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A la faveur de l’initiative G20 Compact With Africa à laquelle il a participé, le Chef de l’Etat togolais SEM Faure Essozimna Gnassingbé a rencontré et échangé avec le fleuron du secteur privé allemand, constitué, entre autres, de Siemens, du constructeur Volkswagen ou de Heidelberg Cement, groupe déjà présent au Togo

Ces industriels, leaders du secteur privé allemand, sont désireux d’accompagner la mise en œuvre du Plan National de Développement 2018-2022.

En effet, au cours d’une audience, Thomas Schaeffer, Président Directeur Général Afrique de Volkswagen, a réitéré au  Chef de l’Etat togolais l’engagement de son groupe de soutenir le Togo et de renforcer la coopération entre la multinationale et le Togo, indique la note de presse diffusée par la cellule de communication de la Présidence de la République.

Le Chef de l’Etat a également conféré avec Mario Ohoven, président de la Fédération  allemande des PME /PMI. Celui-ci n’a pas fait mystère de sa volonté d’« accompagner le Togo dans le domaine de la formation, de la création d’emplois ». Il a, en outre, mis un accent sur le rôle important des PME/PMI dans la transformation du pays et manifesté la volonté de sa fédération  de le soutenir dans son processus de transformation.

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Au cours de ce dernier jour, 1er novembre 2018, consacré à la table ronde avec les patrons d’entreprises allemandes, les opportunités d’affaires dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’adduction d’eau potable et de la formation ont été abordées avec près de trente CEO.

En marge de cette rencontre, le N°1 togolais a visité l’usine de turbines à gaz de Siemens. A l’instar de ses pairs, le Président Directeur Général du Groupe s’est aligné sur « la vision du président de la république pour le développement du Togo ». Il l’assure « du soutien de son institution  dans le domaine de l’énergie et de la numérisation ».

A partir du 17 décembre 2018, Lomé et Los Angeles seront reliées par un vol direct en partance de Lomé. Selon les informations, c’est la compagnie Ethiopian Airlines qui assurera cette desserte, confirmant la position de hub logistique du Togo dans la sous-région.

Pour ce faire, cette compagnie, alliée stratégique et partenaire de choix d’Asky Airlines, disposera de droits de cinquième liberté ; c’est-à-dire que les passagers ne pourront réserver un vol qu’entre les deux aéroports.

L’effectivité de ce projet de desserte devrait accroître les performances de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma en termes d’accueil de passagers et confirmer le leadership de cette plateforme aéroportuaire en matière de sécurité et de sûreté aérienne. 

En effet, un audit réalisé par l’UEMOA du 15 au 25 août 2017 a évalué la sécurité et la sûreté de l’AIGE à 93%. Du 04 au 12 septembre 2017, un autre audit USAP-CMA (Universal Security Audit Programme - Continuous Monitoring Approach) de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI)  avait perrmis au pays d’afficher un résultat de plus de 76%.

Au Togo, le processus de décentralisation est en passe d’amorcer un virage décisif, avec l’annonce des élections locales pour fin 2018.

Depuis 2012, la République Fédérale d’Allemagne accompagne ce processus.  En six ans, elle y a, en effet, injecté une enveloppe financière de 29 milliards FCFA (44,5 millions d’euros).

Hormis cet appui financier, le pays d’Angela Merkel apporte son expertise technique à ce processus dont la finalité est de déboucher sur l’effectivité de la démocratie à la base et l’élection des organes dirigeants locaux par les communautés.

Ce soutien allemand se concentre à deux niveaux. Au niveau communal, il renforce les capacités des administrations afin qu’elles soient en mesure d’offrir des services de qualité aux citoyens togolais.  D’autre part, il  appuie les efforts des communes partenaires pour faciliter et renforcer la participation de la population aux différents processus de prise de décision.

Au niveau national, apprend-on, cet appui est perceptible dans le domaine de l’élaboration d’une stratégie nationale sur l’état civil qui passe par la modernisation du système de l’état civil dans les communes.

Le Togo vient d’enregistrer, selon le classement Doing business 2018 rendu public hier, 31 octobre 2018, la plus forte progression observée en Afrique en gagnant 19 places et en se positionnant au 137è rang mondial sur 190 pays évalués. Au classement 2017, le pays se classait à la 156è place.

Commentant cette performance, le Premier ministre togolais Komi Sélom Klassou a rappelé l’adage selon lequel « le succès est toujours au bout de l’effort ».

Si, comme il l’indique, « le gouvernement s’est engagé depuis des années dans un processus de réformes vigoureuses pour la transformation structurelle de l’économie », il faut également souligner que, cette année, les autorités ont mis les bouchées doubles pour améliorer l’environnement des affaires, en créant la Cellule climat des affaires. Avec pour objectif ultime d’attirer  au Togo des investisseurs internationaux et, plus globalement, de mobiliser le secteur privé dont la contribution est attendue à hauteur de 65% dans le financement du Plan National de Développement 2018-2022.

