredi 13 novembre 2019.

En rappel, les conseils locaux issus des élections locales de 1987 avaient été dissous en septembre 2001. Les délégations spéciales ont alors été nommées pour gérer les affaires locales. Celles-ci sont restées aux affaires, de novembre 2001 jusqu’aux dernières élections locales et au transfert des pouvoirs aux élus locaux.

En dissolvant les délégations spéciales, le Togo confirme son entrée de plain-pied dans la démocratie locale.

C’est le tout premier décret pris par le gouvernement ce mercredi 13 novembre 2019, réuni en Conseil des ministres. Les ministres ont non seulement fixé le nombre des commissions électorales locales indépendantes (CELI) et des commissions électorales d’ambassades indépendantes (CEAI), mais également, précisé les conditions de vote des Togolais de l’étranger.

Ainsi, le vote des Togolais de l’étranger ne sera possible que dans les pays où le Togo dispose d’une ambassade. En outre, le nombre minimum de Togolais résidant dans un pays et enregistrés à l’ambassade retenu pour l’ouverture d’une commission électorale d’ambassade indépendante (CEAI) est fixé à 300, soit un assouplissement du nombre minimum d’électeurs (500) exigé au Togo pour l’ouverture d’un bureau de vote.

Hormis ces conditions qui déterminent l’organisation des votes au profit de la diaspora, les Togolais de l’extérieur devront satisfaire à certaines exigences pour avoir le statut d'électeurs et exercer leur droit de vote. En effet, pour se faire délivrer leurs cartes d’électeurs, ceux-ci doivent fournir, en dehors des pièces d’identité, la carte consulaire qui prouve qu’ils résident depuis plus de six (6) mois dans les pays où les votes vont s’organiser. Cette durée minimale de résidence, précise le Conseil des ministres, « est prescrite à l’article 48 du code électoral dans sa version originale de 2012 (dispositions inchangées jusqu’à ce jour) ».

En rappel, c'est la loi du 06 novembre dernier, modifiant celles de 2012 et de 2013, qui habilite les Togolais de l'extérieur à exercer leur droit de vote.

En Conseil des Ministres, le gouvernement a transféré le réseau E-gouv à la Société des Infrastructures Numériques (SIN). Ce transfert a été acté par un décret modifiant celui portant création, attributions et organisation de cette société. Il représente un apport en nature de l’Etat à cette société et permet dorénavant de mettre les infrastructures du réseau E-gouv à disposition des opérateurs établis sur le territoire national.

En rappel, E-gouv est le portail mis en place par le gouvernement, dans le cadre de son programme de digitalisation, officiellement inauguré le 24 avril 2017.

Dans la même lignée, une messagerie gouvernementale « gouv.tg », destinée à sécuriser et rationaliser les échanges électroniques des membres du gouvernement avait été déployée par le Ministère des Postes et de l’Economie Numérique. Ce déploiement a consisté en la création de comptes emails professionnels, dans le domaine « gouv.tg ». Après une phase pilote, le gouvernement souhaite étendre cette messagerie professionnelle à l’ensemble de l’administration publique, soit au profit de près de 70 000 utilisateurs.

Réuni en Conseil des ministres ce mercredi, le gouvernement a annoncé, à la faveur d’un décret, une  nouvelle révision des listes électorales prévue du 29 novembre au 1er décembre 2019, en phase unique.

Cette mesure fait suite à la révision, déjà exceptionnelle de mai 2019 dans le cadre des locales, et le recensement électoral ayant eu lieu en octobre et novembre 2018 pour les législatives, alors que l’article 51 du code électoral dispose que « l’élection est faite sur la base de la liste révisée pendant toute l’année qui suit la clôture de cette révision », rappelle le Conseil des ministres.

Pour Lomé, cette révision exceptionnelle qui s’inscrit dans le cadre de l’élection présidentielle, aura pour le double objectif de contribuer à « un processus électoral plus inclusif et, surtout, permettre aux Togolais vivant à l’étranger de se faire recenser pour la première fois. »

Ainsi durant la période arrêtée, les centres de recensement seront ouverts de 7 heures à 16 heures, heure GMT au Togo et en heure locale dans les pays retenus pour le vote des Togolais de l’étranger. Ces pays, sont ceux abritant une ambassade togolaise, a tranché un autre décret pris lors de la réunion gouvernementale.

L’assemblée nationale a voté ce mercredi 13 novembre, la loi portant sur les attributions et le fonctionnement du district du grand Lomé.

Le district sera administré par un Conseil composé de 53 conseillers. Les communes composant le grand Lomé désigneront 26 conseillers, les 27 autres conseillers seront désignés par le chef de l’Etat. Le gouverneur du district sera également désigné par le Président de la République.

« La création de cette entité est motivée par la nécessité d'exécuter des actions propres à la capitale dont certains volets d’aménagement, d’entretien, de fonctionnalité et de modernisation, vont au-delà des compétences des communes », a indiqué Payadowa Boukpessi, ministre de l’administration territoriale à l’issue du vote des députés.

Pour rappel, le district autonome du Grand Lomé est une collectivité territoriale particulière dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle est l’autorité locale représentant la ville de Lomé dans son ensemble.

La délégation togolaise au Sommet de Nairobi, conduite par Demba Tignokpa, ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, a présenté ce mercredi 13 novembre, l'expérience du Togo en matière de Soins Obstétricaux et Néonatals d'Urgence (SONU).

Depuis la conférence du Caire tenue en 1994, le pays a enregistré une bonne progression en matière d’utilisation des méthodes contraceptives modernes. Ainsi, la prévalence est en effet passée de 8% à 21,4%. A l’époque, 179 gouvernements avaient dit oui à un programme d’action reconnaissant la santé de reproduction, l’autonomisation des femmes, l'égalité des sexes comme des vecteurs du développement durable.

A l’heure du bilan, dressé en septembre dernier au cours d’un atelier de consensus, en prélude au Sommet de Nairobi, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), a indiqué : « des efforts sont faits, mais la promesse est inachevée ». C’était en présence de Essohanam Edjeou, Directeur de Cabinet du ministre de la Planification du développement.

La rencontre de Nairobi qui s’achèvera  jeudi 14 novembre, devrait identifier les défis majeurs en matière de population et de développement, dans « un cadre consensuel et inclusif », afin de faire progresser la mise en œuvre du Programme d'action de la CIPD.

Les jeunes diplômés sans emploi devraient bientôt accéder à un programme d’adaptation professionnelle. Ce programme consistera à réorienter ces jeunes détenant des diplômes dans des secteurs peu ou pas porteurs vers des créneaux qui offrent plus d’opportunités d’insertion professionnelle, explique Edmond Comlan Amoussou (Photo), directeur général de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE). La spécificité de cette formation, indique-t-il,  est qu’elle sera de courte durée.

Déjà, des démarches sont en cours à l’ANPE pour avoir une stratégie nationale pour développer des compétences dans les secteurs des Transports et de la Logistique, répertoriés comme porteurs, à la lumière des axes stratégiques 1 et 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022).

Mais pour que la problématique de l’adéquation formation-emploi soit résolue durablement, le N°1 de l’ANPE préconise que les ministres concernés par la question, reconsidèrent les agréments accordés aux promoteurs des instituts de formation, de sorte à les inciter à proposer des formations plus en phase avec le marché de l’emploi.

mercredi, 13 novembre 2019 15:49

MCC : le Togo en avant pour le Compact

« Le Togo est pour la quatrième année consécutive, éligible à un programme du MCA », a déclaré ce mercredi Stanislas Baba, coordonnateur en charge de la Cellule Millennium Challenge Account (MCA) au Togo, au cours d’un atelier de présentation de la carte des scores 2020.

A ses côtés, Sandra Ablamba Johnson, ministre conseillère en charge du climat des affaires et coordonnateur adjoint la cellule, ainsi que Roger Bèguèdouwè Paneto, Expert sénior MCA.

La rencontre a réuni plusieurs points focaux de la cellule MCA dans les différents ministères.

Si le Togo a, à nouveau, validé 14 indicateurs sur les 20 contenus par le MCA, la carte des scores révèlent surtout une amélioration dans les domaines du  droit foncier, de l’accès au crédit, et de la création d’entreprise, en lien avec la belle performance dans le Doing Business 2020.

Les Etats-Unis estiment que le pays est dans les normes, notamment sur les critères de politique budgétaire, de qualité des régulations, de liberté de l’information, de protection des ressources naturelles, de taux d’achèvement de l’éducation primaire des filles.

Selon Stanislas Baba, le cap est désormais mis sur le Compact, un programme plus important que le programme de seuil dont bénéficie le Togo, à hauteur de 35 millions $. Lomé espère bénéficier en fin d’année de ce programme, a déclaré le responsable.

L’incubateur U-Lab, va bientôt ouvrir ses portes à l’université de Lomé. L’objectif de ce nouvel espace d’encadrement d’entrepreneurs sera de convertir les meilleurs résultats de recherche en innovation et en actifs de propriété intellectuelle, afin de répondre aux besoins du marché national et international.

Les entrepreneurs incubés au sein de U-Lab bénéficieront entre autres d’un accompagnement technique personnalisé, de réseaux d’experts et de financements. Toutes ces facilités sont rendues possibles grâce à un partenariat avec l’Ecole des Mines Albi Carmaux (France) et le Cabinet Deal & Consulting.

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« La mise en place de cet incubateur constitue une contribution de l’Université de Lomé à l’effort national de développement, notamment le Plan National de Développement. », précise un communiqué de l’autorité universitaire.

Les coûts d’installation et de fonctionnement de l’infrastructure s’élèvent à plus de 852 000$ (environ 508 millions FCFA), dont 21,87% seront apportés par l’Université de Lomé.

Notons qu'un Centre d’Excellence Régional pour la Maîtrise de l’Electricité (CERME) ainsi qu'un Centre consacré aux villes durables en Afrique (CERVIDA) seront également construits au sein de l’Université de Lomé, grâce à un financement de 12 millions $ de la Banque Mondiale.

La capitale togolaise abrite un atelier sur la promotion des énergies renouvelables au sein de l’UEMOA. Au cours de cette rencontre dont la fin est annoncée pour ce mercredi 13 novembre, les participants soumettent des propositions sur le cadre réglementaire, le financement, le renforcement de capacités.

L’objectif de la rencontre, indique la BOAD, « est de formuler des propositions concrètes d’orientations, de cadres réglementaires ou légaux, et des mesures en vue du renforcement de la performance des Etats en matière de solaire ».

A terme, l’idée est de permettre aux pays de l’UEMOA, avec l’appui de leurs partenaires, de relever un défi commun, celui de renforcer la part du solaire dans leur mix énergétique.

En dehors des Etats membres de l’union, plusieurs organes et institutions de l’UEMOA et de la CEDEAO, des organes en charge des énergies renouvelables, et des agences communautaires d’électricité sont représentés à cet atelier. Des partenaires au développement, notamment la Banque mondiale, la Société Financière Internationale (SFI), l’Agence Française de Développement (AFD), la Banque allemande de développement KfW, ont également envoyé des délégués à cette rencontre.