Et, c’est un véritable travail de fourmi qui a été accompli par cet organe, cheville ouvrière du gouvernement en la matière. Avec aux commande Sandra Ablamba Johnson, Conseillère du Président de la République, cette cellule a réussi à améliorer les scores du Togo au niveau de plusieurs indicateurs, notamment ceux relatifs à la création d'entreprise, l'obtention d'un permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, l’exécution des contrats.

Le Togo est le cinquième pays africain en termes de connectivité maritime, selon le rapport 2018 sur le transport maritime publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).

Avec un indice de 35,9, le pays se classe derrière le Maroc (71,5), grand champion, l’Egypte (70,3), l’Afrique du Sud (40,1) et Djibouti (37).

Cette performance est le résultat des nombreux investissements effectués ces dernières années par le gouvernement togolais en vue de moderniser les infrastructures logistiques du pays, notamment le Port de Lomé, le seul en eaux profondes de la sous-région.

Aidé par le hub de transbordement que représente l’infrastructure portuaire de Lomé, le Togo a connu une forte amélioration de son indice de connectivité de transport maritime depuis 2010, prenant désormais le leadership en termes de trafic de conteneurs dans la sous-région.

En moins d’une décennie, le pays a plus que doublé sa performance avec un net bond entre 2015 et 2016. Initialement de 14,2 en 2010, l’indice de connectivité maritime est passé à 33,9 en 2017, puis à 35,9 en 2018.

Ainsi, il maintient sa deuxième place au classement en Afrique subsaharienne, derrière l’Afrique du Sud et devant la première économie en termes de PIB du continent, le Nigeria (Djibouti étant classé en zone MENA).

A l’échelle mondiale, la Chine reste l’acteur majeur de la connectivité maritime, avec un indice de 187,8, loin devant Singapour (133,9) et la République de Corée (118,8) pour le trio de tête. Hong Kong (Chine) occupe la 4e place mondiale avec 133,5 points.

Ce rapport « Review Of Maritime Transport » est la principale publication des Nations unies analysant le commerce maritime, la flotte mondiale, les coûts du transport, le trafic portuaire et les derniers développements opérés dans les cadres juridique et réglementaire du transport maritime international.

Le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, a reçu en audience, le 30 octobre dernier à Berlin, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde.

La rencontre s’est tenue dans le  cadre du sommet du « G20 Compact With Africa » qui s’est achevé mardi. Les discussions ont porté sur la vision du Togo en matière de développement et sur son Plan National de Développement (PND 2018-2022), adopté en août dernier.  

Le Chef de l’Etat a notamment souhaité que l’accompagnement de cette institution, avec laquelle le Togo entretient de bonnes relations, « s’inscrive durablement dans ce cadre qui définit clairement les orientations d’ici 2022 ».

Rappelons que le n°1 togolais est en Allemagne depuis le 29 octobre dernier, où il a participé aux côtés d’une dizaine de chefs d’Etats, à la Conférence du G20 pour l’investissement.

En marge des activités de cet évènement, Faure Gnassingbé a multiplié les échanges avec des personnalités politiques et économiques, avec qui il a échangé autour des perspectives de développement du Togo.

Le Groupe de la Banque mondiale a publié ce mercredi 31 octobre 2018, son rapport annuel de référence sur l’environnement des affaires « Doing Business 2019».

La cérémonie de présentation à Lomé s’est déroulée à la représentation pays de l’institution, en présence du Premier Ministre, Komi Selom Klassou, et de plusieurs membres  du gouvernement.

Classé 137ème sur 190, le Togo gagne 19 places par rapport à l’année précédente, affichant la plus grande progression en Afrique cette année.  

Avec 6 réformes mises en œuvre afin d’améliorer le cadre réglementaire des entreprises, le Togo réalise son plus grand nombre de réformes dans une année depuis le début du projet Doing Business et fait son entrée dans le Top 10 des pays les plus réformateurs au monde.

Le pays enregistre plusieurs autres records sur le plan continental, en se plaçant notamment comme le deuxième pays ayant amélioré l’environnement des affaires derrière le Rwanda, et devant la Côte d’Ivoire et Djibouti qui ont également enregistré de belles progressions.

Dans la sous-région, le Togo est le premier réformateur, devant la Côte d’Ivoire, mais vient après l’Etat ivoirien et le Ghana dans le classement général, se positionnant ainsi à la troisième place. Le pays devance des pays comme le Sénégal ou la Tanzanie, et largement le Bénin, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Ces performances sont attribuables aux nombreuses réformes entreprises depuis le début de cette année, sous la coordination de la cellule Climat des affaires (CCA), mise en place en janvier 2018.

Créé en 2003 par la Banque Mondiale, le Doing Business ou indice de facilité de faire des affaires est une référence essentielle pour les investisseurs, les bailleurs de fonds, les institutions internationales et les agences de notation dans la prise de décision.

L’atelier sur la 17ème revue de la performance du plan d’actions de la réforme de la gestion des finances publiques s’est ouvert ce mercredi 31 octobre 2018 à Lomé.

L’objectif de cette réunion est d’évaluer la performance des réformes des finances publiques à fin juin 2018, d’identifier les forces et faiblesses, puis de prendre des dispositions pour améliorer la mise en œuvre desdites réformes avant la fin de l’année.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire permanent chargé des réformes, Aharh-Mongo Kpessou, représentant le ministre de l’économie et des finances s’est montré optimiste.

« Le chantier des réformes est vaste mais il avance », a-t-il affirmé. Et de poursuivre : « les réformes en cours d’exécution ont permis d’améliorer la performance économique de notre pays au cours de ces dernières années mais beaucoup reste à faire ».

Le Secrétaire permanent a ensuite convié tous les acteurs impliqués dans la réforme des finances publiques à changer les anciennes habitudes. « C’est grâce aux réformes bien menées que nous pouvons améliorer notre gouvernance quotidienne des affaires publiques et même privées, en acceptant de changer nos anciennes habitudes par de nouvelles », a-t-il martelé.

Initialement prévue pour Juin 2018, l’organisation de cette revue qui se tient deux fois par an, a connu un retard. La faute à un calendrier chargé dû aux travaux d’actualisation des budgets programmes des ministères et institutions pour la période 2019-2021. A cela, s’ajoute aussi l’élaboration du budget programme de l’Etat pour la même période, puis sa présentation et son adoption par les outils exécutifs et législatifs.

L’atelier se poursuit le 02 novembre, avant l’organisation d’une revue nationale le 06 novembre.

Ce mercredi 31 octobre 2018, devrait s’achever une rencontre de deux jours ouverte hier à Lomé et consacrée aux pourparlers, à l’effet de parvenir à une délimitation concertée des frontières maritimes entre le Togo et le Ghana. 

Les échanges de Lomé auxquels prennent part les membres des commissions nationales des deux pays en charge de la question font suite à la réunion du 05 juin 2018 tenue au Ghana.

Si, au cours de cette précédente réunion, le Ghana a évoqué l’existence d’une frontière maritime traditionnelle, délimitée et reconnue par les deux pays, le son n’était pas tout à fait le même du côté togolais. Hier, le Général Yark Damehane, ministre de l’intérieur et de la protection civile a réitéré cette position constante des autorités togolaises sur le sujet. Selon lui, « en ce qui concerne nos deux pays, il n’a jamais existé d’accord de délimitation de frontière maritime ; ce qui constitue aujourd’hui un problème majeur au vu des enjeux politiques, sécuritaires et socioéconomiques ».

Les deux parties prenantes affirment toutefois être prêtes à des discussions aux fins de trouver un accord pour vider ce contentieux qui existe de longue date entre les deux pays. Une démarche en ligne avec les dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et celles de 1958, applicables à la mer territoriale et à la zone contiguë.

Le Chef du gouvernement, Komi Selom Klassou, a reçu en audience ce 30 octobre 2018, en présence du ministre en charge de la santé, Moustafa Mijiyawa, une délégation du Fonds Mondial pour le VIH/Sida, la Tuberculose et le Paludisme.

La délégation était conduite par le Chef Division Gestion des subventions au Fonds, Mark Edington. Les échanges ont essentiellement porté sur les bonnes performances du Togo dans la lutte contre ses trois maladies. « Nous avons enregistré de bons résultats sur le terrain, notamment avec deux campagnes de masse pour les moustiquaires qui ont amélioré considérablement les données en matière de réduction de la mortalité et de cas de paludisme », a déclaré Mark Edington.

Concernant les efforts fournis dans le domaine du VIH/SIDA, le responsable a indiqué que « le Togo a maintenant un taux de couverture de 60% pour les ARV », avant d’émettre le vœu que «  ce pourcentage continue à augmenter avec le bon travail du ministère de la Santé ».

Il a été également question de la bonne collaboration entre le gouvernement et le Fonds, notamment « le fonds de contrepartie du gouvernement togolais qui doit aussi continuer à monter doucement avec les subventions du Fonds Mondial ».

Le gestionnaire a conclu en affirmant que « la bonne collaboration entre les deux parties dans le domaine de la Santé va se poursuivre ».

A ce jour le montant total des subventions décaissées par le Fonds au profit du Togo, contre les trois maladies est évalué à environ 250 millions $.

Les derniers accords entre le Togo et le Fonds ont été signés le 30 novembre 2017 à Lomé et portent sur un montant d’environ 38 milliards F CFA sur la période 2018-2020.